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Frelser

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Ok, explique d'abord si tu conçois un univers cyclique où tous ce qui est possible se passe, ou un univers cyclique cohérent. Alors je saurai ce que tu entends par univers cyclique.

A) Tout ce qui est physiquement possible peut se passer, donc il n'y aurait jamais de fin, donc pas de cycle possible et le paradoxe absolu.

Un Univers absurde où tous ce qui est possible se répéterait une infinité de fois dans tous les sens, sans aucun ordre logique.

B) Les mêmes événements se dérouleraient en boucle indéfiniment, j'écris ces lignes, ma voisine m'apelle manger un repas à deux, je termine mon message, indéfiniment. Alors, le paradoxe renaitrait car il faudrait un contrainte infinie pour maintenir la cohérence sans aucne déviation. Ce qui serait encore plus invraisemblable que d'obtenir un Univers cohérent respectant les lois de la probabilité une seule fois.

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  • 2 semaines après...
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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
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Suite a plusieurs doutes, voici une autre formulation mathématique du paradoxe absolu qui démontre que l'Univers doit avoir une origine dans le temps et ne pas être éternel :

Pour toute suite possible d'une longueur N de lancers de dé à six faces, on aura une probabilité non nulle de tomber sur une suite donnée de N lancers une chance d'obtenir la suite susmentionée avec une chance sur (6^N). Donc, la probabilité d'obtenir une suite donnée de 3.000.000.000 de lancers de dés sera de 1/(6^3.000.000.000), et par conséquent, la probabilité d'obtenir une suite donnée de N lancers donnera plus généralement : P (N) = 1/(6^N)

En l'occurence, la loi des grands nombres n'interdit pas la possibilité d'obtenir n'importe quelle suite après suffisement de tentatives. Or, après une infinité de tentatives, on doit obtenir n'importe quelle suite potentielle qu'un humain peut obtenir sur toute une vie humaine, une infinité de fois. Voilà une autre formulation du paradoxe absolu pour s'en convaincre si ce n'est pas encore fait.

Rappel, la formulation la plus simple du paradoxe absolu est :

NCp = Ti x Ei x DTi = 111015080526977112.jpg

NCp = Nombre de fois qu'un cas particulier sera obtenu.

Ti = Nombre infini de tentatives pour obtenir Cp.

Ei = Espace infini disponible pour la concrétisation des tentatives infinies pour obtenir Cp.

DTi = Temps infini disponible pour obtenir Cp.

Donc, pour obtenir au moins une fois n'importe quelle suite de N, 6 consécutifs, il faudrait 6^N Frelser qui lancent des dés N fois. Une infinité de Frelser qui lanceraient leurs dés N fois obtiendraient une infinité de chaque suite potentielle de N lancers. N x Infini / N = infini. Puisqu'on devrait obtenir strictement n'importe quelle suite d'une longueur de N lancers possible depuis l'éternité, donc une infinité de fois.

Je me suis fondé sur l'exemple des lancers de dés pour rendre le principe plus ludique, or, cela est valable pour toute loi physique subissant une variance aussi légère fût-elle. Comme les orbitales des électrons dans un atome, la répartition des gas dans l'atmosphère, la turbulance, les taux de mutations, etc. Notre Univers porte la signature typique d'un Univers ayant une origine dans le temps. C'est mathématique. Donc, si l'Univers était éternel, il faudrait que chaque particule dans un état bien particulier soit apparue à l'identique une infinité de fois depuis l'éternité, mais aussi toute configuration matérielle géométriquement envisageable, en passant par deux particules dans tous les états envisageables, et ce jusqu'à la structure quantique d'un Frelser, avec toutes les variations possibles physiquement, jusqu'à l'ensemble de l'Univers sensibles, jusqu'à l'absurde. En sorte que le fait de se trouver dans un Univers respectant strupuleusement les lois des probabilités tendent asymptotiquement à zéro, et la chance d'en dévier tende exponentiellement à l'infini. Rien ne garantissant un quelconque ordre en passant depuis l'état d'une seule particule donnée pouvant subitement changer (comme son spin), en passant pas les organismes vivants et jusqu'au niveau cosmique. Dans un tel Univers, même si nous acceptions l'absurde que nous nous trouverions juste dans une tranche semblant respecter la stabilité probabiliste, il faudrait accepter que la suite des combinaisons peut dévier du tout au tout, en sorte que n'importe quoi puisse se produire à chaque instant. Ce serait la mort de la science. Et il faudrait accepter qu'un caméléon puisse engendrer un canard aussi facilement qu'il engendre des caméléons.

