mon meilleur ami est fou ?

Oui, le post est un peu chelou, mais c’est véridique.

Nous sommes tous les deux russes, arrivés en France quand nous étions enfants.
On s’est connus à l’école primaire. À noter que je suis quelqu’un de… comment dire… très timide, je parle peu, je reste dans mon coin, et (un peu) victime sur les bords.
Lui, c’est tout l’inverse : il a un caractère fort, un faux calme. Il m’a un peu “décoincée” et on est devenus très proches, on venait du même pays et on pouvait parler russe entre nous.

Problème : avec le temps, il est devenu de plus en plus… possessif ? (Ce n’est pas vraiment le bon mot, parce que ça pourrait faire croire qu’on parle d’amour, alors que ce n’est pas le cas).
Mais au collège/lycée, je n’avais pas le droit de traîner tard le soir. À chaque fois que je rentrais chez moi, je devais lui envoyer un message. Tous les matins et tous les soirs, il venait me chercher en voiture (avec son père dont j’ai toujours eu peur, et j’y reviendrai).

Petite précision : pendant mon enfance, il a pris un peu le rôle du “grand frère” qui protège la victime (moi, donc).

Une fois arrivés à la fac, on a suivi des chemins différents (il a intégré une école très prestigieuse). Mais malgré ça, j’ai appris des choses assez choquantes sur lui.
Il faut savoir qu’il avait passé une année dans un autre collège, quand son père avait changé de boulot.
Un jour, en soirée, je discute avec un gars qui était dans ce collège. Moi, innocemment, je lui dis qu’il est super sympa. Là, son visage se ferme d’un coup et il me balance que c’est un enfoiré : il tuait des grenouilles dans la cour, jouait avec des cadavres d’oiseaux, ne s’est pas levé pour une minute de silence après un décès au collège, et il aurait même tabassé un gars jusqu’au sang (il lui aurait cassé la mâchoire… au collège).
Et pourtant, à cette époque-là, mon meilleur pote me disait que tout allait bien, qu’il s’était fait des amis (alors que ce gars en soirée m’assure qu’il était toujours seul).

Et là, je ne sais pas pourquoi, mais tout me revient en mémoire.
Je sais qu’il a eu une éducation “à la russe”, mais en bien pire. Il me racontait qu’enfant, il était enfermé dans une cave quand il pleurait. Que son père le jetait, nu, dans des orties quand il était fiévreux ou se plaignait.
Moi, à l’inverse, j’ai eu une éducation très religieuse, très calme. Je ne pouvais même pas imaginer qu’on puisse vivre des choses pareilles.

Et pourtant… jamais je ne l’ai vu violent avec moi. Jamais.
Il n’a jamais été méchant ni autoritaire. Il me sourit tout le temps. Il prend souvent de mes nouvelles (parfois de manière un peu pesante, c’est vrai). Il est très à l’écoute.

Mais les autres me décrivent un portrait de lui complètement différent. Un gars violent, sans valeurs, presque inquiétant.
Et je ne sais pas quoi penser.
J’ai peur qu’il devienne comme son père. Mais en même temps, je me dis qu’il y a de l’espoir. Qu’il n’est pas “fou”, puisqu’il reste encore humain avec moi…
Vous ne pensez pas ?

il y a 8 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

Vous ne pensez pas ?

J'en pense que vous êtes son équilibre

il y a 9 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

Je sais qu’il a eu une éducation “à la russe”, mais en bien pire. Il me racontait qu’enfant, il était enfermé dans une cave quand il pleurait. Que son père le jetait, nu, dans des orties quand il était fiévreux ou se plaignait.

Ah c’est ça… l’éducation à la russe ? 

Il y a 1 heure, Elisa* a dit :

Ah c’est ça… l’éducation à la russe ? 

Pour certains oui. Ca pose un problème ?

Il y a 2 heures, jbhvgcdrdfv a dit :

 

 

Oui, le post est un peu chelou, mais c’est véridique.

Nous sommes tous les deux russes, arrivés en France quand nous étions enfants.
On s’est connus à l’école primaire. À noter que je suis quelqu’un de… comment dire… très timide, je parle peu, je reste dans mon coin, et (un peu) victime sur les bords.
Lui, c’est tout l’inverse : il a un caractère fort, un faux calme. Il m’a un peu “décoincée” et on est devenus très proches, on venait du même pays et on pouvait parler russe entre nous.

Problème : avec le temps, il est devenu de plus en plus… possessif ? (Ce n’est pas vraiment le bon mot, parce que ça pourrait faire croire qu’on parle d’amour, alors que ce n’est pas le cas).
Mais au collège/lycée, je n’avais pas le droit de traîner tard le soir. À chaque fois que je rentrais chez moi, je devais lui envoyer un message. Tous les matins et tous les soirs, il venait me chercher en voiture (avec son père dont j’ai toujours eu peur, et j’y reviendrai).

