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gilonimo

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Invité Delling
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Arthur Shopenhauer, ou la victoire écrasante de la mauvaise foi.

Je lis/dévore/savoure l'art d'avoir toujours raison avec un plaisir non dissimulé.

L'aliéniste de Caleb Carr. Assez long, mais extrêmement intéressant à mes yeux. L'histoire d'une série de meurtres dans le New-York de 1896 sur fond de maladies mentales.

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Membre, Very bad fille, Posté(e)
Savannah Membre 25 643 messages
Very bad fille,
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des_fleurs_pour_algernon.jpg

Charlie Gordon est employé pour laver les toilettes des laboratoires, et de la boulangerie. C'est un attardé mental, le boulanger, un ancien ami de son père Matt, a sorti Charlie de l'asile Warren et l'emploie, et est bon pour lui.

Charlie aurait toujours voulu être intelligent mais il ne peut pas. Il va à des cours pour adultes attardés, où Alice Kinnian est professeur; Charlie est son meilleur élève, car il a envie d'apprendre à lire et écrire.

Un jour, le professeur Nemur et le docteur Strauss viennent le voir, et lui demande d'écrire des comptes rendus de ses journées, même s'ils sont remplis de fautes d'orthographe ; ils lui font passer des tests, dans des labyrinthes, où il n'arrive pas à battre une souris, Algernon, il y a aussi les tests de Rorschard (avec les taches d'encre). Les scientifiques lui expliquent qu'Algernon est une souris surdouée, dont on a augmenté le Q.I et qu'elle est devenue très intelligente. On propose à Charlie de se faire opérer et de devenir intelligent ; Charlie accepte, mais ne doit encore en parler à personne, au cas où.

« Des fleurs pour Algernon » est le journal écrit sous forme de comptes rendus de Charlie Gordon. Plus son Q.I augmente, plus Charlie devient intelligent. Ses amis le rejettent, il est renvoyé de la boulangerie. Il se rebelle des sentiments jusqu'à inexistants apparaissent pour Alice Kinnian.

Mais les facultés d'Algernon baissent tout à coup et déclinent progressivement. Charlie sait qu'il est condamné, et dans peu de temps, son Q.I. sera inférieur à 70 ; Le passage de 200 à 70 est très difficile pour Charlie. Il utilise le peu de temps d'intelligence qu'il lui reste à corriger les expériences des scientifiques pour augmenter le Q.I

Modifié par Savannah
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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
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J'ai lu Le peseur d'âme d'André Maurois. C'est une nouvelle fantastique inspirée d'expériences ayant réellement été réalisées par divers médecins inspirés au XIXe/début XXe, français et allemands il me semble, lesquels s'amusaient à peser des hommes sur le point de trépasser afin de voir si au moment où ils mourraient, quelque chose se produirait. Certains ont vu une modification du poids du mort, une baisse généralement, et en répétant l'expérience ont toujours retrouvé le même poids, qu'ils ont attribué au poids de l'âme qui s'envolait hors du corps. Le détail amusant, c'est que ce poids censément stable variait en fonction du médecin considéré (allant de quelques milligrammes à 12g). Pour en revenir à la nouvelle, elle respecte les fondamentaux du genre mais je ne l'ai pas trouvée très inspirée, en particulier sur la fin. Dommage.

Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland. Là encore, le style est de l'imitation XIXe (avec une introduction un peu cliché présentant le livre comme le reste d'un écrit retrouvé dans les vieux papiers d'un disparu, etc., cela est un grand classique mais a mieux réussi, à mon avis, à Umberto Eco, H.P. Lovecraft et Gustav Meyrink qu'à Fabrice Bourland et Jean Ray) ; on sent que l'auteur adore, admire, et connaît beaucoup de choses sur la littérature victorienne, mais l'impression générale reste quand même celle d'un certain fouillis paranormal : on mélange pêle-mêle Conan Doyle, Bram Stoker, Oscar Wilde, Le Fanu, Stevenson, etc., on touille le mélange, on y saupoudre une réminiscence du chevalier Dupin d'Edgar Allan Poe ¿ auquel il n'est pas étonnant que Fabrice Bourland a consacré sa courte nouvelle La dernière enquête du Chevalier Dupin, qui est mieux mais reste de l'imitation XIXe ¿ on laisse l'auteur semer dans les dialogues des détails biographiques de ses auteurs préférés ainsi que quelques anecdotes cocasses ou intéressantes, à vue ludique, et on relève le tout avec l'aspect d'un polar avec deux nouveaux détectives ¿ Andrew Singleton & James Trelawney ¿ du paranormal ¿ en ce sens, cela goûte un peu comme Le Club Diogène de la Clef d'Argent. On pourrait croire que je n'ai pas aimé ; non, ce n'est pas exactement ça : j'ai bien aimé le lire, mais cela ne m'a pas subjugué, ni étonné, ni particulièrement plu. :o°

Interview de Fabrice Bourland au sujet de ce livre.

Je suis au milieu de l'étude sur Tristan et Yseut de Philippe Walter. Je suis un peu déçu(e), je dois l'avouer ; cet homme est un expert des romans médiévaux et très versé dans les civilisations celtes. Il y a beaucoup de pistes très intéressantes dans l'ouvrage ¿ mais cependant, trop souvent, certains faits sont présentés en apposition, comme des preuves de telle ou telle chose, sans que cela ne soit évident ; parfois, des liens qui mériteraient d'être explicités plus longuement, ne le sont pas. C'est dommage, car cela laisse une impression de manque de rigueur scientifique, et pourtant le curriculum vitæ de l'auteur laisserait à penser qu'il aurait pu faire plus.

Histoire de faire un interlude sur la philosophie utile et la philosophie pompeuse, j'ai commencé un essai d'un certain F.J. Varela, sur la vie et les systèmes biologiques : Autonomie et Connaissance. Essai sur le Vivant. C'en est presque poétique : une assertion qui aurait pu être présentée en une phrase claire et concise, qui n'est ni nouvelle ni révolutionnaire ni évidente, est présentée comme telle, enrobée de jargon, en quelques paragraphes ¿ parfois en un chapitre complet. Le tout illustré de schémas qui n'explicitent rien. Ce n'est pas au point de certains ouvrages philosophico-occultistes ¿ loin de là ¿ mais c'est tout de même extrêmement gênant. On est loin d'un Gaston Bachelard.

Pour la peine, je vampirise La Dame au linceul de Bram Stoker, une nouvelle moins connue que son Dracula, écrite également à la manière de lettres, notes, testaments, journaux intimes, et faisant intervenir une créature pâle et féminine, sous l'influence directe de la Carmilla de Sheridan Le Fanu.

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Invité javab
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Le tailleur de pierres

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Invité guns
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la nostalgie de l'ange d'alice sebold

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Membre, 29ans Posté(e)
CarpeDiem7 Membre 7 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
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Un long dimanche de fiancailles Sébastien Japrisot

Le meilleur des mondes Aldous Huxley

J'orai cracher sur vos tombes Boris Vian (fini)

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Invité Delling
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Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie. Incontestablement.

J'ai commencé hier soir Le Requiem de Franz de Pierre Charras. L'auteur se met dans la peau de Franz Schubert à l'aube de sa mort, livrant des réflexions sur sa vie et son ¿uvre.

Très cultivé, Charras livre quelques images très belles, réminiscences de Baudelaire (la charogne)... éa se lit très bien, court et pratique si vous manquez de temps.

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Invité Delling
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Invité Delling
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J'ai besoin de m'aérer l'esprit.

Quelqu'un a-t-il une oeuvre de Philippe K. Dick à me proposer ?

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Invité Karbomine
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Invité Karbomine
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Celui qui n'a pas lu l'oeuvre complète de Dostoïevski avant cinquante ans a raté sa vie. Incontestablement.