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1)Les propriétés de l'infini ne sont pas vérifiables ; admettre que l'univers est éternel ne signifie pas qu'il y a un temps infini qui s'est déjà écoulé, mais que le temps ne s'arrêtera jamais, notamment pour un univers admettant une origine. Pourquoi un univers ne pourrait-il pas avoir une origine et être éternel? Sinon nous devrions déjà être à la fin de l'éternité, ce qui aurait bien fait marrer Woody Allen.

2)Aucune preuve qu'il existe différents univers ; une probabilité de 1 pour l'existence de l'univers démontrerait une relation de nécéssité, c'est à dire une relation de causalité, ce qui est contraire à la physique quantique qui ne sait définir que des probabilités pour certains phénomènes de se produire. Mais les relations causales sont toujours uniques et irréversibles, comme le fait pour un objet de tomber par terre et de se briser : cela ne peut pas se reproduire une seconde fois parce que l'objet est unique.

3)Dans l'optique où il existait d'autres univers ou même une infinité de lanceurs, nous n'aurions jamais fait le tour du nombre de suites finies possibles, cela reviendrait à énumérer tous les nombres. Or, il n'y a pas de dernier nombre.

4)L'existence de l'infini est sujette à caution ; nous sommes des êtres finis, l'infini est synonyme de transcendance. Vulgairement, nous comprenons que nous ne saisissons pas les limites de l'univers et nous pouvons donc supposer parfois qu'il est infini. Sans l'assurance que l'univers lui-même soit infini, comme pourrait-on seulement supposer qu'il existe une infinité d'autres univers infinis? Pourquoi n'y aurait-il pas un seul univers infini si effectivement c'est une loi physique qui décrit une relation de nécessité et non de probabilité?

5)Comment faire la différence entre une infinité d'univers fini et une infinité d'univers infinis? Du coup, comment prouver que notre univers est fini ou infini, sachant qu'il faudrait définir des limites claires? Pourquoi alors ne pas considérer qu'il n'y a qu'un seul grand meta-univers qui serait donc infini de surcroît et non fini?

6)Dans un univers où les probabilités ne seraient pas respectées, elles le seraient dans l'univers considéré. Imaginons un univers dans lequel les dés tombent tous systématiquement sur 1. Alors on imaginera dans cet univers une loi physique selon laquelle un dé ne peut que tomber sur 1, parce qu'il n'y a pas d'effet sans cause pour un esprit humain. Idem pour les autres cas, si nous habitions un de ces univers, les résultats nous paraîtraient tout à fait logiques. Pour le coup, le résultat admettant une explication toute aussi scientifique peu importe l'univers dans lequel nous nous situons, il n'y aurait aucune violation des probabilités, qui ne s'appliquent qu'à des chances effectives d'apparition. Tout comme nous pourrions imaginer un univers dans lequel les objets lâchés dans le vide s'élèvent au lieu de tomber ; la gravitation ne serait pas à proprement parler violée, c'est juste que l'univers considéré obéirait à d'autres lois tout aussi nécessaires. La divergence des lois auraient elles-aussi sûrement une explication causale. Les probabilités ne seraient donc jamais violées pour une infinité d'univers infinis, mais il y aurait juste des contraintes différentes qu'il nous faudrait définir sur les systèmes étudiés.

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1)Les propriétés de l'infini ne sont pas vérifiables ; admettre que l'univers est éternel ne signifie pas qu'il y a un temps infini qui s'est déjà écoulé, mais que le temps ne s'arrêtera jamais, notamment pour un univers admettant une origine. Pourquoi un univers ne pourrait-il pas avoir une origine et être éternel? Sinon nous devrions déjà être à la fin de l'éternité, ce qui aurait bien fait marrer Woody Allen.

