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Mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois: non-lieu pour les deux policiers

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kyrilluk

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ce qui demeure un peu choquant, c'est la course-poursuite au départ, sans la moindre présomption de délit (à part un vague coup de fil) et l'acharnement à plusieurs équipages.

Je me permets de répondre sur ce seul point car cela fait plusieurs posts ou je corrige nos contempteurs de la police :

1-A l'origine il n'y a qu'un équipage , les renforts arrivent après la fuite. Qu'un équipage ne se sente pas de rentrer dans un cimetière où il y a 6 ou 7 individus est parfaitement compréhensible .

2-Le coup de fil n'a rien de vague, il y a eu un coup de fil point barre .

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Invité O)))
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Le jugement a été rendu sur le motif que les flics ignoraient le danger encouru par les jeunes. "si Sébastien Gaillemin avait eu conscience d’un péril grave et imminent, il n’aurait pas manqué de réagir".

Ok, alors pourquoi on entend avant : "S'ils entrent ici, je ne donne pas cher de leur peau".

Donc la justice se fout de la gueule du monde et couvre une grosse erreur. D'où le bordel, car Sarkozy avait avant l'enquête dédouané les keufs.

C'est clair.

Et non, ça n'est pas clair, du moins pas avec une version reboutiquée façon à charge express.

Tu veux une version dense et plus réaliste? Fais toi plaisir:

Il arrive, ce moment tant redouté par le policier Sébastien Gaillemin. Dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Rennes, c’est sa voix que l’on entend sur la bande des enregistrements de la police. L’UPP 833 Alpha, son identifiant radio, vient d’arriver en renfort de ses collègues d’une unité de la BAC, qui poursuivent depuis cinq minutes une bande d’adolescents, dont la présence a été signalée près d’un cabanon de chantier par un employé du funérarium voisin. L’un d’eux a déjà été interpellé, les autres courent, « ils sont au moins six sur le chemin des Postes », annonce l’un des policiers de la BAC. Sébastien Gaillemin intervient sur la fréquence, à 17 h 35. « On vient d’avoir l’info comme quoi il y aurait des jeunes qui courent au niveau du cimetière de Clichy qui donne derrière le terrain vague, on est sur place, rapprochez du monde ».

Avec sa coéquipière, ils garent leur véhicule sérigraphié, entrent dans le cimetière, entendent le crissement de feuilles mortes, s’accroupissent derrière une tombe, se redressent. « Les deux individus sont localisés et sont en train d’enjamber pour aller sur le site EDF » dit UPP 833. Au centre opérationnel où elle assure le standard, la stagiaire Stéphanie Klein lui demande de « réitérer » son message. Sébastien Gaillemin répète : « J’pense qu’ils sont en train de s’introduire sur le site EDF, faudrait ramener du monde qu’on puisse cerner un peu le quartier, ils vont bien ressortir ». Vingt-six secondes plus tard, il dit encore : « En même temps, s’ils rentrent dans le site, je donne pas cher de leur peau ».

Trois phrases terribles sur lesquelles il a été interrogé à sept ou huit reprises pendant l’enquête mais qu’il voit tomber, pour la première fois en direct, sur les visages muets des familles des victimes. Trois phrases sur lesquelles les juges d’instruction se sont appuyés pour justifier le renvoi de Sébastien Gaillemin et de sa collègue du standard Stéphanie Klein devant le tribunal correctionnel, sous le chef de « non-assistance à personne en danger ».

Debout face au tribunal, le policier Gaillemin essuie la sueur qui mouille la paume de ses mains en les frottant sur ses cuisses. « C’est maladroit, très maladroit, souffle-t-il. Je comprends qu’elles aient pu heurter les parties civiles. Mais à cet instant, il y a plusieurs directions de fuite possibles pour les jeunes. Leur introduction sur le site EDF n’est pour moi que l’expression d’une hypothèse. Je n’ai aucune certitude. Je ne comprends pas comment on peut penser que si j’avais eu une certitude, j’aurais pu… » Sa voix s’assourdit et se tait, le président Nicolas Léger laisse passer l’émotion de l’instant, puis reprend la parole : « Aviez-vous une conscience claire que ces jeunes couraient un danger mortel ? - Non ! » répond le prévenu, qui craque à nouveau. Me Jean-Pierre Mignard, l’avocat des parties civiles, se lève : « Je comprends l’émotion du policier, je veux juste dire que les familles pleurent depuis dix ans. »

