Que lisez-vous en ce moment ?

Ce matin j'ai commencé ça : 

J'ai fini Le Livre Noir du Sport. Il y a quand même des trucs là dedans... on n'imagine pas trop, jusqu'au trafic d'enfants, bref. C'est un bon bouquin d'investigation, récent en plus, mais faut s'attendre à voir le football et ses dérives, majoritaire dans le livre. Certains sports ne sont pas du tout évoqué. Les sources sont immenses et toutes citées en fin de chapitre. Les chiffres, es pourcentages, les calculs, sont innombrables et froids, à un moment donné, on ne s'y attache même plus. Il aurait fallu peut être plus de narration... La fin du livre propose des pistes pour éradiquer tel ou tel problème. Il aurait été de bon ton d'insérer ça dans chaque chapitre. 

Je commence : 

Le 05/10/2020 à 05:02, Globure a dit :

 

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Combien de fois avez-vous été sollicités pour attribuer une note  ? Pensez à vos derniers achats en ligne, aux étoiles qu’on attribue à un chauffeur ou un livreur... on ne les voit même plus. Cette mode est aussi silencieuse qu’irrésistible  : hôpitaux, services publics, tous ont vocation à être comparés, classés. Mais, comme dans le privé, le système porte en germe de graves dérives.
 Des collèges jésuites du XVI^e  siècle où elle est née jusqu’aujourd’hui, la notation pose un ensemble de questions auxquelles il devenait urgent de répondre. Vincent Coquaz et Ismaël Halissat ont enquêté  : de TripAdvisor à Amazon, en passant par Uber, jusqu’aux notes citoyennes expérimentées en Chine, ils se sont plongés dans les méandres des avis clients, où une bonne étoile peut faire ou défaire une réputation et mettre en péril un emploi.
Inventé par un gourou américain du marketing, le questionnaire de satisfaction moderne est devenu dans le meilleur des cas une fin en soi absurde. Dans le pire, il impose un stress infernal aux employés. Dans certaines entreprises, les salariés se notent même entre eux. Et, comme à l’école, la tentation de tricher pour améliorer sa note est souvent grande…
Pire, une partie des notes qui nous sont attribuées sont totalement invisibles. En tant que consommateurs, travailleurs, et demain peut-être en tant que citoyens, nous sommes pour l’instant totalement désarmés devant cette nouvelle guerre des étoiles.

Ah ! C'est le prochain sur ma liste  Hâte de le découvrir aussi  

Romans grecs et latins. "Le satiricon" de Pétrone; "Les métamorphoses" d'Apulée, en ce moment; à suivre : "Les aventures de Chéréas et de Calliroé" de Chariton d'Aphrodise, "Les Ethiopiques" d'Héliodore, "La Pastorale de Daphnis et Chloé" de Longus, "Les aventures de Leucippé et de Clitophon" d'Achille Tatius, "Vie d'Apollonios de Tyane" de Philostrate.

Mon prochain :

@yourself91, belle idée, tu reviendras nous dire ce que tu en as pensé ?  

Je lis : 

J'adore cet auteur. Son premier livre, c'était "Ma Reine", là ce n'est que son deuxième titre. Toujours aussi poétique, simple, une plume tellement délicate. Vous voulez rêver, vous évader, respirer, retomber en enfance, sourire béatement, rire même ? Lisez Jean-Baptiste Andréa. 

Le 05/10/2020 à 05:02, Globure a dit :

 

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Combien de fois avez-vous été sollicités pour attribuer une note  ? Pensez à vos derniers achats en ligne, aux étoiles qu’on attribue à un chauffeur ou un livreur... on ne les voit même plus. Cette mode est aussi silencieuse qu’irrésistible  : hôpitaux, services publics, tous ont vocation à être comparés, classés. Mais, comme dans le privé, le système porte en germe de graves dérives.
Des collèges jésuites du XVI^e  siècle où elle est née jusqu’aujourd’hui, la notation pose un ensemble de questions auxquelles il devenait urgent de répondre. Vincent Coquaz et Ismaël Halissat ont enquêté  : de TripAdvisor à Amazon, en passant par Uber, jusqu’aux notes citoyennes expérimentées en Chine, ils se sont plongés dans les méandres des avis clients, où une bonne étoile peut faire ou défaire une réputation et mettre en péril un emploi.
Inventé par un gourou américain du marketing, le questionnaire de satisfaction moderne est devenu dans le meilleur des cas une fin en soi absurde. Dans le pire, il impose un stress infernal aux employés. Dans certaines entreprises, les salariés se notent même entre eux. Et, comme à l’école, la tentation de tricher pour améliorer sa note est souvent grande…
Pire, une partie des notes qui nous sont attribuées sont totalement invisibles. En tant que consommateurs, travailleurs, et demain peut-être en tant que citoyens, nous sommes pour l’instant totalement désarmés devant cette nouvelle guerre des étoiles.

Dans cette veine où tout est noté, jusqu'à son mariage, j'ai apprécié la fiction de la troisième saison de la série Black Mirror Chute libre, sortie en 2016, qui présente une société où les citoyens notent tout, le chauffeur de bus, et pour obtenir un crédit maison, il faut une note minimum. 

En Chine, si ta note citoyenne est trop basse, tu ne peux même plus acheter de billet de train. 