C'est un autre problème. Le futur n'existant pas, un tel cas de figure ne bute pas contre le paradoxe absolu. Car un tel Univers tendrait vers l'infini, mais aurait toujours un début et une fin (le dernier jour déjà acquis qui évolue dans le temps vers le futur). Donc, il ne pourrait être éternel qu'en puissance et tendre à l'infini. Or, un Univers éternel sans commencement, n'aurait pas de commencement et serait réellement infini.

2)Aucune preuve qu'il existe différents univers ; une probabilité de 1 pour l'existence de l'univers démontrerait une relation de nécéssité, c'est à dire une relation de causalité, ce qui est contraire à la physique quantique qui ne sait définir que des probabilités pour certains phénomènes de se produire. Mais les relations causales sont toujours uniques et irréversibles, comme le fait pour un objet de tomber par terre et de se briser : cela ne peut pas se reproduire une seconde fois parce que l'objet est unique.

Le verre peut être refondu et recylcé à l'identique. La question de l'entropie est directement liée au paradoxe absolu. Son taux d'entropie globale tendrait à l'infini après une éternité. Il faudrait une contrainte infinie pour rendre un tel Uinvers Eternel cohérent pendant une éternité, même partiellement. Mais là on est dans le pur spéculatif. Le paradoxe lui est formel...

3)Dans l'optique où il existait d'autres univers ou même une infinité de lanceurs, nous n'aurions jamais fait le tour du nombre de suites finies possibles, cela reviendrait à énumérer tous les nombres. Or, il n'y a pas de dernier nombre.

Si il existait un pré-univers avant le mur de Planck depuis l'éternité sans commencement, comme notre Univers a été possible une seule fois, il devra forcément exister de pareils univers depuis l'éternité, donc en nombre strictement infini, avec donc une infinité de lanceurs de dés potentiels.

4)L'existence de l'infini est sujette à caution ; nous sommes des êtres finis, l'infini est synonyme de transcendance. Vulgairement, nous comprenons que nous ne saisissons pas les limites de l'univers et nous pouvons donc supposer parfois qu'il est infini. Sans l'assurance que l'univers lui-même soit infini, comme pourrait-on seulement supposer qu'il existe une infinité d'autres univers infinis? Pourquoi n'y aurait-il pas un seul univers infini si effectivement c'est une loi physique qui décrit une relation de nécessité et non de probabilité?

L'infini est un concept mental qui ne peut pas avoir de réalité physique selon le paradoxe absolu. La démonstration étant amplement faite, je ne reviens pas là-dessus. On peut philosopher sur une telle possibilité, mais les mathématiques rendent cela impossible comme 2 et 2 font 4.

5)Comment faire la différence entre une infinité d'univers fini et une infinité d'univers infinis? Du coup, comment prouver que notre univers est fini ou infini, sachant qu'il faudrait définir des limites claires? Pourquoi alors ne pas considérer qu'il n'y a qu'un seul grand meta-univers qui serait donc infini de surcroît et non fini?

Cela n'influe en rien sur le paradoxe absolu. Puisque le paradoxe absolu se fonde sur la preuve que notre Univers physique existe, or, si l'Univers était sans commencement, il n'y aurait absolument aucune raison que de tels Univers n'existent pas en nombre infini depuis l'éternité.

6)Dans un univers où les probabilités ne seraient pas respectées, elles le seraient dans l'univers considéré. Imaginons un univers dans lequel les dés tombent tous systématiquement sur 1. Alors on imaginera dans cet univers une loi physique selon laquelle un dé ne peut que tomber sur 1, parce qu'il n'y a pas d'effet sans cause pour un esprit humain. Idem pour les autres cas, si nous habitions un de ces univers, les résultats nous paraîtraient tout à fait logiques. Pour le coup, le résultat admettant une explication toute aussi scientifique peu importe l'univers dans lequel nous nous situons, il n'y aurait aucune violation des probabilités, qui ne s'appliquent qu'à des chances effectives d'apparition. Tout comme nous pourrions imaginer un univers dans lequel les objets lâchés dans le vide s'élèvent au lieu de tomber ; la gravitation ne serait pas à proprement parler violée, c'est juste que l'univers considéré obéirait à d'autres lois tout aussi nécessaires. La divergence des lois auraient elles-aussi sûrement une explication causale. Les probabilités ne seraient donc jamais violées pour une infinité d'univers infinis, mais il y aurait juste des contraintes différentes qu'il nous faudrait définir sur les systèmes étudiés.

