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Un sondage montre l'acceptation massive de l'euthanasie en France

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zoltan

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Membre, 60ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

On dit souvent que "oui" on est pour l'euthanasie si c'est le malade qui le décide, mais quand il est question d'euthanasie le malade est il encore assez conscient pour le demander?

Pour avoir perdu un proche suite à un cancer, dans les derniers temps il était tout le temps sous morphine à part des gémissements par moment, il ne disait plus rien, il était bien incapable de dire si il voulait ou pas être euthanasié pour metre fin à ses souffrances, et avant d'en arrivé à ce stade là, il ne parlait pas de ce qu'il aurait aimé qui soit fait.

Est ce à dire que c'était à nous de lui en parler? Vous voyez vous, dire à votre proche "en cas de trop grande souffrance et si il n'y à plus rien à faire veux tu être euthanasié?" Par ce que c'est bien de ça qu'il s'agit décider si oui ou non on autorise ou pas le fait d'avancer sa mort.

Alors si un médecin nous avait demandé de l'euthanasier pour abréger ses souffrances honnêtement je ne sais pas si un de nous aurait eu le courage de dire oui. Par ce que dans ce cas là c'est bien à la mort que l'on dit oui.

Dire oui on est pour l'euthanasie quand sa concerne notre propre mort est bien plus facile que quand ça concerne celle d'un être chère.

Merci.

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Membre, 111ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 111ans‚
Posté(e)
Parce que ta remarque, sans vouloir te vexer, ne constitue pas vraiment une réponse.

Comme toute ces remarque depuis le début, pas vraiment de réponse .

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)
Juste un petit rappel. L'euthanasie n'est pas toujours demandée par le malade du coup, le mot suicide peut complètement disparaître. Il peut s'agir de la demande de la personne de confiance quand le malade ne peut pas s'exprimer... C'est toujours le même mot "euthanasie" qui est employé car par euthanasie on entend : "intervention d'UN TIERS pour donner la mort" (que ce soit le malade ou non qui en fasse la demande)...

Je UP ce point intéressant.

Que ce soit un suicide ou pas, je m'en moque éperdument. Ce que je relève c'est qu'il y a bien un tiers, qui prend une décision et qui agit. C'est bien autre chose que se jeter sous les roues d'un train parce que le conducteur ne sait pas ce qui va se passer et ne peut décider de donner la mort ou pas.

Oublier qu'il y a quelqu'un qui appuie sur le piston de la seringue c'est déresponsabiliser complètement ; ce serait comme de renverser un piéton avec une voiture et de dire "Oh, c'est pas moi, c'est la voiture!".

Canonas relève un point important et personne n'a rebondi dessus, trop occupé à suicider ou se suicider ou se faire suicider. La personne qu'on euthanasie ce n'est pas forcément elle qui fait le choix, elle peut le déléguer à quelqu'un.

Je me rappelle un reportage sur des urgences vétérinaires où un petit chien avait eu un accident très grave. Il annonce à son propriétaire qu'il n'a que 3% de chances de s'en sortir et lui demande s'il veut l'euthanasie. Il avouera avoir été soulagé de ne pas prendre la décision lui-même. Finalement le maître ne peut s'y résoudre et lui demande de tout tenter : ce chien qui n'avait que 3% de chances a survécu et s'est complètement rétabli...

Admettons que selon le pronostic vital annoncé par le médecin la personne de confiance décide l'euthanasie et qu'en réalité le patient pouvait survivre et se remettre (cf. l'exemple donné plus haut par Elaïs) ? Un pronostic vital, c'est bien un pronostic. Une personne autre que l'individu concerné et le corps médical prennent une responsabilité que peut-être l'individu n'aurait pas choisi, lui, et sur des bases fragiles.

L'expression de la volonté pose problème et interroge la question de la légalisation.

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
On dit souvent que "oui" on est pour l'euthanasie si c'est le malade qui le décide, mais quand il est question d'euthanasie le malade est il encore assez conscient pour le demander?

