Voici pourquoi le problème grec est là

Bonjour à tous,

Dans les sujets sur la Grèce, il y en a beaucoup qui accusent les Grecs d'etre la source de tous les problèmes.

Ils ont partiellement raison mais il y a d'autres raisons au moins aussi importantes.

Premièrement, et c'est là l'origine du problème, le fait que la Grèce doit emprunter à des acteurs privés comme les banques et les marchés.

Ceux-ci exigent des interets alors qu'avant le Traité de Maastricht, L'Etat grec pouvait emprunter sans interets à la Banque Nationale.

Vous me direz que les interets ne sont qu'une petite partie de la dette mais c'est faux.

En effet, les interets comportent le risque de l'effet boule de neige( = plus je suis endetté, plus les interets sont élevés donc je suis encore plus endetté -> interets encore plus élevés... c'est un cercle vicieux). Les interets ont rendu la dette de l'Etat grec exponentielle.

Sans interets, la dette n'aurait jamais été aussi élevée.

Deuxièmement, le fait que la dette appartienne à des acteurs internationaux comme des banques spéculatives et pas à des citoyens nationaux.

Un exemple édifiant est le Japon qui en dépit d'une dette de 200 % du PIB n'a pas de problèmes car la majeure partie de sa dette appartient à des citoyens japonais.

Ceux-ci ne peuvent pas spéculer biensur au contraire des banques privées voraces qui jouent avec la dette d'un Etat sur les marchés, fait tout à fait scandaleux car cela pénalise tous les citoyens du pays. Et qui a insisté sur le fait que les pays doivent ouvrir leur dette aux investisseurs étrangers?

L'UE.

Troisièmement,le fait que la dette soit mise sur les marchés permet la spéculation sur la dette soit par des spéculateurs agissant pour leur employeur ou par d'immenses hedges funds, les memes où les gens plaçent leur épargne-pension.

Cette spéculation qui a donc jouée sur le fait que la Grèce avait des problèmes, a aggravé ces problèmes car les interets ont augmenté et donc la dette a augmenté.

Exactement le cercle vicieux que j'ai décris plus haut.

Le marché, par sa panique et son exagération, a entrainé la Grèce dans les problèmes vraiment graves.

Biensur la Grèce a gaspillé plein d'argent pour son armée, les fonctionnaires bien payés ne travaillaient pas, il y avait plein de corruption et du travail au noir et biensur les impots n"étaient pas bien perçus. Le pays était mal géré.

Mais ce n'est pas l'unique cause qui a entrainé la Grèce dans les problèmes.

Les 3 facteurs que j'ai cités en haut, peuvent s'appliquer à tous les pays de l'Europe!

Dont tous les pays pourraient avoir ces problèmes si il y spéculation et panique (suite à une rumeur) sur le marché.

La vraie cause du problème grec est donc la puissance des marchés et la spéculation.

Sans ça, le problème n'aurait pas été aussi grave.

Merci pour cette explication

C'est sûr que si les grecs ne payent pas leurs impôts et taxes, ça risque de ne pas marcher. Maintenant, c'est le tour de l'Italie qui s'annonce. Il est bien connu qu'autour de la Méditerannée, ça magouille; ça magouille. Mes chers ex-patrons en ont d'ailleurs fait l'expérience dans le Var avec des vols massifs de marchandises dans des agences du département; direction Italie. Il faut appeler chat un chat.

La part gaspillée dans le budget de la défense est énorme...et cela pour acheter des armes aux entreprises essentiellement Allemandes et Françaises, avec de l'argent prété par des banques essentiellement Allemandes et Françaises...

Κακή καθάρματα (Salauds de pauvres !)

Précision tout de même...

Quand les Etats mettaient de l'argent frais sur le marché (cette vilaine inflation...), c'était pour créer des infrastructures comme des transports, des hopitaux, etc. Donc des biens concrets, et surtout utiles à la population.

Aujourd'hui, les banques privées mettent de l'argent frais sur le marché (cette bien-aimée croissance) pour "autofinancer" les dettes que les Etats ont envers elles. Cela est bien évidemment au détriment des populations qui s'endettent sur des périodes de plus en plus longues avec en échange: rien.

A si: la satisfaction d'engraisser les actionnaires de ces banques (à qui les Etats prêtent l'argent public à taux zéro quand elles ont fait trop de conneries).

Continuons à cracher sur la population Grecque, ces bandes de fainéants escrocs et gueulards... attention tout de même car le vent va tourner obligatoirement et le retour en pleine tronche fera encore plus mal.

Bonjour à tous,

Dans les sujets sur la Grèce, il y en a beaucoup qui accusent les Grecs d'etre la source de tous les problèmes.

Ils ont partiellement raison mais il y a d'autres raisons au moins aussi importantes.

Premièrement, et c'est là l'origine du problème, le fait que la Grèce doit emprunter à des acteurs privés comme les banques et les marchés.

