Mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois: non-lieu pour les deux policiers

Et se contenter de réponse à la con genre " ils voulaient voir si les flics pouvaient les rattraper" relève bien évidemment du ridicule le plus absolu.

Que ça vous plaise ou pas, c'est comme ça.

la plupart du temps, ils s'enfuient pour rien, ou par pure provocation.

Vous devenez vraiment lourds.

Navré mais une contrevérité dite 3 fois n'en fait pas une vérité .

J'essaie donc d'apporter des faits pour casser les mensonges .

Que ça vous plaise ou pas, c'est comme ça.

la plupart du temps, ils s'enfuient pour rien, ou par pure provocation.

Ou ils s'enfuient parce qu'ils ont(presque toujours) un truc ou deux à se reprocher ou plus bêtement, par jeu...

Après ils racontent leurs exploits version "nik les flics", aux copains !

Arrête de penser qu'un mioche préfère risquer sa vie dans un site mortel que d'avoir affire aux keufs juste pour frimer.

Le fait est que vous ne savez rien de la vie de banlieue. Surtout chez les jeunes. Cette défiance, elle n'est pas limiter à la police, mais à tout votre environnement. Votre vie peut être gâchée pour avoir croisé la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment.

Et la police participe à cela, alors qu'elle devrait l'empêcher. Mais c'est comme ça. Sauf que les flics, on peut pas rentre dedans avec la même facilité que dans le connard du quartier, d'où la frustration, d'où les émeutes, car tou le monde à une anecdote pénible à raconter. Quand je dis pénible, c'est minimum garde à vue pour rien, bloquer à Paname sans métro, humiliation publique...

Genre fouille à corps à poil au milieu de la rue. C'est ça la police là bas. Alors que le keuf t'as déjà contrôlé 20 fois dans la journée, devant tes potes. C'est bon, on n'est pas victimes. la 21 eme, c'est un high kick. J'ai le souvenir d'une garde à vue à Livry Gargan, pour rien, où un jeune flicard aboie sur un étranger qui ne parlait pas français, en lui disant qu'ici on parle la langue et que lui même savait l'allemand. Ben même avec mes 70 kilos et ma position difficile, j'ai insulté ce bâtard pour son mépris, mais qui n'osait me latter car français de souche et maîtrisant à souhait sa putain de langue maternelle. Ses collègues m'avaient déjà baffé avant, car j'avais pas déclaré une micro boulette lors de la fouille. Donc menotte devant chez moi, et direction le komiko, tout ça pour repartir deux heures après.

Donc arrêtez de parler. Il faut le vivre pour comprendre. Et moi, j'ai rien vécu. J'ai pas vécu les bastonnages dans le fourgon en me faisant traiter de bougnoule ou de négros. D'ailleurs ça faisait rigoler les keufs en vacances quand ils voyaient la carte d'identité du 93. Ils disaient : non, ce soir on est tranquille, c'est l'été. Et on repartait avec le shit en poche à 15 grammes de picrave.

Mais j'ai connu pire avec les autonomes basques. 15 mecs cagoulés autour de la bagnole à me traiter de fils de pute car plaque parisienne. Des keufs aussi. Je me souviens encore de ma réplique en espagnole en lui expliquant que j'entrave queud à sa langue, avec un regard qui disait viens avec tes potes, rien à branler ! Vous pouvez me niquer, j'irai chier sur vos tombes. C'est ça la banlieue quand on a 15 ans avec les force de l'ordre.

Même mes oncles qui venaient me chercher au commissariat finissaient par se battre contre les keufs, et c'étaient pas des bandits gauchisant.

Ouvre ton coffre.

Vide tes poches.

Ta gueule.

Ibrahim... C'est français ça ? T'as eu ta carte chez les zaïrois ?

Respect à Nold, à Danny, à Max et à Ben, mon bof qu'à grandit aux Bosquets à la belle époque. Mais prendre le RM 250 en roue arrière devant la patrouille, c'était le kiff ! C'est l'époque où j'écoutait Lord Zeljko, que j'ai accueilli à la maison 20 ans après avec la même rage partagé contre l'injustice. La même injustice qui me fais me lever quand je vois un gars se faire agresser.

Racaille, police, même bâtards.

Respect aux banlieusards qui ne savent pas par qui ils vont se faire voler en rentrant chez eux.

Je ne suis pas si sur qu'ils aient eu conscience du danger en rentrant dans le transfo.

la plupart du temps

Il est là le problème. En banlieue, la plupart du temps, c'est des ennuis. Pour rien.

