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La pensée positive

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sirielle

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 709 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)

Faut-il toujours positiver d'après vous?

En quoi peut-il être nécessaire de positiver?

Que représente pour vous positiver en pratique, au quotidien, par rapport à ne pas positiver?

La pensée positive est-elle une philosophie de vie pour vous? 

Ou pensez-vous qu'elle peut induire en erreur? Si oui comment?

Citation

[...] La pensée positive est une philosophie éminemment utile, offrant la possibilité de changer sa vision du monde, sa perception de soi et des autres. N’ayant rien à voir avec les méthodes abstraites qui vous font miroiter le bonheur éternel avec une simple citation, elle relève plutôt d’un véritable mode de vie.[...]

https://www.developpement-personnel.com/pensee-positive/

 

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 942 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Hello @sirielle

Quand je dis :" La pensée ne m'appartient pas mais il m'appartient de penser " Je ne parle pas du tout d'autosuggestion . Non, pour moi, l'autosuggestion, c'est se mentir , c'est éteindre le voyant qui signale la panne sans réparer la panne .

Ce que je veux dire par là, ( la citation ) c'est de construire sa vie , être sincère  ,  vivre à l'endroit où l'on se sent bien,  faire le métier qu'on aime , et alors là, nos pensées deviennent positives naturellement , et nous ouvrent de nouveaux horizons .

L'autosuggestion, je ne sais pas, mais perso, je n'y crois pas .

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 709 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, bouddean a dit :

Hello @sirielle

Quand je dis :" La pensée ne m'appartient pas mais il m'appartient de penser " Je ne parle pas du tout d'autosuggestion . Non, pour moi, l'autosuggestion, c'est se mentir , c'est éteindre le voyant qui signale la panne sans réparer la panne .

Ce que je veux dire par là, ( la citation ) c'est de construire sa vie , être sincère  ,  vivre à l'endroit où l'on se sent bien,  faire le métier qu'on aime , et alors là, nos pensées deviennent positives naturellement , et nous ouvrent de nouveaux horizons .

L'autosuggestion, je ne sais pas, mais perso, je n'y crois pas .

Bonjour bouddean,

Merci pour ta réponse. Désolée entre temps j'avais changé de citation pour le sujet car le premier lien me semblait trop commercial pour convenir.

Je reposte donc quand-même le premier lien:

https://cpositif.com/quest-ce-que-la-pensee-positive-une-introduction-complete/

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 164 messages
Grégairophobe...,
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Voir le verre à moitié plein me semble plus « constructif », moins autocentré. Cela ne compromet pas la pertinence de la lucidité, et permet de ne pas fermer le champ des possibles. C’est tout bénéf…

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 333 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 24 minutes, sirielle a dit :

Faut-il toujours positiver d'après vous?

En quoi peut-il être nécessaire de positiver?

Que représente pour vous positiver en pratique, au quotidien, par rapport à ne pas positiver?

La pensée positive est-elle une philosophie de vie pour vous? 

A mon sens, être constamment dans le même état d’esprit me semble peu réaliste on ne peut donc pas être tout le temps dans une configuration positive.

Néanmoins, essayer d’avoir une vision positive des choses permet de mieux appréhender la vie et ses vicissitudes.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 709 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Citation

[...] La pensée positive, bien qu’elle ait gagné en popularité ces dernières années, est souvent critiquée pour son approche simpliste et parfois trompeuse. Julia de Funès, philosophe et auteure, remet en question l’efficacité des discours autour de cette philosophie, soulignant qu’ils se basent sur des affirmations peu fondées et des croyances faciles. Dans un monde où le bien-être et l’épanouissement personnel sont des enjeux centraux, il est essentiel d’examiner les limites de cette vision et de se demander si la psychologie positive ne risque pas de masquer la complexité des réalités humaines. [...] 