Il poursuit : « De tous les policiers qui sont sur les lieux, vous êtes celui qui exprime le plus de clairvoyance sur la dangerosité du site. Or, vous n’avez aucune réaction proportionnée à cette connaissance aiguë du risque. » Chacun des mots de l’avocat est ciselé pour entrer dans la définition de l’incrimination reprochée au prévenu. Pour qu’elle soit retenue, celui-ci doit « s’abstenir volontairement de prévenir un péril grave et imminent » dont il a une « réelle » connaissance. La tension est à son comble, chacun sent que c’est dans ce moment que se joue l’issue du procès, la condamnation ou la relaxe de Sébastien Gaillemin. « Quand vous les voyez franchir le mur, pourquoi ne pas les avoir hélés ? - Dans le 93, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui s’arrêtent quand on crie : ’Police ! arrêtez-vous !’ », répond le prévenu. Il ajoute : « Je tiens à dire que j’appartenais alors à la police de proximité, je ne suis pas un chasseur, ni un chien fou. Si je reste à ce moment-là dans une logique d’interpellation, c’est bien que j’ai la certitude qu’ils ne sont pas en danger. » Le président lui tend une perche que le prévenu saisit : « Connaissiez-vous l’existence de la réactance sur le site ? - Non », répond-il, en rappelant que ce lieu n’est pas sur son secteur.

Minute par minute, presque seconde par seconde, Nicolas Léger reprend alors chaque phase de l’opération policière. Sur l’écran géant installé derrière le tribunal, défilent les photos de la reconstitution. Le départ de Sébastien Gaillemin et de sa collègue à pied - « pédestrement » dit le procès-verbal policier - pour longer le bas du cimetière en s’attardant devant le petit bois qui le sépare du premier mur, celui qu’il a vu escaladé par les jeunes et qui n’est pas - la précision est d’importance - le mur d’enceinte du site EDF, distant de quelques mètres. La poursuite de leur marche jusqu’à l’entrée principale du site EDF. La poubelle d’un pavillon voisin sur laquelle Sébastien Gaillemin se hisse pour voir s’il aperçoit des silhouettes au-delà de l’enceinte. « Je ne vois rien. Pour moi, une fois que j’ai effectué les vérifications visuelles, tout danger est écarté », indique-t-il.

Avec sa collègue, il refait alors le chemin en sens inverse jusqu’au cimetière. D’un geste du doigt, elle lui désigne soudain un jeune, tapi derrière une tombe, il l’interpelle. Son copain, qui se cachait à côté, tente de s’échapper, Sébastien Gaillemin l’arrête aussi et l’annonce à la radio. Le total des interpellations s’élève alors à six. « Saviez-vous qu’il en manquait trois ? demande le président. - Non. Pour moi, à ce moment-là, l’opération est terminée. »

Source: http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/03/18/zyed-et-bouna-le-policier-le-danger-et-la-connaissance-du-danger/

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Et non, ça n'est pas clair, du moins pas avec une version reboutiquée façon à charge express.

Tu veux une version dense et plus réaliste? Fais toi plaisir:

Il arrive, ce moment tant redouté par le policier Sébastien Gaillemin. Dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Rennes, c’est sa voix que l’on entend sur la bande des enregistrements de la police. L’UPP 833 Alpha, son identifiant radio, vient d’arriver en renfort de ses collègues d’une unité de la BAC, qui poursuivent depuis cinq minutes une bande d’adolescents, dont la présence a été signalée près d’un cabanon de chantier par un employé du funérarium voisin. L’un d’eux a déjà été interpellé, les autres courent, « ils sont au moins six sur le chemin des Postes », annonce l’un des policiers de la BAC. Sébastien Gaillemin intervient sur la fréquence, à 17 h 35. « On vient d’avoir l’info comme quoi il y aurait des jeunes qui courent au niveau du cimetière de Clichy qui donne derrière le terrain vague, on est sur place, rapprochez du monde ».

