Que lisez-vous en ce moment ?

Flics ou voyous, nul n'a oublié Sulak, garçon charmant, généreux, intègre. Accessoirement l'homme le plus recherché des années 1980. Déserteur de la Légion (l'avenir tout tracé, non merci), il braque des supermarchés avant de dévaliser les grands bijoutiers, de Paris à Cannes. Le fric, il s'en fout, il hait la violence : il veut épater. Itinéraire d'un gentleman cambrioleur doublé d'un roi de l'évasion.

Romancier français né en 1964, Philippe Jaenada est l'auteur du Chameau sauvage (prix de Flore 1997). Les Brutes, Plage de Manaccora, 16 h 30 et La Femme et l'Ours sont notamment disponibles en Points.

" Jaenada puise dans les mots comme Sulak dans les vitrines de chez Cartier. [...] Tout Sulak est là : provocation, efficacité et "douceur'. "

Le 18/12/2020 à 19:16, Crève a dit :

Tu savais que Thomas Pesquet est devenu astronaute par dépit ? C'est assez fou, il voulait être basketteur, totalement dingo de NBA, il ne pensait qu'à ça et ne voulait être que ça, basketteur, c'était ça son rêve, c'était pas d'aller dans les étoiles... 

Je viens de finir "Vous plaisantez Monsieur Tanner" de Jean Paul Dubois, que @January m'avait donné envie de lire. Tout le monde a trouvé ça drôle, et ça l'est, tellement c'est ubuesque ! Mais il m'a foutu en rogne ce couillon, à se laisser maltraiter, malmener par tous ces énergumènes, sans broncher ! J'ai passé toute la lecture à lui dire de se rebeller, il ne m'a jamais écouté !!!

Sinon, style fluide, qui coule, on ne voit pas les pages passer

Ah ça t'a plu je suis contente  

Entre les pavés sur la guerre de sécession (Etude de fond pour 2021), j'ai pris ça hier soir :

Cet auteur m'a vraiment conquise. J'aime sa plume simple et juste, ses idées, le dynamisme de ses récits. J'aurais sûrement terminé ce bouquin cet après-midi tellement je reste collée dessus. 

J'avais déjà parlé de Colin Niel, avec "Sur le ciel effondré" qui était vraiment très bon. "Entre Fauves" est aussi bon. Le sujet est sensible, très actuel, l'auteur croise toutes les trajectoires depuis plusieurs points de vue, et on se retrouve bien embêté avec certains de nos jugements à l'emporte pièce..

J'éditerai ce message quand j'aurai fini le livre pour donner mon sentiments définitif. Mais déjà je le conseille, la quatrième : 

Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n’a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. Alors, lorsqu’il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.

Je vous retrouverai sûrement pour d'autres bouquins de Colin Niel, je suis décidée à lire toute sa biblio  

Edit : Voilà je l'ai fini. J'ai adoré et la fin m'a satisfaite. C'est un bouquin intelligent, facile, percutant. On passe par beaucoup d'émotions, notamment contraires, je trouve que "ça marche."

il y a 17 minutes, January a dit :

 Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.

Leg Holas, ça me fait penser au "Seigneur des Anneaux" ! Un rapport ?

il y a 11 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Leg Holas, ça me fait penser au "Seigneur des Anneaux" ! Un rapport ?

Oui, tout à fait, chasse à l'arc et archère talentueuse. 'fin, surtout tueuse..

"Je l'ai vu, ton sourire aussi beau que le jour;

Et l'heure du sourire est l'heure de l'amour."

Entre deux bouquins d'histoire : 

Ca se lit, mais comme j'ai lu tout Lisa Gardner, rien à faire elle ne se renouvelle pas, un peu décevant. Pour ceux qui ne la connaissent pas, ils trouveront le bouquin bien. Lisa Gardner est dans la veine de Karine Giebel par exemple.

J'ai reçu :

de James mc Pherson. Format spécial, 1000 pages de papier bible, écrit tout petit tout petit.  Voilà un bouquin que j'aurais préféré en numérique   Mais il n'existait pas. 

