Votre part?

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Dans une forêt, il y a un grand incendie. Un petit colibri va à la rivière et ramène une goutte d'eau. Tous les autres animaux se moquent de lui. Le colibri répond: "j'éteindrai peut être pas l'incendie tout seul, mais je fais ma part. Démerdez vous avec votre conscience."

(lu dans une interview de Keny Arkana)

Et vous, qui passez beaucoup de temps à voir des défauts chez autrui, à vouloir que les choses changent, comment faites vous votre part?

bonjour,

belle histoire

mais que sais-tu de "Et vous, qui passez beaucoup de temps à voir des défauts chez autrui, à vouloir que les choses changent, comment faites vous votre part?"

aussi, je te retourne la question

on nous demande souvent notre avis, ce que l'on en pense, voire des conseils - si on ne veut que des réponses correspondant aux attentes, alors les autres réponses ne sont des critiques ? mais en répondant on fait peut être notre part non ?

sinon qu'ont répondu les autres animaux au colibri ? t'auras peut être ta réponse sans chercher plus loin

bonne journée

mais que sais-tu de "Et vous, qui passez beaucoup de temps à voir des défauts chez autrui, à vouloir que les choses changent, comment faites vous votre part?"

aussi, je te retourne la question

Si je poste cette histoire et sa question, c'est justement parce que je me la suis posée à moi même et qu'elle m'a interpellée

on nous demande souvent notre avis, ce que l'on en pense, voire des conseils - si on ne veut que des réponses correspondant aux attentes, alors les autres réponses ne sont des critiques ? mais en répondant on fait peut être notre part non ?

En restant sincère, avec tout le monde, c'est une réponse je pense. Mais il me semble que le but du conte est surtout de se tourner vers soi pour voir ce que l'on peut y faire. En fait la métaphore est davantage adaptée à la société, à la situation du monde plutôt qu'aux relations entre nous.

sinon qu'ont répondu les autres animaux au colibri ? t'auras peut être ta réponse sans chercher plus loin

Tu as une idée de leur réponse?

désolée je ne tombe pas dans le piège : répondre à une question par une autre question c'est se défiler, ou se planquer

désolée je ne tombe pas dans le piège : répondre à une question par une autre question c'est se défiler, ou se planquer

Moi je n'ai aucune idée de ce que les autres animaux peuvent répondre. A leur place, j'irai peut être aussi à la rivière ramener ce que je peux d'eau pour avoir la conscience tranquille

Certains animaux ont dû continuer à se moquer, d'autres se sont enfuis, d'autres encore sont allés à la rivière et ont ramené un peu d'eau...

J'aime cette fable. :)

A leur place, j'irai peut être aussi à la rivière ramener ce que je peux d'eau pour avoir la conscience tranquille

Simplement pour avoir la conscience tranquille ? Tu ne croirais pas un instant que vous allez réussir à éteindre le feu ?

Ma conscience me travaille uniquement quand je fais ce qu'on me commande, en me faisant au passage une jolie leçon de morale à laquelle je n'adhère pas : si j'ai décidé dès le départ de ne pas éteindre l'incendie en y jetant de l'eau, ton colibri pourra toujours attendre.

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Dans une forêt, il y a un grand incendie. Un petit colibri va à la rivière et ramène une goutte d'eau. Tous les autres animaux se moquent de lui. Le colibri répond: "j'éteindrai peut être pas l'incendie tout seul, mais je fais ma part. sDémerdez vou avec votre conscience."

(lu dans une interview de Keny Arkana)

Et vous, qui passez beaucoup de temps à voir des défauts chez autrui, à vouloir que les choses changent, comment faites vous votre part?

donc, comme c'est parti, l'incendie se propage

et le "démerdez-vous" n'incite pas au partage, si?

Certains animaux ont dû continuer à se moquer, d'autres se sont enfuis, d'autres encore sont allés à la rivière et ont ramené un peu d'eau...

J'aime cette fable. :)

A leur place, j'irai peut être aussi à la rivière ramener ce que je peux d'eau pour avoir la conscience tranquille

Simplement pour avoir la conscience tranquille ? Tu ne croirais pas un instant que vous allez réussir à éteindre le feu ?

Simplement pour avoir la conscience tranquille ? Tu ne croirais pas un instant que vous allez réussir à éteindre le feu ?

Non. De la même manière que j'ai peine à croire, vu les mentalités des "grands" de ce monde, que la société peut changer. Mais le fait de faire sa part permet de laisser au moins la possibilité au changement de se faire.

donc, comme c'est parti, l'incendie se propage

et le "démerdez-vous" n'incite pas au partage, si?

