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Sur quels films avez vous eu une grande émotion ?!

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Orienteur

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Invité Alf-a-blondi
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 3 heures, Gaïa a dit :

Effectivement mais ce n'est pas ça qui m'a filé l'angoisse, c'est simplement la fin.. ce truc aussi violent qui se termine sur une "bulle de bonheur".. ça m'a donné l'impression d'enfoncer le clou un peu plus..

Révélation

Ça commence sur quelque chose d'intime, une promesse d'un bonheur à venir et ça se finit de façon cauchemardesque. Le début, enfin la fin du film, est ultra violente, et sauf à apprécier vraiment le hachis Parmentier. Au final c'est l'ex (Dupontel), qui semble plus raisonnable et aussi encore très amoureux, qui perd vraiment les pédales. C'est sûrement parce que le film est filmé à l'envers -et c'est très habile- que cela vous donne cette impression. 

La scène du tunnel dure pas loin de 9 minutes, rien ne nous est épargné, pas même le bruit. On se sent réellement impuissant(e) et voyeur/se... J'ai trouvé cela effroyable, personnellement. Tout est dérangeant dans ce film jusqu'à la façon de filmer qui peut parfois donner la nausée (prises de vue qu'affectionnent particulièrement Gaspar Noé, comme on peut aussi le voir dans Doberman). Irréversible ne laisse dans tous les cas pas grand monde indifférent, c'est un bon choix. 

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à l’instant, Léna-Postrof a dit :
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La scène du tunnel dure pas loin de 9 minutes, rien ne nous est épargné, pas même le bruit. On se sent réellement impuissant(e) et voyeur/se... J'ai trouvé cela effroyable, personnellement. Tout est dérangeant dans ce film jusqu'à la façon de filmer qui peut parfois donner la nausée (prises de vue qu'affectionnent particulièrement Gaspar Noé, comme on peut aussi le voir dans Doberman). Irréversible ne laisse dans tous les cas pas grand monde indifférent, c'est un bon choix. 

Pour le contenu masqué c'est exactement ça.

Et pour le reste aussi, d'ailleurs il n'y a que pendant la scène du tunnel que la caméra est fixe, ce qui ajoute à la lourdeur de ce qui se passe, le temps s'est arrêté, c'est la stupeur! Tout le reste du temps oui on a la nausée..

Je ne suis pas sure que je pourrais le re-voir actuellement ce film, je suis beaucoup moins "forte" émotionnellement qu'avant. C'est le genre de film ou je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non..

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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il y a 26 minutes, Gaïa a dit :

Pour le contenu masqué c'est exactement ça.

Et pour le reste aussi, d'ailleurs il n'y a que pendant la scène du tunnel que la caméra est fixe, ce qui ajoute à la lourdeur de ce qui se passe, le temps s'est arrêté, c'est la stupeur! Tout le reste du temps oui on a la nausée..

Je ne suis pas sure que je pourrais le re-voir actuellement ce film, je suis beaucoup moins "forte" émotionnellement qu'avant. C'est le genre de film ou je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non..

Oui, pour la caméra fixe, en effet et maintenant que vous l'écrivez, ça me revient. Ce n'est pas non plus le genre de film que j'aurais grand plaisir à revoir. 

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 8 heures, Léna-Postrof a dit :

Alors évidemment je peux être traumatisante, effrayante, chiante -ou tout autre adjectif à connotation négative "suffixant" en "ante", si cela peut vous faire plaisir- toutefois, vous pouvez me citer sur un sujet "Cinéma" à peu près sans risque. Je promets solennellement de ne pas -trop- vous rosser, enfin seulement si vous évitez toute analyse bizarroïde sur une relation supposément "homo" entre Frodon et Sam. 

N.B : Vous êtes une vraie gonzesse. 

Irréversible c'est en effet, plutôt "aouch". La scène du tunnel fiche vraiment la chair de poule. 

Mais non la preuve : quand je disais que des moments dans braveheart prenaient aux trippes c'était au sens littéral, le mec ecossais qui se tient les trippes sur le champ de bataille. Quelle émotion...