Petite précision : pendant mon enfance, il a pris un peu le rôle du “grand frère” qui protège la victime (moi, donc).

Une fois arrivés à la fac, on a suivi des chemins différents (il a intégré une école très prestigieuse). Mais malgré ça, j’ai appris des choses assez choquantes sur lui.
Il faut savoir qu’il avait passé une année dans un autre collège, quand son père avait changé de boulot.
Un jour, en soirée, je discute avec un gars qui était dans ce collège. Moi, innocemment, je lui dis qu’il est super sympa. Là, son visage se ferme d’un coup et il me balance que c’est un enfoiré : il tuait des grenouilles dans la cour, jouait avec des cadavres d’oiseaux, ne s’est pas levé pour une minute de silence après un décès au collège, et il aurait même tabassé un gars jusqu’au sang (il lui aurait cassé la mâchoire… au collège).
Et pourtant, à cette époque-là, mon meilleur pote me disait que tout allait bien, qu’il s’était fait des amis (alors que ce gars en soirée m’assure qu’il était toujours seul).

Et là, je ne sais pas pourquoi, mais tout me revient en mémoire.
Je sais qu’il a eu une éducation “à la russe”, mais en bien pire. Il me racontait qu’enfant, il était enfermé dans une cave quand il pleurait. Que son père le jetait, nu, dans des orties quand il était fiévreux ou se plaignait.
Moi, à l’inverse, j’ai eu une éducation très religieuse, très calme. Je ne pouvais même pas imaginer qu’on puisse vivre des choses pareilles.

Et pourtant… jamais je ne l’ai vu violent avec moi. Jamais.
Il n’a jamais été méchant ni autoritaire. Il me sourit tout le temps. Il prend souvent de mes nouvelles (parfois de manière un peu pesante, c’est vrai). Il est très à l’écoute.

Mais les autres me décrivent un portrait de lui complètement différent. Un gars violent, sans valeurs, presque inquiétant.
Et je ne sais pas quoi penser.
J’ai peur qu’il devienne comme son père. Mais en même temps, je me dis qu’il y a de l’espoir. Qu’il n’est pas “fou”, puisqu’il reste encore humain avec moi…
Vous ne pensez pas ?

Docteur Jekyll & Mr Hyde...

il y a 45 minutes, soan a dit :

Pour certains oui. Ca pose un problème ?

c'est normale que ça choque, surtout la notre 

il y a 14 minutes, G6K972 a dit :

Docteur Jekyll & Mr Hyde...

c'est à dire ? 

Il y a 2 heures, Elisa* a dit :

Ah c’est ça… l’éducation à la russe ?

non là c'est extrême 

Il y a 1 heure, soan a dit :

Pour certains oui. Ca pose un problème ?

Ô ben non non… on appelle ça « éducation », tout va bien. 

il y a une heure, jbhvgcdrdfv a dit :

non là c'est extrême 

Euh pardon à peine… non mais là, tu causes de maltraitance sur enfant ! 

il y a 59 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

c'est à dire ?

Double personnalité. 

il y a 24 minutes, Elisa* a dit :

Euh pardon à peine… non mais là, tu causes de maltraitance sur enfant ! 

je suis d'accord avec vous mais je ne pouvais rien y faire ? 

il y a 17 minutes, G6K972 a dit :

Double personnalité.

ça se soigne ? ou je dois l'enfermer à double tour en hôpital psy ? 

il y a 2 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

je suis d'accord avec vous mais je ne pouvais rien y faire ? 

Désolée mais je n’accroche pas sur ton récit qui m’apparaît lunaire…

Moi c'est ça : 

il y a 10 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

ça se soigne ? ou je dois l'enfermer à double tour en hôpital psy ? 

qui m'apparaît lunaire. 

il y a 24 minutes, January a dit :

Moi c'est ça : 

qui m'apparaît lunaire. 

 

Absolument, ça l’est !

Très franchement tout… d’un bout à l’autre. 

il y a 40 minutes, January a dit :

qui m'apparaît lunaire. 

c'est de l'humour si jamais... vous vous doutez bien que je ne ferai jamais ça ? 

il y a 17 minutes, Elisa* a dit :

Absolument, ça l’est !

Très franchement tout… d’un bout à l’autre. 

c'est de l'humour ? 

il y a 2 minutes, jbhvgcdrdfv a dit :

c'est de l'humour si jamais...

Ok.. 