Le fait que les probabilités soient respectées pour des événements non déterministes prouve que l'Univers n'est pas infini. Il ne peut pas y avoir une loi pour qu'un cube tombe plus souvent sur le côté trois par exemple. :p Si il n'y avait pas de respect des probabilités comme l'anisotropie ou le pure désordre alors nous pourions supposer qu'il existe un nombre infini d'autres univers. D'ailleurs si l'Univers était éternel, nous aurions une chance d'exister tendant asymptotiquement à zéro et une chance de virer à l'absurde tendant à l'infini. Puisqu'il n'y aurait aucune garantie que tout ce qui peut pototiellement exister de façon strictement équiprobable ne produise pas le chaos immédiatement.

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Donc, la probabilité d'obtenir une suite donnée de 3.000.000.000 de lancers de dés sera de 1/(6^3.000.000.000), et par conséquent, la probabilité d'obtenir une suite donnée de N lancers donnera plus généralement : P (N) = 1/(6^N)

Erreur, la probabilité serait P(N) = lim(X->N) [1/6^X] et non P(N) = 1/6^N. C'est à dire que la probabilité d'obtenir une suite infinie particulière est nulle. Par contre, il y a bien une infinité de lancers durant l'éternité, mais en prenant le futur comme transcendance (tomorrow never dies).

Je rajouterai (très important) que notre expérience sur les probabilités devant nécessairement admettre un début, la notion d'éternité n'a pas de sens si ce n'est à la considérer dans un futur à venir et éternellement à venir.

C'est un autre problème. Le futur n'existant pas, un tel cas de figure ne bute pas contre le paradoxe absolu. Car un tel Univers tendrait vers l'infini, mais aurait toujours un début et une fin (le dernier jour déjà acquis qui évolue dans le temps vers le futur). Donc, il ne pourrait être éternel qu'en puissance et tendre à l'infini. Or, un Univers éternel sans commencement, n'aurait pas de commencement et serait réellement infini.

Que penserais-tu dans ce cas de considérer celui d'un univers infini, éternel et ayant un commencement? Il ne faut pas se représenter le Big-Bang comme localisé en un points et développant une sphère en expansion. L'espace était peut-être infini dès les origines (un peu comme si l'explosion avait eu lieu "partout à la fois".)

Si il existait un pré-univers avant le mur de Planck depuis l'éternité sans commencement, comme notre Univers a été possible une seule fois, il devra forcément exister de pareils univers depuis l'éternité, donc en nombre strictement infini, avec donc une infinité de lanceurs de dés potentiels.

Je vais faire une démonstration que j'espère la plus claire possible et qui va montrer qu'on ne peut pas obtenir toutes les suites infinies possibles, même durant l'éternité avec une infinité de lanceurs.

Une probabilité est (en l'occurence) un nombre rationnel, non un nombre réel, puisqu'elle est issue du quotient de deux entiers naturels. C'est à dire que l'ensemble des probabilités possibles pour une suite quelconque admet un cardinal infini dénombrable. Mais l'ensemble des suites infinies possibles admet un cardinal infini indénombrable. Cela signifie que tu n'obtiendras jamais une probabilité égale à 1 sur racine de 2 par exemple, puisque 1 sur racine de 2 est un nombre réel.

Il est donc clairement impossible d'obtenir toutes les suites infinies possibles, même sur un temps infini (infinité de lanceurs par exemple), puisqu'il n'y a pas de bijection entre l'univers des suites possibles, qui forme un infini indénombrable, et l'univers des fréquences de probabilités possibles, qui forme un infini dénombrable.

En clair, il y a plus de suites infinies possibles que de valeurs pouvant être respectivement attribuées aux probabilités de chaque face.