L’impact de la pensée positive dans la société

Julia de Funès souligne également l’impact sociétal de la pensée positive, qui, bien que séduisante, peut creuser le fossé entre les individus. Dans des environnements tels que les entreprises, où la performance est souvent priorisée au détriment du bien-être psychologique, la tendance à imposer une pensée positive peut exacerber le malaise. Cela représente un défi crucial qui demande débat et réévaluation des pratiques de management. [...]

https://www.egomedium.net/la-pensee-positive-une-approche-simpliste-selon-julia-de-funes/

 

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Membre, Forumeur discret, 63ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 9 463 messages
63ans‚ Forumeur discret,
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Il y a 3 heures, sirielle a dit :

Faut-il toujours positiver d'après vous?

 

Toujours je ne sais pas mais un maximum

 

Il y a 3 heures, sirielle a dit :

En quoi peut-il être nécessaire de positiver?

 

C'est bon pour la santé,un peu comme le rire

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Membre, 24ans Posté(e)
Nikaa Membre 298 messages
Forumeur accro‚ 24ans‚
Posté(e)

Le soleil et sa lumière qui éclaire notre esprit par du positif ou obscurcit l’esprit par des nuages orageux négatif. Pensons nous tous pareil ? Nos esprits ont ils l’illusion de comprendre mais on ne s’en rend pas compte ? Pensez-vous qu’il est naïf de n’avoir que des pensées positives ou de pratiquer cette philosophie ? Si la lumière positive de nos esprits s’éteint peut-être qu’on se retrouve perdu et on ne voit pas vraiment où l’on va ? J’exagère ou pas, j’aimerais nuancer le sujet du mieux possible. 

En premier je me dis qu’il y aura toujours des pensées négatif même quand on veut penser positif ou qu’on veuille se répondre à soi même en pensant qu’on n’accepte pas les pensées négatives quand dans le moment présent elles nous viennent. Le négatif serait alors moins présent car il y a un travail intérieur, qu’on soit positif ou pas.

Pensée positive ou pas, je pense que c’est ne pas accepter les pensées négatif qui mènera à une autre réalité. La pensée positive rend l’esprit plus clair et permet d’appréhender le sensible ? Ou peu importe d’être positif tant qu’on travail à ne pas accepter ces pensées négatives ?

En tout cas, la pensée positive met l’accent sur la pensée négative. Si on lutte contre cette pensée, aura t-on une lucidité qui transporte l’esprit dans des réflexions et des sentiments positif ? À l’inverse être négatif bien trop souvent rendrait-il l’esprit obscurcit et l’empêcherait-il de réfléchir davantage dans plusieurs directions ? Voir même d’être sensible ?

L’invraisemblable c’est que les pensées positive, ou ne pas avoir des pensées négative, ne sont pas facile. Ça demande un effort de vigie, à lutter dans le moment présent pour réaliser des pensées positives ou ne pas accepter les pensées négatives qui viennent vite, ou tenter de les ignorer. Faire preuve d’une vigilance constante à ces pensées, dans l’instant présent, pendant longtemps. C’est sans fin et dur. C’est plus facile avec le temps bien sûr.

Penser négativement est facile par contre, c’est rapide ou inconscient. Par habitude, relâché, on les laisse venir sans s’y opposer ou on accentue la même pensée négatif par d’autres, pas à pas. Ou faire un effort conscient d’auto-suggestion. Ou on fait preuve d’aucune résistance à la négativité souvent inconsciente. C’est une quête axé sur le développement personnel. 

Accepter les pensées négatif, qui s’accentuent au fur et à mesure par habitude dans notre esprit, de sorte qu’au plus les années passent, au plus il sera difficile de penser positif ? Ou qu’à cause de ça on soit injuste, ou sans empathie ? Si les pensées et les mots étaient de l’eau, aurais-je préféré l’eau qui est sale ou une eau propre ? La pensée négative par effet de fierté ou de supériorité, qui n’a rien de vraiment logique, se croit plus intelligente vis à vis de la pensée positive qui elle serait trop gentille. Mais peut-être que c’est le contraire ? Être négatif ne sert à rien, mais tout le monde négativise aussi, positif ou pas.

