Aller au contenu

Hypersexualisation, érotisation et pornographie chez les jeunes


metal guru

Messages recommandés

Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 559 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)

Suite à un autre topic où des intervenants affirmaient que la télé réalité ou le porno n’influençaient pas les jeunes, j'ai retrouvé cet article qui date de 2006 et qui est à mon sens toujours d'actualité, si vous voulez l'article entier il faut cliquer sur le lien en bas de la page. ;)

forum Mardi 18 octobre - 17:33[/DATE]

Nombril à l’air, mini-débardeurs, string dépassant de leur jean taille basse, elles ont sept, neuf, douze ou quatorze ans. Proies idéales des marchands de la mode, elles apprennent à séduire par la mise en valeur sexuelle de leur être

    Elles se transforment ou sont transformées en nymphettes et en mini-femmes fatales. Les parents sont dépassés ou complices. Les marques de vêtements accentuent cette érotisation. Les jeunes filles disposent aujourd’hui de magasins et de marques spécialisés (Jennyfer, Tammy by Etam, NoBoys, pour les plus courantes, Lulu Castagnette ou Miss LM pour les plus « lolitesques »). De nouvelles lignes XXS mettent en avant les attributs encore inexistants des fillettes. Elles sont transformées en objet de désir, alors qu’elles n’ont pas encore les moyens d’être sujets de désir. Elles deviennent prisonnières du regard de l’autre pour exister. Les fillettes s’exposent et se forgent une idée de la sexualité et de l’amour centrée sur le sexe et la consommation. Les adultes qui abhorrent les pédophiles donnent pourtant à voir leurs enfants comme des objets sexuels. Les enfants érotisés, qui risquent de devenir des enfants consommables, des enfants marchandises sexuelles, sont également des consommateurs de pornographie.

    

    Ces tendances sociales commencent à effrayer. Les réactions se multiplient. On se préoccupe de la sexualisation précoce des fillettes et s’inquiète de plus en plus de l’influence de la pornographie sur les jeunes et le développement de leur sexualité. Les chercheurs aux prises avec des enfants ayant des comportements sexuels d’adulte commencent à développer des programmes d’intervention pour leur venir en aide. Mélanie M. Gagnon, doctorante au département de psychologie de l’Université de Montréal, qui participe à la mise sur pied d’un tel programme en Outaouais, explique : « Dans les cours d’écoles, des enfants âgés de six à douze ans procèdent à des attouchements sexuels sur d’autres garçons et filles. Ces attouchements vont jusqu’à la sodomie. »

    

    La pornographisation

    

    Des magazines à la publicité, de la télévision à Internet, des films aux images fixes, la société actuelle subit un « vacarme sexuel » assourdissant ainsi qu’une banalisation de la pornographie et du sexe-marchandise (1). Nous sommes dans une ère de perpétuelle provocation érotique, d’une sollicitation sexuelle permanente. L’époque n’est plus à la suggestion, mais plutôt à l’exhibition et à l’ordonnance de normes à suivre. Pour être bien dans sa peau et dans sa vie, pour être in et échapper à la ringardise, qui semble menacer tout un chacun et qui est l’une des grandes hantises des jeunes et des moins jeunes, il faut adopter de nouvelles pratiques sexuelles et consommer les produits de l’industrie du sexe : films, gadgets sexuels, etc. Il faut oser tout essayer et apprendre à aimer la sodomie, l’éjaculation faciale, la double ou triple pénétration, le triolisme, l’échangisme, etc.

    

    Même les magazines pour femmes et pour adolescentes multiplient les dossiers racoleurs et les conseils prosélytes : « Poser nu, pourquoi pas vous ? », « Poser pour Playboy, oui c’est possible » (Le Mag des castings, juillet-août 2005), « Fantasmes, tabous, j’ose tout » (Bien dans ma vie !, été 2005), « Faut qu’ça fesse ! » (Femme d’aujourd’hui, été 2005). Les informations sur l’art de pratiquer la sodomie, la fellation, etc., et les tests du type « Quelle bête de sexe êtes-vous ? » ou encore « Êtes-vous une véritable braise ou un vrai glaçon ? (2) » sont désormais légion. Se multiplient les reportages complaisants sur les stars pornographiques, les personnes prostituées heureuses de l’être et les industries du sexe. Les gadgets vendus dans les sex-shops sont testés et cotés par des magazines féminins et font l’objet d’une promotion accrocheuse.

    

    Les médias véhiculent un message sur la sexualité qui est loin d’être subtil. En substance, il dit ceci : presque tout le monde a une vie sexuelle fascinante et variée, sauf vous. Adoptez d’autres positions sexuelles, apprenez à aimer les actes sexuels vus dans la pornographie, amusez-vous avec les gadgets sexuels, vous connaîtrez l’épanouissement sexuel et, par conséquent, l’épanouissement personnel.

