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Affichage des résultats pour « Bachelot H1N1 ».
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"Après il est normal que les ministres,... n'aiment pas qu'ont dit que c'est de leur faute,... car ils ne veulent voir la réalité. " LA REALITE, c'est que tous les pays ont eu les mêmes problèmes, alors pourquoi accuser l'un plus que l'autre ? Aujourd'hui on sait que la Chine a triché, le covid-19 s'étant révélé dans le pays bien plus tôt que ce qui avait été annoncé et ne parlons pas du nombre de décès minimisés, ne parlons pas non plus du Brésil, de l'Iran et de la Russie, pays dans lesquels les chiffres annoncés ne sont en rien crédibles. Ne parlons pas plus de l'Allemagne, exemple que l'on cite sans arrêt, si ce pays n'a pas été trop touché, ce n'est pas parce qu'il a de nombreux lits et respirateurs puisqu'ils n'ont pas servi ou si peu! Aujourd'hui l'Allemagne fait 500.000 test par semaine (dit-on ?), sauf que la crise du virus est en passe de se terminer puisque ce pays est dans le dé-confinement, les tests c'est bien avant qu'il fallait les faire mais à condition d'avoir le matériel. En plus les tests ne garantissent rien, vous pouvez attraper le virus le lendemain de votre dépistage. Que dire de la Corée du Sud, pays montré en exemple pour sa gestion du covid-19 et qui aujourd'hui semble replonger malgré les tests et tout le bazar ? Il est évident que des pays très touristiques comme l'Espagne, l'Italie et la France avec ses 91 millions de touristes en 2019, répartis sur 12 mois, sont plus exposés au virus que l'Allemagne ou la Suède. Macron aurait été informé en décembre, alors que les premiers cas ont été détectés en France le 24 janvier 2020 et aujourd'hui on parle même de cas reconnus en septembre et même bien avant. "Le Canard Enchaîné l'affirme : l'ambassadeur de France à Pékin aurait alerté, dès décembre 2019, le chef de l'État, sur le danger potentiel que pouvait représenter le coronavirus." Oui et ? Entre 3.000 et 4.000 décès (?) annoncés par la Chine, c'est RIEN en comparaison du 1,3 milliard d'habitants dans ce pays, alors pourquoi s'effrayer ! De plus, cela ne démontrait pas que ce virus allait débarquer en force en Europe et plus tard aux USA et dans le monde, des épidémies en tous genres, il y en a sans cesse dans nombres de pays en particulier en Afrique. En quelques semaines on ne peut disposer de milliards de masques, de milliers de respirateurs, de millions de tests, etc... Souvenez-vous ce qui est arrivé à la ministre Bachelot qui a été lynchée justement pour avoir fait ce qu'il fallait faire face à l'arrivée du H1N1, dont on ne connaissait pas grand chose et qui s'est révélé peu dangereux et heureusement.
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Ce qui n’empêche pas la grippe de revenir chaque année . Par ailleurs il n’y aura pas d’immunité de groupe avant 50 vagues a moins que le ratio infecté / testé positif soit en fait à ce jour largement surévalué . Donc je ne comprends toujours pas où vous voulez en venir .... Ça c’est entendu depuis un bail , mais il n’y a quasiment aucun pays ayant choisi cette stratégie Vous venez vous même de dire que l’on pouvait ne pas tester systématiquement en remontant la chaîne .... ce n’est pas en stade 3. La Corée n’est pas la Chine .... La stratégie était différente . La méthode de remontée des chaînes adoptée par la France a très bien marchée en Corée mais ils n’ont pas eu de patient 0 passé à travers les mailles ... leur système de détection est peut être meilleur , il faudra apprendre . En tout cas leur système de drive est excellent . La Chine ne l’a pas plus fait au début . Par contre l’Italie l’a fait très tôt . Avec les résultats que l’on sait . Par ailleurs nous l’avons fait .... Ceci étant en faisant passer la frontière à nos malades pour profiter des lits allemands ne prenons nous pas des risques ? Le patient 0 français https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/coronavirus-ce-que-l-on-sait-sur-la-traque-du-patient-zero-dans-l-oise_2119784.amp.html La Chine grâce à sa stratégie avait elle identifié son patient 0 ? Sachant qu’elle bénéficiait d’un avantage elle était la première . Autre question tous les peuples sont ils génétiquement égaux devant un nouveau virus ? Démographiquement ? La Corée avait beaucoup appris de H1N1 , la France avait elle apprise grâce à Élise Lucet et les gardiens de la bonne utilisation des deniers publics , que Bachelot avait exagéré ( voire il aurait été question d’une gabegie pour favoriser les grandes entreprises ) , peut être tirerons nous de cette crise une nouvelle stratégie . A voir . J’espère cependant que ce ne sera pas là chinoise .