Ça demande un effort de s’en détacher, ou de s’observer pour ne pas y adhérer dans le moment présent, et peu à peu moins en avoir. Une vigilance travaillé pendant longtemps, jour après jour. Qui va le faire ? Peut-on se relâcher sans rien calculer de négatif dans une vision positive ? Ignorer la négativité de nos pensées facilement car habitué à le faire ? Mais, même minime, les pensées négatives reviendront sans fin, et ainsi, nous sommes donc mis à l’épreuve dans un court instant pour réaliser des pensées positives ou de penser qu’on n’accepte pas ces pensées négatives. Bien que souvent on y fasse pas attention ou qu’on considère ça comme normal. Plein de fois on ignore de se corriger lorsque même oralement on se plaint ou qu’on soit frustré ou qu’on critique, et ainsi on négativise. Par l’esprit ou la parole, ce sera négatif que pour moi même, le comble.

Je suis devenu petit à petit un autre, et je pense que c’est moi au naturel. Peut être que je ne ressens plus d’empathie tandis que d’autres y sont plus sensible que moi ? Et le souffle de mon ventre qui rage, à souffler sans cesse, pas travaillé à être retenu... même si on croirait que le retenir nous fait encore plus mal alors que petit à petit ça s’atténue grâce à ça.

On est pas juste négatif ou juste positif. On est les deux. Mais parfois l’état d’esprit négatif a fait disparaitre l’état d’esprit positif ou qu’il en reste peu. Comme parfois la lutte contre ces pensées négatives a été travaillé et qu’ensuite on y est peu receptif. On devient ce qu’on s’efforce d’être. C’est dur de faire cet effort. C’est pesant. Rare sont ceux qui font ce travail parce qu’ils l’ont réalisé par un autre, ou quand ils sont âgé. Parfois on le fait sans se rendre compte. Le temps passe, et nous encre de plus en plus à des habitudes de penser qui vont être de plus en plus difficile à corriger.

Nos actes nous définissent peu pour être. Ce serait la façon de penser qui fait devenir ce qu’on est. Le monde est constitué de contraire comme l’esprit positif mais il aura du négatif aussi. C’est par ce contraire que l’esprit positif peut s’affirmer. L’esprit aurait alors réussit à se protéger en ayant réussit à vivre avec. Rien ne s’oppose vraiment mais tout se complète. Nous allons tous affecter l’esprit par du négatif et ainsi la pensée peut s’affirmer contre ce négatif et devenir plus forte. La pensée négative ou positive existe par une création de l’esprit ? 

Est-ce qu’à force de penser négativement on bloquerait notre empathie ? La sincérité d’aimer les autres est-elle ressenti par les esprits trop négatif, ou à force ils ne ressentent plus d’émotion et de sentiment à aimer les autres?

Modifié par Nikaa
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour à toi,

Le 16/09/2025 à 14:07, sirielle a dit :

Faut-il toujours positiver d'après vous?

En quoi peut-il être nécessaire de positiver?

Que représente pour vous positiver en pratique, au quotidien, par rapport à ne pas positiver?

La pensée positive est-elle une philosophie de vie pour vous? 

Ou pensez-vous qu'elle peut induire en erreur? Si oui comment?

 

il y a plusieurs choses à répondre, pas forcément dans l'ordre de tes interrogations. Il a effectivement été montré que les gens ordinaires, et je te l'avais déjà souligné, font preuve très majoritairement du biais d'optimisme, ce qui a pour corolaire certes de les rendre plus " heureux " ou plus satisfaits, ce qui n'est en revanche pas sans conséquence pour la " tragédie des bien communs " par voie de conséquences, dit autrement, ce qui est gagné sur le plan purement individualiste est largement perdu collectivement, en ravageant la planète et en déréglant le climat par exemples. 