Suite de l'article...

forum Source: sisyphe.org
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Stiffleuse, 37ans Posté(e)
Girl-Magie75 Membre 2 942 messages
37ans‚ Stiffleuse,
Posté(e)

Salut

Mais ralé le porno, la télé etc influence certains jeunes, faut arrêter de dire que ça influence pas.

Nous sommes des cibles faciles. Trop d'influence et de bourrage de crâne dans ce monde.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 60ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

Bien sur que ça influence.

J'étais effarée l'autre jour en voyant qu'il existait des strings pour des enfants de 10 ans et je l'étais encore plus en voyant des mamans l'acheter à leur fille.

Au risque de paraitre "coincée du genou" le sexe est tellement présent partout et tout le temps que c'est devenu quelque chose de banal pour nos enfants alors il ne faut pas s'étonner si ils veulent y gouter de plus en plus tôt pour ne pas être "hors norme".

Avant on ne voyait des scènes dîtes "chaudes" que tard le soir, maintenant les clips des chansons pour la plus part y font référence, les films même en pleine après midi ont aussi des scènes qui il y à quelques années encore aurait été interdites au moins de 18 ans, les émissions de télé réalité qui nous montrent des candidats dans le plus simple appareil ou entrain de faire l'amour et tout cela aux heures de grande écoute. Ca fait partie du décor et ça ne nous choque même plus alors que ça ne nous choque pas en tant qu'adulte c'est normal mais que ne nous soyons pas choqués que ces images soient à la porté de nos jeunes enfants là ..........

Et comme même nous parents sommes assommées par tous ces articles et ces images et bien on ne fait même plus attention que nos enfants aussi les regardent et que eux n'ont pas le recul nécessaire pour faire la différence et savoir que pour être estimé et respecté par leurs copains et copines ils n'ont pas besoin de faire tout ce qui est dit dans la presse et ou la télé.

Merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Adous Huxley l'a dit dans son livre(le Meilleur des mondes)

plus nos libertés politiques diminuent, plus il y a de liberté sexuelle.

Et dans ce monde d'Huxley, les enfants de 7 ans copulent déjà.

Si ça continue ainsi, c'est vers ça qu'on va.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
AngeEtDemon Membre 227 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pas sûr, les libertés restreintes le sont aussi dans certains pays théocratiques ou tout les droits sont bafoués. Être libre avec son corps c'est une belle conquête, mais aujourd'hui nos chaînes se situent dans notre fonctionnement; on crée une société ou l'individu est prisonnier de ses pulsions. On met du sexe partout parce que ça attire, et de fil en aiguille on perverti l'Homme.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
AngeEtDemon Membre 227 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

D'ailleurs on attache une importance toute particulière aux vêtements, au physique, il faut être attirant... Séducteur/trice, plus que séduisant. Je pâtis beaucoup de ce monde axé sur le paraître plutôt que l'être. Je refuse d'être une marchandise que l'on met en avant. Or il faut savoir se vendre, c'est ce que l'on nous apprend dans ces belles émissions, les relookings, les remodeling. Et quand t'es pauvre?

Une jeune fille sur France Inter dans une émission parlait de sa jeunesse. Sa mère étant pauvre, elle ne pouvait pas s'habiller en marque comme les autres. Elle se faisait rejeter par ses petits camarades. L'influence des marques sur les jeunes est terrible car elle crée un effet d'appartenance qui induit le rejet de l'autre. Au final le groupe ne rejette pas pour des raisons morales ou éthiques, mais à cause d'une histoire de mode. Markéting réussit. Le groupe lui même impose les marques.

Il en va de même pour la pornocratie, l'image de la femme-objet imposé par la pornographie c'est tellement étendue dans la population des jeunes, que l'effet de mode les entraine vers une vision perverse des relations homme-femme. On ne vit plus une sexualité parce qu'elle nous est propre, mais parce que une image (avilissante) de celle-ci s'impose à nous.

Avant la religion et la morale s'invitaient dans nos "lits", maintenant c'est la pornographie. L'amour vu par les producteurs de X.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 4 mois après...
Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
forum

Les concours de mini-miss dénoncées dans un rapport


Lundi 05 mars - 18:53

L’ex-ministre des Sports Chantal Jouanno a remis lundi au gouvernement un rapport sur « l’hypersexualisaton » des enfants, qui pourrait mener à l’interdiction des concours de mini-miss en France.



    Parmi les recommandations de la sénatrice de Paris, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, a en effet retenu l’interdiction de ces concours aux moins de 16 ans. Figurent en outre la mise à la disposition des parents d’informations pratiques, la rédaction d’une charte qui lie les acteurs économiques et la création d’un système de signalement d’abus dans le secteur marchand ou médiatique.
    
    Une question de dignité ?
    