Avec sa coéquipière, ils garent leur véhicule sérigraphié, entrent dans le cimetière, entendent le crissement de feuilles mortes, s’accroupissent derrière une tombe, se redressent. « Les deux individus sont localisés et sont en train d’enjamber pour aller sur le site EDF » dit UPP 833. Au centre opérationnel où elle assure le standard, la stagiaire Stéphanie Klein lui demande de « réitérer » son message. Sébastien Gaillemin répète : « J’pense qu’ils sont en train de s’introduire sur le site EDF, faudrait ramener du monde qu’on puisse cerner un peu le quartier, ils vont bien ressortir ». Vingt-six secondes plus tard, il dit encore : « En même temps, s’ils rentrent dans le site, je donne pas cher de leur peau ».

Trois phrases terribles sur lesquelles il a été interrogé à sept ou huit reprises pendant l’enquête mais qu’il voit tomber, pour la première fois en direct, sur les visages muets des familles des victimes. Trois phrases sur lesquelles les juges d’instruction se sont appuyés pour justifier le renvoi de Sébastien Gaillemin et de sa collègue du standard Stéphanie Klein devant le tribunal correctionnel, sous le chef de « non-assistance à personne en danger ».

Debout face au tribunal, le policier Gaillemin essuie la sueur qui mouille la paume de ses mains en les frottant sur ses cuisses. « C’est maladroit, très maladroit, souffle-t-il. Je comprends qu’elles aient pu heurter les parties civiles. Mais à cet instant, il y a plusieurs directions de fuite possibles pour les jeunes. Leur introduction sur le site EDF n’est pour moi que l’expression d’une hypothèse. Je n’ai aucune certitude. Je ne comprends pas comment on peut penser que si j’avais eu une certitude, j’aurais pu… » Sa voix s’assourdit et se tait, le président Nicolas Léger laisse passer l’émotion de l’instant, puis reprend la parole : « Aviez-vous une conscience claire que ces jeunes couraient un danger mortel ? - Non ! » répond le prévenu, qui craque à nouveau. Me Jean-Pierre Mignard, l’avocat des parties civiles, se lève : « Je comprends l’émotion du policier, je veux juste dire que les familles pleurent depuis dix ans. »

Il poursuit : « De tous les policiers qui sont sur les lieux, vous êtes celui qui exprime le plus de clairvoyance sur la dangerosité du site. Or, vous n’avez aucune réaction proportionnée à cette connaissance aiguë du risque. » Chacun des mots de l’avocat est ciselé pour entrer dans la définition de l’incrimination reprochée au prévenu. Pour qu’elle soit retenue, celui-ci doit « s’abstenir volontairement de prévenir un péril grave et imminent » dont il a une « réelle » connaissance. La tension est à son comble, chacun sent que c’est dans ce moment que se joue l’issue du procès, la condamnation ou la relaxe de Sébastien Gaillemin. « Quand vous les voyez franchir le mur, pourquoi ne pas les avoir hélés ? - Dans le 93, il n’y a pas beaucoup de jeunes qui s’arrêtent quand on crie : ’Police ! arrêtez-vous !’ », répond le prévenu. Il ajoute : « Je tiens à dire que j’appartenais alors à la police de proximité, je ne suis pas un chasseur, ni un chien fou. Si je reste à ce moment-là dans une logique d’interpellation, c’est bien que j’ai la certitude qu’ils ne sont pas en danger. » Le président lui tend une perche que le prévenu saisit : « Connaissiez-vous l’existence de la réactance sur le site ? - Non », répond-il, en rappelant que ce lieu n’est pas sur son secteur.