Il y a 1 heure, Crève a dit :

Dans cette veine où tout est noté, jusqu'à son mariage, j'ai apprécié la fiction de la troisième saison de la série Black Mirror Chute libre, sortie en 2016, qui présente une société où les citoyens notent tout, le chauffeur de bus, et pour obtenir un crédit maison, il faut une note minimum. 

En Chine, si ta note citoyenne est trop basse, tu ne peux même plus acheter de billet de train. 

Oui, c'était un épisode fort de Black Mirror, qui préfigure peut-être la société lisse et sécuritaire de demain. Où le moindre écart minime par rapport à la norme est stigmatisé et rejeté.

C'était assez angoissant de vivre la descente aux enfers de cette citoyenne modèle en un temps record (une seule semaine, non ?). Commencée au plus haut de sa "note citoyenne", complimentée et admise partout. Qui soudain fait un faux pas sur un moment de faiblesse momentanée. Et tout s'enchaîne dramatiquement. Sa note baisse, ce qui lui bloque des portes ( son accès à son lieu de travail n'est plus possible) puis la stresse encore davantage la poussant à l'erreur... ce qui amplifie encore la chute de sa note.

A la fin, elle termine emprisonnée avec les SDF et les sans-noms en raison d'une note citoyenne éliminatoire

Effectivement, le centre de Shanghaï est déjà réservé aux citoyens modèles... ceux dont la note dépasse un certain seuil. Les autres peuvent s'entasser en banlieue. ils n'ont même pas le droit de pénétrer en voiture dans la zone de Shanghaï réservée aux citoyens d'élite. Sous peine d'amende sévère... et probablement de baisse de leur note...

il y a 4 minutes, Persil-Fleur a dit :

Oui, c'était un épisode fort de Black Mirror, qui préfigure peut-être la société lisse et sécuritaire de demain. Où le moindre écart minime par rapport à la norme est stigmatisé et rejeté.

C'était assez angoissant de vivre la descente aux enfers de cette citoyenne modèle en un temps record (une seule journée, non ?). Commencée au plus haut de sa "note citoyenne", complimentée et admise partout. Qui soudain fait un faux pas sur un moment de faiblesse momentanée. Et tout s'enchaîne dramatiquement. Sa note baisse, ce qui lui bloque des portes ( son accès à son lieu de travail n'est plus possible) puis la stresse encore davantage la poussant à l'erreur... ce qui amplifie encore la chute de sa note.

A la fin, elle termine emprisonnée avec les SDF et les sans-noms en raison d'une note citoyenne éliminatoire

Effectivement, le centre de Shanghaï est déjà réservé aux citoyens modèles... ceux dont la note dépasse un certain seuil. Les autres peuvent s'entasser en banlieue. ils n'ont même pas le droit de pénétrer en voiture dans la zone de Shanghaï réservée aux citoyens d'élite. Sous peine d'amende sévère... et probablement de baisse de leur note...

Ravi que cet épisode vous a plu.  

à l’instant, Crève a dit :

Ravi que cet épisode vous a plu.  

Il m'a plu... et effrayé en même temps

Parce qu'il est exactement dans la lignée de ce que  @Globure a expliqué du livre d'enquête sur ces systèmes invisibles de notation qui nous entourent. Montrant que nous allons vers une société toujours plus normative, rigide, impersonnelle, sans état d'âme pour ceux qui ne sont pas capables de se maintenir au niveau.

à l’instant, Persil-Fleur a dit :

Il m'a plu... et effrayé en même temps

Parce qu'il est exactement dans la lignée de ce que  @Globure a expliqué du livre d'enquête sur ces systèmes invisibles de notation qui nous entourent. Montrant que nous allons vers une société toujours plus normative, rigide, impersonnelle, sans état d'âme pour ceux qui ne sont pas capables de se maintenir au niveau.

Si tu cherches d'autres livres sur la notation des individus, j'ai en réserve un roman d'un autrichien, Marc Elsberg, Zéro : 

à l’instant, Crève a dit :

Si tu cherches d'autres livres sur la notation des individus, j'ai en réserve un roman d'un autrichien, Marc Elsberg, Zéro : 

Merci pour ton conseil, je jetterai volontiers un coup d'oeil !

La couverture résume le livre...

Est-ce la peine de le lire ?

J'ai dévoré le livre d'Irène Frain. J'ai vu qu'il était sur la liste du Goncourt, mais ce n'est (pour moi) pas un Goncourt. 

Je prends : 

Qui apparaissait aussi sur la première sélection du Goncourt, et il y a un certain niveau. Pourtant, le livre n'a pas été retenu en deuxième sélection. Parce-qu'il n'est pas dans l'air du temps peut être ? De l'Histoire, Louis XV. Mais la plume pouvait être primée. 

L'esprit de l'athéisme d'André Compte-Sponville

Je viens de terminer un livre de Marc Trévidic : 

qui offre un regard sur les réseaux terroristes tunisiens, comment la religion musulmane, dans son application la plus radicale, peut bouleverser des vies. L'auteur a le sens du drame. Pour qui l'a lu, j'ai une question à poser. 

Ensuite, j'enchaîne avec un livre de Paul Auster : 

J'ai pas aimé la trilogie new-yorkaise, mais comme je refuse de juger un auteur sur un seul livre, je persiste, et j'avoue goûter ce roman mettant en scène un clochard et son chien, assez touchant.