 

 

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Membre, tout ce que je sais,c'est que je ne sais rien,tandis que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas ( Socrate), 51ans Posté(e)
sphynxxxix Membre 16 766 messages
51ans‚ tout ce que je sais,c'est que je ne sais rien,tandis que les autres croient savoir ce qu'ils ne savent pas ( Socrate),
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million dollard baby

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Membre, 40ans Posté(e)
truebypass Membre 2 060 messages
40ans‚
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Il y a 17 heures, Gaïa a dit :

Effectivement mais ce n'est pas ça qui m'a filé l'angoisse, c'est simplement la fin.. ce truc aussi violent qui se termine sur une "bulle de bonheur".. ça m'a donné l'impression d'enfoncer le clou un peu plus..

C'est assez troublant de vérité, cette expression "qui se termine sur bulle de bonheur", car c'est exactement le sentiment, la sensation que j'ai eu à la fin d'un précédent film de Gaspar Noe, "Seul contre tous", qui pour moi reste son œuvre ultime. Cette introspection dans la vie de petites gens, cette réal vitriolée, ces gueules d'acteurs (Frankie Pain, Philippe Nahon), cette vision si triste et fataliste de la vie.

La fin du film est tellement folle, sale...et salement "belle" par le soulagement et l'apaisement qu'elle impose sur le plan de fin.
C'est le genre de film qui m'a vraiment foutu en l'air, mais dans le bon sens. Comme une bonne grosse purge.

Du coup, je rebondis sur ma liste de films m'ayant retourné:

-Seul contre tous (et le court qui le précède, Carne)

-Salo, les 120 jours de Sodome
J'adore la photographie de ce film, qui fut un défit pour moi tellement j'ai pas réussi à le regarder d'une seule traite lors de son premier visionnage. Toujours aussi sale, même des années après.

-Valley Of Love
Très troublant comme film, par son onirisme et la ressemblance entre les personnages et les acteurs qui les incarnent. C'est beau, c'est triste, c'est touchant et Depardieu est juste uber alles.

-Le tombeau des lucioles
Oui, j'ai chialé ma race, moi aussi.

-Hatchi
Oui, j'ai encore chialé ma race, moi aussi, malgré le lifting à l'américaine du récit.

-Possession
La folie, la violence de certaines scènes (dans le métro, dans le café) m'ont vraiment scotchées.

-Sweet movie
Que je vais résumer à "ah oui, quand même!" tellement ce film est over the top et renvoie La grande bouffe à un simple épisode des Teletubbies.


 

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Membre, 40ans Posté(e)
truebypass Membre 2 060 messages
40ans‚
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Il y a 14 heures, Léna-Postrof a dit :
  Révéler le contenu masqué

La scène du tunnel dure pas loin de 9 minutes, rien ne nous est épargné, pas même le bruit. On se sent réellement impuissant(e) et voyeur/se... J'ai trouvé cela effroyable, personnellement. Tout est dérangeant dans ce film jusqu'à la façon de filmer qui peut parfois donner la nausée (prises de vue qu'affectionnent particulièrement Gaspar Noé, comme on peut aussi le voir dans Doberman). Irréversible ne laisse dans tous les cas pas grand monde indifférent, c'est un bon choix. 

Dobermann, c'est de Jan Kounen ;)

  • Merci 1
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 16 heures, Constantinople a dit :

Mais non la preuve : quand je disais que des moments dans braveheart prenaient aux trippes c'était au sens littéral, le mec ecossais qui se tient les trippes sur le champ de bataille. Quelle émotion...

 

 

Braveheart traite de l'indépendance de l'Écosse, ce qui implique qu'il y ait des batailles. Boyaux et viscères, oui, ils auraient pu aussi guerroyer en s'envoyant des colombes et des baisers, ceci dit cela aurait été moins réaliste, peut-être même moins trippant, sans vilain jeu de mots. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce film. La liberté évidemment, mais aussi la mort, le courage, la résistance, l'identité (ça c'est un truc qui devrait vous plaire), l'amour...impossible, d'autres sûrement qui ne me viennent pas en tête de suite parce que cela fait longtemps. Des thèmes pouvant susciter bien des émotions, et d'ailleurs il n'y aucun besoin de faire pleurer dans les chaumières en permanence, pour faire un bon film (mais ce n'est que mon avis). 