    Peu étudié et difficile à définir, le concept « d’hypersexualisation » des enfants désigne l’intrusion précoce de la préoccupation de l’apparence et de la sexualité chez l’enfant de moins de 12 ans.
    
    Roselyne Bachelot avait commandé ce rapport en novembre dernier, après la publication en décembre 2010 dans la version française du magazine Vogue de photos de petites filles dans des tenues sexy et adoptant des postures lascives.
    
    « L’hypersexualisation des enfants constitue un enjeu individuel. Ces enfants sont fragilisés dans leur construction identitaire […] L’hypersexualisation est également un enjeu collectif d’affaiblissement des principes de dignité de la personne humaine et d’égalité entre les sexes », souligne Chantal Jouanno dans son rapport.


Suite de l'article...
forum Source: Ouest France
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

L'une des solutions serait d'apprendre aux gens à ne plus avoir peur d'être hors-normes.

Pour reprendre un slogan à la con de la grande époque de SOS Racisme, "La différence est une richesse".

Or, la norme tend à balayer les différences, à les effacer et les détruire.

Il faut oser être ringard et vieux-jeu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
AngeEtDemon Membre 227 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il faut refuser d'être un objet.

Tel est mon crédo.

Mais malencontreusement, ces jeunes filles qui s'habillent "provoc" offrent autour d'elles une image qui leur échappe.

Par exemple, j'ai déjà entendu des tordus de plus de 40 ans se permettre de traiter ces jeunes filles de 16 ans, qui ne font que suivre l'image qu'on leur donne à suivre, de "putes". Je trouve dommage qu'ils n'aillent pas plutôt leur expliquer ce qu'il y a derrière ces tenues trop courtes, plutôt que de les cataloguer bêtement.

Mais même entre adulte, combien de fois on m'a expliqué que pour plaire il fallait des décolletés, être sexy. Je préfère être seule, qu'être une marchandise sur un étal. On fait comprendre que éveiller l'appétit sexuel de l'homme est la panacée pour avoir une chance de relation amoureuse. Et que pour éveiller "la faim" de l'homme il faut entrer dans une norme (corporelle et vestimentaire).

Triste sort que celui des femmes...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

L'une des solutions serait d'apprendre aux gens à ne plus avoir peur d'être hors-normes.

Pour reprendre un slogan à la con de la grande époque de SOS Racisme, "La différence est une richesse".

Or, la norme tend à balayer les différences, à les effacer et les détruire.

Il faut oser être ringard et vieux-jeu.

:plus:

La normalité est une forme de médiorité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Hypersexualisation

Chantal Jouanno dénonce l'hypersexualisation des fillettes

Chantal Jouanno vient de remettre, ce lundi, un rapport sur l'hypersexualisation des petites filles. La députée UMP Chantal Jouanno dénonce, sur BFMTV "une vraie régression de l'égalité entre les hommes et les femmes."

Selon elle, on est en train de "revéhiculer des stéréotypes très clivés entre les garçons et les filles."

La députée propose dans son rapport une série de mesures telles qu’une norme commune dans les règlements intérieurs des établissements sur les tenues vestimentaires. Chantal Jouanno préconise également une charte d’engagement des acteurs économiques, c’est-à-dire ceux qui mettent sur le marché les produits ultra sexués à destination des petites filles.

vidéo

http://www.bfmtv.com...-actu24299.html

En résumé Jouanno nous dit

Les conséquences de cette hypersexualisation des fillettes, vestimentaire, maquillage, comportementale, mise sur le marché par des puissants du marketing (surtout aux USA et en Angleterre) sont :

Se définir uniquement par son apparence peut induire des comportements à risque, comme l'anorexie, elle ajoute que en ce moment il y a une hausse de l'anorexie mentale avant l'âge de la puberté.

Conséquences, en terme de construction de son identité, on se définit uniquement par je suis belle ou je ne suis pas belle, et régression de l'égalité entre les sexes.

Et si il y a intrusion de la sexualité trop jeune, les conséquences psychologiques peuvent être extrêmement lourdes.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Franchement... qui voit encore des strings trop moche sortir des jeans? Perso j'ai plus vu ça depuis des années... un effet de mode? oui je le crois...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Arsenic504
Invités, Posté(e)
Invité Arsenic504
Invité Arsenic504 Invités 0 message
Posté(e)

+1 au crabe

surtout que ça se voix qu'au collège ce truc ça se calme très vite et les seul qui les reste sont les pouffiasse qui sont surement irrécupérable depuis un bon moment.

C'est un phénomène marginal en France. Pour l'instant seul les pays saxon subissent cette merde et culturellement en France on rejette ça en bloc

J'dirais même que rapport au année 80 les gens se sont carrément calmé. A la vue de ce que me raconte mes parent je trouve qu'as ce niveau là... Les gens deviennent même plus vertueux. ( sur certain point )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×