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Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

à l’instant, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Je l'avais adoré celui-là  et quel plaisir qu'il ait été couronné du Prix Goncourt ! 

"L'Arabe du Futur 6" de Riad Sattouf, dernier tome de la série.

Bon, j'en étais restée à "De l'agression Russe" de Jonathan Littel. Depuis j'ai lu un bouquin dont je ne parlerai pas ici, et : 

" Ceci est un document, pas un écrit. Il s'agit de la transcription, la plus fidèle possible, de deux carnets de notes que j'ai tenus lors d'un voyage clandestin en Syrie, en janvier de cette année.

La guerre, l'horreur, l'impuissance, un document édifiant. 

lena Hapko, fraîchement élue à la tête de l'Ukraine, est une oligarque au passé violent et dont la Russie souhaite se débarrasser en attisant des révoltes populaires. Avec pour seules armes sa férocité et sa connaissance de la politique ukrainienne, Olga Hapko entend survivre à cette tentative de déstabilisation.

C'était pas mal, vite lu, le personnage clé de l'histoire est attachant, ce roman évidemment rappelle l'actualité du moment... 

Il s'appelle Antoine. Elle se fait appeler L. Il est assistant parlementaire, elle est hackeuse. Ils ont tous les deux choisi de consacrer leur vie à un engagement politique, officiellement ou clandestinement. Le roman commence à l'hiver 2019. 

Alors ça commence bien, ça continue encore mieux, et .. ça s'essouffle à la fin. C'est dommage, à partir du moment où j'ai eu hâte d'en avoir terminé parce-que ça tournait en rond, ça m'a gâché la fin du bouquin. Ah oui, aussi : mesdames et messieurs les auteurs, arrêtez de toujours traiter la même chose de la même façon que tout le monde : c'est juste chiant toutes ces redites que vous croyez différentes au point de tomber carrément dans l'incohérence.

" La Tchétchénie, c'est comme 1937, 1938 ", me déclare dans son petit bureau moscovite un des dirigeants de Memorial, la plus grande association russe des Droits de l'homme. "
On achève un vaste programme de construction, les gens reçoivent des logements, il y a des parcs où les enfants jouent, des spectacles, des concerts, tout a l'air normal et... la nuit, des gens disparaissent."

Ah ben oui j'avais dit que j'allais tout lire de Littell hein.. Encore un doc édifiant. Bon, qui date un peu, je devrais réactualiser ma connaissance de la Tchétchénie d'aujourd'hui. Pourquoi j'ai bien peur que rien n'ait changé, voire, que ce soit pire...? 

Quatre noms sur une liste. Quatre victimes introuvables. Comment les identifier et briser le silence ?L'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d'enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse. Un homme étrange s'est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser d'assassinat. Problème, hormis une unique phrase qu'il psalmodie en boucle, l'inconnu reste totalement muet sur son identité ...

Bon polar, facile, twist de fin réussi !

Jonathan Littell excelle dans l’élaboration de récits labyrinthiques et de mises en abîme vertigineuses.
Il semble cette fois s’être perdu dans le théâtre magique inventé par Herman Hesse dans Loup des steppes, lieu de tous les fantasmes, où chaque porte s’ouvre sur une réalité autre, plus conforme aux désirs et aboutissant aux délires les plus improbables. Et ce sont ici les bas-fonds de l’âme qui se reflètent à l’infini dans une inquiétante galerie de miroirs.

Alors pour être les bas fonds euh.. Je suis toujours dans la lecture de ce bouquin (je donnerai un avis une fois fini), mais alors j'ai du en prendre un autre en parallèle. Parce-que littéralement, ce bouquin est un bouquin de cul en fait (sous la plume de Littell c'est quelque chose), du coup, je ne me voyais pas lire ça au boulot pendant ma pause déjeuner  

En parallèle, du facile et léger : 

Lors d’une intervention de routine à Paris, Cécile Rivère, une jeune gardienne de la paix un brin désabusée, entend une femme appeler au secours dans un appartement pourtant vide. Le lendemain, on apprend que la locataire a été assassinée à des centaines de kilomètres de là. Cécile n’a pas pu l’entendre.