Tu l'as toi-même évoqué et tu cites Julia Funès pour cela, " l'esprit positif " et même la psychologie positive peuvent se révéler contre-productives, pour différentes raisons, finalement un peu comme les réseaux sociaux, qui rendent plus malheureux après consultation qu'ils ne font du bien, l'effet de contraste entre le vie des autres peu ou prou exubérante/fantastique, ainsi exhibée/présentée, dévalorise la nôtre conséquemment. Un autre passage un peu plus développé de la même philosophe, de son livre ( non lu ) :

  https://philotherapie.ca/2023/11/30/article-65-developpement-impersonnel-le-succes-dune-imposture-julia-de-funes-editions-de-lobservatoire-humensis-2019/

 

Pour ce qui concerne le fourvoiement qu'elle induit, d'une part en lien avec le biais d'optimisme supra, qui est avantageusement inexistant chez les pessimistes ou les dépressifs et sont donc plus objectifs, d'autre part, regarder la " négativité " pour s'y préparer et dès lors ne pas contrevenir à ses objectifs de satisfaction est plus efficace, par exemple Jean-Yves Thalmann en discute un petit peu dans cette vidéo de 6mn sur Youtube:

https://www.youtube.com/watch?v=p8h6SnYM4AM

 

:bienvenue:

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 709 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 17/09/2025 à 14:28, deja-utilise a dit :

Bonjour à toi,

il y a plusieurs choses à répondre, pas forcément dans l'ordre de tes interrogations. Il a effectivement été montré que les gens ordinaires, et je te l'avais déjà souligné, font preuve très majoritairement du biais d'optimisme, ce qui a pour corolaire certes de les rendre plus " heureux " ou plus satisfaits, ce qui n'est en revanche pas sans conséquence pour la " tragédie des bien communs " par voie de conséquences, dit autrement, ce qui est gagné sur le plan purement individualiste est largement perdu collectivement, en ravageant la planète et en déréglant le climat par exemples. 

 

Bonjour deja-utilise,

Personnellement je crois que positiver ne consiste pas à s'efforcer de ne ressentir que des émotions positives indépendamment de contextes pénibles, mais plutôt à réussir à tirer parti assez constructivement de toute forme de situation, voire à discerner les avantages de situations mêmes dramatiques, ce qui n'est pas forcément évident.

On dit qu'on peut être inconscient du danger ou des inconvénients d'un choix, mais l'inverse peut être vrai aussi, la lucidité consiste aussi à reconnaître des avantages ou une possibilité de constructivité réactive qui ne sont pas forcément faciles à saisir. Ce qui peut dépendre d'une dissociation assez nette des côtés positifs et négatifs.

Or finalement la capacité à affronter des situations difficiles psychologiquement peut dépendre de réussir à les voir sous un jour assez relativisé, ce qui pourrait provenir de connaissances assez pointues sur les avantages des faits dramatiques ou ce qu'on peut en faire d'assez positif en réaction, sans les idéaliser pour autant.

Ou encore par exemple, réussir à rendre ses relations constructives peut dépendre de la connaissance qu'on a du potentiel positif des individus, malgré leurs défauts apparents...

La mesquinerie représente un défaut relativement courant dans la manière d'interpréter la réalité, dramatiser outrancièrement un inconvénient, réduire quelque chose ou quelqu'un à ses légers travers, ... un jugement non pas naïf mais plus positif pourrait alors être considéré comme plus juste et plus adapté. Et une forte capacité à positiver pourrait représenter une capacité donc à justement affronter des sentiments extrêmement négatifs, plutôt qu'à les fuir, et à en tirer des leçons assez constructives en valorisant ce qui peut être réellement positif ou amélioratif.

