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gilonimo

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 245 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 4 minutes, nicolulu43 a dit :

T'es goûts sont différents des miens tout simplement. Je respecte les tiens donc il te suffit d'en faire de même pour les miens. 

Je respecte tes goûts. Par contre en ce qui concerne Musso, je suis devenu très sceptique.:p

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

Mon unique expérience de Musso, c'est Un appartement à Paris, qui ne m'a pas enchanté, pas de style, pas de goût, ça aurait pu être écrit par un autre, ça reprend vaguement la recette de Marc Levy "lui" "elle", dont on devine vite une intrigue amoureuse entre deux personnages. Plus une enquête. J'vois pas où est l'originalité.

  • Haha 1
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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 799 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Je viens de finir "En attendant Bojangles", et je suis mitigée... Je sais bien que ce livre a eu des critiques dithyrambiques, mais je crois que je suis restée sur le bord, sans réussir à y entrer totalement. La "douce folie" louée, je la trouve plate, bien banale finalement, et pire que tout, prévisible.

Le désespoir, véritable protagoniste de l'histoire pour moi, et qui transparait, si peu, sous la plume du père, est laissé en friche, comme s'il encombrait, qu'il fallait laisser toute la place à une extravagance surfaite, alors qu'il en était l'écrin...

Même la fin, qui je le concède m'a tiré quelques larmes, dommage collatéral de mon côté fleur bleue exacerbé, se sent venir à des kilomètres. Un peu déçue...

Modifié par Mite_Railleuse
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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)

Je suis déçu sur certains aspects du Werber La Boîte de Pandore, la pauvreté du scénario et de certains personnages.

J'enchaîne avec un penseur du franco-libanais : Amin Maalouf. Le naufrage des civilisations.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
Le 10/01/2022 à 11:50, Crève a dit :

J'enchaîne avec un penseur du franco-libanais : Amin Maalouf. Le naufrage des civilisations.

 

Tu avais lu "les identités meurtrières" ? Excellent. Et sinon, tous ses romans sont fabuleux. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je viens de commencer le dernier Houellebecq. Et..c'est pas du Houellebecq, vraiment, c'est comme si ce n'était pas lui qui avait écrit ce bouquin. Bon, j'ai juste lu une centaine de pages cette nuit, ça va peut être changer, mais pour l'instant, et attention c'est pas rien quand on parle de Houellebecq : je le trouve plutôt frais ce bouquin. C'est fluide, c'est prenant, simple. Il n'y a pas (encore ?) cette noirceur ou cette animalité dont l'auteur est coutumier. C'est plutôt surprenant.

J'avais ressenti la même chose avec Jean-Christophe Rufin et "Check Point". Rien à voir avec tous ses bouquins antérieurs, on aurait dit que ce n'était pas lui qui l'avait écrit.

Comme quoi, il y a des auteurs qui savent se réinventer, le talent.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 659 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, January a dit :

Je viens de commencer le dernier Houellebecq. Et..c'est pas du Houellebecq, vraiment, c'est comme si ce n'était pas lui qui avait écrit ce bouquin. Bon, j'ai juste lu une centaine de pages cette nuit, ça va peut être changer, mais pour l'instant, et attention c'est pas rien quand on parle de Houellebecq : je le trouve plutôt frais ce bouquin. C'est fluide, c'est prenant, simple. Il n'y a pas (encore ?) cette noirceur ou cette animalité dont l'auteur est coutumier. C'est plutôt surprenant.

J'avais ressenti la même chose avec Jean-Christophe Rufin et "Check Point". Rien à voir avec tous ses bouquins antérieurs, on aurait dit que ce n'était pas lui qui l'avait écrit.

Comme quoi, il y a des auteurs qui savent se réinventer, le talent.

Terminé. Pour ma part très déçu : mièvre, complaisant, décousu,...

Je confirme : ce n'est pas du Houellebecq.

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, January a dit :

Tu avais lu "les identités meurtrières" ? Excellent. Et sinon, tous ses romans sont fabuleux. 

