Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012

Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012

Pour l'association de directeurs de ressources humaines Entreprise & Personnel, la mise en œuvre d'une véritable politique d'austérité après l'élection présidentielle ne fait aucun doute.

Des larmes et du sang. Après «une année de transition» liée à l'espoir d'une reprise - finalementdouché par la crise des dettes souveraines - et à l'attente de la présidentielle, les Français vont devoir se préparer au pire. C'est, en substance, ce que promet l'association de DRH, Entreprise & Personnel (E & P), dans le cru 2011 de sa note de conjoncture sociale. «Le scénario de l'automne 2012 risque d'être fortement déceptif et les dossiers dans l'actualité, autant de détonateurs, quelle que soit la majorité sortie des urnes», pronostique Jean-Pierre Basilien, son auteur.

Pour lui, la mise en œuvre d'une véritable politique de rigueur, au sortir de l'élection présidentielle, ne fait plus aucun doute. «Avec le processus électoral, la mise sur la table de propositions, les Français vont mettre leurs espoirs de changement dans la politique», prévient-il. Mais ces attentes «risquent d'être déçues» sous le poids des réalités économiques. «Ce sont, quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, des politiques d'austérité, de restriction budgétaire, d'augmentation des impôts directs et indirects qui nous attendent», affirme ainsi Jean-Pierre Basilien, avec à la clé «une remise en cause progressive» des amortisseurs sociaux qui, s'ils ont bien fonctionné pendant la crise, apparaissent dépassés.

Douche froide post-électorale

La question n'est donc plus de savoir si la rigueur, à la sauce grecque ou britannique, deviendra une réalité en France. «Dans toutes les dimensions de la protection sociale, des changements vont devoir être engagés au nom de la réduction de la dette, de la compétitivité de notre économie et de l'emploi», jure E & P. Les interrogations portent plutôt sur le degré d'acceptabilité des politiques d'austérité développées. «A quel moment le coût social sera-t-il jugé insupportable, par quelles catégories sociales ?, s'interroge Jean-Pierre Basilien. Où se situera la fracture ? Le socle de cohésion sociale se brisera-t-il ?» Si le pire n'est jamais certain, on n'en est vraiment plus très loin. Tout dépendra au final, selon l'association, de «la représentation que les citoyens se feront de la justice sociale» de la politique mise en œuvre, «de la juste contribution de chaque groupe social aux efforts».

La douche post-électorale risque d'être d'autant plus glacée que trois dossiers sociaux majeurs seront au cœur des débats présidentiels. Primo l'emploi, «première préoccupation des Français», associé à la compétitivité de l'économie et un objectif de baisse du coût du travail. «Le ralentissement brutal de la croissance ne pourra avoir qu'un effet négatif sur le taux de chômage : les chiffres des prochains mois ne devraient pas être bons et pourraient se rapprocher, voire dépasser les 10 %», annonce l'association. Secundo, l'emploi des jeunes et l'efficience du système éducatif afin de trouver une solution aux «18.0000 perdus de vue» qui sortent chaque année de l'école sans diplôme. Et tertio, la préservation d'un socle de protection sociale. «Par une fiscalisation des cotisations ? Par une baisse conjointe des prestations ?», se demande E & P. «En tout cas, on n'évitera pas la question de son coût et de son financement», prédit Jean-Pierre Basilien.

Source : le figaro

Elle est où la porte ouverte... ah mince elle vient d'être enfoncée...

Vu que les pauvres et les riches sont toujours défendus, je pense que ceux du milieu peuvent déjà se préparer à recevoir le gravier et le papier de verre...

Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012

Pour l'association de directeurs de ressources humaines Entreprise & Personnel, la mise en œuvre d'une véritable politique d'austérité après l'élection présidentielle ne fait aucun doute.

Des larmes et du sang. Après «une année de transition» liée à l'espoir d'une reprise - finalementdouché par la crise des dettes souveraines - et à l'attente de la présidentielle, les Français vont devoir se préparer au pire. C'est, en substance, ce que promet l'association de DRH, Entreprise & Personnel (E & P), dans le cru 2011 de sa note de conjoncture sociale. «Le scénario de l'automne 2012 risque d'être fortement déceptif et les dossiers dans l'actualité, autant de détonateurs, quelle que soit la majorité sortie des urnes», pronostique Jean-Pierre Basilien, son auteur.

Pour lui, la mise en œuvre d'une véritable politique de rigueur, au sortir de l'élection présidentielle, ne fait plus aucun doute. «Avec le processus électoral, la mise sur la table de propositions, les Français vont mettre leurs espoirs de changement dans la politique», prévient-il. Mais ces attentes «risquent d'être déçues» sous le poids des réalités économiques. «Ce sont, quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, des politiques d'austérité, de restriction budgétaire, d'augmentation des impôts directs et indirects qui nous attendent», affirme ainsi Jean-Pierre Basilien, avec à la clé «une remise en cause progressive» des amortisseurs sociaux qui, s'ils ont bien fonctionné pendant la crise, apparaissent dépassés.