Pour avoir perdu un proche suite à un cancer, dans les derniers temps il était tout le temps sous morphine à part des gémissements par moment, il ne disait plus rien, il était bien incapable de dire si il voulait ou pas être euthanasié pour metre fin à ses souffrances, et avant d'en arrivé à ce stade là, il ne parlait pas de ce qu'il aurait aimé qui soit fait.

Est ce à dire que c'était à nous de lui en parler? Vous voyez vous, dire à votre proche "en cas de trop grande souffrance et si il n'y à plus rien à faire veux tu être euthanasié?" Par ce que c'est bien de ça qu'il s'agit décider si oui ou non on autorise ou pas le fait d'avancer sa mort.

Alors si un médecin nous avait demandé de l'euthanasier pour abréger ses souffrances honnêtement je ne sais pas si un de nous aurait eu le courage de dire oui. Par ce que dans ce cas là c'est bien à la mort que l'on dit oui.

Dire oui on est pour l'euthanasie quand sa concerne notre propre mort est bien plus facile que quand ça concerne celle d'un être chère.

Merci.

Et oui, tu soulèves là un point important. Parler de la mort reste tabou et le moment venu, on se trouve bien démuni. Il faudrait intégrer la mort dans notre vie, oser en parler, s'y préparer bien avant d'y être confronté... Dans le cas que tu cites, c'est difficile de prendre une décision, il faut essayer de rester fidèle au caractère du mourant, essayer de savoir s'il aurait préféré continuer ainsi ou non...

Le danger c'est de faire pour l'autre ce que l'on aurait aimé pour soi alors que l'autre est différent. On devrait inciter les gens à décider à l'avance de ce qu'ils aimeraient dans ce cas, décision qui devrait être redéfinie régulièrement car on évolue et ce que l'on veut à un moment donné peut changer à un autre...

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Effectivement, en fait fait ça me parait tellement évident. :yahoo: Mais faut croire que ça ne l'est pas, et du coup on peut se demander si notre société est prête pour l'euthanasie.

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Membre, 45ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
Posté(e)
Canonas relève un point important et personne n'a rebondit dessus, trop occupé à suicider ou se suicider ou se faire suicider. La personne qu'on euthanasie ce n'est pas forcément elle qui fait le choix, elle peut le déléguer à quelqu'un.

J'en ai déjà parlé... tu t'emportes ! Sinon c'est vrai qu'une voiture, un métro, une seringue... ont une conscience ! :yahoo:

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
On dit souvent que "oui" on est pour l'euthanasie si c'est le malade qui le décide, mais quand il est question d'euthanasie le malade est il encore assez conscient pour le demander?

Je pense qu'il s'agit de deux problèmes très différents. Le cas où le malade peut s'exprimer ne pose pas du tous les mêmes problèmes moraux.

Dans le cas où le malade ne peut pas s'exprimer, c'est à un tiers de prendre la décision de la poursuite des soins ou de l'euthanasie. En général, c'est la famille, donc les héritiers qui vont être chargés de prendre la décision. C'est là où c'est dangereux, certains pourraient être tentés de faire euthanasier leur grand mère ou leur grand-tante pour hériter.

Une solution serait de demandé à tout le monde maintenant (avec une "réponse par défaut", comme pour les donneurs d'organes).

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
J'en ai déjà parlé... tu t'emportes ! Sinon c'est vrai qu'une voiture, un métro, une seringue... ont une conscience ! :yahoo:

Il importe peu que le moyen de la mise à mort aient une conscience ou non (poison, pistolet, médecin, poison, etc.).

Ce qui compte, c'est qui prend la décision de mettre fin à la vie.