Non, Le naufrage des civilisations est le seul que j'ai lu. C'est un essai. Je t'en donne mon avis :

Le titre annonce le malheur, la catastrophe. C'est plus vendeur que s'il avait titré : géopolitique du Moyen-Orient au XXième. Et pourtant, une majeure partie de cet essai est consacré aux événements en Egypte et au Liban sur la seconde moitié du XX. Le titre donc, me fait l'effet d'être une manie marketing de l'éditeur pour frapper les esprits. L'introduction de l'essai, qui justifie le titre, ne m'a pas convaincu : il annonce la chute des civilisations, et en prenant par exemple l'Europe, il présente le Brexit comme le symptôme du naufrage de notre civilisation. N'est-ce pas aller un peu loin ? Est-ce que tu as vraiment l'impression, @January, que le Brexit est le signe que nous, l'Europe, banquet des peuples, nous nous effondrons ? Ce que j'appelle une chute, pour une civilisation, c'est par exemple la fin de l'Empire romain. Mais nous, tel qu'on vit, peut-on faire appel à l'image du naufrage ?

Par contre, pour la partie historique de sa région d'origine, là l'auteur est assez fort, les faits sont expliqués sereinement, les dates clés sont données, la géopolitique est expliquée de façon claire et ce n'est pas romancé.

On ressort grandi et plus éclairé sur les mouvements qu'il y a eu en Egypte, l'auteur est nuancé.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est la quatrième partie, qui fait face à l'avenir, où il explore le potentiel de l'oeuvre de G. Orwell, 1984, où il décrit très bien que même si le cauchemar orwellien prenait racine, notamment dans le stalinisme, et qu'aujourd'hui le stalinisme est éteint, le cauchemar orwellien, chassé par la porte, revient par la fenêtre, cette anti-utopie décrivant une société de contrôle intégral, l'utilisation des caméras omniprésentes est advenu. Sur ce point, sur l'écho que peut avoir sur notre société d'aujourd'hui cette anti-utopie, j'aurais aimé qu'il fasse état au moins des points de vue des auteurs S-F, à savoir, concernant le contrôle, qu'il ne s'effectue pas seulement verticalement, de l'état sur ses citoyens, mais aussi horizontalement, par nos pairs, le patron sur son employé, le mari sur sa femme, etc. C'est la double sanction de ces technologies qui nous entoure.

Enfin, sur l'avenir, qui termine l'essai, il montre un point de vue qui fait la place aux technologies : allongement de l'espérance de vie (qui va engendrer des inégalités), thème cher à la S-F, mais aussi effondrement climatique. Je suis ravi qu'un penseur de l'académie française comprenne enfin que le moteur de l'évolution des sociétés, outre les mouvements humains et religieux, est aussi technologique, que les convulsions de l'Histoire doivent beaucoup aux technologies que nous mettons en place ; il réfléchit, et arrive à la même conclusion que moi : tout ce qu'on peut inventer va être utilisé (bombe atomique, etc.), et j'ajoute, moi : au moins une fois.

Donc, pour moi, lecteur assidu de S-F, c'est vraiment la fin de l'essai qui m'a ravi.

Modifié par Crève
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Membre, paradoxe sur pattes, 55ans Posté(e)
koadeg Membre 4 278 messages
55ans‚ paradoxe sur pattes,
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je n'ai lu que "La croisade vu par les arabes" de Maalouf, il y a quelques années. Je viens de relire la critique que j'en avais faite.

C'est le titre qui m'avait attiré pour la promesse d'une vision historique différente de celle diffusée en Europe. Mais j'ai été déçue dans mes attentes.

Je n'ai pas essayé de relire cet auteur. Je n'ai pas "le naufrage des civilisations"mais j'ai les "identités meurtrières". Donc je retenterai avec celui-ci.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 30 minutes, Crève a dit :

N'est-ce pas aller un peu loin ? Est-ce que tu as vraiment l'impression, @January, que le Brexit est le signe que nous, l'Europe, banquet des peuples, nous nous effondrons ? Ce que j'appelle une chute, pour une civilisation, c'est par exemple la fin de l'Empire romain. Mais nous, tel qu'on vit, peut-on faire appel à l'image du naufrage ?

