La pauvreté augmente de nouveau

La pauvreté augmente de nouveau

Le dernier rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale reconnaît officiellement l'échec du gouvernement à réduire la pauvreté. La récession y est évidemment pour quelque chose¿L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) vient de remettre son rapport annuel. Il dresse un état des lieux complet de la pauvreté en France.

L'observatoire livre une batterie particulièrement riche de données, qui permet de comprendre la pauvreté ; notamment, via 11 indicateurs phares, du taux de pauvreté à la part des demandeurs d'emploi non indemnisés, en passant par les inégalités de revenus.

Mais ces données, publiées début 2010, posent problème : elles portent en effet au mieux sur l'année 2007, pour la plupart des indicateurs. Ce qui signifie qu'elles ne prennent pas en compte l'effet du retournement économique majeur intervenu depuis deux ans.

Source : INSEE, personnes vivant en métropole, hors étudiants.

Malgré tout, l'Observatoire de la pauvreté ne peut se désintéresser de l'impact de la crise et porte une appréciation sur ses effets probables. Il s'appuie notamment, pour cela, sur les travaux réalisés par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OCFE).

Selon cet organisme, la récession devrait avoir pour effet une hausse de 240 000 du nombre de personnes pauvres au seuil de 60 % du revenu médian et une élévation du taux de 0,3 points du taux de pauvreté, de 13,4 à 13,7 % [soit 8 millions de personnes].

A l'évidence pourtant, on ne saurait faire porter à Martin Hirsch ¿ le haut commissaire aux solidarités actives ¿ et à Nicolas Sarkozy l'entière responsabilité de cet échec. Un certain nombre de mesures prises depuis 2007 n'étaient pas favorables, comme le développement des heures supplémentaires via des incitations financières¿ Mais l'effet de la récession joue évidemment un rôle déterminant dans cette évolution négative.

Que ce se serait-il passé si le gouvernement avait bénéficié d'une phase de forte croissance ? La pauvreté se serait réduite et l'ensemble des commentateurs aurait salué l'action du haut commissaire et du président. Pour autant, ils n'auraient pas davantage été les artisans de cette baisse¿

Cette situation doit amener à s'interroger sur le caractère en partie artificiel des évaluations de politiques, réalisées à partir de critères quantitatifs qui évoluent de façon relativement indépendante des politiques menées¿ On ne sait pas, en réalité, attribuer avec précision la responsabilité de l'évolution de la pauvreté. Il en est exactement de même pour l'insécurité : les cambriolages explosent, les coups et blessures augmentent, mais le président de la République et son ministre de l'Intérieur n'en sont pas pour autant directement responsables¿ [Nous laissons évidemment à l'auteur de cet article, l'entière responsabilité de ces affirmations... La rédaction de Fortune]

Dans un domaine pourtant, une telle évaluation est possible. On peut déterminer, de façon très nette, l'impact des diminutions d'impôts intervenues depuis 2000, sur la hausse des inégalités.

L'écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s'est creusé de 4 850 euros entre 1996 et 2007 (voir ci-dessous). Une partie de cet écart résulte directement des cadeaux fiscaux aux plus aisés.

La mise en place de la prime pour l'emploi ou du revenu de solidarité active (RSA) ne change rien, en particulier, à la situation de ceux qui ne travaillent pas. Comme le remarque l'ONPES, depuis 1990 le pouvoir d'achat des minimas sociaux stagne. Le RMI, qui représentait 48,7 % du Smic en 1990, n'en pèse plus désormais que 43,7 %.

¿¿¿¿¿¿

Mesure des inégalités : un pas en avant

L'ONPES a réalisé, dans son dernier rapport, un pas en avant conceptuel : pour la première en France, une institution publique s'intéresse, non plus seulement aux inégalités relatives de revenus (le rapport entre le niveau de vie des plus riches et celui des plus pauvres), mais aussi [à celles qui sont] absolues (l'écart entre ces grandeurs).Comme le note l'ONPES, entre 1996 et 2007, l'écart entre le seuil du revenu minimum des 10 % les plus riches et le seuil supérieur des 10 % les plus pauvres, s'est creusé de 4 850 euros.