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Membre, Posté(e)
snoopybebelle Membre 322 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

dans les soins palliatif, la majorité des patients qui réclament la mort, sont content de continuer à vivre quand quand on à calmé leurs souffrances. . Rappelez vous que les soins palliatif sont un accompagnement vers la mort. Mais une mort digne. L'euthanasie n'est qu'un acte barbare ,qui supprime la vie , pour contenter l'egoisme humain..

Et pour ceux qui crieront scandale à mes propos , allez donc travailler dans un service de soin palliatifs, et vous comprendrez peut etre !

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Membre, 56ans Posté(e)
tricephale Membre 1 650 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

il faut euthanasier tous les malades incurables en douce sans qu'ils s'en rendent compte, ça leur évitera de penser à leur mort

soyons clairs, ils coûtent trop cher et ne servent plus à rien vu leur état

débranchons, injectons

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Membre, 60ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)
Et oui, tu soulèves là un point important. Parler de la mort reste tabou et le moment venu, on se trouve bien démuni. Il faudrait intégrer la mort dans notre vie, oser en parler, s'y préparer bien avant d'y être confronté... Dans le cas que tu cites, c'est difficile de prendre une décision, il faut essayer de rester fidèle au caractère du mourant, essayer de savoir s'il aurait préféré continuer ainsi ou non...

Le danger c'est de faire pour l'autre ce que l'on aurait aimé pour soi alors que l'autre est différent. On devrait inciter les gens à décider à l'avance de ce qu'ils aimeraient dans ce cas, décision qui devrait être redéfinie régulièrement car on évolue et ce que l'on veut à un moment donné peut changer à un autre...

Même en en parlant avant et même si le malade en à exprimé le souhait, il est fort probable que souvent la famille se sente incapable de prononcer ce tout petit mot qui est le "oui" quand la question leur sera posée "voulez vous que votre père, mère, mari, femme, enfant, s'endorme définitivement".

C'est exactement ce qui se passe aussi pour les dons d'organes, combien de personnes ont exprimé de leur vivant leur souhait de donner leurs organes et combien de famille quand il s'agit de dire "oui c'est ce qu'il voulait" disent tout simplement non, par ce qu'elles sont incapables d'affronter le fait que la personne qu'elles aimaient et vient de mourir cliniquement ne soit pas enterrée intacte. Par ce que même si la personne s'est inscrite sur la liste des donneurs, par respect envers les familles la question leur est posée et si la famille dit non elle est bien souvent prise en compte.

Quand au fait d'en parler avec le malade, comment engager la conversation quand celui ci vous dit "quand j'irais mieux" ou "demain je....." ?

Et cette question est encore plus difficile quand il s'agit de prendre une décision irrévocable, la mort est une chose en générale que l'on accepte pas, nous avons tous ce que l'on appel l'instinct de survie et l'espoir, à partir de là il est bien difficile d'aller à l'encontre de ça, et de décider de sang froid de donner son accord pour mettre fin à une vie essentiellement et surtout si c'est une personne qui nous est chère et cela même si on se dit que c'est une forme d'égoïsme que de vouloir le maintenir en vie dans ce cas là.

Et une question demeure quand même. Combien de personnes pourront vivre en sachant que c'est elles qui ont donné le feu vert pour abréger la vie de la personne qu'elles aiment?

Certains diront que c'est une preuve d'amour, d'autre diront que c'est une preuve d'égoïsme. Au final je ne sais pas qu'elle est la meilleure décision ni avec laquelle on vie le mieux après.

Merci.

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Membre, .un pavé dans chaque main!, Posté(e)
pyrenne Membre 7 025 messages
.un pavé dans chaque main!,
Posté(e)

bonjour, Violette :yahoo:

suis d'accord avec ce que tu dis

et c'est pour ça qu'il faut une loi plus précise, qui prenne en compte tous les cas de figures

la loi doit faire que ceux qui prennent la décision le fassent sans que ce soit une responsabilité personnelle

l'euthanasie est une forme d'humanité, elle ne doit pas engendrer une torture morale pour ceux qui la décident

étant entendu, bien sûr, que les modalités soient nettement définies, et que la décision soit collégiale, médecins, psy, famille, pas question que ce soit le fait d'une seule personne

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
dans les soins palliatif, la majorité des patients qui réclament la mort, sont content de continuer à vivre quand quand on à calmé leurs souffrances. . Rappelez vous que les soins palliatif sont un accompagnement vers la mort. Mais une mort digne. L'euthanasie n'est qu'un acte barbare ,qui supprime la vie , pour contenter l'egoisme humain..