Douche froide post-électorale

La question n'est donc plus de savoir si la rigueur, à la sauce grecque ou britannique, deviendra une réalité en France. «Dans toutes les dimensions de la protection sociale, des changements vont devoir être engagés au nom de la réduction de la dette, de la compétitivité de notre économie et de l'emploi», jure E & P. Les interrogations portent plutôt sur le degré d'acceptabilité des politiques d'austérité développées. «A quel moment le coût social sera-t-il jugé insupportable, par quelles catégories sociales ?, s'interroge Jean-Pierre Basilien. Où se situera la fracture ? Le socle de cohésion sociale se brisera-t-il ?» Si le pire n'est jamais certain, on n'en est vraiment plus très loin. Tout dépendra au final, selon l'association, de «la représentation que les citoyens se feront de la justice sociale» de la politique mise en œuvre, «de la juste contribution de chaque groupe social aux efforts».

La douche post-électorale risque d'être d'autant plus glacée que trois dossiers sociaux majeurs seront au cœur des débats présidentiels. Primo l'emploi, «première préoccupation des Français», associé à la compétitivité de l'économie et un objectif de baisse du coût du travail. «Le ralentissement brutal de la croissance ne pourra avoir qu'un effet négatif sur le taux de chômage : les chiffres des prochains mois ne devraient pas être bons et pourraient se rapprocher, voire dépasser les 10 %», annonce l'association. Secundo, l'emploi des jeunes et l'efficience du système éducatif afin de trouver une solution aux «18.0000 perdus de vue» qui sortent chaque année de l'école sans diplôme. Et tertio, la préservation d'un socle de protection sociale. «Par une fiscalisation des cotisations ? Par une baisse conjointe des prestations ?», se demande E & P. «En tout cas, on n'évitera pas la question de son coût et de son financement», prédit Jean-Pierre Basilien.

Source : le figaro

Elle est où la porte ouverte... ah mince elle vient d'être enfoncée...

Vu que les pauvres et les riches sont toujours défendus, je pense que ceux du milieu peuvent déjà se préparer à recevoir le gravier et le papier de verre...

bonjour

il semble que la france est entrée en récession ?

il faudrait que les responsables des crises successives soit condamnés à payer les pots cassés ,

et non le commun des mortels éternel vache à lait .

bonne journée

2012, la fin d'un monde... On va en chier grave.

Il y a d'autres solutions que de s'attaquer aux classes moyennes. Si on supprime les niches fiscales le gains est de 65.9 Mds d'Euros. Les niches sociales: Rien que la primes pour l'emploi coûte 4 Mds.

Suppression d'une ligne du millefeuille: Communes, Communautés d'agglo, départements ,ministère ,préfecture ,communauté urbaine .Si on fait le ménage il y a des sous à gagner .

Les pauvres n'ont rien et les riches sont intouchables aussi bien par la doite que la gauche,oui c'est bien la classe moyenne qui va casquer...il suffira de troquer son Audi contre une Twingo pour frimer ça le fait pas vraiment ,mais on s'y habitue

Reste à savoir comment ils comptent s'y prendre une fois que cette catégorie aura été plumée .

Les pauvres n'ont rien et les riches

Faut se détendre aussi avec la victimisation du "pauvre", les pauvres n'ont rien c'était bien quand ils l'étaient vraiment, maintenant quand tu touches autour de 800-900€ en ayant aucune activité, je ne suis pas persuadé qu'on parle des mêmes pauvres non plus...

Reste à savoir comment ils comptent s'y prendre une fois que cette catégorie aura été plumée .

Le truc c'est qu'il n'y a pas à se demander comment s'y prendre si la classe moyenne finit pillée, car c'est la classe moyenne le ciment sociétal, aucune société ne s'est jamais relevé à la suite d'un affaissement trop important de ses classes moyennes, si ça se produit, se sera l'implosion et puis c'est tout.

Les niches fiscales, en partie car ceux qui possèdent votent. Saviez-vous qu'il allait nous parler jeudi sur une chaîne publique -hélas je ne sais pas laquelle ?

Il va nous lister les mesures de rigueur.

Voilà bien la preuve qu'Hollande s'est déjà entretenu avec ce lobby en prévision des présidentielles.

S'il gagne, il ne sera qu'une copie soft de Sarkozy.

Voilà pourquoi il faudra voter anti-libéral en 2012.

Faire payer + les riches est-il si difficile?