Les probabilités sont donc clairement un outil inadapté pour ce genre de démonstrations.

CQFD.

5)Comment faire la différence entre une infinité d'univers fini et une infinité d'univers infinis? Du coup, comment prouver que notre univers est fini ou infini, sachant qu'il faudrait définir des limites claires? Pourquoi alors ne pas considérer qu'il n'y a qu'un seul grand meta-univers qui serait donc infini de surcroît et non fini?

Cela n'influe en rien sur le paradoxe absolu. Puisque le paradoxe absolu se fonde sur la preuve que notre Univers physique existe, or, si l'Univers était sans commencement, il n'y aurait absolument aucune raison que de tels Univers n'existent pas en nombre infini depuis l'éternité.

Si notre univers admet un commencement, et donc que le temps admet un commencement, comment parler de durée précédant le mur de Planck? De plus, je crois que tu n'as pas compris la portée de mon questionnement. Imagine qu'il y aie une infinité d'univers finis (qui respectent donc les probabilités). Comment peux-tu faire la différence entre cette infinité d'univers finis et l'infinité d'univers infinis dont nous parlions? Du coup, étant dans l'impossibilité de faire une distinction conceptuelle, comment conclure avec cohérence qu'il faut un univers fini pour que les probabilités soient vérifiées aux fréquences connues?

Le fait que les probabilités soient respectées pour des événements non déterministes prouve que l'Univers n'est pas infini. Il ne peut pas y avoir une loi pour qu'un cube tombe plus souvent sur le côté trois par exemple. tongue.gif

Si, on peut par exemple supposer que le dé est pipé.

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Je voudrais clarifier la démonstration que je cite du message ci-dessus :

Je vais faire une démonstration que j'espère la plus claire possible et qui va montrer qu'on ne peut pas obtenir toutes les suites infinies possibles, même durant l'éternité avec une infinité de lanceurs.

Une probabilité est (en l'occurence) un nombre rationnel, non un nombre réel, puisqu'elle est issue du quotient de deux entiers naturels. C'est à dire que l'ensemble des probabilités possibles pour une suite quelconque admet un cardinal infini dénombrable. Mais l'ensemble des suites infinies possibles admet un cardinal infini indénombrable. Cela signifie que tu n'obtiendras jamais une probabilité égale à 1 sur racine de 2 par exemple, puisque 1 sur racine de 2 est un nombre réel.

Il est donc clairement impossible d'obtenir toutes les suites infinies possibles, même sur un temps infini (infinité de lanceurs par exemple), puisqu'il n'y a pas de bijection entre l'univers des suites possibles, qui forme un infini indénombrable, et l'univers des fréquences de probabilités possibles, qui forme un infini dénombrable.

En clair, il y a plus de suites infinies possibles que de valeurs pouvant être respectivement attribuées aux probabilités de chaque face.

Les probabilités sont donc clairement un outil inadapté pour ce genre de démonstrations.

CQFD.

Pour la réécrire ainsi :

Une probabilité est (en l'occurrence) un nombre rationnel, non un nombre réel, puisqu'elle est issue du quotient de deux entiers naturels. C'est à dire que l'ensemble des 6-uplets des probabilités possibles pour une suite infinie et aléatoire admet un cardinal infini dénombrable.

Mais l'ensemble des suites infinies possibles admet un cardinal infini indénombrable. Cela signifie que tu n'obtiendras jamais une probabilité pour l'une des faces qui soit un nombre réel comme 1 sur racine de 2 par exemple, (sauf si nous définissions une logique pour la suite et que la suite n'est donc plus aléatoire).

Il est donc clairement impossible d'obtenir toutes les suites infinies possibles, même sur un temps infini (infinité de lanceurs par exemple), puisqu'il n'y a pas de bijection entre l'univers des suites possibles, qui forme un infini indénombrable, et l'univers formé par l'ensemble des 6-uplets de probabilités possibles, qui forme un infini dénombrable.

En clair, il y a plus de suites infinies possibles que de valeurs pouvant être respectivement attribuées aux probabilités de chaque face.

Les probabilités sont donc clairement un outil inadapté pour ce genre de démonstrations.