*Rire en sourdine*

Toi qui l'as lue, tu as la sensation de réussir ta vie ?

J'ai besoin de m'aérer l'esprit.

Quelqu'un a-t-il une oeuvre de Philippe K. Dick à me proposer ?

De lui je n'ai lu qu'Ubik, que je te conseille. Mais puisque tu cibles ta question sur K. Dick, je suppose que tu as déjà lu une bonne part de son ¿uvre... Alors je préfère te conseiller le Cycle des Princes d'Ambre, de Zelazny.

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Invité Delling
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Invité Delling
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Merci pour ces conseils. J'en prends note avec zèle.

Concernant Dostoïevski, justement. J'ai l'impression d'être très largement en retard sur les lectures le concernant. Et mes cinquante ans me surveillent.

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Invité Clemya
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Invité Clemya
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16 lunes <3

de kami garcia et de margaret stohl

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Membre, T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?, 55ans Posté(e)
arnaud4699 Membre 8 758 messages
55ans‚ T'as déjà vu un singe tomber d'un arbre ?,
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Je viens de finir "L'âme du Kyudo", de Hiroshi Hirata. Alors je sais, c'est à classer dans la catégorie des mangas, mais c'est une histoire basée sur une réalité, et c'est très prenant. Je le conseille vivement à tous ceux et celles qui ont envie de connaître un tant soi peu le tir à l'arc à la sauce japonaise... Réellement excellent.

Une histoire mythique connue de beaucoup de pratiquants du tir à l'arc.

*Kyudo: la voie de l'arc, en japonais. Plus d'infos sur cette page

Modifié par arnaud4699
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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
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Je voudrais compléter mon dernier commentaire en concluant qu'une fois terminée, la nouvelle de Bram Stoker — la Dame au linceul — s'éloigne sensiblement de Carmilla. Cette dernière étant clairement d'essence fantastique, avec une vampire en bonne et due forme, la première étant, au contraire, l'une de ces rares histoires de vampires qui soient, au sens fort, réalistes. Cela est un roman, donc cela reste livresque (je précise cela par rapport au vaste débat de l'applicabilité du mot réaliste dans une œuvre de fiction), mais cela reste une histoire qui, si elle ne s'est pas déroulée hier, peut tout à fait se dérouler demain, dans le monde réel.

Je butine des nouvelles de Robert Bloch dans un petit recueil, Terreur dans la Nuit. C'est plaisant. Il a énormément écrit, ses nouvelles ont toujours été très inégales, mais certaines sont vraiment très bien. Comme par exemple la nouvelle éponyme, ou encore L'étrange voyage de Richard Clayton (celle-ci se trouve dans le recueil Les yeux de la momie, quel titre).

Et puis c'est plaisant de butiner à nouveau quelques contes de Perrault, surtout avec les illustrations de Gustave Doré. Je me dis que Griselidis , s'il avait été créé récemment, ne pourrait jamais être publié de nos jours ; mais son image reste bien présente dans les inconscients et fantasmes masculins.

:o°

Modifié par Criterium
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Membre+, I. C. Wiener, 32ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
32ans‚ I. C. Wiener,
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Je viens de finir Le Diable au corps de Raymond Radiguet. Le narrateur, un brillant élève, rencontre à l'âge de seize ans une femme de trois ans son aînée, Marthe, de qui il tombe amoureux. Sacrifiant ses études à sa passion, il va vite s'habituer à sécher les cours pour la fréquenter. Les deux amis vont devenir amants, bientôt au vu et au su de tout le monde, à l'exception du soldat combattant au front en 1917 à qui Marthe était déjà fiancée et des parents de celui-ci.