Le 17/09/2025 à 14:28, deja-utilise a dit :

Tu l'as toi-même évoqué et tu cites Julia Funès pour cela, " l'esprit positif " et même la psychologie positive peuvent se révéler contre-productives, pour différentes raisons, finalement un peu comme les réseaux sociaux, qui rendent plus malheureux après consultation qu'ils ne font du bien, l'effet de contraste entre le vie des autres peu ou prou exubérante/fantastique, ainsi exhibée/présentée, dévalorise la nôtre conséquemment. Un autre passage un peu plus développé de la même philosophe, de son livre ( non lu ) :

  https://philotherapie.ca/2023/11/30/article-65-developpement-impersonnel-le-succes-dune-imposture-julia-de-funes-editions-de-lobservatoire-humensis-2019/

 

J'ai un regard un peu différent pour ma part sur les réseaux sociaux, j'ai tendance à trouver au contraire qu'ils sont fortement révélateurs de la médiocrité humaine et son surattachement au consumérisme. Les influenceurs étant souvent célèbres pour une apparence corporelle plutôt avantageuse du point de vue condition physique, mais quelconque et sans grand intérêt, être jeune et plutôt bien loti physiquement en étant peu âgé, n'ayant rien d'un exploit extraordinaire à mes yeux (trop insinuer le contraire pouvant s'avérer irrespectueux de certaines catégories de personnes), et pour l'étalage de leurs achats de produits et services divers... Une manière de concevoir la réussite souvent très superficielle voire niaise, fragile ou illusoire, s'apparentant à des glorioles trop conventionnelles et nombrilistes. Ceci dit dans l'ensemble je suis quand-même plutôt enthousiaste face au développement de la télécommunication, à la quantité d'information et la diversité des points de vue auxquelles elle donne accès.

Le 17/09/2025 à 14:28, deja-utilise a dit :

Pour ce qui concerne le fourvoiement qu'elle induit, d'une part en lien avec le biais d'optimisme supra, qui est avantageusement inexistant chez les pessimistes ou les dépressifs et sont donc plus objectifs, d'autre part, regarder la " négativité " pour s'y préparer et dès lors ne pas contrevenir à ses objectifs de satisfaction est plus efficace, par exemple Jean-Yves Thalmann en discute un petit peu dans cette vidéo de 6mn sur Youtube:

https://www.youtube.com/watch?v=p8h6SnYM4AM

Effectivement, je crois aussi que trop refouler les sentiments négatifs, que ce soit les siens ou ceux d'autrui, est en revanche une mauvaise stratégie de pensée. Et que se pencher sur les problèmes importants, les prendre assez rigoureusement en considération, malgré leur éventuelle pénibilité peut s'avérer essentiel. Savoir positiver peut le favoriser mais il ne suffit pas de le vouloir à mon avis, cela peut dépendre de certaines connaissances selon les domaines.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Re-

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

Personnellement je crois que positiver ne consiste pas à s'efforcer de ne ressentir que des émotions positives indépendamment de contextes pénibles, mais plutôt à réussir à tirer parti assez constructivement de toute forme de situation, voire à discerner les avantages de situations mêmes dramatiques, ce qui n'est pas forcément évident.

effectivement, c'est même tout un état d'esprit. Par exemple, il a été montré que les " pessimistes défensifs " étaient particulièrement bien armés pour y parvenir, contrairement encore une fois à la majorité soumise au biais d'optimisme envahissant.  

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

On dit qu'on peut être inconscient du danger ou des inconvénients d'un choix, mais l'inverse peut être vrai aussi, la lucidité consiste aussi à reconnaître des avantages ou une possibilité de constructivité réactive qui ne sont pas forcément faciles à saisir. Ce qui peut dépendre d'une dissociation assez nette des côtés positifs et négatifs.

la résolution de problèmes est un phénomène complexe, qui fait appel aussi bien à l'intelligence, qu'aux connaissances préalables que l'on a du sujet et de leur disponibilité et accessibilité, du style cognitif, de la motivation sous une forme ou sous une autre, de croyances dans lesquelles on est antérieurement fortement engagé/attaché, du niveau de Rationalité spontanée, de l'ouverture ou de la fermeture de l'esprit ( " need for cognition " ou " need for closure " ), de son pouvoir de décontextualisation ou de sa propension à l'esprit-critique, et de la priorisation à l'exactitude/véracité versus d'autres leitmotivs tels que la protection de son identité individuelle/sociale, entre autres. 