CQFD.

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Frelser Membre 5 507 messages
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Ton raisonnement montre que tu n'as pas compris mon argumentation. Si tu as la possibilité d'avoir un lanceur de dé qui fasse par exemple 3.000.000.000 de lancers sur toute sa vie, en réalité il y en aura une infinité qui auront du se former comme lui depuis l'éternité. Donc, chacun lancera son dé 3.000.000.000 de fois. Ce qui est un nombre naturel. Chaque groupe de 6^3.000.000.000 de lanceurs aura obtenu selon les probabilités une des configurations possibles d'entre les 6^3.000.000.000 de configurations possibles, chaque suite relevant également d'un entier naturel. Il y aura donc autant de suite probables que de suites possibles pour chaque groupe de 6^3.000.000.000 de lanceurs.

La probabilité d'obtenir n'importe quelle suite possible sera strictement identique à la probabilité d'obtenir n'importe quelle autre suite possible, c'est l'équipotentialité. En sorte, que la probabilité de tomber sur une suite respectant les lois des proportions en conformité à la loi des grands nombres sera inférieur à 1/3.000.000.000! (3.000.000.000 x 2.999.999.999 x 2.999.999.998 x etc. x 2 x 1).

En fait la probabilité sera toujours un nombre rationnel, et donnera :

P (N) = 1/(ncp x N) La bijection que tu n'a pas bien saisie, projetée à l'infini.

Probabilité d'obtenir un cas particulier N, est de 1 sur le nombre de cas particulers (ncp) fois le volume des combinaisons possibles (N). Quelle que soit la taille de N.

On ne peut pas lancer la racine carré d'un dé. N sera toujours un nombre naturel. Tu comprends. Il y aura un nombre de N tendant à l'infini, mais chacun sera naturel.

Certains ne lanceront que 21 fois, d'autres 257 fois... Pour toute suite possible, il existera une infinité de doublons, avec strictement toutes les configurations possibles de façon strictement proportionelle. A partir du moment ou l'éternité existe, et que toutes les configurations probables même de façon infime deviennent infiniment probable depuis l'éternité. On y puise indéfiniment...

En bref, à partir du moment ou le nombre de combinaisons obtenues atteint le seuil critique du nombre de combinaisons probables, la probabilité d'obtenir n'importe quelle combinaison tend systématiquement vers un de façon presque certaine. Projeté à l'infini, nous atteindrions la certitude absolue.

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Frelser Membre 5 507 messages
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Par ailleurs, la formulation de base du paradoxe absolu ne dépend pas des probabilités. J'ai parlé de probabilités pour montrer l'absurdité et les conséquences du concept d'un Univers éternel. En effet, la formule de base du paradoxe absolu ne tient pas des probabilités il peut s'écrire ainsi, comme stiplulé plus haut :

Ncp = Ti x Ei x DTi =

111015080526977112.jpg

Le Nombre de fois qu'un cas potentiel peut se produire peut se calculer ainsi : si nous disposons d'une infinité de tentatives, dans un espace total infini et d'un temps pour répéter les tentatives infini et inépuisable, alors tout cas potentiel doit s'être produit une infinité de fois. L'infini, fois l'infini fois l'infini donne l'infini exposant trois. Si tout ce qui est probable est strictement équipotentiel et s'est produit une infinité de fois, alors le fait de se trouver dans un Univers qui respecte les lois des probabilités à toutes les échelles testables montre que l'Univers porte la signature d'un Univers qui n'est pas éternel. Car, il n'y aurait pas de raison que les suites de lancer de dé suivent un ordre particulier. Tout ce qui est possible étant équiprobable à n'importe quelle autre possibilité. Il serait aussi probable d'avoir des 6 toute sa vie, que de ne jamais en avoir un seul à l'échelle planétaire. Puisque tous les possibles seraient épuisés une infinité de fois. Mais j'ai motré plus haut la formule qui montre que tous les cas possibles seraient équiprobables à partir du moment où le nombre de cas atteint le nombre de cas potentiels. Pour N cas de figures possibles, N cas différent sont obtenues de façon absolue, donc avec une probabilité égale à 1.