Minute par minute, presque seconde par seconde, Nicolas Léger reprend alors chaque phase de l’opération policière. Sur l’écran géant installé derrière le tribunal, défilent les photos de la reconstitution. Le départ de Sébastien Gaillemin et de sa collègue à pied - « pédestrement » dit le procès-verbal policier - pour longer le bas du cimetière en s’attardant devant le petit bois qui le sépare du premier mur, celui qu’il a vu escaladé par les jeunes et qui n’est pas - la précision est d’importance - le mur d’enceinte du site EDF, distant de quelques mètres. La poursuite de leur marche jusqu’à l’entrée principale du site EDF. La poubelle d’un pavillon voisin sur laquelle Sébastien Gaillemin se hisse pour voir s’il aperçoit des silhouettes au-delà de l’enceinte. « Je ne vois rien. Pour moi, une fois que j’ai effectué les vérifications visuelles, tout danger est écarté », indique-t-il.

Avec sa collègue, il refait alors le chemin en sens inverse jusqu’au cimetière. D’un geste du doigt, elle lui désigne soudain un jeune, tapi derrière une tombe, il l’interpelle. Son copain, qui se cachait à côté, tente de s’échapper, Sébastien Gaillemin l’arrête aussi et l’annonce à la radio. Le total des interpellations s’élève alors à six. « Saviez-vous qu’il en manquait trois ? demande le président. - Non. Pour moi, à ce moment-là, l’opération est terminée. »

Source: http://prdchroniques...ance-du-danger/

:plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus: :plus:

Merci de redonner pour le cinquième tour les faits , je fatiguais . Je me permet de répondre , comme ça , les faits sur lesquels s'est basée la justice apparaitront une fois de plus .

@LouiseAragon pourriez vous relire une dernière fois que nous n'y revenions plus .

C'est dingue quelque soit le forum , personne ne prend la peine de noter que ce p.tain de mur n'est pas celui du site EDF, et que les flics sont repartis avec 6 jeunes.

D'un autre côté seule la presse "mainstream" reprend ces infos :(

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité wow
Invités, Posté(e)
Invité wow
Invité wow Invités 0 message
Posté(e)

Cette histoire est triste à pleurer....

"si" le flic les avait vus...

"si" on avait fait couper le jus...

"si" les 3 mômes n'étaient pas entrés...

Avec des "si" on refait l'histoire...

Maintenant, en 21 ans de police, j'ai connu pas mal de gros cons, de fainéants, et de branleurs, dont l'attitude générale m'a fait honte...

Cependant, je suis certain que même le pire des enc... que j'ai connu ne laisserait pas 3 personnes, gamins ou pas, voyous ou pas, dans un poste EDF, en se disant "qu'ils crament! J'en ai rien à carrer!"

Ou alors, faut en avoir rien à carrer non plus d'aller au trou, ou au mieux, de vendre sa baraque pour payer les frais de justice...

Modifié par wow
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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

Merci l'avocat.

Mais comment avez vous pu penser que !

Bon ben personne savait rien, c'est pas de notre faute, merci à l'avocat général, merci au juge, merci tout le monde.

Les faits, c'est pas ce que raconte un poulet pour sauver sa carrière. Les faits, c'est deux morts alors qu'ils auraient pu l'éviter. La version des poulets, nan mais faut arrêter. Donc ce mec, parce qu'en Seine Saint Denis, ne fait pas son taf en prévenant les enfants du danger ? C'est là où on voit la justice de merde. On ne lui demandait pas de les arrêter mais bien de les prévenir du danger, y a une énorme différence, qui, si vous étiez les parents, vous ferait très mal.

Des keufs qui mentent c'est pas une nouveauté. Et même quand on vous fourre le nez dans les contradictions c'est pas grave. C'est à chaque fois la même chose, à chaque fois sur la même population de banlieue, à chaque fois des morts et des mensonges. Donc ça pète. Normal. On n'est pas des chiens, mais des français comme tout le monde, comme le fils de Sarkozy pour qui on envoie la scientifique pour une recherche d'ADN sur un scooter.

Ouai. Des jeunes des quartiers riches j'en connais aussi, c'est pas là bas que tu verras des flics s'interroger sur ceci delà, sauf sur la profession des parents qui seront de potentiels emmerdeurs. C'est ça la réalité.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Je me permets de répondre sur ce seul point car cela fait plusieurs posts ou je corrige nos contempteurs de la police :

1-A l'origine il n'y a qu'un équipage , les renforts arrivent après la fuite. Qu'un équipage ne se sente pas de rentrer dans un cimetière où il y a 6 ou 7 individus est parfaitement compréhensible .