Je suis d'accord avec l'image du naufrage que propose Amin Maalouf.  Même si on n'est pas d'accord avec sa thèse, il reste l'analyse historique absolument rigoureuse. Et ça pèse en balance. Oui c'est noir et on peut trouver ça exagéré mais cette réflexion il l'a commencée avec les identités meurtrières, et ce bouquin-là vient nous dire qu'il n'existe nulle part de co-existence en modèle, on est incapable de vivre ensemble, c'est la détestation qui prévaut. Amin Maalouf est absolument contre l'uniformisation (et il a bien raison c'est aussi mon avis) seulement voilà, il est où le modèle de réussite ? Il n'y en a pas, oui c'est triste, c'est noir, mais c'est vrai.  On n'y arrive pas et on n'en prend pas du tout le chemin malheureusement. C'est par ce biais qu'il explique que l'Europe se disloque si je me souviens bien. Ce qui est important avec Maalouf, c'est de bien prendre la mesure du "sentiment" qu'il raconte. Je trouve qu'il a raison..

Une réflexion orwellienne sous la plume de Maalouf on se régale. Il a raison là encore, si je me souviens bien, il est question de la perte des libertés au profit de la sécurité. 

 

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
il y a une heure, January a dit :

 

Une réflexion orwellienne sous la plume de Maalouf on se régale. Il a raison là encore, si je me souviens bien, il est question de la perte des libertés au profit de la sécurité. 

 

Merci, je comprends mieux son livre avec ton propos.

Oui, la réflexion orwellienne est présentée comme la perte des libertés au profit de la sécurité, toutefois, ça n'a jamais été mieux exprimé que sous la plume d'un autre académicien, je te laisse deviner qui, qui écrivait l'aporie suivante avant Maalouf :

LIBERTE = SECURITE

SECURITE = SURVEILLANCE

donc LIBERTE = SURVEILLANCE.

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Membre, 43ans Posté(e)
Dedictio Membre 2 014 messages
Forumeur vétéran‚ 43ans‚
Posté(e)

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Je n'en recommande pas l'achat. Best-of de l'INRAP avec une intro épistémologique sur l'étude et la conservation du passé. Le site de l'INRAP, d'ailleurs bien fichu, se suffira à lui-même pour étancher les curiosités. Pour le reste, cela fait cher les 30 balles quoi ^^"

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Membre, Posté(e)
MelleNoir Membre 4 218 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
L'HOMME CRAIE de C.J TUDOR
 
"Le problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à nous mettre d’accord sur le début. Est-ce quand Gros Gav a reçu le seau de craies pour son anniversaire ? Est-ce quand nous nous sommes mis à nous en servir pour dessiner des bonshommes ? Ou quand ils ont commencé à apparaître d’eux-mêmes ? Est-ce le terrible accident? Ou quand on a retrouvé le premier cadavre ?"
1986. Eddie et ses amis sont encore des enfants. Ils passent leurs journées à parcourir en vélo leur petit village anglais, en quête de distractions. Ils ont élaboré un langage secret: de petits bonshommes allumettes tracés à la craie qu’eux seuls peuvent comprendre. Mais, un jour, l’un de ces mystérieux dessins les conduit jusqu’à un corps démembré qui change leur existence pour toujours.
2016. Eddie croit avoir définitivement tourné la page lorsqu’il reçoit une lettre contenant un nouveau bonhomme craie. Ses amis d’enfance ont reçu la même missive, mais ce qui ressemble à un canular prend une tournure dramatique lorsque l’un d’eux est tué.
Pour sauver sa peau, Eddie comprend qu’il devra faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé trente ans plus tôt.
Alternant habilement le passé et le présent, L’Homme Craie s’inscrit parmi les très grands thrillers. Les personnages ont tous leur part d’ombre, chaque énigme est astucieusement dénouée et les nombreux rebondissements déjoueront les lecteurs les plus perspicaces.
 