Ceux-ci exigent des interets alors qu'avant le Traité de Maastricht, L'Etat grec pouvait emprunter sans interets à la Banque Nationale.

Vous me direz que les interets ne sont qu'une petite partie de la dette mais c'est faux.

En effet, les interets comportent le risque de l'effet boule de neige( = plus je suis endetté, plus les interets sont élevés donc je suis encore plus endetté -> interets encore plus élevés... c'est un cercle vicieux). Les interets ont rendu la dette de l'Etat grec exponentielle.

Sans interets, la dette n'aurait jamais été aussi élevée.

Deuxièmement, le fait que la dette appartienne à des acteurs internationaux comme des banques spéculatives et pas à des citoyens nationaux.

Un exemple édifiant est le Japon qui en dépit d'une dette de 200 % du PIB n'a pas de problèmes car la majeure partie de sa dette appartient à des citoyens japonais.

Ceux-ci ne peuvent pas spéculer biensur au contraire des banques privées voraces qui jouent avec la dette d'un Etat sur les marchés, fait tout à fait scandaleux car cela pénalise tous les citoyens du pays. Et qui a insisté sur le fait que les pays doivent ouvrir leur dette aux investisseurs étrangers?

L'UE.

Troisièmement,le fait que la dette soit mise sur les marchés permet la spéculation sur la dette soit par des spéculateurs agissant pour leur employeur ou par d'immenses hedges funds, les memes où les gens plaçent leur épargne-pension.

Cette spéculation qui a donc jouée sur le fait que la Grèce avait des problèmes, a aggravé ces problèmes car les interets ont augmenté et donc la dette a augmenté.

Exactement le cercle vicieux que j'ai décris plus haut.

Le marché, par sa panique et son exagération, a entrainé la Grèce dans les problèmes vraiment graves.

Biensur la Grèce a gaspillé plein d'argent pour son armée, les fonctionnaires bien payés ne travaillaient pas, il y avait plein de corruption et du travail au noir et biensur les impots n"étaient pas bien perçus. Le pays était mal géré.

Mais ce n'est pas l'unique cause qui a entrainé la Grèce dans les problèmes.

Les 3 facteurs que j'ai cités en haut, peuvent s'appliquer à tous les pays de l'Europe!

Dont tous les pays pourraient avoir ces problèmes si il y spéculation et panique (suite à une rumeur) sur le marché.

La vraie cause du problème grec est donc la puissance des marchés et la spéculation.

Sans ça, le problème n'aurait pas été aussi grave.

bonjour

tout cela est vrais , il faudrait dresser une limite de taux maximum pour qu 'ils ne deviennent pas usuraires et qui controleraient la spéculation .

chaque taux maximum de remboursement seraient au prorata des capacitées maximum de remboursement de chaque états .

je crois qu ' il est débile de laisser des spéculateurs mettre à genoux des pays .

bonne journée

C'est beau d'être si loin de la réalité, comme s'il était normal de s'endetter à l'infini.

Prenons Gérard et François (Grêce et Japon): Gérard emprunte de l'argent à la banque (les vilains méchants marchés) toutes les fins de moins pour boucler son budget et parce qu'il a envie de continuer de vivre dans un appartement de 300m² en travaillant peu. Bien sur au bout d'un moment la banque commence à tirer la gueule car elle veut revoir un jour son argent, elle arrête donc de lui prêter au taux habituel. Gérard est bien embêté, il va donc voir une autre banque qui accepte de lui faire un prêt mais avec un taux plus élevé, car elle voit bien que Gérard est un client risqué. Gérard n'en a cure il veut toujours son appartement mais il veut bien réduire son train de vie: il arrêtera de manger du foie gras et il va travailler une heure de plus par semaine. François quant à lui est bien plus malin ! Il vit dans un appartement de 350m² mais il emprunte son argent à sa famille ! Bien sur sa famille est gentille et a confiance en François donc ils ne lui demandent aucun intérêt. François peut donc s'endetter plus conséquemment sa famille ne regarde pas ou peu s'il va ou non rembourser.

J'appelle ce comportement "vivre à crédit", pour un particulier c'est complétement impensable. Pourquoi ce comportement parait normal pour un état? Parce que l'état lui peut toujours presser le citron (sa population) à volonté (monopole de la violence), un particulier ne peut obliger personne à l'aider.

Tu sous-estime l'effet des taux d'interets sur une dette.

Pour la France, 90 % de sa dette vient des taux d'interets.

Je n'ai pas trouvé de chiffres pour la Grèce mais c'est surement plus que 50 % de la dette.

Donc non, si on est endetté ce n'est pas entièrement de sa faute: les interets font exploser la dette et c'est un facteur exponentiel.

C'est beau d'être si loin de la réalité, comme s'il était normal de s'endetter à l'infini.