Tous les clichés du polar sont là, j'aurai bientôt fini le bouquin (ni bon ni mauvais), et je sais déjà malheureusement que le dénouement ne me plaira pas. 

Il y a 3 heures, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Ah c'est pour moi, ça, embarqué.

La Promesse de l'aube.

De Romain Gary.

La Binette, c'est la dernière Nouvelle de Françoise Bourdin, décédée hier, et qui se trouve dans le recueil de "13 à table !" sur le thème : La planète et moi... Dans l'édition 2020 sur le thème du Voyage j'avais lu aussi sa nouvelle : La croisière ne s'amuse pas, je suis pas fan de son style, mais d'autres sûrement vu sa popularité.

rien que votre sujet 

Je suis plongé dans un roman de George R.R. Martin, Armageddon Rag ; c’est le quatrième livre de lui que je lis, après Nightflyers (excellente SF), Feverdream, et Le Trône de fer Intégrale I.

C’est très accessible en anglais. C’est sur la rage du rock fin 70ies début 80ies, son univers, ses élans, ses idées de révolution. Et comment tout se dilue dans le capitalisme et la récupération marchande, les rêves déchus, les idées adolescentes avortées. Le tout sur fond d’enquête policière.

Le 19/12/2022 à 10:46, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

J'en suis à 30% du livre et ne pige pas grand chose, c'est normal ? J'ai lu de façon très décousue mais quand même, je ne retrouve jamais les personnages. 

Il y a 11 heures, Out of Paprika a dit :

J'en suis à 30% du livre et ne pige pas grand chose, c'est normal ? J'ai lu de façon très décousue mais quand même, je ne retrouve jamais les personnages. 

Oui c’est normal, beaucoup de personnages, c’est voulu aussi, et un chapitre un peu technique (Descartes 2.0) qui dit en gros que la réalité peut être une simulation. 
 

tu sais des fois la science fiction propose des idées et on n’a pas d’explication ; les phénomènes physiques on les observe mais on sait pas pourquoi c’est comme ça 

il y a 33 minutes, Crève a dit :

Oui c’est normal, beaucoup de personnages, c’est voulu aussi, et un chapitre un peu technique (Descartes 2.0) qui dit en gros que la réalité peut être une simulation. 
 

tu sais des fois la science fiction propose des idées et on n’a pas d’explication ; les phénomènes physiques on les observe mais on sait pas pourquoi c’est comme ça 

Ça y est c'est en train de se démêler, je commençais à me dire que j'étais vraiment pas concentrée. Je suis d'accord, c'est bien pour ça qu'on aime la sf : pas vraiment d'explication pour nos petits cerveaux rationnels. 

Alors.. Pendant ces vacances : 

« La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l’opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi.

Anne Berest nous raconte l'histoire de sa famille, c'est un bon livre. Et il n'y a rien à faire, on la connaît l'histoire, on a tous lu ou vu des images terrifiantes de la rafle du vél d'hiv, des camps français, de la libération d'Auschwitz, du Lutetia... Mais pourtant, pourtant, en tout cas pour moi, ce genre de bouquin je n'en sors jamais indemne.

Les ténèbres sont mon domaine. Le métro, ma cité des morts. La souffrance de mes victimes, mon plaisir.
Je suis le Chien. Inquisiteur ou Guerrier Saint, comme vous voudrez. Dieu est avec moi.
Djeen, je croyais l'avoir tuée. C'était il y a trois ans. Déchiquetée par les roues du métro. Et voilà qu'elle me menace...

Je suis restée assez accrochée à ce polar tranquille, un peu déçue par la fin, mais il est quand même au dessus de nombreux autres bouquins du genre. 