Même si le récit de l'histoire de Wallace est très libre, très romancé, celui d'Isabelle de France également (et je n'aime pas le jeu de Sophie Marceau, surtout en général), j'ai bien aimé. La B.O, les paysages, font aussi que... 

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Invité Colybris
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Invité Colybris
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Loin de la foule déchainée (j'adore l'époque victorienne :happy:)

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 034 messages
Grégairophobe...,
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il y a 27 minutes, Colybris a dit :

Loin de la foule déchainée (j'adore l'époque victorienne :happy:)

J'ai beaucoup aimé aussi ! Le jeu tout en retenue des acteurs et juste sous la surface, la passion. ça me trouble et me chamboule toujours, le feu sous la glace. Je trouve ça d'un romantisme échevelé !

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Invité Colybris
Invités, Posté(e)
Invité Colybris
Invité Colybris Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

J'ai beaucoup aimé aussi ! Le jeu tout en retenue des acteurs et juste sous la surface, la passion. ça me trouble et me chamboule toujours, le feu sous la glace. Je trouve ça d'un romantisme échevelé !

Tout pareil ;)

Ça me fait vibrer :wub:

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 17 heures, Léna-Postrof a dit :

Braveheart traite de l'indépendance de l'Écosse, ce qui implique qu'il y ait des batailles. Boyaux et viscères, oui, ils auraient pu aussi guerroyer en s'envoyant des colombes et des baisers, ceci dit cela aurait été moins réaliste, peut-être même moins trippant, sans vilain jeu de mots. Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce film. La liberté évidemment, mais aussi la mort, le courage, la résistance, l'identité (ça c'est un truc qui devrait vous plaire), l'amour...impossible, d'autres sûrement qui ne me viennent pas en tête de suite parce que cela fait longtemps. Des thèmes pouvant susciter bien des émotions, et d'ailleurs il n'y aucun besoin de faire pleurer dans les chaumières en permanence, pour faire un bon film (mais ce n'est que mon avis). 

Même si le récit de l'histoire de Wallace est très libre, très romancé, celui d'Isabelle de France également (et je n'aime pas le jeu de Sophie Marceau, surtout en général), j'ai bien aimé. La B.O, les paysages, font aussi que... 

Il y a quand même un rapport à la violence et au sang qui est à cette époque unique pour un block buster de cette nature, et une mise en scéne autour de ça. Que dire de la scéne de Torture à la fin ? Il transfigure cette scéne dégueulasse en beau moment de cinéma. C'est quand même la particularité de gibson cet espéce de rapport christique/passion à la torture,à la douleur. Ce qu'il y a de bien dans ce film, c'est qu'il arrive presque à nous faire partager cette espèce de fascination qu'on trouverait foutrement malsaine chez n'importe quel autre individu ou cinéaste. Je veux dire, ce basculement de la foule et ce moment où il crie liberté, tout ça. Je me souviens aussi de la scéne des pendus au tout début du film. En fait c'est Mel Gibson qui aurait du tourner The revenant. Avec Milius au script. Tiens ca fait un moment que je me met apocalypto à plus tard, je vais le tenter je crois.

Je divise les films en deux catégories, ceux qui vous embarquent dans leur trip, dans leur univers, et ceux qui vous laissent sur votre canapé ou siége. Et celui là c'est clairement la premiére catégorie : je l'ai vu gamin dans un bus et je me souviens qu'il a scotché tout le bus, on était transphasé en Ecosse au moyen âge, et en BO avec l'accent à couper au couteau, c'est encore plus immersif. Moralité si vous voulez pas être emmerdé par les gosses en voyage scolaire, foutez leur la version longue de Braveheart.

Je ne suis pas sur que l'identité soit un thème de ce film au final : Il s'agit surtout de souci de réalisme, de détail, pour plonger le spectateur dans l’écosse de Wallace, ce qui est dingue c'est qu'à coté de ça il se tape totalement de toute véracité historique. Et ça marche au final, on est dans le film pour un certain réalisme et parce qu'il parle de thèmes au détriment de la réalité historique. Par contre il y un détail que peu de gens relèvent, c'est que le projet du roi Anglais dans le filmavec cette histoire de nuit de noce, est d'effacer le sang écossais, la race écossaise en y mêlant le sang des lords anglais. Plus qu'une domination, il s'agit aussi d'un projet d'effacement biologique, c'est quand même surprenant de trouver ce théme dans un blockbuster oscarisé comme Braveheart. Et ce qui rend encore plus piquant la dernière révélation de la reine qui souffle dans l'oreille du roi que sa descendance ne sera pas celle de son sang mais de l'ecossais. Un film sur l'identité ce serait plus genre le dernier samurai, avec cette fameuse dernière charge suicidaire comme symbole. A coté de ça, oui c'est la liberté, la droiture, le courage, etc. Un peu comme le seigneur des anneaux. Ce sont les films que je qualifierai d'avant Marvel, avant que désormais, tout soit une question de second degré et d'auto dérision, de gimmick, etc.