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En fait la probabilité sera toujours un nombre rationnel, et donnera :

P (N) = 1/(ncp x N) La bijection que tu n'a pas bien saisie, projetée à l'infini.

Probabilité d'obtenir un cas particulier N, est de 1 sur le nombre de cas particulers (ncp) fois le volume des combinaisons possibles (N). Quelle que soit la taille de N.

On ne peut pas lancer la racine carré d'un dé. N sera toujours un nombre naturel. Tu comprends. Il y aura un nombre de N tendant à l'infini, mais chacun sera naturel.

Je peux te donner une suite infinie dont les probabilités admettent un nombre réel. C'est le cas de n'importe quelle suite formant les décimales d'un nombre omega de chaitin pour le jeu de pile ou face par exemple (ici remplacés par les bits 0 et 1). On remarquera que pour un programme auto-délimité, nous ne sommes pas certains que le programme s'arrête (c'est à dire qu'il génère aléatoirement la séquence de bits décrétant l'arrêt du programme). Autrement dis, on ne peut aucunement garantir qu'une suite finie donnée puisse être générée aléatoirement, même pour un nombre infini de lancers.

On pourra sinon tout simplement constater que chaque nombre réel peut être défini comme limite d'une suite de cauchy constituée de nombres rationnels (voir construction des nombres réels.) qui permet pour chaque nombre réel de construire une série infinie dont les probabilités convergent vers un réel.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Il existe une probabilité déterminée pour chaque suite possible qui est définie dans la formule que j'ai donnée. Pour obtenir une suite donnée au lancer de dé longue de 1000 lancers, on aura une probabilité bien nette de 1/6^1000. Pour une suite donnée de 30.000 lancers, une probabilité de 1/6^30.000, et plus généralement pour une suite d'une longueur de N lancers, une probabilité de 1/6^N. De même, la probabilité d'obtenir une suite prédéterminée de N lancers au pile ou face, on aura une probabilité de l'obtenir de 1/2^N. Un ordinateur ne peut pas générer des séries aléatoires, parcequ'il ne peut fonctionner que sur des algorithmes plus ou moins complexes. Rejeter la formulation que je donne : P(N) = 1/(cp x N) serait remettre les calculs de probabilités en question. C'est un calcul formel des plus banals. Si l'Univers était éternel, il serait absurde de supposer que toutes les configurations possibles n'aient pas été obtenues une infinité de fois, et cela contredit les mathématiques de façon très nette. Je ne parle absolument pas de nombres réels, mais de nombres naturels.

Les ordinateurs n'ont pas un potentiel de calcul infini. Ils sont délimités de façon algorithmique et physiquement. La calculabilité est un problème philosophique que je ne nie pas. Mais cela ne signifie pas de réfuter de fond en comble les probabilités... Après des tentatives infinies, tout ce qui est probable serait acquis une infinité de fois. Même si nous ne pourrons pas dénombrer tous les probables. Il n'y a pas de raison après suffisement de tentatives de ne pas obtenir n'importe quelle suite au lancers de dé, et les mathématiques permettent d'en calculer la probabilité. Cela, parceque physiquement, rien ne contraint un dé à demeurer dans une frange des probables donnée. La question est une question de quantité de tentatives : point. Pour rejeter cette évidence, il faudrait prouver qu'il existe une contrainte physique qui maintienne les dés dans une frange très maigre de probabilités. Ce qui est une absurdité.

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VIP, Agent trouble, 45ans Posté(e)
Adras VIP 14 638 messages
45ans‚ Agent trouble,
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(Je n'ai pas lu j'avoue mais je me base sur le titre)

Dieu comme principe ?

Alors j'avance tel un aveugle en plein jour qui pense qu'il fait nuit...

Dieu est ma maladie.

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Membre, 56ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 56ans‚
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Il peut être bon d'être malade lorsqu'on est soi-même une maladie, car alors se soigner soigne l'ensemble.