Prenons Gérard et François (Grêce et Japon): Gérard emprunte de l'argent à la banque (les vilains méchants marchés) toutes les fins de moins pour boucler son budget et parce qu'il a envie de continuer de vivre dans un appartement de 300m² en travaillant peu. Bien sur au bout d'un moment la banque commence à tirer la gueule car elle veut revoir un jour son argent, elle arrête donc de lui prêter au taux habituel. Gérard est bien embêté, il va donc voir une autre banque qui accepte de lui faire un prêt mais avec un taux plus élevé, car elle voit bien que Gérard est un client risqué. Gérard n'en a cure il veut toujours son appartement mais il veut bien réduire son train de vie: il arrêtera de manger du foie gras et il va travailler une heure de plus par semaine. François quant à lui est bien plus malin ! Il vit dans un appartement de 350m² mais il emprunte son argent à sa famille ! Bien sur sa famille est gentille et a confiance en François donc ils ne lui demandent aucun intérêt. François peut donc s'endetter plus conséquemment sa famille ne regarde pas ou peu s'il va ou non rembourser.

J'appelle ce comportement "vivre à crédit", pour un particulier c'est complétement impensable. Pourquoi ce comportement parait normal pour un état? Parce que l'état lui peut toujours presser le citron (sa population) à volonté (monopole de la violence), un particulier ne peut obliger personne à l'aider.

Exemple valable avec Gégé et François en pdg, qui bouffent avec leurs créanciers (et leur prêtent même l'argent de la société à taux zéro si besoin), et rejetent toute les conséquences de leur décisions sur leur salariés en pressant le citron de ceux qui n'ont pas encore été virés.

Mais les salariés n'ont qu'à fermer leur gueule car ils auront le droit aux prochaines élections professionnelles de remplacer Gégé et François par un de leur frangin du conseil d'administration de la société.

Ouaip mais cette situation n'est valable que dans nos pays où le plein emploi n'existe pas, au bonheur des politiques et des patrons.

Maintenant ce qui est assez drôle c'est qu'il semble y avoir corrélation entre le taux de dépenses publiques dépassant le budget et le chômage (plus on crée de dette, plus on crée de chômage). Ce qui ne veux pas dire que l'un crée l'autre. C'est peut être tout autre chose qui provoque ces deux effets.

Et sinon effectivement tout les patrons sont des salauds pendons les !

bonjour

il est vrai qu ' il y à des responsabilitées des deux cotés .les pays endettés ont les leurs et çe ne sont pas les moindre .

les plans de rigeur en europe vont ralentirent l ' économie et augmenter le chomage .

cela est trés délicat et à manipuler avec précaution pour ne pas que le remède soit pire que le mal .

bonne journée

Les interets ont rendu la dette de l'Etat grec exponentielle.

Oui.

Et qui a insisté sur le fait que les pays doivent ouvrir leur dette aux investisseurs étrangers?L'UE.

Un ultimatum a été posé la semaine dernière à la Grèce, à savoir : nous vous excluons de la zone euro si vous refusez de continuer à privatiser votre pays pour payer votre dette.Cet ultimatum n’a pas été posé par une « union européenne », mais par Sarkozy et Merkel. Par Paris et Berlin. Par deux états-nations : la France et l’Allemagne.

L’Union européenne n’existe pas en tant qu’entité autonome, ayant des intérêts, et agissant pour les défendre.

Ce qui existe réellement, ce sont des gouvernements européens, qui font des politiques de privatisations (de leurs biens publics, de leur secteur public, de leur dette publique), et qui les imposent de force aux petits pays européens comme la Grèce.

Ces gouvernements ne mènent pas ces politiques dans l’intérêt de l’Union européenne ; ils sont même prêt à menacer de casser la construction européenne, en excluant un pays de la zone euro, afin que ce pays obéisse et continue à se suicider pour payer des intérêts à ses créanciers.

Les gagnants de cette politique sont les classes possédantes de tous les pays. Les meneurs sont les gouvernements européens. L’Union européenne n’a jamais été qu’un mauvais prétexte.

La vraie cause du problème grec est donc la puissance des marchés et la spéculation.Sans ça, le problème n'aurait pas été aussi grave.

Le problème grec, mais aussi celui de tous les pays européens, est qu’ils empruntent aux « marchés », c’est-à-dire à des puissances financières privées.

Les États ne devraient pas avoir le droit de s’endetter auprès d’entités privées ; les États ne devraient pouvoir emprunter qu’à la Banque centrale européenne (ou à défaut à la banque centrale nationale).

Ce faisant, ils payeraient des intérêts moindres, et dont les bénéficiaires seraient la collectivité européenne (la BCE est une banque publique qui appartient aux États européens), et non les actionnaires des banques privées.

Continuons à cracher sur la population Grecque, ces bandes de fainéants escrocs et gueulards... attention tout de même car le vent va tourner obligatoirement et le retour en pleine tronche fera encore plus mal.

En effet. Je me demande si l’on dira la même chose de ... nous-mêmes, quand ce sera notre tour.

Car, sans inflexion politique majeure, ce sera notre tour sous peu.