Ce roman est peu épais, peut-être trop peu, j'aurais préféré que certains passages soient plus étoffés, que certains évènements soient racontés avec plus de précisions. J'ai aimé l'écriture, simple et pudique. J'ai aimé l'introspection du narrateur qui a quelque peu induit la mienne, me demandant si je méprisais celui-ci car je jugeais son comportement amoral, car j'en étais jaloux ou car j'avais peur de pouvoir lui ressembler. Au cours de son introspection, la question de son égoïsme revient souvent, à propos, j'ai relevé une citation à laquelle j'ai adhéré : "L'amour, qui est l'égoïsme à deux, sacrifie tout à soi, et vit de mensonges." J'ai moins aimé la fin, je ne saurais trop expliquer pourquoi ; peut-être était-elle trop peu originale ou peut-être n'avais-je simplement pas envie que ça se finisse, du moins pas aussi tôt.

Je viens aussi de lire Les Mains sales de Sartre. Vu que je suis plutôt un mauvais lecteur et que j'ai lu cette pièce en une soirée. Cela dit, elle doit être bien mieux à voir qu'à lire, on connaît la fin du sixième tableau - qui clôture le flash-back entamé au deuxième - dès le premier et la fin du septième et dernier tableau n'est guère surprenante.

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Invité Delling
Invités, Posté(e)
Invité Delling
Invité Delling Invités 0 message
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Le Pigeon de Süskind.

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Membre, 47ans Posté(e)
AIE Caramba Membre 109 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Windows on the World de Beigbeder.

Beigbeder est un trou du cul arriviste sans talent qui ne s'est jamais remis de Bret Easton Ellis.

A rebours de Huysmans est très à la mode en ce moment, depuis que Folio nous l'assène dans toutes les têtes de gondoles. Or A rebours est le genre de livre dont la diffusion ne devrait pas excéder le dépôt légal à la BNF.

C'est le prototype de l'oeuvre faisant l'apologie de l'intello désoeuvré qui pousse de lamentables jérémiades sur son mal-être, sur le mal-être de la société, de son temps, de son pays, des autres intellos et de l'art.

Bref, A Rebours nous compte l'histoire de quelqu'un qui s'inocule la peste et se regarde moisir. Sans aller chercher le sursaut viril qui ferait trop plaisir à certains, cette attitude d'auto-complaisance pour sa propre chute (mais ne parlons pas de chute, cela supposerait qu'on s'est élevé à un quelconque moment) n'appelle qu'une solution, le coup de pied au cul bien placé.

J'adhère. Si je pouvais, je le prendrais par derrière pour le faire avancer.

J'aime.

Comme dirait Florent Pagny, les commentaires de Delling me trouent le cul !

En ce moment je lis un peu Cioran, un brin Léopardi et puis je feuillette Klima (Ladislav).

Il m'arrive aussi de jeter un oeil dans Comte-Sponville.

Modifié par AIE Caramba
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Invité Clemya
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Invité Clemya
Invité Clemya Invités 0 message
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Sortilège d'Alex Flinn...

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Invité Elfy-Lilie
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Invité Elfy-Lilie
Invité Elfy-Lilie Invités 0 message
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Bonjour smile.gif

Cette nuit, j'ai achevé La découverte du ciel de Harry Mulish.

Un roman qui donne à réfléchir et ouvre de multiples perspectives, un roman dense,foisonnant, érudit, un mélange des genres: tour à tour roman de société, roman philosophique, roman d'initiation, roman à énigme¿ C'est un roman sur la vie, le sens de la vie et le libre-arbitre ; un roman qui parle

de la naissance, de la maladie et de la mort ; de l'amour et de l'amitié, des mystères de la paternité, de Dieu et du Diable, du destin,individuel ou collectif. On y croise Freud et Heidegger, Faust et Francis Bacon, Fidel Castro et Adolf Hitler, il y est question de guerreet de révolution, de perspective et d'éternité, mais aussi de politique, d'astronomie, de musique, d'architecture, d'histoire... Et tout le roman est traversé par le souvenir douloureux de l'Holocauste.

Une lecture que je conseille vivement. smile.gif

Modifié par Elfy-Lilie
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