Ce faisant, il reprend en fait, sans les citer, les éléments publiés par l'Observatoire des inégalités et Alternatives Economiques depuis plusieurs années. Le plus souvent, on se contente de présenter le rapport entre ces deux types de revenus.

Aucune des deux mesures n'est meilleure que l'autre. La mesure relative est fondée sur l'idée qu'un euro gagné par un millionnaire lui rend moins service qu'un euro touché par un rmiste (c'est d'ailleurs pour cela que le premier peut être taxé davantage¿). Mais entre revenus proches, on se compare bien en euros, et c'est avec des euros, et non des pourcentages, qu'on fait ses courses ou qu'on se loge.

Source : http://fortune.fdesouche.com/14045-la-pauv...ente-de-nouveau

Le drame nouveau c'est la problématique des travailleurs pauvres. Comment est il possible et concevable que même en travaillant, certains ne parviennent plus à se loger et vivre convenablement ?

Au risque de me répéter, il faut se souvenir qu'il y a 5 millions de chômeurs en France (inclus les travailleurs précaires), 8 millions de perosnnes vivent sous le seuil de pauvreté (949,00 euros par mois pour 2009) et que 30% des salariés gagnet moisn de 840,00 euros par mois...!!!

Comment faire pour arriver à joindre les deux boputs dans de telles conditions...???

La droite et la gauche sont les seuls responsables de cette dégringolade sociale car ils ont été incapables de mettre en application leurs belles promesses électorales et, malheureusement, rien ne prouve que cela ne continuera pas et que ce que nous subissons depuis 1974, avec les alternances que nous connaissons, sans parler des cohabitations, pourraient perdurer si un sursaut national et républicain n'intervient pas...!!!

Chacun votera en son âme et conscience mais chacun sera responsable, à son niveau, des décisions qui seront prises si elles ne vont pas dans le sens qui ferait que les Français puissent enfin vivre du produit de leur travail, et non pas servir à engraisser ceux qui leur tannent le cuir après les avoir dépossédés de leur laine...!!!

C'est bien, ça fait au moins un truc qui progresse en France (lol jaunes)

En faite la France subit cette perte du pouvoir d'achat depuis 1973, lorsque Georges Pompidou et son ministre des finance Valéry Giscard d'Estaing ont retiré à l'état français le droit d'émettre de la monnaie.

Ca va devenir de pire en pire!

Les inégalités se creusent de plus en plus!

La pauvreté augmente de nouveau

Le dernier rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale reconnaît officiellement l'échec du gouvernement à réduire la pauvreté. La récession y est évidemment pour quelque chose¿L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) vient de remettre son rapport annuel. Il dresse un état des lieux complet de la pauvreté en France.

L'observatoire livre une batterie particulièrement riche de données, qui permet de comprendre la pauvreté ; notamment, via 11 indicateurs phares, du taux de pauvreté à la part des demandeurs d'emploi non indemnisés, en passant par les inégalités de revenus.

Mais ces données, publiées début 2010, posent problème : elles portent en effet au mieux sur l'année 2007, pour la plupart des indicateurs. Ce qui signifie qu'elles ne prennent pas en compte l'effet du retournement économique majeur intervenu depuis deux ans.

Source : INSEE, personnes vivant en métropole, hors étudiants.

Malgré tout, l'Observatoire de la pauvreté ne peut se désintéresser de l'impact de la crise et porte une appréciation sur ses effets probables. Il s'appuie notamment, pour cela, sur les travaux réalisés par l'Observatoire français des conjonctures économiques (OCFE).

Selon cet organisme, la récession devrait avoir pour effet une hausse de 240 000 du nombre de personnes pauvres au seuil de 60 % du revenu médian et une élévation du taux de 0,3 points du taux de pauvreté, de 13,4 à 13,7 % [soit 8 millions de personnes].

L'Observatoire reconnaît au passage que, dans ce contexte, les objectifs gouvernementaux de réduction d'un tiers de la pauvreté d'ici 2012 ne seront pas tenus :

« l'indicateur n'évoluera pas spontanément de façon favorable »

(sic).

A l'évidence pourtant, on ne saurait faire porter à Martin Hirsch ¿ le haut commissaire aux solidarités actives ¿ et à Nicolas Sarkozy l'entière responsabilité de cet échec. Un certain nombre de mesures prises depuis 2007 n'étaient pas favorables, comme le développement des heures supplémentaires via des incitations financières¿ Mais l'effet de la récession joue évidemment un rôle déterminant dans cette évolution négative.