Et tu ne sais pas quoi penser. D'un homme que tu côtoies disons, au bas mot depuis 20 ans ? De celui que tu appelles ton meilleur ami. Ton réflexe, c'est venir demander conseil sur le forum ?  Ce n'est pas de lui parler, à lui ? Pourquoi ? 

il y a 7 minutes, January a dit :

Ok.. 

Et tu ne sais pas quoi penser. D'un homme que tu côtoies disons, au bas mot depuis 20 ans ? De celui que tu appelles ton meilleur ami. Ton réflexe, c'est venir demander conseil sur le forum ?  Ce n'est pas de lui parler, à lui ? Pourquoi ? 

j'ai peur de sa réaction, il est assez lunatique, et bon assez gênant d'en parler, on est assez pudique malgré qu'on soit proche. et je pense aussi que je ne veux pas affronter le "méchant" côté de mon meilleur ami, peur d'être déçu, ou d'y faire face tout simplement.

j'ai besoin d'avis neutre et honnête, d'ou le forum.

il y a une heure, jbhvgcdrdfv a dit :

ou je dois l'enfermer à double tour en hôpital psy ? 

!!? Sinon, on n'est pas en " Russie " dont l'usage politique de la psychiatrie est bien connu. Il n'y a que des proches, des parents, qui peuvent faire un signalement, etc., qui sera examiné par des professionnels de santé et de justice. 

Il s’agit d’un jeune homme, qui suivant votre récit, a été maltraité lors de son enfance. La maltraitance envers les enfants, a, malheureusement quelque chose d’universel. Elle n’est pas inhérente à une nation en particulier. 

Il y a pas mal de redflag, bien que vous ne soyez pas ensemble, suivant d’une part le récit de votre connaissance commune (maltraitance envers les animaux, manque d’empathie en général…). D’autre part, suivant votre propre récit (pas le droit de traîner tard le soir, obligation de lui envoyer des sms afin de le tranquilliser… contrôle coercitif ?). Je ne sais pas s’il est fou. Son profil est plutôt inquiétant en revanche. 

Si ces histoires de violence datent du collège (des grenouilles dans la cour d'un collège?), de plusieurs années auparavant, et sont basées sur des on-dit et non pas sur un constat personnel, c'est un peu tard pour juger de qui il est à présent, à moins peut-être d'en discuter avec lui, sachant qu'on peut changer avec le temps, en devenant adulte et plus mature, et qu'en plus un on-dit n'est pas toujours forcément tout à fait vrai. En principe pour le collège, c'est surtout à l'établissement concerné de régler ça au moment des faits avec les responsables de l'élève par exemple...

Il y a 5 heures, jbhvgcdrdfv a dit :

Oui, le post est un peu chelou, mais c’est véridique.

Nous sommes tous les deux russes, arrivés en France quand nous étions enfants.
On s’est connus à l’école primaire. À noter que je suis quelqu’un de… comment dire… très timide, je parle peu, je reste dans mon coin, et (un peu) victime sur les bords.
Lui, c’est tout l’inverse : il a un caractère fort, un faux calme. Il m’a un peu “décoincée” et on est devenus très proches, on venait du même pays et on pouvait parler russe entre nous.

Problème : avec le temps, il est devenu de plus en plus… possessif ? (Ce n’est pas vraiment le bon mot, parce que ça pourrait faire croire qu’on parle d’amour, alors que ce n’est pas le cas).
Mais au collège/lycée, je n’avais pas le droit de traîner tard le soir. À chaque fois que je rentrais chez moi, je devais lui envoyer un message. Tous les matins et tous les soirs, il venait me chercher en voiture (avec son père dont j’ai toujours eu peur, et j’y reviendrai).

Petite précision : pendant mon enfance, il a pris un peu le rôle du “grand frère” qui protège la victime (moi, donc).

Une fois arrivés à la fac, on a suivi des chemins différents (il a intégré une école très prestigieuse). Mais malgré ça, j’ai appris des choses assez choquantes sur lui.
Il faut savoir qu’il avait passé une année dans un autre collège, quand son père avait changé de boulot.
Un jour, en soirée, je discute avec un gars qui était dans ce collège. Moi, innocemment, je lui dis qu’il est super sympa. Là, son visage se ferme d’un coup et il me balance que c’est un enfoiré : il tuait des grenouilles dans la cour, jouait avec des cadavres d’oiseaux, ne s’est pas levé pour une minute de silence après un décès au collège, et il aurait même tabassé un gars jusqu’au sang (il lui aurait cassé la mâchoire… au collège).
Et pourtant, à cette époque-là, mon meilleur pote me disait que tout allait bien, qu’il s’était fait des amis (alors que ce gars en soirée m’assure qu’il était toujours seul).