Et si t'as besoin d'aide, autant prier.

Je ne suis pas si sur qu'ils aient eu conscience du danger en rentrant dans le transfo.

Effectivement, par contre,les flics qui rigolaient de l'autre côté en pariant sur leur espérance de vie si.

Protéger et servir...

Ou ils s'enfuient parce qu'ils ont(presque toujours) un truc ou deux à se reprocher ou plus bêtement, par jeu...

Après ils racontent leurs exploits version "nik les flics", aux copains !

Tiens je laisse la parole à un de vos copains de horde :

On ne fait que tourner en rond.

Les mieux renseignés sont ceux qui n'étaient pas sur les lieux.

Magique ! Non !

Arrête de penser qu'un mioche préfère risquer sa vie dans un site mortel que d'avoir affire aux keufs juste pour frimer.

Le fait est que vous ne savez rien de la vie de banlieue. Surtout chez les jeunes. Cette défiance, elle n'est pas limiter à la police, mais à tout votre environnement. Votre vie peut être gâchée pour avoir croisé la mauvaise personne au mauvais endroit au mauvais moment.

Et la police participe à cela, alors qu'elle devrait l'empêcher. Mais c'est comme ça. Sauf que les flics, on peut pas rentre dedans avec la même facilité que dans le connard du quartier, d'où la frustration, d'où les émeutes, car tou le monde à une anecdote pénible à raconter. Quand je dis pénible, c'est minimum garde à vue pour rien, bloquer à Paname sans métro, humiliation publique...

Genre fouille à corps à poil au milieu de la rue. C'est ça la police là bas. Alors que le keuf t'as déjà contrôlé 20 fois dans la journée, devant tes potes. C'est bon, on n'est pas victimes. la 21 eme, c'est un high kick. J'ai le souvenir d'une garde à vue à Livry Gargan, pour rien, où un jeune flicard aboie sur un étranger qui ne parlait pas français, en lui disant qu'ici on parle la langue et que lui même savait l'allemand. Ben même avec mes 70 kilos et ma position difficile, j'ai insulté ce bâtard pour son mépris, mais qui n'osait me latter car français de souche et maîtrisant à souhait sa putain de langue maternelle. Ses collègues m'avaient déjà baffé avant, car j'avais pas déclaré une micro boulette lors de la fouille. Donc menotte devant chez moi, et direction le komiko, tout ça pour repartir deux heures après.

Donc arrêtez de parler. Il faut le vivre pour comprendre. Et moi, j'ai rien vécu. J'ai pas vécu les bastonnages dans le fourgon en me faisant traiter de bougnoule ou de négros. D'ailleurs ça faisait rigoler les keufs en vacances quand ils voyaient la carte d'identité du 93. Ils disaient : non, ce soir on est tranquille, c'est l'été. Et on repartait avec le shit en poche à 15 grammes de picrave.

Mais j'ai connu pire avec les autonomes basques. 15 mecs cagoulés autour de la bagnole à me traiter de fils de pute car plaque parisienne. Des keufs aussi. Je me souviens encore de ma réplique en espagnole en lui expliquant que j'entrave queud à sa langue, avec un regard qui disait viens avec tes potes, rien à branler ! Vous pouvez me niquer, j'irai chier sur vos tombes. C'est ça la banlieue quand on a 15 ans avec les force de l'ordre.

Même mes oncles qui venaient me chercher au commissariat finissaient par se battre contre les keufs, et c'étaient pas des bandits gauchisant.

Ouvre ton coffre.

Vide tes poches.

Ta gueule.

Ibrahim... C'est français ça ? T'as eu ta carte chez les zaïrois ?

Respect à Nold, à Danny, à Max et à Ben, mon bof qu'à grandit aux Bosquets à la belle époque. Mais prendre le RM 250 en roue arrière devant la patrouille, c'était le kiff ! C'est l'époque où j'écoutait Lord Zeljko, que j'ai accueilli à la maison 20 ans après avec la même rage partagé contre l'injustice. La même injustice qui me fais me lever quand je vois un gars se faire agresser.

Racaille, police, même bâtards.

Respect aux banlieusards qui ne savent pas par qui ils vont se faire voler en rentrant chez eux.

Tu vas nous faire pleurer avec ton scénario...

Tu n'es pas encore décoré de la médaille du 93 pour tes exploits ?

Il est là le problème. En banlieue, la plupart du temps, c'est des ennuis. Pour rien.

Et si t'as besoin d'aide, autant prier.

