Sait-on réellement qui l'on est soi-même ?

En dehors des postures, de l'image que l'on veut donner, de ces choses qui nous retiennent parfois de montrer un autre visage : savons nous vraiment qui nous sommes ?

C'est une question que je me suis maintes fois posée, mais je ne crois pas;  trop d'apprentissages qui sont autant de conditionnements. Retrouver l'essence de notre être "véritable" me semble bien difficile.

Je cherche encore.

visage a 1000 faces, de l'intelligence sociale peut-être ! , un soft skill, des notions pour vivre ou survivre dans cette société. une question qui se pose : a qui on a affaire? pour savoir quel personnage doit on interpréter ... de l'hypocrisie    

je pense que l'on ne sait pas, on se découvre souvent devant des situations inattendues, on ne réagit pas comme on pensait le faire.

il y a 52 minutes, maddy a dit :

je pense que l'on ne sait pas, on se découvre souvent devant des situations inattendues, on ne réagit pas comme on pensait le faire.

Justement, ce sont les réactions que l'on a face à des situations inattendues qui nous aident à parfaire la connaissance de soi.

Je commence à me bien connaître, je sais ce qui va m'émouvoir, susciter mon agacement ou ma colère ou me faire réagir, je connais bien les émotions qui m'animent, mes points forts et mes faiblesses, mes qualités et mes défauts, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas, je sais les fontaines dont je ne boirai jamais l'eau mais j'ai parfois des réactions qui me surprennent.

J'ai pleinement conscience que j'ai encore des tas de choses à apprendre sur moi-même.

Il me faudra toute ma vie pour avoir une idée assez précise de qui je suis.

Je crois que j’ai les grandes lignes. Mais il y tellement de situations que je n’ai pas vécues, qu’il me semble difficile de dresser un portrait circonstancié. Et je me demande si j’ai envie de tout savoir sur moi. En admettant que ce soit possible. J’ai peur de me décevoir cruellement…

Je pense que l'on sait qui on est dans les grandes largeurs...ce que l'on ne sait pas c'est qu'elles seront nos réactions devant tel ou tel évènement...

Arrivée à mon âge vénérable, les évènements divers et variés se sont multipliés, j'ai donc déjà des réponses à d'autant de questions diverses et variées..

Ai-je vraiment encore à apprendre sur "moi"? l'avenir me le dira! ça va, je n'ai pas trop longtemps à attendre..ma curiosité légendaire devra attendre encore un peu!

Et la réponse à votre question aussi, par la même occasion!

C'est impossible, car chaque matin nous nous réveillons un peu différents de la veille.

I am what i follow because i follow what i am...

il y a 50 minutes, Morfou a dit :

Je pense que l'on sait qui on est dans les grandes largeurs...ce que l'on ne sait pas c'est qu'elles seront nos réactions devant tel ou tel évènement...

Arrivée à mon âge vénérable, les évènements divers et variés se sont multipliés, j'ai donc déjà des réponses à d'autant de questions diverses et variées..

Ai-je vraiment encore à apprendre sur "moi"? l'avenir me le dira! (...)

Et on préférerait ne jamais savoir comment l'on réagirait si l'on était confronté à telle ou telle dramatique situation...

Il y a 1 heure, Mite_Railleuse a dit :

J’ai peur de me décevoir cruellement…

Alors tu préfères décevoir les autres ! 

Non, ce me semble peu probable. 

Il y a d’abord l’image que l’on se fait de soi et donc ce que l’on pense connaître comme sa personnalité, son tempérament, ses goûts même s’ils sont fluctuants.

Et puis, ce que l’on peut découvrir au fur et à mesure de sa vie : en fonction des événements, des circonstances, de son vécu, de son état émotionnel à un instant T et bien sûr, en fonction des gens plus ou moins proches qui nous entourent, de ceux que l’on va rencontrer, qui vont nous accompagner dans des moments plus ou moins cools.

Bref, notre relation à l’autre va possiblement se transformer, évoluer ou peut-être stagner, régresser. L’interaction ac les autres.

Rien n’est figé, que ce soient dans nos réactions, nos émotions, nos sentiments… ils sont rarement prévisibles.

A mon humble avis, rares sont ceux/celles qui arrivent à les anticiper, à tout savoir d’eux.

A dire vrai, j’aime bien l’idée que l’on puisse se découvrir et donc se surprendre, même en avançant en âge. 

il y a 18 minutes, metal guru a dit :

Alors tu préfères décevoir les autres ! 

Je m’y emploie tous les jours 

Il y a 2 heures, Elisa* a dit :

(...) A dire vrai, j’aime bien l’idée que l’on puisse se découvrir et donc se surprendre (...)

Ah ça j'adoooore, quand j'ai une réaction que je n'aurais jamais pensé être capable d'avoir en pareille situation !

Il arrive aussi parfois j'avoue, que j'aie envie de me ficher des baffes quand je n'ai pas eu la "bonne" réaction, celle que j'aurais dû avoir mais que je n'ai pas eue.

Il y a 10 heures, Zùlù* a dit :

Retrouver l'essence de notre être "véritable" me semble bien difficile.

Il existerait quand ce "véritable" nous alors ? avant les apprentissages ?

Il y a 8 heures, Mite_Railleuse a dit :

 J’ai peur de me décevoir cruellement…

mouais, est-ce à dire que ce serait aussi pour ne pas se décevoir que nous ne serions jamais vraiment nous même... vraie question.

Il y a 7 heures, Passiflore a dit :

 

Et on préférerait 

tout n'est pas qu'une question de préférence, de choix, de volonté ou d'envie.

Il y a 6 heures, Elisa* a dit :

Il y a d’abord l’image que l’on se fait de soi

et pas un peu (beaucoup) de l'image qu'on veut donner de soi ?

il y a 6 minutes, soan a dit :

et pas un peu (beaucoup) de l'image qu'on veut donner de soi ?

Ça dépend des individus… dans ce cas-là, on est dans le paraître, pas dans l’être. 

Il y a 7 heures, Passiflore a dit :

Et on préférerait ne jamais savoir comment l'on réagirait si l'on était confronté à telle ou telle dramatique situation...

Non @soan tout n'est pas forcément qu'une question de "préférence, de choix, de volonté, d'envie".

Mon "préférerait" fait allusion aux situations que l'on n'a pas choisies et auxquelles on ne souhaite surtout pas être confronté-e.

il y a 4 minutes, Elisa* a dit :

Ça dépend des individus… dans ce cas-là, on est dans le paraître, pas dans l’être. 

On peut être dans les deux. A divers "pourcentages" bien sûr, selon les individus. Mais il me semble difficile de n’être, tout le temps que dans "l’être". Le "paraître" c’est toujours soi. Et ce peut être une protection...

il y a 13 minutes, soan a dit :

et pas un peu (beaucoup) de l'image qu'on veut donner de soi ?

Je reconnais que j'aime être appréciée pour ce que je suis, aimée telle que je suis (est-ce répréhensible ?)   mais le titre de ton sujet est: "sait-on réellement qui l'on est soi-même" et pas "le paraître est-il plus important pour soi que façonner son "moi" profond".

Ceci dit on peut le compléter (ton sujet) avec la notion du paraître, pourquoi pas après tout.