Et là, je ne sais pas pourquoi, mais tout me revient en mémoire.
Je sais qu’il a eu une éducation “à la russe”, mais en bien pire. Il me racontait qu’enfant, il était enfermé dans une cave quand il pleurait. Que son père le jetait, nu, dans des orties quand il était fiévreux ou se plaignait.
Moi, à l’inverse, j’ai eu une éducation très religieuse, très calme. Je ne pouvais même pas imaginer qu’on puisse vivre des choses pareilles.

Et pourtant… jamais je ne l’ai vu violent avec moi. Jamais.
Il n’a jamais été méchant ni autoritaire. Il me sourit tout le temps. Il prend souvent de mes nouvelles (parfois de manière un peu pesante, c’est vrai). Il est très à l’écoute.

Mais les autres me décrivent un portrait de lui complètement différent. Un gars violent, sans valeurs, presque inquiétant.
Et je ne sais pas qu

Oui, le post est un peu chelou, mais c’est véridique.

Nous sommes tous les deux russes, arrivés en France quand nous étions enfants.
On s’est connus à l’école primaire. À noter que je suis quelqu’un de… comment dire… très timide, je parle peu, je reste dans mon coin, et (un peu) victime sur les bords.
Lui, c’est tout l’inverse : il a un caractère fort, un faux calme. Il m’a un peu “décoincée” et on est devenus très proches, on venait du même pays et on pouvait parler russe entre nous.

Problème : avec le temps, il est devenu de plus en plus… possessif ? (Ce n’est pas vraiment le bon mot, parce que ça pourrait faire croire qu’on parle d’amour, alors que ce n’est pas le cas).
Mais au collège/lycée, je n’avais pas le droit de traîner tard le soir. À chaque fois que je rentrais chez moi, je devais lui envoyer un message. Tous les matins et tous les soirs, il venait me chercher en voiture (avec son père dont j’ai toujours eu peur, et j’y reviendrai).

Petite précision : pendant mon enfance, il a pris un peu le rôle du “grand frère” qui protège la victime (moi, donc).

Une fois arrivés à la fac, on a suivi des chemins différents (il a intégré une école très prestigieuse). Mais malgré ça, j’ai appris des choses assez choquantes sur lui.
Il faut savoir qu’il avait passé une année dans un autre collège, quand son père avait changé de boulot.
Un jour, en soirée, je discute avec un gars qui était dans ce collège. Moi, innocemment, je lui dis qu’il est super sympa. Là, son visage se ferme d’un coup et il me balance que c’est un enfoiré : il tuait des grenouilles dans la cour, jouait avec des cadavres d’oiseaux, ne s’est pas levé pour une minute de silence après un décès au collège, et il aurait même tabassé un gars jusqu’au sang (il lui aurait cassé la mâchoire… au collège).
Et pourtant, à cette époque-là, mon meilleur pote me disait que tout allait bien, qu’il s’était fait des amis (alors que ce gars en soirée m’assure qu’il était toujours seul).

Et là, je ne sais pas pourquoi, mais tout me revient en mémoire.
Je sais qu’il a eu une éducation “à la russe”, mais en bien pire. Il me racontait qu’enfant, il était enfermé dans une cave quand il pleurait. Que son père le jetait, nu, dans des orties quand il était fiévreux ou se plaignait.
Moi, à l’inverse, j’ai eu une éducation très religieuse, très calme. Je ne pouvais même pas imaginer qu’on puisse vivre des choses pareilles.

Et pourtant… jamais je ne l’ai vu violent avec moi. Jamais.
Il n’a jamais été méchant ni autoritaire. Il me sourit tout le temps. Il prend souvent de mes nouvelles (parfois de manière un peu pesante, c’est vrai). Il est très à l’écoute.

Mais les autres me décrivent un portrait de lui complètement différent. Un gars violent, sans valeurs, presque inquiétant.
Et je ne sais pas quoi penser.
J’ai peur qu’il devienne comme son père. Mais en même temps, je me dis qu’il y a de l’espoir. Qu’il n’est pas “fou”, puisqu’il reste encore humain avec moi…
Vous ne pensez pas ?

oi penser.
J’ai peur qu’il devienne comme son père. Mais en même temps, je me dis qu’il y a de l’espoir. Qu’il n’est pas “fou”, puisqu’il reste encore humain avec moi…
Vous ne pensez pas ?

Si tu n'as pas la capacité d'accepter, de comprendre qui il est vraiment, ne traîne pas avec lui. Mais ça suppose d'en avoir un minimum...

il y a 16 minutes, Neopilina a dit :

Il n'y a que des proches, des parents, qui peuvent faire un signalement, etc., qui sera examiné par des professionnels de santé et de justice. 

Tout récemment une mère avait signalé les comportements de son fils. Et il a assassiné la seule camarade qui lui causait un peu ...