Mais ouais il y a tellement de choses,de thèmes dans ce films : le rapport pére fils par exemple entre le père lepreux, l'impitoyable roi anglais, et le propre pére de Wallace. La trahison des élites corrompues aussi.  Moi je ne suis pas romance, mais cette gamine qui donne une fleur et qu'il retouve plus tard, avec cette tragique fin, on ne peut pas ne pas accrocher à l'histoire. Sophie marceau n'est pas bonne actrice, elle à l'air de tomber dans les vapes à chaque scéne en guise de mime de l'émoi sensuel, même si elle est jolie. Bo imparable. Paysages magnifiques. Le genre de film qui ne vieillit pas.

Et puis il y a quand même de l'humour. Que dire de cette scéne ou alors que l'amant de son fils expose sa théorie et se présente, le roi anglais balance sans autre forme de cérémonie le jouvenceau par sa fenêtre, alors qu'il venait pendant 5 minutes de motiver à mort le mec pour affronter son père. Fin moi je le prends comme de l'humour en tout cas :D

 

Modifié par Constantinople
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Membre, Piment doux, 103ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 22 123 messages
103ans‚ Piment doux,
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J'en ai vu beaucoup, ceux qui me passent par la tête là tout de suite

- Festen : film danois/suédois qui m'a laissée pantoise en pleine salle de cinéma. Pour moi un chef d'oeuvre, une folie.

- Breaking the waves :  le meilleur Lars Von Trier, à mon sens. Un film tout en chapitres qui réunit plein de bonnes musiques bien kitsch, parfaitement dans l'ambiance.

- Tout pour ma mère : du très bon Almodovar, là j'ai carrément pleuré.

- Les nouveaux sauvages (réalisateur argentin Damián Szifron) : la claquas! une série de sketches qui scotchent, ode au sadisme humain, cynisme, enchaînement de circonstances.... et terriblement drôle.

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Membre, 71ans Posté(e)
Caravage Membre 5 998 messages
Baby Forumeur‚ 71ans‚
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Les charlots font l'Espagne ça m'a remué jusqu'au plus profond de mon âme!!

             

  • Haha 1
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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Constantinople a dit :

Il y a quand même un rapport à la violence et au sang qui est à cette époque unique pour un block buster de cette nature, et une mise en scéne autour de ça. Que dire de la scéne de Torture à la fin ? Il transfigure cette scéne dégueulasse en beau moment de cinéma. C'est quand même la particularité de gibson cet espéce de rapport christique/passion à la torture,à la douleur. Ce qu'il y a de bien dans ce film, c'est qu'il arrive presque à nous faire partager cette espèce de fascination qu'on trouverait foutrement malsaine chez n'importe quel autre individu ou cinéaste. Je veux dire, ce basculement de la foule et ce moment où il crie liberté, tout ça. Je me souviens aussi de la scéne des pendus au tout début du film. En fait c'est Mel Gibson qui aurait du tourner The revenant. Avec Milius au script. Tiens ca fait un moment que je me met apocalypto à plus tard, je vais le tenter je crois.

Je divise les films en deux catégories, ceux qui vous embarquent dans leur trip, dans leur univers, et ceux qui vous laissent sur votre canapé ou siége. Et celui là c'est clairement la premiére catégorie : je l'ai vu gamin dans un bus et je me souviens qu'il a scotché tout le bus, on était transphasé en Ecosse au moyen âge, et en BO avec l'accent à couper au couteau, c'est encore plus immersif. Moralité si vous voulez pas être emmerdé par les gosses en voyage scolaire, foutez leur la version longue de Braveheart.