Mensonge n°1

2-Le coup de fil n'a rien de vague, il y a eu un coup de fil point barre .

Mensonge n°2

Vous croyez que répéter n fois les mêmes mensonges va les rendre plus crédible ?

Mensonge n°1 :

La petite bande remonte le "parc des amoureux", traverse sans regarder la rue qui sépare Livry-Gargan de Clichy, et entre par une porte ouverte, tatouée d'affiches "non" au référendum, dans un terrain municipal en friche où les Gitans du coin viennent pique-niquer aux beaux jours. C'est là, semble-t-il, que les policiers arrêtent Harouna et Sofiane, qui courent le moins vite. Zyed, premier au cross à l'école, Bouna et Muhittin gagnent, au bas du terrain vague, un mur de béton orné de tags et couronné de fils barbelés, qu'ils longent jusqu'au cimetière.

Une seconde équipe de policiers, prévenue par talkie-walkie, a pris place derrière les tombes.

Mensonge n°2 :

De sa fenêtre, l'employé d'un funérarium tout proche a en tout cas l'impression qu'un des gamins fait le guet. Voudraient-ils chiper quelque chose dans le cabanon de chantier ?

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/12/07/le-dernier-jour-de-bouna-traore-et-zyed-benna_718481_3208.html#KDD8IQji0i3Pk73G.99

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Cette histoire est triste à pleurer....

"si" le flic les avait vus...

"si" on avait fait couper le jus...

"si" les 3 mômes n'étaient pas entrés...

Avec des "si" on refait l'histoire...

Maintenant, en 21 ans de police, j'ai connu pas mal de gros cons, de fainéants, et de branleurs, dont l'attitude générale m'a fait honte...

Cependant, je suis certain que même le pire des enc... que j'ai connu ne laisserait pas 3 personnes, gamins ou pas, voyous ou pas, dans un poste EDF, en se disant "qu'ils crament! J'en ai rien à carrer!"

Ou alors, faut en avoir rien à carrer non plus d'aller au trou, ou au mieux, de vendre sa baraque pour payer les frais de justice...

Malheureusement les préjugés ne sont pas l'apanage exclusif des extrémistes :(

Vous croyez que répéter n fois les mêmes mensonges va les rendre plus crédible ?

Mensonge n°1 :

J'ai donné le CR complet 4 fois , il n'y a qu'une caisse à les poursuivre . Puis une deuxième. Et enfin 4 au niveau du cimetière .

Shoot again :

Réponse radio de la BAC 833 : "Ouais, c'est bien reçu, on s'y rend." Ils serrent David, le menottent, pénètrent sur le chantier, coursent Bouna et son copain, qui paniquent, gravissent un mur, grimpent des escaliers pour échapper aux policiers. Semés, ces derniers rejoignent en courant leur véhicule banalisé. Gyrophare, sirène, démarrage en trombe.

17 heures 28 minutes et 51 secondes

Aucune infraction n'est constatée, mais la BAC continue.

Pour le chantier sur Jules-Vallès, on a un individu interpellé. [...] Par contre, on a vu un individu partir en courant, ça remontait Cerveteri, hein. Donc on va aller voir sur place."

La voiture remonte illico la rue qui mène au parking de la résidence, les

=====> IL Y A DONC UNE VOITURE

Mensonge n°2 :

En savoir plus sur http://www.lemonde.f...IQji0i3Pk73G.99

Et il a passer un vague coup de fil , ou un coup de fil ?

Le vague coup de fil c'est de vous : mensonge .

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Je remarque que le seul équipage présent "terrorisé par quatre gamins" (à moins qu'ils aient eu peur des revenants dans le cimetière) sont devenu deux sans que vous ayez la décence de vous excuser pour vos mensonges.

Vu la manière dont vous tordez les faits la crédibilité de votre interprétation est nulle.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je vous signale que mon interprétation nulle, a été donnée dès le début de ce topic, et que vos positions se sont bien plus rapprochées de ce que j'ai posté , que moi des vôtres ou de celle de PDP . Mais on s'en cogne .