Ils sont amis depuis l'enfance. Passent leur journée ensemble, chez l'un ou chez l'autre, au terrain de jeu ou encore dans la forêt. Eddie, Gros Gav, Mickey Métal, Hoppo et Nicky, la seule fille de la bande. Au cours de cet été 1986, un tragique événement va bouleverser le jeune Eddie. À la fête foraine, un wagon libéré de son manège est allé heurter un stand. Coincée, défigurée, la jambe broyée, la Fille du Manège, comme il la surnomme, va trouver en Eddie et Monsieur Halloran, le nouveau professeur, ses sauveurs. Déjà ébranlé par cet événement, un autre, bien plus tragique, va bouleverser la quiétude de ses vacances estivales...
Trente ans plus tard, Eddie, célibataire endurci qui vit avec une colocataire, va bientôt voir ressurgir les démons de son enfance...
Qui est donc cet homme craie qui hante encore aujourd'hui Eddie ?
Peut-on effacer, d'un coup de chiffon, ses erreurs du passé ?
Naviguant entre passé et présent, C.J. Tudor nous offre un premier roman très abouti au suspense croissant. Elle dépeint avec force et subtilité aussi bien les blessures de l'enfance que ses conséquences, une fois adulte. L'atmosphère, tendue, parfois oppressante, fait la part belle aux secrets et la tension psychologique est délicatement décrite. Cette bande d'adolescents est terriblement attachante, chacun avec sa zone d'ombre, chacun semblant porter sa croix. Et l'on retrouve, trente ans plus tard, un Eddie torturé, égratigné tout comme ses amis, qui devra faire face à son passé. Ce roman, à la narration habile, fait montre, incontestablement, d'un avenir prometteur.
 
J'adore l'auteure . J'ai commandé d'autres livres d'elle du coup.
 
Et bizarrement, pendant la lecture de ce livre m'est revenu en mémoire, un livre que j'avais adoré , alors que je l'avais lu très très jeune. 

LA NUIT DES ENFANTS ROIS de Bernard Lenteric.
Un film en avait été tiré d'ailleurs .
J'avais déjà adoré son livre "l'empereur des rats"
Du coup, en attendant la réception des livres commandés, je relis la nuit des enfants rois.
 
 

CVT_Lhomme-craie_3197.jpg

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 245 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Le 08/01/2022 à 20:43, Crève a dit :

Mon unique expérience de Musso, c'est Un appartement à Paris, qui ne m'a pas enchanté, pas de style, pas de goût, ça aurait pu être écrit par un autre, ça reprend vaguement la recette de Marc Levy "lui" "elle", dont on devine vite une intrigue amoureuse entre deux personnages. Plus une enquête. J'vois pas où est l'originalité.

J'ai lu "la Vie secrète des écrivains", et j'ai trouvé ça pas si mal, assez distrayant. Quelque chose me gênait, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Puis j'ai lu "la Vie est un roman". Là, catastrophe, j'ai abandonné le livre au bout d'une centaine de pages, parce que c'est juste pas lisible.
Comment dire? Guillaume Musso écrit de pseudo-romans policiers, mâtinés de fantastique. Sauf que le roman policier* est un genre dont les règles ont été définies depuis déjà une bonne centaine d'années - par exemple, il y a un certain nombre de facilités qu'un bon auteur doit s'interdire -, et qu'on ne peut s'en affranchir impunément, à moins d'avoir un talent extraordinaire, ce qui n'est pas le cas. GM répondrait certainement que ce ne sont pas de "vrais" romans policiers. Mais c'est quoi, alors? Pour moi, juste une arnaque.

* Pour être plus précis, les livres de Musso semblent s'apparenter à ce sous-genre du roman policier qu'est le roman à énigme.

Modifié par Gouderien
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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, MelleNoir a dit :
L'HOMME CRAIE de C.J TUDOR
 
"Le problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à nous mettre d’accord sur le début. Est-ce quand Gros Gav a reçu le seau de craies pour son anniversaire ? Est-ce quand nous nous sommes mis à nous en servir pour dessiner des bonshommes ? Ou quand ils ont commencé à apparaître d’eux-mêmes ? Est-ce le terrible accident? Ou quand on a retrouvé le premier cadavre ?"
1986. Eddie et ses amis sont encore des enfants. Ils passent leurs journées à parcourir en vélo leur petit village anglais, en quête de distractions. Ils ont élaboré un langage secret: de petits bonshommes allumettes tracés à la craie qu’eux seuls peuvent comprendre. Mais, un jour, l’un de ces mystérieux dessins les conduit jusqu’à un corps démembré qui change leur existence pour toujours.
2016. Eddie croit avoir définitivement tourné la page lorsqu’il reçoit une lettre contenant un nouveau bonhomme craie. Ses amis d’enfance ont reçu la même missive, mais ce qui ressemble à un canular prend une tournure dramatique lorsque l’un d’eux est tué.
Pour sauver sa peau, Eddie comprend qu’il devra faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé trente ans plus tôt.
Alternant habilement le passé et le présent, L’Homme Craie s’inscrit parmi les très grands thrillers. Les personnages ont tous leur part d’ombre, chaque énigme est astucieusement dénouée et les nombreux rebondissements déjoueront les lecteurs les plus perspicaces.
 