Effectivement, par contre,les flics qui rigolaient de l'autre côté en pariant sur leur espérance de vie si.

Protéger et servir...

Les flics une fois les renforts arrives ont cru les arrêter parmis les 6 arrêtés dans le cimetière .

Tu vas nous faire pleure avec ton scénario...

Tu n'es pas encore décoré de la médaille du 93 pour tes exploits ?

Les médailles, c'est pour les lèche trou du cul. Les larbins. Je ne parle pas d'exploit, mais d'humiliations quotidienne. Tu vois, c'est ça qui est pénible. On vous raconte du vécu, et vous ne lisez pas, vous restez sur votre vécu à vous, tout aussi remarquable, mais étranger à ce milieu. C'est facile de dire moi j'aurait fait ci, j'aurai fait ça. C'est comme les type qui plein d'orgueil se vantent d'aller tuer plein d’ennemis à la guerre mais qui devant a scène ne pensent qu'à rentre chez eux, avec raison.

Si vous aviez eu ce vécu, vous auriez vous aussi pris le large.

Les flics une fois les renforts arrives ont cru les arrêter parmis les 6 arrêtés dans le cimetière .

Hip's.

Que ça vous plaise ou pas, c'est comme ça.

la plupart du temps, ils s'enfuient pour rien, ou par pure provocation.

Pendant quinze mois, l’anthropologue Didier FASSIN a pu suivre des policiers en région parisienne. Son constat est accablant.

"Les policiers dont je parle, qui sont ceux que voient les habitants, ont une productivité faible du point de vue de la réduction de la délinquance. En revanche, ils génèrent de la tension par leur type d’intervention, à la fois en ciblant certaines populations, et aussi en usant de manières de faire particulièrement rudes et humiliantes.

Et les gens, qui sont plutôt demandeurs d’intervention des forces de police quand il y a des jeunes qui font du bruit ou qu’ils ont connaissance de trafics, sont souvent choqués par le caractère brutal, indifférencié et finalement contre-productif de l’action de la police.

D’une manière générale, les provocations individuelles, en voiture ou pendant les interpellations, sont très fréquentes.

Des mots blessants, des gestes brutaux, des bousculades, voire des insultes.

Les provocations existent certes des deux côtés. Mais on peut quand même s’étonner qu’elles soient aussi banales de la part de ceux qui représentent l’autorité publique.

Les jeunes, notamment ceux qui appartiennent aux minorités d’origines subsaharienne et maghrébine, sont extrêmement souvent contrôlés et sujets à des fouilles aux corps.

Ils apprennent très vite qu’ils vont être soumis à ces contrôles. Ils savent également qu’ils n’ont aucun moyen d’aller contre ces pratiques, injustifiées et d’ailleurs assez souvent illégales au regard du code de procédure pénale. Ils savent enfin que la moindre protestation peut donner lieu à un outrage ou à une rébellion, dont le coût s’avérerait très élevé en termes de sanction pénale."

2011

Didier FASSIN

Anthropologue, sociologue et médecin.

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Professeur à l’université de Princeton, USA

Il semblerait que je ne sois pas le seul à penser que ça n'est pas juste "pour rien ou par pure provocation" que les jeunes de banlieue soit prêts à prendre autant de risques pour ne pas avoir à subir un contrôle policier.

Pendant quinze mois, l’anthropologue Didier FASSIN a pu suivre des policiers en région parisienne. Son constat est accablant.

"Les policiers dont je parle, qui sont ceux que voient les habitants, ont une productivité faible du point de vue de la réduction de la délinquance. En revanche, ils génèrent de la tension par leur type d’intervention, à la fois en ciblant certaines populations, et aussi en usant de manières de faire particulièrement rudes et humiliantes.

Et les gens, qui sont plutôt demandeurs d’intervention des forces de police quand il y a des jeunes qui font du bruit ou qu’ils ont connaissance de trafics, sont souvent choqués par le caractère brutal, indifférencié et finalement contre-productif de l’action de la police.

D’une manière générale, les provocations individuelles, en voiture ou pendant les interpellations, sont très fréquentes.

Des mots blessants, des gestes brutaux, des bousculades, voire des insultes.

Les provocations existent certes des deux côtés. Mais on peut quand même s’étonner qu’elles soient aussi banales de la part de ceux qui représentent l’autorité publique.

Les jeunes, notamment ceux qui appartiennent aux minorités d’origines subsaharienne et maghrébine, sont extrêmement souvent contrôlés et sujets à des fouilles aux corps.