Comme je te l'avais déjà rapporté, les individus ont une propension naturelle à détecter le négatif et le positif instantanément avant même toute interrogation ou processus réflexif, cela précède automatiquement et irrépressiblement le traitement sémantique, on peut même dire, que cela colore tout ce qui suit, c'est pourquoi quand on apprécie quelqu'un ou à l'inverse on ne l'apprécie pas du tout, notre façon de traiter les informations les concernant sera différentielle, quand bien même ce serait exactement les mêmes informations ( c.f.: le biais de halo ), par exemple, une mère n'est pas vraiment objective quand elle parle ou défend son enfant, même si elle prétend le contraire. Nous avons déjà fait un choix inconscient sans le savoir.    

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

Or finalement la capacité à affronter des situations difficiles psychologiquement peut dépendre de réussir à les voir sous un jour assez relativisé, ce qui pourrait provenir de connaissances assez pointues sur les avantages des faits dramatiques ou ce qu'on peut en faire d'assez positif en réaction, sans les idéaliser pour autant.

Effectivement, voir les choses sous un autre angle, en particulier opposé à celui qui vient facilement à l'esprit, est un bon moyen de rectifier le tire, faut-il encore qu'on le fasse de nous-même en tant que de besoin, ce qui est loin d'être garanti, une fois dans le feu de l'action, et puis, il y a ce que l'on décrète par la raison et ce que l'on fait concrètement, plusieurs expériences ont déjà montré notre incohérence entre nos idéaux/croyances sur nous-mêmes et nos comportements réels, par exemple dans l'une d'elle, des participants étaient invités dans un bâtiments à suivre un cours d'éthique entre autre de venir en aide à son prochain, puis ils étaient conviés à une seconde partie dans un autre bâtiment où on leur annonçait qu'à cause d'une erreur, la session allait commencé dans les prochaines 5mn, et qu'en partant maintenant ils arriveraient juste à temps, les expérimentateurs avaient placé un compère sur le chemin que les participants allaient emprunter qui ostentatoirement avait besoin d'aide, il s'est avéré qu'il n'y a pas eu de différence statistique entre les participants qui s'étaient préalablement prononcés sur le fait ou non de venir en aide ( pour versus indifférent ) à une personne dans le besoin pendant la 1ère session, il y avait donc une divergence entre les " prétentions " comportementales abstraites et celles effectives des " pro-aidants ", entre ce qu'ils pensaient qu'ils feraient et ce qu'ils ont réellement faits, et ce, à quelques minutes d'intervalle !

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

Ou encore par exemple, réussir à rendre ses relations constructives peut dépendre de la connaissance qu'on a du potentiel positif des individus, malgré leurs défauts apparents...

cela doit manifestement dépendre grandement de sa philanthropie je dirais à l'égard du genre humain.

Personnellement, aucune qualité ne peut venir compenser ou effacer un défaut - de niveau équivalent, un peu comme de la nourriture avariée, peu importe ses autres qualités par ailleurs. Une personne malhonnête ou violente n'est pas digne de mon attention/intérêt, qu'importe si elle est intelligente, sociable ou socio-professionnellement bien intégrée ou autre. Je n'adhère pas du tout à ce que l'on appelle la compensation morale, par exemple, un homme qui bat sa femme ou son enfant peut bien faire tout ce qu'il veut positivement à côté, il restera et demeurera un pauvre type sans intérêt aucun et même " à punir " par un mouvement judiciaire.

N'ai d'yeux que pour celles/ceux qui veulent être de meilleure version d'elles/eux-même sans avoir des tares à expier, car à défaut de transformer le plomb en or, on peut au moins tailler et façonner par exemple du bronze.