Je ne suis pas sur que l'identité soit un thème de ce film au final : Il s'agit surtout de souci de réalisme, de détail, pour plonger le spectateur dans l’écosse de Wallace, ce qui est dingue c'est qu'à coté de ça il se tape totalement de toute véracité historique. Et ça marche au final, on est dans le film pour un certain réalisme et parce qu'il parle de thèmes au détriment de la réalité historique. Par contre il y un détail que peu de gens relèvent, c'est que le projet du roi Anglais dans le filmavec cette histoire de nuit de noce, est d'effacer le sang écossais, la race écossaise en y mêlant le sang des lords anglais. Plus qu'une domination, il s'agit aussi d'un projet d'effacement biologique, c'est quand même surprenant de trouver ce théme dans un blockbuster oscarisé comme Braveheart. Et ce qui rend encore plus piquant la dernière révélation de la reine qui souffle dans l'oreille du roi que sa descendance ne sera pas celle de son sang mais de l'ecossais. Un film sur l'identité ce serait plus genre le dernier samurai, avec cette fameuse dernière charge suicidaire comme symbole. A coté de ça, oui c'est la liberté, la droiture, le courage, etc. Un peu comme le seigneur des anneaux. Ce sont les films que je qualifierai d'avant Marvel, avant que désormais, tout soit une question de second degré et d'auto dérision, de gimmick, etc.

Mais ouais il y a tellement de choses,de thèmes dans ce films : le rapport pére fils par exemple entre le père lepreux, l'impitoyable roi anglais, et le propre pére de Wallace. La trahison des élites corrompues aussi.  Moi je ne suis pas romance, mais cette gamine qui donne une fleur et qu'il retouve plus tard, avec cette tragique fin, on ne peut pas ne pas accrocher à l'histoire. Sophie marceau n'est pas bonne actrice, elle à l'air de tomber dans les vapes à chaque scéne en guise de mime de l'émoi sensuel, même si elle est jolie. Bo imparable. Paysages magnifiques. Le genre de film qui ne vieillit pas.

Et puis il y a quand même de l'humour. Que dire de cette scéne ou alors que l'amant de son fils expose sa théorie et se présente, le roi anglais balance sans autre forme de cérémonie le jouvenceau par sa fenêtre, alors qu'il venait pendant 5 minutes de motiver à mort le mec pour affronter son père. Fin moi je le prends comme de l'humour en tout cas :D

 

Oh mais oui, c'est une "presqu'analyse" cinématographique de 'Tintin... pauvres de nous ! 

Révélation

Vous avez étonnamment bonne mémoire, malgré le temps qui passe, le film vous aura marqué à défaut de trop vous avoir ému.

Estimez-vous heureux, la castration, qui allait en général avec ce genre de sévices, nous aura été épargnée... peut-être visuellement un peu trop "chaud", pour les années 90. 

En ce qui concerne la brutalité, le sang, "La reine Margot" -c'est français, sensiblement de la même période, et sans Mel Gibson... ça a peut-être fait moins d'entrées- n'est pas en reste. Je l'ai vu jeune, également, pas dans un bus, seule, et l'image de cette grande robe claire maculée du sang de son frère et de son amant décapité, m'a fait forte impression... À moins que je ne mélange avec "Le rouge et le noir". Enfin je revois mentalement aussi une scène où une tête est remise. Il est fort possible qu'il y ait une sensibilité chez l'enfant, l'adolescent, que des films soient fortement impressionnants, et c'est sans doute pour cela que le CSA fourre son nez partout, de plus en plus. 

Braveheart c'est le culte du héros. William Wallace, figure héroïque et romantique. Il est admirable, courageux, digne, rebelle jusqu'au bout, libre. Vous n'êtes pas sûr que l'identité soit réellement abordée dans ce film ? Les peintures de guerre rappelant les anciens guerriers pics, la cérémonie païenne à la mort du père, le kilt (anachronisme d'ailleurs)... non toujours pas ? (j'en oublie sûrement pleins).