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Comment en de telles circonstance on peut pondre de telles conneries ? Des gens comme toi on très certainement accusé la ministre Bachelot pour avoir commandé en 2009 soi-disant trop de vaccins et trop de masques contre la pandémie du H1N1 ! Pièces à conviction”, diffusée sur France 3 en mars 2010. ”Bonsoir, voici un des deux milliards de masques que l’État français a achetés pour nous protéger de la pandémie de grippe A. 2 milliards de masques, 94 millions de doses de vaccins et 33 millions de traitements antiviraux, au total, ce virus aurait coûté à la France près de 2 milliards d’euros”, annonce d’emblée Élise Lucet, un masque sur le visage. EDIFIANT et je voudrait bien voir la tête de cette Lucet aujourd'hui !
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On se rappellera quand même comment Bachelot (et le gouvernement) s'est faite démonter pour avoir appliqué ce même principe de précaution en sur-réagissant trop rapidement à l'épidémie de grippe A-H1N1 de 2009.
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Question masques: Il y a 8 ans on a supprimé un grand nombre de stocks jugés inutiles, ensuite les masques au fil des années vieillissent, bref, les autorités comptaient sur la Chine pour en cas de besoin nous en fournir en masse, sauf que l'on n'avait pas pensé que la Chine allait avoir elle aussi un grand besoin de masques et s'est servie la première ce qui était légitime. Contrairement à ce que beaucoup disent, ce n'est pas que la France qui est en manque de masques etc, mais bien toute l'Europe ! Souvenez-vous de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009 par la suite on a reproché au ministre de l'époque Mme Bachelot, d'avoir acheté trop de vaccins, de masques, etc... TROP OU PAS ASSEZ ! Aujourd'hui on reproche à l'état l'absence de gel ou de masques, la critique est facile surtout celle d'une certaine opposition ! Tous ceux qui critiquent d'abord ne sont pas aux responsabilités et ensuite que proposent-ils pour protéger les citoyens d'un éventuel "cataclysme" imprévisible qui pourrait nous tomber dessus demain ou dans 3 ans ?
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Qu'est-ce qu'on n'a pas dit sur Bachelot et ses vaccins lors de l'épidémie de H1N1! Alors non, c'est pas vrai qu'il y a une conduite susceptible d'éviter des critiques.