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

La mesquinerie représente un défaut relativement courant dans la manière d'interpréter la réalité, dramatiser outrancièrement un inconvénient, réduire quelque chose ou quelqu'un à ses légers travers, ... un jugement non pas naïf mais plus positif pourrait alors être considéré comme plus juste et plus adapté. Et une forte capacité à positiver pourrait représenter une capacité donc à justement affronter des sentiments extrêmement négatifs, plutôt qu'à les fuir, et à en tirer des leçons assez constructives en valorisant ce qui peut être réellement positif ou amélioratif.

peut-être que dans certains cas, pour des personnes qui manqueraient de confiance vis-à-vis de leurs capacités réelles, une aide de déconstruction de fausses-idées serait en effet une bonne chose.

Comme dit sur un autre fil de discussions, pour ma part, je ne cherche ni à prétendre quoi que ce soit, c'est-à-dire des qualités que je n'aurais pas, ni à sous-estimer ce que je suis ou suis capable de faire, c'est-à-dire une forme d'hypocrisie par de la fausse-modestie. Le mieux étant d'être ni trop, ni trop peu, seulement au plus près de la réalité la plus brute. Tu parlais à un moment de lucidité, et bien, c'est de ça qu'il s'agit, et pour ce faire, point besoin de positiver, seulement de ne pas se mentir à soi-même, ni aux autres, faire seulement preuve de clairvoyance, même si cela n'apporte rien de socialement valorisant, en effet, ce qui compte, ce n'est pas où nous en sommes vis-à-vis d'un autrui quelconque pris ou non comme point de référence, mais de voir la personne que nous étions et ce que nous sommes à présent, et ainsi le chemin parcouru, quand bien même le résultat final serait même moins bien qu'une moyenne du reste de la population ou de la population à laquelle on se compare, on pourrait être parti tellement bas, que malgré nos efforts nos restions en-dessous des autres, cela n'enlèverait strictement rien au mérite et des accomplissements de la personne, indépendamment de son classement par rapports aux autres. Je te donne un exemple personnel, je suis sorti du collège en étant illettré, quand bien même si je me comparerais à des individus qui auraient eu le même parcours et finis avec le même niveau d'études, je serais bien en-dessous de leur savoir-faire lettré, je suis malgré tout tout-à-fait satisfait de mon niveau actuel, même si je continue à évoluer petit à petit, le " delta " pour ma part est conséquent, bien plus qu'avec ces mêmes individus si je devais me comparer en terme de différence intra-individuelle, et non pas inter-individuelle !

 

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

J'ai un regard un peu différent pour ma part sur les réseaux sociaux, j'ai tendance à trouver au contraire qu'ils sont fortement révélateurs de la médiocrité humaine et son surattachement au consumérisme. Les influenceurs étant souvent célèbres pour une apparence corporelle plutôt avantageuse du point de vue condition physique, mais quelconque et sans grand intérêt, être jeune et plutôt bien loti physiquement en étant peu âgé, n'ayant rien d'un exploit extraordinaire à mes yeux (trop insinuer le contraire pouvant s'avérer irrespectueux de certaines catégories de personnes), et pour l'étalage de leurs achats de produits et services divers... Une manière de concevoir la réussite souvent très superficielle voire niaise, fragile ou illusoire, s'apparentant à des glorioles trop conventionnelles et nombrilistes.

Ceci dit dans l'ensemble je suis quand-même plutôt enthousiaste face au développement de la télécommunication, à la quantité d'information et la diversité des points de vue auxquelles elle donne accès.

étant donné que je n'avais pas précisé pleinement ma pensée, ni n'en avais fait une approche exhaustive, on peut bien sûr rebondir comme tu le fais, cela ne conteste en rien ce que j'ai dit, c'en est simplement un autre angle de vue, une autre perspective disons complémentaire, que je ne conteste pas d'ailleurs, hormis la toute dernière partie.