Tous les films historiques prennent plus ou moins de libertés avec l'Histoire. Le droit de cuissage n'a sûrement jamais existé, et Isabelle de France n'aurait jamais rencontré William Wallace (Isabelle de France est bien plus jeune, me semble t-il, et il meurt prématurément). Sophie Marceau est peu charismatique (qu'est-ce que c'est que cette histoire de semi-évanouissement émotif ? Je ne me souviens pas), au regard de la personnalité que fut Isabelle de France. Elle est jolie, oui. Effacement biologique ? Non décidément, tout le monde n'a pas aussi bonne mémoire que vous. Je me souviens simplement qu'elle lui révèle être enceinte, que l'enfant n'est pas de lui. C'est tout mais ça fait loin aussi.

Il reste des films post Marvel, tout à fait potables. 

Vous aimez bien mais vous râlotez quand même, pas de doute, vous êtes bien français. 

N.B : Ne plus parler de the Revenant, merci bien. 

 

 

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 6 heures, Léna-Postrof a dit :

Oh mais oui, c'est une "presqu'analyse" cinématographique de 'Tintin... pauvres de nous ! 

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De Tintin ? Je ne vois pas le rapport mais si vous le dites...

Je disais que tous ces éléments sur l'écosse n'était pas à proprement parler des éléments identitaire à défendre du point de vue du réalisateur, mais une manière d'immerger le spectateur dans une culture, un lieu, un univers. Si défendre "l'identité" se résumait à défendre quelques pans folkloriques du genre porter un kilt et des peintures de guerre pictes....Ces éléments sont le plus réaliste possible, on sent qu'ils ont beaucoup bossé en pré production avant, mais à coté de ça ils se tapent de la véracité historique, c'est en ça que c'est assez unique, ce mélange bizarre.

Wallace est la figure héroïque parfaite, mais surtout christique. Impossible de ne pas voir une sorte de passion vers laquelle il marche en toute conscience et cette transfiguration d'une défaite et d'une mise à mort en quasi victoire.

Je ne râle pas, je trouve le film incroyable, si il est frais dans ma mémoire c'est que je ne l'ai vu il n'y a pas si longtemps de ça et ce détail m'avait interloqué. C'est le genre de film avec des valeurs saines, inspirant pour les plus jeunes, et le moment émotion pour moi c'est le fameux discours. Au fond pour un film épique ou d'action, j'aime quand il y a des gentils, et des méchants clairement définis même si il y a la tentation et la complexité. Je n'ai jamais trop aimé les films comme Heat, ou on renvoyait dos à dos gangsters et flics par ex.

Il y a beaucoup de bons films, même si aucun ne me vient en tête là tout de suite, seulement cette espéce de ton second degré, de gimmick, d'auto dérision, de mise en abime, qui était frais quand josh weddon le faisait, mais qui s'est généralisé dans les films d'action, ou épiques, a un peut tout envahi, surtout depuis que Marvel l'a systématisé. Je ne sais pas si on pourrait aujourd'hui avoir un Braveheart ou un seigneur des anneaux aussi premier degré aujourd'hui.

Vous aimerez peut être black death vous qui êtes plutôt anti cléricale d'ailleurs.

Oh et je confirme le droit de cuissage n'a jamais existé. Je crois qu'on doit ce mythe à Michelet, comme bon nombre d'autres mythes.

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 034 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
Il y a 14 heures, Constantinople a dit :

Il y a quand même un rapport à la violence et au sang qui est à cette époque unique pour un block buster de cette nature, et une mise en scéne autour de ça. Que dire de la scéne de Torture à la fin ? Il transfigure cette scéne dégueulasse en beau moment de cinéma. C'est quand même la particularité de gibson cet espéce de rapport christique/passion à la torture,à la douleur. Ce qu'il y a de bien dans ce film, c'est qu'il arrive presque à nous faire partager cette espèce de fascination qu'on trouverait foutrement malsaine chez n'importe quel autre individu ou cinéaste. Je veux dire, ce basculement de la foule et ce moment où il crie liberté, tout ça. Je me souviens aussi de la scéne des pendus au tout début du film. En fait c'est Mel Gibson qui aurait du tourner The revenant. Avec Milius au script. Tiens ca fait un moment que je me met apocalypto à plus tard, je vais le tenter je crois.