Ils sont amis depuis l'enfance. Passent leur journée ensemble, chez l'un ou chez l'autre, au terrain de jeu ou encore dans la forêt. Eddie, Gros Gav, Mickey Métal, Hoppo et Nicky, la seule fille de la bande. Au cours de cet été 1986, un tragique événement va bouleverser le jeune Eddie. À la fête foraine, un wagon libéré de son manège est allé heurter un stand. Coincée, défigurée, la jambe broyée, la Fille du Manège, comme il la surnomme, va trouver en Eddie et Monsieur Halloran, le nouveau professeur, ses sauveurs. Déjà ébranlé par cet événement, un autre, bien plus tragique, va bouleverser la quiétude de ses vacances estivales...
Trente ans plus tard, Eddie, célibataire endurci qui vit avec une colocataire, va bientôt voir ressurgir les démons de son enfance...
Qui est donc cet homme craie qui hante encore aujourd'hui Eddie ?
Peut-on effacer, d'un coup de chiffon, ses erreurs du passé ?
Naviguant entre passé et présent, C.J. Tudor nous offre un premier roman très abouti au suspense croissant. Elle dépeint avec force et subtilité aussi bien les blessures de l'enfance que ses conséquences, une fois adulte. L'atmosphère, tendue, parfois oppressante, fait la part belle aux secrets et la tension psychologique est délicatement décrite. Cette bande d'adolescents est terriblement attachante, chacun avec sa zone d'ombre, chacun semblant porter sa croix. Et l'on retrouve, trente ans plus tard, un Eddie torturé, égratigné tout comme ses amis, qui devra faire face à son passé. Ce roman, à la narration habile, fait montre, incontestablement, d'un avenir prometteur.
 
J'adore l'auteure . J'ai commandé d'autres livres d'elle du coup.
 
Et bizarrement, pendant la lecture de ce livre m'est revenu en mémoire, un livre que j'avais adoré , alors que je l'avais lu très très jeune. 

LA NUIT DES ENFANTS ROIS de Bernard Lenteric.
Un film en avait été tiré d'ailleurs .
J'avais déjà adoré son livre "l'empereur des rats"
Du coup, en attendant la réception des livres commandés, je relis la nuit des enfants rois.
 
 

CVT_Lhomme-craie_3197.jpg

je l'ai lu.... Il est pas mal !

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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Gouderien a dit :

 

* Pour être plus précis, les livres de Musso semblent s'apparenter à ce sous-genre du roman policier qu'est le roman à énigme.

Quelle distinction faites-vous entre les deux ? (roman policier et roman à énigme)

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 245 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Crève a dit :

Quelle distinction faites-vous entre les deux ? (roman policier et roman à énigme)

Le roman à énigme type, c'est les enquêtes d'Hercule Poirot, d'Agatha Christie.

Le roman policier est un genre bien plus vaste, qui va de Conan Doyle à San Antonio, en passant par Maurice Leblanc et Marie Higgins Clark.

Modifié par Gouderien
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Membre, 41ans Posté(e)
Crève Membre 3 540 messages
Mentor‚ 41ans‚
Posté(e)
Le 14/01/2022 à 13:47, Gouderien a dit :

Le roman à énigme type, c'est les enquêtes d'Hercule Poirot, d'Agatha Christie.

Le roman policier est un genre bien plus vaste, qui va de Conan Doyle à San Antonio, en passant par Maurice Leblanc et Marie Higgins Clark.

j'aurais voulu une définition plutôt que des exemples qui ne me parlent pas puisque c'est un genre que je ne lis pas. :(

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