Que ce se serait-il passé si le gouvernement avait bénéficié d'une phase de forte croissance ? La pauvreté se serait réduite et l'ensemble des commentateurs aurait salué l'action du haut commissaire et du président. Pour autant, ils n'auraient pas davantage été les artisans de cette baisse¿

Cette situation doit amener à s'interroger sur le caractère en partie artificiel des évaluations de politiques, réalisées à partir de critères quantitatifs qui évoluent de façon relativement indépendante des politiques menées¿ On ne sait pas, en réalité, attribuer avec précision la responsabilité de l'évolution de la pauvreté. Il en est exactement de même pour l'insécurité : les cambriolages explosent, les coups et blessures augmentent, mais le président de la République et son ministre de l'Intérieur n'en sont pas pour autant directement responsables¿ [Nous laissons évidemment à l'auteur de cet article, l'entière responsabilité de ces affirmations... La rédaction de Fortune]

Dans un domaine pourtant, une telle évaluation est possible. On peut déterminer, de façon très nette, l'impact des diminutions d'impôts intervenues depuis 2000, sur la hausse des inégalités.

L'écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s'est creusé de 4 850 euros entre 1996 et 2007 (voir ci-dessous). Une partie de cet écart résulte directement des cadeaux fiscaux aux plus aisés.

La mise en place de la prime pour l'emploi ou du revenu de solidarité active (RSA) ne change rien, en particulier, à la situation de ceux qui ne travaillent pas. Comme le remarque l'ONPES, depuis 1990 le pouvoir d'achat des minimas sociaux stagne. Le RMI, qui représentait 48,7 % du Smic en 1990, n'en pèse plus désormais que 43,7 %.

¿¿¿¿¿¿

Mesure des inégalités : un pas en avant

L'ONPES a réalisé, dans son dernier rapport, un pas en avant conceptuel : pour la première en France, une institution publique s'intéresse, non plus seulement aux inégalités relatives de revenus (le rapport entre le niveau de vie des plus riches et celui des plus pauvres), mais aussi [à celles qui sont] absolues (l'écart entre ces grandeurs).Comme le note l'ONPES, entre 1996 et 2007, l'écart entre le seuil du revenu minimum des 10 % les plus riches et le seuil supérieur des 10 % les plus pauvres, s'est creusé de 4 850 euros.

Ce faisant, il reprend en fait, sans les citer, les éléments publiés par l'Observatoire des inégalités et Alternatives Economiques depuis plusieurs années. Le plus souvent, on se contente de présenter le rapport entre ces deux types de revenus.

Aucune des deux mesures n'est meilleure que l'autre. La mesure relative est fondée sur l'idée qu'un euro gagné par un millionnaire lui rend moins service qu'un euro touché par un rmiste (c'est d'ailleurs pour cela que le premier peut être taxé davantage¿). Mais entre revenus proches, on se compare bien en euros, et c'est avec des euros, et non des pourcentages, qu'on fait ses courses ou qu'on se loge.

Source : http://fortune.fdesouche.com/14045-la-pauv...ente-de-nouveau

je me souviens quand tout le monde trainait dans les manifs vive les 35H...( moi pas )

ca se paye aujourd'hui....les conneries... le pire ceux qui ne voulaient pas les 35h doivent en subir aussi...

grace aux 35h salires gelés durant 5 ans....pfffffffffffffffff

je me souviens quand tout le monde trainait dans les manifs vive les 35H...( moi pas )

ca se paye aujourd'hui....les conneries... le pire ceux qui ne voulaient pas les 35h doivent en subir aussi...

grace aux 35h salires gelés durant 5 ans....pfffffffffffffffff

Rien a voir les 35H sont mortes depuis longtemps.

C'est surtout par ce que l'état ne régulle pas les prix du marché notament en ce qui concerne les loyers.

ok mais ca a contribué enormement...en gardant les 39h ce qui n'etait pas mortel...

le smic actuellement serait a 1050e...et non 850..900e...

une france qui ne veut pas travailler s'appauvrit..ya pas photo.