Australie, Queensland, 1885. Une vague de sécheresse conduit la famille McBride au bord de la ruine. Leur terre est desséchée, leur bétail affamé. Lorsque la pluie revient enfin, la famille pense être tirée d'affaire. Mais le destin en a décidé autrement. Un soir, alors qu'ils rentrent d'un après-midi passé à se baigner, Billy et Tommy, les jeunes fils McBride, découvrent leur famille massacrée.

Alors ça c'est la belle surprise de fin d'année. J'ai trouvé ce livre très bon, bien écrit, tout y est : du suspense, de l'Histoire, des émotions, tout !  C'est facile à lire, le côté un peu "western" est dépaysant, je l'ai lu vite, pressée chaque fois de tourner la page. 

À seize ans, la future reine du cancan est blanchisseuse. Mais le soir, Louise Weber « emprunte » les robes des clientes pour courir à l'Élysée Montmartre. Celle que l'on va surnommer La Goulue se fait rapidement remarquer par sa gouaille et son appétit de vivre. Au Moulin Rouge, elle bouscule les codes en arrivant avec un bouc en laisse, détournant ainsi l'interdiction faite aux femmes d'entrer dans un lieu public sans être accompagnées par un mâle !

J'ai trouvé ce bouquin génial, ce Paris-là, il était vraiment extraordinaire ! Je recommande pour qui voudrait une lecture légère, pour autant on apprend pas mal de choses sur l'époque et les moeurs (c'est d'ailleurs assez étonnant). 

Après une jeunesse pour le moins erratique, Terry Flint s'est marié, a eu deux beaux enfants et occupe depuis quelques mois la fonction de greffier chez KRP, un gros cabinet d'avocats. Un soir, alors qu'il est seul au bureau, il répond à un appel qui ne lui est pas destiné et se voit ainsi désigné par l'associée en charge des affaires pénales pour la seconder dans un procès pour meurtre qui promet d'être retentissant.

C'est dynamique, dynamique, dynamique. Ca va vite, malgré le pavé, même si on ressent des longueurs en fait il n'y en a pas. Tout est posé au millimètre, même s'il y a quelques répétitions qui pèsent et un manque de clarté, en ce qui concerne certains personnages. Certains dialogues, certaines explications stratégiques sont d'un machiavélisme.. réjouissant !

il y a 10 minutes, January a dit :

Alors.. Pendant ces vacances : 

 

 

 

 

Ca sent le manque de neige, d'habitude quand tu dois déneiger tu as moins de temps libre (ou alors les vacances ont été particulièrement longues )

il y a 16 minutes, titenath a dit :

Ca sent le manque de neige

j'ai relu "Lontano" et "Congo requiem" de Grangé

https://www.babelio.com/livres/Grange-Lontano/734265

https://www.babelio.com/livres/Grange-Congo-Requiem/826777

Je lis un roman de René Barjavel pas ce roman que je préfère Tarendol pas de la SF, donc je suis moins enthousiaste mais belle plume. Tarendol, du nom du personnage. 

Le 19/12/2022 à 10:46, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Encore un bouquin à lire, si je comprends bien.

il y a 38 minutes, Gouderien a dit :

Le 19/12/2022 à 10:46, Crève a dit :

Je lis L'anomalie, de Hervé Le Tellier, c'est très plaisant, c'est tout à fait la science-fiction que je recherche.

Encore un bouquin à lire, si je comprends bien.

Non, si on veut entamer la sf, vaut mieux commencer par les classiques.

Il y a 2 heures, Crève a dit :

Non, si on veut entamer la sf, vaut mieux commencer par les classiques.

Les classiques de SF, je les ai lus depuis longtemps (pas tous bien sûr, mais un bon paquet).

Je ne suis d'ailleurs pas convaincu, d'après ce que j'ai lu ici, que "l'Anomalie" soit vraiment de la SF.