Je continue en parallèle 

L'histoire des USA avec pour point central les populations. C'est un bon livre. 

Et avant le Lisa Gardner j'avais terminé : 

Que j'avais trouvé en format numérique. Pour qui ne veut pas trop entrer dans les détails, c'est un bon livre, suffisamment documenté. (oui moi je suis la chieuse qui cherche la p'tite bête. Tu me racontes la guerre et j'ai pas assez de détail sur l'armement : c'est quoi cette blague ? ) 

han l'Histoire populaire des états-unis je veux le lire depuis longtemps , il est cité par Matt Damon dans Will Hunting.   @January 

Avant de prendre Mc Pherson, reçu pour mon anniversaire : 

C'est un long chant de désespoir, une femme a quitté son conjoint violent et tente de se reconstruire. Sous la plume de Sandrine Collette, c'est puissant. 

Je me relis pour la cinquième fois :

Pour les amateurs de suspense, de disparitions inquiétantes, de spectre, de maison hantée. Mais derrière cette façade de roman d'épouvante, se cache une critique sociale, un cri des désespérés, des déclassés sociaux qui peinent à se maintenir sur le marché du travail, qui se font bouler d'un emploi à un autre comme un numéro qu'on tire au sort, qui frôle la rue, la misère extrême. En filigrane de l'épouvante, c'est le ressenti humain de celle qui peine à se maintenir à un travail, qui va au gré du vent, que le marché du travail à enterré avec ses procédures qui te font comprendre que t'es chaque jour un peu plus en marge de la société, jusqu'à crever de froid et dormir dans ta bagnole. La toile de fond, c'est l'épouvante, mais le vrai propos, c'est une critique sociale.

"Mais les DRH qui l'avaient licenciée en un quart d'heure, celles qui n'avaient pas renouvelé son contrat, les agents qui avaient, d'un clic de souris, suspendu ses droits pour un formulaire mal rempli [...] tous ces gens-là, qui la condamnait à la mort sociale, la mort civile, la mort de faim, la mort de froid, la mort dehors, la mort de désespoir, l'avaient définitivement amarinée à la houle incessante, insondable, de la cruauté humaine."

il y a 27 minutes, Crève a dit :

Pour les amateurs de suspense, de disparitions inquiétantes, de spectre, de maison hantée. Mais derrière cette façade de roman d'épouvante, se cache une critique sociale, un cri des désespérés, des déclassés sociaux qui peinent à se maintenir sur le marché du travail, qui se font bouler d'un emploi à un autre comme un numéro qu'on tire au sort, qui frôle la rue, la misère extrême. En filigrane de l'épouvante, c'est le ressenti humain de celle qui peine à se maintenir à un travail, qui va au gré du vent, que le marché du travail à enterré avec ses procédures qui te font comprendre que t'es chaque jour un peu plus en marge de la société, jusqu'à crever de froid et dormir dans ta bagnole. La toile de fond, c'est l'épouvante, mais le vrai propos, c'est une critique sociale.

"Mais les DRH qui l'avaient licenciée en un quart d'heure, celles qui n'avaient pas renouvelé son contrat, les agents qui avaient, d'un clic de souris, suspendu ses droits pour un formulaire mal rempli [...] tous ces gens-là, qui la condamnait à la mort sociale, la mort civile, la mort de faim, la mort de froid, la mort dehors, la mort de désespoir, l'avaient définitivement amarinée à la houle incessante, insondable, de la cruauté humaine."

Ta description m’a donné envie je le note dans ma liste. 

Je me balade entre Zinn et Mc Pherson. Ce week-end je prendrais sûrement : 

Pour couper un peu  

Je lis : Sur les traces de Siddharta par le maître boudhiste vietnamien Tich Nhat Hanh.

J'ai fini le défit lecture date butoir le 31 .. et la plus rien ..

Ça va durer ..malheureusement ...

Je finis celui du dessus, avant de commencer celui-là :

Pour une fois qu'une femme est prix Nobel de littérature !