Le SMIC est à 1050¿ net (pour un temps plein)

bonjour,

à part les salaires , je ne vois rien qui n'augmente pas ( si , peut être les dividendes des actions des grands groupes )

les personnes payées au smig ont déjà plus que du mal à s'en tirer , mais cette difficulté s'étend maintenant à des salariés qui sont au dessus de ce minimum

est cela le président du pouvoir d'achat ?

comment relancer la production quand la consommation intérieure va s'effondrer ?

toutes les projections qui tablent sur une croissance de 1,5% l'an, vont se retrouvées caduques ,et les réformes si difficilement mises en places ( aux forceps ) bousculées .

oui la France s'appauvrit , du moins pour ceux qui ont le malheur de se situer dans le bas de l'échelle sociale .

même la classe moyenne souffre et le moteur de notre économie qui était la consommation intérieure va salement se gripper .

que faire après ?

@+

même la classe moyenne souffre et le moteur de notre économie qui était la consommation intérieure va salement se gripper .

A dire vrai, c'est surtout la classe moyenne qui s'en prend plein les dents en France...

bonjour,

à part les salaires , je ne vois rien qui n'augmente pas ( si , peut être les dividendes des actions des grands groupes )

les personnes payées au smig ont déjà plus que du mal à s'en tirer , mais cette difficulté s'étend maintenant à des salariés qui sont au dessus de ce minimum

est cela le président du pouvoir d'achat ?

comment relancer la production quand la consommation intérieure va s'effondrer ?

toutes les projections qui tablent sur une croissance de 1,5% l'an, vont se retrouvées caduques ,et les réformes si difficilement mises en places ( aux forceps ) bousculées .

oui la France s'appauvrit , du moins pour ceux qui ont le malheur de se situer dans le bas de l'échelle sociale .

même la classe moyenne souffre et le moteur de notre économie qui était la consommation intérieure va salement se gripper .

que faire après ?

@+

je pense qu en ce moment une grande partie de la france a des problémes d,argent

suffit de voir dans les magasins en général,les gens ne s,accordent plus d,achats

plaisir,et ca c,est grave

Tout le monde ne s'appauvrit pas, la France détient le record d'Europe pour les millionnaires.

Par contre je suis persuadé que c'est un phénomène d'osmose, les uns s'appauvrissent aux bénéfices d'autres.

Le drame nouveau c'est la problématique des travailleurs pauvres. Comment est il possible et concevable que même en travaillant, certains ne parviennent plus à se loger et vivre convenablement ? unknw.gif

Les salaires n'ont pas suivi la hausse des prix, notamment celle des loyers.

ok mais ca a contribué enormement...en gardant les 39h ce qui n'etait pas mortel...

le smic actuellement serait a 1050e...et non 850..900e...

Si les détenteurs d'un travail à temps plein travaillait plus, il y aurait en contrepartie encore plus de chômeurs et de temps partiel imposés. Il y aurait plus de pauvreté.

Il y a déjà énormément de chômeurs, et le pays produit suffisament de richesses. 35 heures, ça devrait être largement suffisant pour vivre décemment. éa le serait, si la répartition des revenus était plus juste, et notamment si les loyers étaient moins élevés.

une france qui ne veut pas travailler s'appauvrit..ya pas photo.

Partager le travail n'entraîne pas que le pays travaille moins, mais simplement que le travail est mieux réparti.

Par contre je suis persuadé que c'est un phénomène d'osmose, les uns s'appauvrissent aux bénéfices d'autres.

Les loyers des uns sont les revenus des autres.

Les faibles salaires des uns sont les hauts profits et dividendes des autres.

Tout le monde ne s'appauvrit pas, la France détient le record d'Europe pour les millionnaires.

C'est justement cela qui est inquiétant.Chaque nouveau millionnaire engendre entre 5 et 10 nouvelles familles pauvres.

Vous allez trouver que je bégaie, mais cela est à cause que depuis 1973 la france n'émet plus sa monnaie.

Qui dit planche à billets, dit inflation...!!!

Mais les salaires n'ont plus jamais autant augmentés que durant les périodes de forte inflation...!!

Avec le passage à l'euro le coût de la vie à été multiplié par 6,55957 mais pas les salaires...!!!