Et pour ceux qui crieront scandale à mes propos , allez donc travailler dans un service de soin palliatifs, et vous comprendrez peut etre !

Je ne suis pas d'accord, on ne peut pas accuser 94% de la population de cautionner un acte barbare. Tant que les gens auront des idées tranchées et sans nuance, tant qu'ils se bagarreront pour imposer leur point de vue, le malade passera au second plan, or c'est à lui seul de choisir, lui seul sait où se trouve sa dignité...

Cette opposition entre soins palliatifs et euthanasie est ridicule, les 2 peuvent être complémentaires. L'euthanasie pourrait être le derniers recours quand on a tout fait en soins palliatifs et que le malade reste encore en grande souffrance..., mais en aucun cas, les gens la préconisent en remplacement des soins palliatifs. je ne comprends pas une erreur si grossière de jugement. Il va de soi qu'être pour l'euthanasie part d'un bon sentiment, le grand public n'est tout simplement pas informé sur ce qu'il est possible de faire pour soulager la souffrance, il ne connait pas non plus la loi Léonetti..., L'urgence est d'informer les gens, de multiplier les soins palliatifs mais là où ça coince, c'est qu'avec un tel positionnement par rapport à l'euthanasie, hé bien on a sacrément de mal pour trouver des bénévoles dans seulement 6% de la population. Si dans ces 6%, on enlève ceux qui sont contre pour des raisons religieuses, il reste peu de monde contre l'eutanasie qui se soucie réellement du sort des malades...

On organise des conférence pour faire connaître les association afin de recruter des bénévoles et quand une personne intéressée pose la fameuse question : "quel est votre positionnement par rapport à l'euthanasie ?", on lui répond de but en blanc : "nous sommes contre pour des raisons d'éthique mais nous sommes contre l'acharnement thérapeutique (la belle affaire !)..." Quand j'entends ça, j'enrage, un tel manque de nuance fait énormément de tort aux soins palliatifs car on se prive de bonnes volontés pour rejoindre les équipes. Ces personnes généreuses, si elles sont pour l'euthanasie ne sont pas acceptées. En tant qu'ancienne bénévole (je suis toujours restée en dehors du pour ou contre qui n'a aucun sens), je peux témoigner et dire que ces associations ne sont représentées que par des vieux et sans remise en question de leur part, il sera impossible de trouver des bénévoles de qualité parmi les plus jeunes...

L'égoïsme pourrait être aussi de laisser souffrir inutilement quelqu'un qui est complètement foutu pour qui on a tout fait et qui agonise en suppliant qu'on le délivre...

Rappelons que dans les 94%, 58% sont pour l'euthanasie dans certains cas. Il n'y a que des cas particuliers à considérer différemment les uns des autres, le reste n'est que de la théorie, une idéologie déplacée...

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Même en en parlant avant et même si le malade en à exprimé le souhait, il est fort probable que souvent la famille se sente incapable de prononcer ce tout petit mot qui est le "oui" quand la question leur sera posée "voulez vous que votre père, mère, mari, femme, enfant, s'endorme définitivement".

C'est exactement ce qui se passe aussi pour les dons d'organes, combien de personnes ont exprimé de leur vivant leur souhait de donner leurs organes et combien de famille quand il s'agit de dire "oui c'est ce qu'il voulait" disent tout simplement non, par ce qu'elles sont incapables d'affronter le fait que la personne qu'elles aimaient et vient de mourir cliniquement ne soit pas enterrée intacte. Par ce que même si la personne s'est inscrite sur la liste des donneurs, par respect envers les familles la question leur est posée et si la famille dit non elle est bien souvent prise en compte.