Je divise les films en deux catégories, ceux qui vous embarquent dans leur trip, dans leur univers, et ceux qui vous laissent sur votre canapé ou siége. Et celui là c'est clairement la premiére catégorie : je l'ai vu gamin dans un bus et je me souviens qu'il a scotché tout le bus, on était transphasé en Ecosse au moyen âge, et en BO avec l'accent à couper au couteau, c'est encore plus immersif. Moralité si vous voulez pas être emmerdé par les gosses en voyage scolaire, foutez leur la version longue de Braveheart.

Je ne suis pas sur que l'identité soit un thème de ce film au final : Il s'agit surtout de souci de réalisme, de détail, pour plonger le spectateur dans l’écosse de Wallace, ce qui est dingue c'est qu'à coté de ça il se tape totalement de toute véracité historique. Et ça marche au final, on est dans le film pour un certain réalisme et parce qu'il parle de thèmes au détriment de la réalité historique. Par contre il y un détail que peu de gens relèvent, c'est que le projet du roi Anglais dans le filmavec cette histoire de nuit de noce, est d'effacer le sang écossais, la race écossaise en y mêlant le sang des lords anglais. Plus qu'une domination, il s'agit aussi d'un projet d'effacement biologique, c'est quand même surprenant de trouver ce théme dans un blockbuster oscarisé comme Braveheart. Et ce qui rend encore plus piquant la dernière révélation de la reine qui souffle dans l'oreille du roi que sa descendance ne sera pas celle de son sang mais de l'ecossais. Un film sur l'identité ce serait plus genre le dernier samurai, avec cette fameuse dernière charge suicidaire comme symbole. A coté de ça, oui c'est la liberté, la droiture, le courage, etc. Un peu comme le seigneur des anneaux. Ce sont les films que je qualifierai d'avant Marvel, avant que désormais, tout soit une question de second degré et d'auto dérision, de gimmick, etc.

Mais ouais il y a tellement de choses,de thèmes dans ce films : le rapport pére fils par exemple entre le père lepreux, l'impitoyable roi anglais, et le propre pére de Wallace. La trahison des élites corrompues aussi.  Moi je ne suis pas romance, mais cette gamine qui donne une fleur et qu'il retouve plus tard, avec cette tragique fin, on ne peut pas ne pas accrocher à l'histoire. Sophie marceau n'est pas bonne actrice, elle à l'air de tomber dans les vapes à chaque scéne en guise de mime de l'émoi sensuel, même si elle est jolie. Bo imparable. Paysages magnifiques. Le genre de film qui ne vieillit pas.

Et puis il y a quand même de l'humour. Que dire de cette scéne ou alors que l'amant de son fils expose sa théorie et se présente, le roi anglais balance sans autre forme de cérémonie le jouvenceau par sa fenêtre, alors qu'il venait pendant 5 minutes de motiver à mort le mec pour affronter son père. Fin moi je le prends comme de l'humour en tout cas :D

 

La scène qui m'a le plus marquée, touchée, c'est celle où Wallace découvre que c'est Robert qui l'a trahi, et que pour la première fois, il abandonne...

 

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Membre, Posté(e)
Constantinople Membre 18 329 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, Mite_Railleuse a dit :

La scène qui m'a le plus marquée, touchée, c'est celle où Wallace découvre que c'est Robert qui l'a trahi, et que pour la première fois, il abandonne...

 

Oui...Il sort quelque chose de fort, jusqu'au moment ou il s'allonge. Putain d'acteur quand même.

Par contre, ce film que vous avez en signature, j'ai toujours un avis ambivalent dessus, un coup j'aime, un coup je déteste.  J'aime la beauté du film, le fait d'allier film noir et sf, futurisme et sorte de décadence pourrissante des vieux immeubles XX eme siecle. Mais pas sur de bien adhérer au propos du film et à cette fin.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 36 034 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Constantinople a dit :

Par contre, ce film que vous avez en signature, j'ai toujours un avis ambivalent dessus, un coup j'aime, un coup je déteste.  J'aime la beauté du film, le fait d'allier film noir et sf, futurisme et sorte de décadence pourrissante des vieux immeubles XX eme siecle. Mais pas sur de bien adhérer au propos du film et à cette fin.

Il y a tellement de lectures de ce film, que l'on y prend ce qui nous touche et nous correspond. Et cette ambiguïté permanente où personne n'est jamais tout à fait comme on croit qu'il est, c'est troublant, et questionnant.

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