Les niches fiscales, en partie car ceux qui possèdent votent. Saviez-vous qu'il allait nous parler jeudi sur une chaîne publique -hélas je ne sais pas laquelle ?

Il va nous lister les mesures de rigueur.

Ils l'ont dit toute à l'heure dans c dans l'air, apparemment, il va nous apprendre de très mauvaises nouvelles, mais pas lui et son clan bien sur, les fesses bien au chaud.

Il faut faire payer les responsables de la crise c'e'st dire les spéculateurs et le systéme financier,quand je fait un faute on me loupe pas pourquoi en serait il de même avec ceux qui nous on foutu dans la merde.

Pour le coup là je serai assez d'ccord pour les pendre par les couilles ces parasites.

je ne pense pas qu'ils attendront mi 2012,ça se fera en début d'année

le triple a est sous surveillance jusqu'en janvier.

faudra surement recapitaliser les banques.

une vraie rigueur budgétaire qui va laisser des traces.

le budget est basé sur 1.75%,alors qu'on aura tout juste 0.8%.

je pense que ça va faire mal aux fesses

Des chômeurs avec 900€ ? Déduit le loyer il leur restent pas plus qu'un RSA,cependant je suis d'accord ,la classe moyenne (productive) saignée ,c'est le pays qui s'effondre pour de bon.

On peut le "sentir" à tout les niveaux que 2011, n'est pas la veille d'un monde meilleur....

Je ne vois vraiment pas pourquoi la France aurait la prétention d'échapper au fiasco européen !!!

personne n'y échappera,sauf les pays du nord.

.... Dit moi la crise ne serait pas localisé justement sur les pays du nord --"

J'adooore le mythe du nord intouchable sachant que c'est quand même une crise financière et les trois grande place financière étant à New York, Londres et Francfort ce serait donc les USA, Les royaumes unis et l'Allemagne et leurs voisin les moins touché précisément. Logique

Tandis que aujourd'hui on sait que les pays comme la Chine ou la Thaïlande sont les plus toucher par la crise.

La croissance quasi nulle de la France c'est une connerie c'est évident sur qu'on va arriver à 5% de croissance annuelle d'ici décembre. Sur on est des pays du nord...

Ce qu'il faut pas lire dés fois...

Les niches fiscales, en partie car ceux qui possèdent votent. Saviez-vous qu'il allait nous parler jeudi sur une chaîne publique -hélas je ne sais pas laquelle ?

Il va nous lister les mesures de rigueur.

TF1 et Fr2

je ne pense pas qu'ils attendront mi 2012,ça se fera en début d'année

le triple a est sous surveillance jusqu'en janvier.

faudra surement recapitaliser les banques.

une vraie rigueur budgétaire qui va laisser des traces.

le budget est basé sur 1.75%,alors qu'on aura tout juste 0.8%.

je pense que ça va faire mal aux fesses

Pas avant des élections, y aura une seconde vague de petites mesure d'ici là, mais la véritable austérité c'est pour le budget 2013... enfin pour la feuille d'impots 2012 pour être précis

.... Dit moi la crise ne serait pas localisé justement sur les pays du nord --"

Il parlait du nord de l'Europe, la Scandinavie si tu préfères.

Croissance estimée après correction a 0.8%.Mon œil ! il n'y aura pas de croissance.

La boule de neige a démarré et l'Italie va être bientôt être en première ligne ,alors on ne parlera même plus de la Grèce .

La Cigale, ayant chanté

Tout l'été,

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue :

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau.

Elle alla crier famine

Chez la Fourmi sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque grain pour subsister

Jusqu'à la saison nouvelle.

"Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant l'Août, foi d'animal,

Intérêt et principal. "

La Fourmi n'est pas prêteuse :

C'est là son moindre défaut.

Que faisiez-vous au temps chaud ?

Dit-elle à cette emprunteuse.

- Nuit et jour à tout venant

Je chantais, ne vous déplaise.

- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.

Eh bien! dansez maintenant.

Et si on faisait preuve d'un peu d'imagination et d'inovation ?

Il est evident qu'avec une crise dans la majorite des pays europeens, les autres seront contamines a breve echeance.

La solution reside donc dans la solidarite, l'emulation et la sinergie entre pays europeens pour rendre l'avenir supportable.

Par exemple commencer a produire chez nous les ptoduits que nous importons (et que nous produisions deja avant les delocalisations), serait deja une reponse.

Pour relever les nouveaux defis qui nous attendent,, il est indispensable de se recentrer dans notre zone geographique et ne plus se dispercer dans cette mondialisation incontrolee

L'union europeenne pourrait former le bloc le puissant du monde si les conditions politiques etaient reunies, donc le pire n'est pas encore si evident.

L'europe c'est devenu Jabba le hutt