Quand au fait d'en parler avec le malade, comment engager la conversation quand celui ci vous dit "quand j'irais mieux" ou "demain je....." ?

Et cette question est encore plus difficile quand il s'agit de prendre une décision irrévocable, la mort est une chose en générale que l'on accepte pas, nous avons tous ce que l'on appel l'instinct de survie et l'espoir, à partir de là il est bien difficile d'aller à l'encontre de ça, et de décider de sang froid de donner son accord pour mettre fin à une vie essentiellement et surtout si c'est une personne qui nous est chère et cela même si on se dit que c'est une forme d'égoïsme que de vouloir le maintenir en vie dans ce cas là.

Et une question demeure quand même. Combien de personnes pourront vivre en sachant que c'est elles qui ont donné le feu vert pour abréger la vie de la personne qu'elles aiment?

Certains diront que c'est une preuve d'amour, d'autre diront que c'est une preuve d'égoïsme. Au final je ne sais pas qu'elle est la meilleure décision ni avec laquelle on vie le mieux après.

Merci.

Il est très difficile de faire la part des choses et quoi que l'on fasse, il reste toujours une grande souffrance.

Où se situe davantage la culpabilité, en donnant le feu vert pour l'euthanasie ou en laissant souffrir la personne ??? C'est à l'appréciation de chacun, personne ne détient la vérité. On ne peut que faire de son mieux en son âme et conscience, et quoi qu'il en soit, le jugement des autres est malsain...

On peut se faire aider en période de deuil, il existe des associations avec également des bénévoles pour vous aider à vivre cette période diffficile...

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Membre, Posté(e)
snoopybebelle Membre 322 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Je ne suis pas d'accord, on ne peut pas accuser 94% de la population de cautionner un acte barbare. Tant que les gens auront des idées tranchées et sans nuance, tant qu'ils se bagarreront pour imposer leur point de vue, le malade passera au second plan, or c'est à lui seul de choisir, lui seul sait où se trouve sa dignité...

Cette opposition entre soins palliatifs et euthanasie est ridicule, les 2 peuvent être complémentaires. L'euthanasie pourrait être le derniers recours quand on a tout fait en soins palliatifs et que le malade reste encore en grande souffrance..., mais en aucun cas, les gens la préconisent en remplacement des soins palliatifs. je ne comprends pas une erreur si grossière de jugement. Il va de soi qu'être pour l'euthanasie part d'un bon sentiment, le grand public n'est tout simplement pas informé sur ce qu'il est possible de faire pour soulager la souffrance, il ne connait pas non plus la loi Léonetti..., L'urgence est d'informer les gens, de multiplier les soins palliatifs mais là où ça coince, c'est qu'avec un tel positionnement par rapport à l'euthanasie, hé bien on a sacrément de mal pour trouver des bénévoles dans seulement 6% de la population. Si dans ces 6%, on enlève ceux qui sont contre pour des raisons religieuses, il reste peu de monde contre l'eutanasie qui se soucie réellement du sort des malades...

On organise des conférence pour faire connaître les association afin de recruter des bénévoles et quand une personne intéressée pose la fameuse question : "quel est votre positionnement par rapport à l'euthanasie ?", on lui répond de but en blanc : "nous sommes contre pour des raisons d'éthique mais nous sommes contre l'acharnement thérapeutique (la belle affaire !)..." Quand j'entends ça, j'enrage, un tel manque de nuance fait énormément de tort aux soins palliatifs car on se prive de bonnes volontés pour rejoindre les équipes. Ces personnes généreuses, si elles sont pour l'euthanasie ne sont pas acceptées. En tant qu'ancienne bénévole (je suis toujours restée en dehors du pour ou contre qui n'a aucun sens), je peux témoigner et dire que ces associations ne sont représentées que par des vieux et sans remise en question de leur part, il sera impossible de trouver des bénévoles de qualité parmi les plus jeunes...