Dieu n'étant pas un principe, la réponse est "non". Par contre s'il s'agit du principe de Dieu, c'est à dire l'idée de Dieu érigée en principe, alors la réponse est "oui" avec précaution.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Je veux dire par là que le principe de toute chose peut se dénommer D.ieu et que D.ieu est un principe logique et mystique qui permet de donner une cohérence à l'Univers.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Mon insistance sur l'origine obligé de l'Univers dans le temps est strictement fondée sur la démonstration mathématique et ses conséquences. Conceptuellement et philosophiquement, D.ieu étant le principe de toute chose et la vraie réalité de toute chose, je ne ressens pas d'incohérence conceptuelle à ce que D.ieu créerait l'Univers depuis l'éternité... Ce qui m'insite à insister sur l'origine de l'Univers est d'ordre purement mathématique et logique. Autrement, en supposant que l'Univers eut été éternel, D.ieu pourrait très bien le créer indéfiniment depuis l'éternité...

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Membre, 56ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 56ans‚
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Genesiis : Dieu n'étant pas un principe, la réponse est "non". Par contre s'il s'agit du principe de Dieu, c'est à dire l'idée de Dieu érigée en principe, alors la réponse est "oui" avec précaution.

Frelser : Je veux dire par là que le principe de toute chose peut se dénommer D.ieu et que D.ieu est un principe logique et mystique qui permet de donner une cohérence à l'Univers.

Genesiis : Certes vous pouvez dénommer "Dieu" le principe de toute chose ; Mais ce n'est pas parcque vous pouvez le faire que vous devez le faire ; Ainsi la précaution dont je parlais, car Dieu pourrait prendre ombrage qu'on appelle "Dieu" un principe alors que ce principe ne pourrait être que Son ombre. A noter que nombre de trafitions considèrent que Dieu a un nom autre.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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D.ieu ne prend pas ombrage. :p Unes des plus grandes raisons de l'éternisation de débats est la langue et la pauvreté de la langue, qui est notre unique moyen de communication. Quand nous avons des idées, nous cherchons les bons mots pour les décrire. Parfois il existe des mots permettant de décrire les concepts plus ou moins clairement. Ensuite, nous créons de nouveaux concepts et de nouvelles définitions. Le signifiant d'un mot change insensiblement, et soudain, une idée qui a semblé troublée semble avoir gagné en clarté. Les mots sont comme des clés conceptuels qui portent des idées.

En réalité, notre débat sur l'existence ou non de D.ieu découle de ce que nous cherchons un être proche de nous-mêmes. Qui nous resemble. En fait, D.ieu est le Principe initial de toute existence. Il ne faut encore une fois pas une queue ou des ailes pour exister. La nature de toute chose la plus centrale, la plus profonde, ce qui fait émerger l'existence et ce qui la fait subsister est ce que nous nommons D.ieu.

Modifié par Frelser
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Membre, 56ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 56ans‚
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.Je vois que vous prennez un sacré risque ; je le respecte comme je respecte Job. Mais ne serait-il pas plus pertinent de changer le monde en faveur de l'Eternel plutot que d'en chercher la Source ?

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Membre, Posté(e)
La Folie Membre 3 905 messages
Baby Forumeur‚
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Et pourquoi ces faveurs ne seraient-elles pas dirigées tout simplement vers L'Être à L'Origine... à L'Origine de L'Éternité si vous le voulez ou même à L'Origine de L'Existence.

Et pourquoi pas à L'Origine de L'Unique Ensemble... Y aurait-il une limite à L'Imagination.... wink1.gif

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Je n'ai qu'un seul souci. C'est l'intégrité intellectuelle qui est la seule voie de la neutralité. Les expérimentations sur la physique des particules ont prouvé que les dimensions et le temps n'existent pas concrètement. De même, les couleurs, les sons, les saveurs, parfums ne sont pas cachés en la matière. Comme il n'y a pas de dimension, les formes ne sont que des illusions. Si donc tout n'est que pure information projetée dans un matroïde théorique, alors D.ieu est le seul Principe et tout le reste n'est que le lieu de ses manifestations. Tout porte ses empreintes. Il n'existe que lui, et tout le reste est hollographique. Comme il n'y a pas de dimension séparant réellement deux particules, tout est pure information. Et D.ieu en est le Principe initiateur.

Modifié par Frelser
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