Je vous signale que mon erreur sur le délit de fuite a été accompagnée d'excuses .

En ce qui vous concerne le moins que l'on puisse dire est que vous êtes loin de mon honnêteté .

Wow a finalement donné les mêmes faits quand au mur du cimetière et le fait que les gamins ont été arrêtés dans le cimetière , vous plussoyez , j'en suis fort aise puisque c'est ce que je me tue à écrire depuis le début du topic .

Il reste encore votre histoire de "vague coup de fil" je VOUS CITE , que vous vous ferez un plaisir de nous expliquer , et je pense que nous y serons . Et des nombreux équipages , alors que les renforts SONT ARRIVES ENSUITE .

Au plaisir

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité O)))
Invités, Posté(e)
Invité O)))
Invité O))) Invités 0 message
Posté(e)

Merci l'avocat.

Mais comment avez vous pu penser que !

Bon ben personne savait rien, c'est pas de notre faute, merci à l'avocat général, merci au juge, merci tout le monde.

Les faits, c'est pas ce que raconte un poulet pour sauver sa carrière. Les faits, c'est deux morts alors qu'ils auraient pu l'éviter. La version des poulets, nan mais faut arrêter. Donc ce mec, parce qu'en Seine Saint Denis, ne fait pas son taf en prévenant les enfants du danger ? C'est là où on voit la justice de merde. On ne lui demandait pas de les arrêter mais bien de les prévenir du danger, y a une énorme différence, qui, si vous étiez les parents, vous ferait très mal.

Des keufs qui mentent c'est pas une nouveauté. Et même quand on vous fourre le nez dans les contradictions c'est pas grave. C'est à chaque fois la même chose, à chaque fois sur la même population de banlieue, à chaque fois des morts et des mensonges. Donc ça pète. Normal. On n'est pas des chiens, mais des français comme tout le monde, comme le fils de Sarkozy pour qui on envoie la scientifique pour une recherche d'ADN sur un scooter.

Ouai. Des jeunes des quartiers riches j'en connais aussi, c'est pas là bas que tu verras des flics s'interroger sur ceci delà, sauf sur la profession des parents qui seront de potentiels emmerdeurs. C'est ça la réalité.

Comment veux tu que le flic les prévienne du danger puisqu'à la seule vue des flics, les jeunes s'enfuient ?

Les flics sont pour certains déjà coupables d'être simplement flics alors peu importe leurs actes, ils seraient toujours coupables.

Tu veux parler prévention de danger ? Pas besoin de flics pour t'apprendre à lire le panneau affiché à l'entrée du local qui t'indique explicitement le danger de mort en allant plus loin.

Mais vas y, fais toi plaisir, offre nous une séance gratos de spiritisme et fait parler les morts, vu ton omniscience sans limites.

Modifié par O)))
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 943 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Ce n'est pas un job tranquille, "poulet", il faudrait en plus que ces hommes et femmes soient doués de dons extralucides.

Eboueurs c'est bien plus tranquille, dommage qu'il y ait des vocations *sourire*

Pourquoi les fuir, quand on a rien à se reprocher ?

On ne meurt pas d'un contrôle d'identité, ni même d'une interpellation.

Cette histoire est bien triste.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Cette histoire est triste à pleurer....

Clair.

Pourquoi les fuir, quand on a rien à se reprocher ?

On ne meurt pas d'un contrôle d'identité, ni même d'une interpellation.

Punaise !!

Vous ne lisez jamais rien avant d'intervenir avec vos gros sabots ?

Se faire attraper un jour de ramadan n'est pas une bonne idée. Qu'ils passent entre une et quatre heures au poste, ils seront de toute façon en retard pour l'iftar. "J'avais faim. En plus on avait joué au foot et on était assoiffés. Je ne voulais pas perdre de temps", dit Yahya. Pendant le ramadan, enfin, on ne doit pas commettre de bêtises. "Même si on est innocents, les parents ils nous disent : 'Pourquoi ils t'ont attrapé si t'as rien fait ?'", explique un ami de Bouna. En courant, Zyed lâche tout haut : "Si les 'civils' m'attrapent, mon père il m'envoie au bled, en Tunisie." Un cauchemar. Ils s'amusent bien dans la cité. "Bouna, tellement il jouait, il prêtait même pas attention aux repas. Sa mère lui disait : 'T'as mangé ? Bouna, t'as mangé ?'", raconte son frère.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2005/12/07/le-dernier-jour-de-bouna-traore-et-zyed-benna_718481_3208.html#bSFYlrAk8shs0v6u.99

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 943 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Clair.