Ils apprennent très vite qu’ils vont être soumis à ces contrôles. Ils savent également qu’ils n’ont aucun moyen d’aller contre ces pratiques, injustifiées et d’ailleurs assez souvent illégales au regard du code de procédure pénale. Ils savent enfin que la moindre protestation peut donner lieu à un outrage ou à une rébellion, dont le coût s’avérerait très élevé en termes de sanction pénale."

2011

Didier FASSIN

Anthropologue, sociologue et médecin.

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

Professeur à l’université de Princeton, USA

Il semblerait que je ne sois pas le seul à penser que ça n'est pas juste "pour rien ou par pure provocation" que les jeunes de banlieue soit prêts à prendre autant de risques pour ne pas avoir à subir un contrôle policier.

Solution ?

http://www.marianne.net/Pourquoi-la-police-de-proximite-ne-peut-plus-exister_a215300.html

petite question si au lieu de s'appeler Zied et Moura, les deux s'étaient appelés François et Paul, ou Chan et Thuan, est ce qu'on en parlerait encore. j'en doute fort....Les policiers ont certainement des torts mais bizarrement on sait toujours pas pourquoi ces deux jeunes ont voulu échapper à un contrôle policier....

Malheureuesment comme tu peux le voir Droitderéponse encore une preuve que les passions d'un sujet fait disparaitre l'objectivité des faits

au passage très bon l'article en lien, historiquement la police a été créée pour pacifier des zones de tensions, on s'éloigne de son objectif primaire

Le rôle de la police est le maintien de l'ordre public , je pense donc que nous sommes parfaitement dans son rôle . Dans les campagnes garde champêtre fut un temps , et gendarmes remplissaient ce rôle de police de proximité , tout le monde se connaissait , ça humanisait les relations .

A l'heure actuelle les policiers tournent et plus personne ne se connaît, les policiers à raison vu le nombre de blessés et tués sont sur la défensive et l'agressivité , en connaissant le quartier on éviterait l'agressivité inutile pour se concentrer sur les éléments qui doivent dégager des cités .

Certainement pas, la police use de moyens disproportionnés à leur mission, pour un résultat contre productif car du coup la population "calme" en arrive à prendre partie contre les forces de l'ordre. Dans ce cas précis, quel intérêt de déployer une poursuite pour deux gamins qui se promènent ? Aucun.

Juste des cow boys qui veulent faire peur à des enfants faute de s'attaquer aux bandits. C'est ça qu'on reproche aux flics en plus de leur lenteur à sauver la vie d'enfants en danger de mort.

Chouki, tu parles dans le vide. Le nom des victimes n'a aucune importance puisque les flics ne les connaissaient pas non plus lors de la poursuite. Si c'était deux gamins de Versailles, jamais les flics ne leur aurait fait de problème. Il suffit de revoir les statistiques de contrôle au faciès. T'es pas blanc, t'as 100 % de chance de te faire contrôler. Blanc, zéro. C'est une réalité.

Ils ne poursuivent pas deux gamins qui se promènent mais qui s'enfuient.

C'est déjà pas tout à fait pareil.

Certainement pas, la police use de moyens disproportionnés à leur mission, pour un résultat contre productif car du coup la population "calme" en arrive à prendre partie contre les forces de l'ordre. Dans ce cas précis, quel intérêt de déployer une poursuite pour deux gamins qui se promènent ? Aucun.

Juste des cow boys qui veulent faire peur à des enfants faute de s'attaquer aux bandits. C'est ça qu'on reproche aux flics en plus de leur lenteur à sauver la vie d'enfants en danger de mort.

Chouki, tu parles dans le vide. Le nom des victimes n'a aucune importance puisque les flics ne les connaissaient pas non plus lors de la poursuite. Si c'était deux gamins de Versailles, jamais les flics ne leur aurait fait de problème. Il suffit de revoir les statistiques de contrôle au faciès. T'es pas blanc, t'as 100 % de chance de te faire contrôler. Blanc, zéro. C'est une réalité.

Je me suis fait contrôler une dizaine de fois dans ma vie, c'est une réalité pas zéro .

Et si je fuis je cours aux emmerdes ...

Détaler c'est s'inculper

les deux zigomars l'ont pas compris, ils l'ont payés , fermer le ban

A l'heure actuelle les policiers tournent et plus personne ne se connaît, les policiers à raison vu le nombre de blessés et tués sont sur la défensive

Le nombre de policiers blessés et tués en service n'a Jamais arrêté de baisser depuis les années 50.

Étonnant comme les plus gros mensonges vous vienne aisément.