L'égoïsme pourrait être aussi de laisser souffrir inutilement quelqu'un qui est complètement foutu pour qui on a tout fait et qui agonise en suppliant qu'on le délivre...

Rappelons que dans les 94%, 58% sont pour l'euthanasie dans certains cas. Il n'y a que des cas particuliers à considérer différemment les uns des autres, le reste n'est que de la théorie, une idéologie déplacée...

faux le soin palliatif est aussi de l'euthanasie , mais une euthanasie en douceur qui respecte l'humain pour le diriger vers une mort naturelle.sans souffrance.Un accompagnement vers la MORT du patient mais aussi un accompagnement de son entourage , et de sa famille dans l"acceptation du deces de l'etre cher!Votre euthanasie n'est qu'un acte barbare et egoiste ,qui tue en laissant la famille s'interroger : "on aurai peut etre pu faire quelque chose!!".. 58 % des français sont pour l'euthanasie , ok mais savent ils vraiment ce que c'est , leur a t'ont expliqué.Le benevolat c bien mais vous ne les voyez que quelque heure dans la journée; Restez avec eux 24heure restez avec leur peine, leur desir , leur angoisse!leur objectif dans l'avenir . avez vous eu des patient vous parler de leur avenir et dcd 15 jour apres ! NON pas selon vos propos.Le soin palliatif est un ACCOMPAGNNEMENT , l'EUTHANASIE : UN meurtre !

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Membre, Tu n'auras d'autre batracien devant ma face, 109ans Posté(e)
Grenouille Verte Membre 32 822 messages
109ans‚ Tu n'auras d'autre batracien devant ma face,
Posté(e)
Je ne suis pas d'accord, on ne peut pas accuser 94% de la population de cautionner un acte barbare.

Pourquoi ? Ce ne serait pas possible que 94% de la population cautionne des actes barbares ?

Au vu du XXième siècle, je dirais moi, que c'est possible.

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Membre, Posté(e)
Canonas Membre 900 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
faux le soin palliatif est aussi de l'euthanasie , mais une euthanasie en douceur qui respecte l'humain pour le diriger vers une mort naturelle.sans souffrance.Un accompagnement vers la MORT du patient mais aussi un accompagnement de son entourage , et de sa famille dans l"acceptation du deces de l'etre cher!Votre euthanasie n'est qu'un acte barbare et egoiste ,qui tue en laissant la famille s'interroger : "on aurai peut etre pu faire quelque chose!!".. 58 % des français sont pour l'euthanasie , ok mais savent ils vraiment ce que c'est , leur a t'ont expliqué.Le benevolat c bien mais vous ne les voyez que quelque heure dans la journée; Restez avec eux 24heure restez avec leur peine, leur desir , leur angoisse!leur objectif dans l'avenir . avez vous eu des patient vous parler de leur avenir et dcd 15 jour apres ! NON pas selon vos propos.Le soin palliatif est un ACCOMPAGNNEMENT , l'EUTHANASIE : UN meurtre !

Mais vous le faites exprès ? On parle de souffrance, quand les soins palliatifs de parviennent pas à soulager la souffrance, il n'est question de rien d'autre. Accompagner sans souffrance, tout le monde est d'accord mais les soins palliatifs ne sont pas magiques... Ils évitent des demandes d'euthanasie mais ne les suppriment pas toutes, on ne cesse pas de répéter qu'il faut en commencer par là mais après, en cas d'échec et que le malade reste en grande souffrance et supplie de mettre fin à ses jours, on fait quoi ???

Croyez-vous que ces médecins pour l'euthanasie ne soient pas au courant de la situation ???

Vous faites peur avec votre manque d'ouverture, on dirait une secte !

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