En fait, le "démerdez vous avec votre conscience" ne fait pas partie de la fable à la base je me suis rendu compte après coup que dans l'interview cela ne faisait pas partie des paroles du colibri :D

me voilà rassurée!

il est vrai qu'en s'abritant derrière une incapacité ou en partant défaitiste, rien ne changera jamais, ou si, mais en pire (l'incendie se propage)

en fait je pense que dans le grand incendie qui ravage notre société aujourd'hui chacun fait sa part mais souvent sans même le savoir

un geste par ci, une parole par là, peut être que ces colibris là arriveront à faire une marée qui noiera l'incendie

mais que sais-tu de "Et vous, qui passez beaucoup de temps à voir des défauts chez autrui, à vouloir que les choses changent, comment faites vous votre part?"

aussi, je te retourne la question

Il contribue en créant ce genre de topic qui, s'il est lû par des esprits ouverts, en fera réfléchir un ou deux. :)

désolée je ne tombe pas dans le piège : répondre à une question par une autre question c'est se défiler, ou se planquer

Moi je n'ai aucune idée de ce que les autres animaux peuvent répondre. A leur place, j'irai peut être aussi à la rivière ramener ce que je peux d'eau pour avoir la conscience tranquille

"et les gars, on va pas laisser le p'tit tout seul.. faut l'aider, allez tous au taf !!" voila certainement ce que les autres animaux ont du répondre impressionnés par le petit colibri...

en fait je pense que dans le grand incendie qui ravage notre société aujourd'hui chacun fait sa part mais souvent sans même le savoir

un geste par ci, une parole par là, peut être que ces colibris là arriveront à faire une marée qui noiera l'incendie

C'est peut être ça le plus important: faire sa part sans s'en rendre compte et non faire sa part pour pouvoir dit "voilà j'ai fait ce que j'avais à faire, à votre tour maintenant".

Avoir sa conscience tranquille, c'est ce qui compte et non le regard des autres.

Je sais que j'ai fait ma part quand je n'ai rien à regretter, même si ce que j'ai fait n'aura pas résolu le problème, ou l'incendie (pour reprendre la fable).

mais le petit colibri a plein, tout plein d'amis qui, vont se mobiliser et avec lui, tels des pompiers avec leur lance à incendie, à plus petite échelle, venir apporter leur petite goutte d'eau qui, à la fin formera une grande flaque d'eau qui éteindra l'incendie! Oui, lorsque des voisins ont besoin d'aide, il y a encore des gens qui peuvent les aider! est-ce que cela ne s'appelle pas la solidarité!

Belle leçon de morale.

Il n'y a pas de petit geste ou de petite action.

Il n'y a que de petites excuses.

Ce que fait le colibri est grand.

Il œuvre pour tous en fonction de ses capacités.

Il me plait bien ce petit colibri. :)

Moi j'me casserai, la cendre ça fertilise le sol et un arbre qui pousse consomme du CO2.

Moi j'me casserai, la cendre ça fertilise le sol et un arbre qui pousse consomme du CO2.

Désolé, ça ne rentre pas dans la métaphore je ne vois pas en quoi la pourriture de notre société fertilise quoi que ce soit...

C'est peut être ça le plus important: faire sa part sans s'en rendre compte et non faire sa part pour pouvoir dit "voilà j'ai fait ce que j'avais à faire, à votre tour maintenant".

Avoir sa conscience tranquille, c'est ce qui compte et non le regard des autres.

Tu as raison.

Mais nous sommes dans une société ou peu de gens pensent par eux même, et quand bien même ils croient être indépendants d'esprit, c'est toujours par rapport à des dogmes extérieurs et non vis à vis de ce qu'ils ont dans les tripes.

Tout dans cette société est compétition, dès l'entrée à l'école: cela se joue à celui qui a la meilleure note, ou, à défaut, à celui qui a le plus d'amis, à celui qui tient le plus tête à la maîtresse... Dès le début, la perception que nous avons de notre propre valeur naît obligatoirement de la comparaison avec d'autres.

Le colibri se fiche du regard d'autrui. Tout le monde se fout de lui mais il n'a fait que suivre ses propres principes. Et c'est ça qui est important.

Si chacun suivait ce qu'il ressentait à l'intérieur, cela ferait suffisamment d'eau pour éteindre l'incendie.

Parce qu'aujourd'hui, tout le monde est enchaîné dans des habitudes d'ordre social. Pourquoi serrer la main à ton collègue chaque jour? Tu n'as jamais eu envie de le prendre dans tes bras pour le saluer, pour le remercier? Mais on n'ose pas parce qu'on est peut être pas assez proche est, d'après le "code social" (en voilà une belle connerie), ça ne se fait pas. C'est un bien petit exemple qui suit le même schémas que d'innombrables autres.