Punaise !!

Vous ne lisez jamais rien avant d'intervenir avec vos gros sabots ?

En savoir plus sur http://www.lemonde.f...lrAk8shs0v6u.99

Si je ne suis pas fan des louboutins, je ne suis pas fan des sabots pour autant.

Fuir était et reste une mauvaise idée, ramadan ou pas, faim ou pas. Vous fuyez régulièrement la police, vous ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

personne ne leur a demandé d'aller là où il ne fallait pas aller. A force de jouer avec le feu ils se sont brûler

s'il fallait condamner toutes les personnes qui font des fausses déclarations, faux témoignages..... et bien il aurait peu de monde dans les rues

Surtout les commissariats seraient vides.

Je remarque que sur le post 1, les commissariats seraient vides .

Et qu'au final la seule chose qui vous choque encore est un vague coup de fil, et le nombre de policier . Donc le commissariat n'est pas vide .

:hi:

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Si je ne suis pas fan des louboutins, je ne suis pas fan des sabots pour autant.

Fuir était et reste une mauvaise idée, ramadan ou pas, faim ou pas. Vous fuyez régulièrement la police, vous ?

Non je les flingue...

C'est un festival de questions à la con ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 943 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Non je les flingue...

C'est un festival de questions à la con ?

Je choisis toujours mes interlocuteurs en conséquence *clin d'oeil*

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Invité X....
Invités, Posté(e)
Invité X....
Invité X.... Invités 0 message
Posté(e)

Je vous retrouverai l'affaire, ça s'appelle vice de procédure, parfois ça passe .

Je n'ai pas dit que c'était mal faire son job, je suis juste surpris qu'un truc aussi ordinaire ne soit pas plus clair législativement .

Vous êtes en voiture , on vous dit de vous arrêter pour vous contrôler , vous devez le faire. Vous êtes à pied , ah ben là ça dépend ...

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Le CR a ses raidond que la raison ignore.... Un contrôle, ça se motive.... Et puis di la pomice devait s'en tenir à la lettre à cr qui est légal de faire ou pas... et quand bien même l affaire edt carrée, il se trouve tjrs un magistrat pour shooter. ...

Oups. .. tjrs ce pb de gros doigts. ..

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

On dirait que la "connerie" et la misère gagnent du terrain !

La mauvaise foi, aussi ...

Zyed et Bouna en sont morts !

Ils étaient bien jeunes, pourtant, et ce, dans le

5° pays le plus riche du monde ! :blush:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 522 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Je vous retrouverai l'affaire, ça s'appelle vice de procédure, parfois ça passe .

Je n'ai pas dit que c'était mal faire son job, je suis juste surpris qu'un truc aussi ordinaire ne soit pas plus clair législativement .

Vous êtes en voiture , on vous dit de vous arrêter pour vous contrôler , vous devez le faire. Vous êtes à pied , ah ben là ça dépend ...

Le CR a ses raidond que la raison ignore.... Un contrôle, ça se motive.... Et puis di la pomice devait s'en tenir à la lettre à cr qui est légal de faire ou pas... et quand bien même l affaire edt carrée, il se trouve tjrs un magistrat pour shooter. ...

Oups. .. tjrs ce pb de gros doigts. ..

Wow m'a aiguille . Je pense que les contrôles dans les cas évoqués sont dans les clous.

Art 78.2

On dirait que la "connerie" et la misère gagnent du terrain !

La mauvaise foi, aussi ...

Zyed et Bouna en sont morts !

Ils étaient bien jeunes, pourtant, et ce, dans le

5° pays le plus riche du monde ! :blush:

6eme

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