À cause justement de cette diversité d'informations, les gens sont la plupart du temps incapables de trier le bon grain de l'ivraie, avec le risque des chambres d'écho, des bulles, de la més-dés-mal-information à outrance, et quand bien même les informations seraient toutes crédibles et de qualité, cela ne résoudrait pas tout pour autant, quand il y a trop de choix, nous prenons très difficilement les bonnes décisions, celles qui n'engendreront pas de regret de notre part, comme cela a été là aussi montré à une moindre échelle que l'Internet tout entier. De plus, la quantité elle-même crée une saturation de nos capacités cognitives, contre-productive à la prise de décision, le marché cognitif/de l'information est bien trop pléthorique pour qu'il soit profitable pour tout un chacun·e, majoritairement, comme ce marché est quasi-totalement dérégulé, il fait plus de tort que de bien, et pas seulement comme avec les réseaux sociaux sur le bienêtre, mais aussi en tant que citoyen·ne, voire aussi comme consommateur. Par exemple, pour ne citer que celui-ci, le simple fait d'être soumis à une répétition de la même information, notre cerveau la traite subjectivement comme plus véridique à terme, quelle que soit sa véridicité objective, et ce de manière inconsciente et là encore automatiquement, et donc à notre insu.

Il faut quand même avoir à l'esprit ou prendre conscience, qu'il est très facile pour notre esprit de créer/élaborer des explications, des théories plus ou moins justifiées, mais qu'en retour, il est extrêmement difficile de les remettre en cause, de les rectifier ou d'en changer, au même titre que les témoins qui ne doivent surtout pas être contaminés par des éléments parasites avant leur témoignage récolté avec la plus grande prudence, comme cela a été montré, la seule façon de poser les questions pouvant conduire à des réponses erronées/corrompues, et plus le temps passe, pire c'est, tout comme la répétition de fadaises deviennent des évidences sur le Net pour certain·e·s...  

 

 

Le 18/09/2025 à 13:10, sirielle a dit :

Effectivement, je crois aussi que trop refouler les sentiments négatifs, que ce soit les siens ou ceux d'autrui, est en revanche une mauvaise stratégie de pensée. Et que se pencher sur les problèmes importants, les prendre assez rigoureusement en considération, malgré leur éventuelle pénibilité peut s'avérer essentiel. Savoir positiver peut le favoriser mais il ne suffit pas de le vouloir à mon avis, cela peut dépendre de certaines connaissances selon les domaines.

Il faut aussi savoir se pencher sur nos failles cognitives ou comment fonctionne notre cerveau, tous les travers qui sont invisibles à partir de son simple usage, tout comme tous les conducteurs automobiles sont majoritairement persuadés d'êtres de bons conducteurs, et même, supérieurs à la moyenne dans plus de 85% des cas, ce qui est mathématiquement impossible, et pirement, si on explique pourquoi c'est déraisonnable aux sondés, et qu'on les interroge à nouveau, ils sont encore 80% à le penser, cela n'a rien changé du tout ! Les gens confondent en réalité deux choses, foncièrement différentes, la première est effectivement d'être en mesure d'aller de A à B sans encombre manifeste, la seconde est de savoir si ils ont respecté de code de la route pour ce faire, autant les accidents sont fort heureusement assez rares, donnant l'illusion d'une maitrise certaine, autant les nombreux écarts aux règles passent inaperçues car justement sans conséquences la grande majorité du temps, c'est une forme du biais du survivant.

Les individus peuvent bien autant qu'ils le veulent positiver, avec ou sans tenir compte des négativités pour tendre vers le positif comme but, mais cela ne les rend pas pour autant objectif sur leur compte ou sur celui des autres, parce qu'ignorants de leurs nombreux biais cognitifs - près de deux cents répertoriés - qui falsifient de beaucoup ce qu'ils pensent !

 

:bienvenue:

 

 

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 4 759 messages
Maitre des forums‚
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il y a 6 minutes, deja-utilise a dit :

le " delta "

C'est fou ça, on entend ça tout les jours, le " gap " aussi (même pas sûr de l'orthographe, j'avais jamais vu, entendu), j'ai compris grâce au contexte. Hé, faut se réveiller (je ne parle pas à D-U en particulier), en français, y'a un mot pour ça et depuis longtemps : un hiatus.

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