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https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/covid-19-le-rapport-du-senat-qui-accuse-186095 "C’est l’histoire d’un virus, que personne n’a vu venir. C’est aussi l’histoire d’un pays – la France – qui s’est retrouvé totalement désarmé, quand il a fallu faire face à ce virus. La commission d’enquête du Sénat « pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion » rend son rapport ce jeudi 11 décembre, une semaine après celui de l'Assemblée nationale. Après six mois de travaux, cet imposant rapport de 452 pages, que publicsenat.fr a pu consulter, est impressionnant par sa richesse et sa précision (voir l'intégralité du rapport). Une somme d’informations, issue de 102 heures d’auditions pour 133 personnes entendues par le président Alain Milon (LR) et le vice-président de la commission, René-Paul Savary (LR), ainsi que les rapporteurs Bernard Jomier (PS), Catherine Deroche (LR) et Sylvie Vermeillet (UC). Le rapport analyse avec précision comment la France s’est retrouvée démunie en nombre de masques. Il révèle le rôle majeur qu’a joué l’actuel directeur général de la santé, Jérôme Salomon, dans ce « fiasco ». Puis les errances du ministre de la Santé, Olivier Véran, pour reporter la responsabilité sur les gouvernements passés, et ne pas reconnaître la pénurie. Disparition des stocks de FFP2 : une interprétation contestable de la nouvelle de la nouvelle doctrine, guidée par une logique budgétaire « La pénurie de masques restera le triste symbole de l’état d’impréparation du pays et du manque d’anticipation des autorités sanitaires face à la crise » résument les sénateurs. Ils rappellent des éléments déjà connus sur le changement de doctrine intervenu en 2013, sous Marisol Touraine, et amorcé en 2011, quand Xavier Bertrand était ministre de la Santé. « De 2011 à 2016, le stock stratégique de masques FFP2 est passé de 700 millions d’unités à 700 000 ». Un « assèchement » justifié par ce changement de doctrine du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). « Or, les interprétations qui en ont été faites sont contestables : aucun de ces documents ne suggère l’abandon d’un tel stock » soulignent les sénateurs. Par ailleurs, « Selon Xavier Bertrand, une logique budgétaire et courtermiste aurait présidé à ce choix » peut-on lire dans le rapport. Masques Chirurgicaux : bien qu’alerté, Jérôme Salomon a choisi de ne pas reconstituer les stocks, sans en informer Agnès Buzyn, et a fait « modifier a posteriori les conclusions d’un rapport d’expert » Sur la question du faible stock de masques chirurgicaux, les sénateurs chargent clairement Jérôme Salomon, le directeur général de la santé (lire aussi notre article sur le sujet pour plus de détails). Bien qu’alerté en 2018 par Santé publique France (SPF) que 600 millions de masques sont déclarés non-conformes, que fait le directeur général de la santé (DGS) ? Il décide de ne commander que 50 millions de masques, s’étonnent les sénateurs. Deux éléments de gravité encadrent cette décision. Jérôme Salomon n’a « pas informé la ministre » de la Santé, Agnès Buzyn. Prendre une telle décision sans en référer à la ministre est pour le moins étonnant. Mais ce n’est pas tout. Selon le rapport de la commission d’enquête, le DGS « a modifié un rapport scientifique a posteriori pour justifier sa décision ». Une accusation qui s’appuie sur un échange de mails, obtenu par les sénateurs, entre le directeur général de la santé et celui de Santé publique France, François Bourdillon, au sujet d’un rapport d’expert. Cet expert, c’est Jean-Paul Stahl, professeur de maladies infectieuses au CHU de Grenoble. « L’analyse de courriels échangés entre la direction générale de la santé et Santé publique France atteste d’une pression directe de M. Salomon sur l’agence afin qu’elle modifie la formulation des recommandations de ce rapport avant sa publication au grand public » dit le rapport sénatorial. Une pression qui a fonctionné. Elle a permis de justifier, a posteriori, la décision de Jérôme Salomon de ne commander que 50 millions de masques, alors que le rapport d’expert préconisait bien, dans sa première version, de reconstituer « un stock » d’un milliard de masques. Or, lors de son audition en septembre 2020 devant le Sénat, le directeur général de la santé s’est appuyé sur le rapport Stahl « pour justifier l’inutilité de constituer un tel stock et la pertinence de n’avoir commandé que si peu de masques en octobre 2018 » constatent les sénateurs. Pour noircir le tableau, la commission d’enquête constate que les masques n’ont été commandés que huit mois après. Selon Agnès Buzyn, ce délai « illustre la faible importance que semble revêtir alors la reconstitution du stock stratégique » rapportent les sénateurs. L’ex-ministre voit notamment une explication à l’état d’esprit de l’époque : « Si la question des stocks de masques n’a pas été remontée, c’est, je pense, en raison d’un traumatisme lié à la gestion de la grippe H1N1. Roselyne Bachelot l’a d’ailleurs payé : tout le monde a parlé de gabegie ». La « drôle de guerre » S’en suit ce que les sénateurs nomment la « drôle de guerre » : « Un ministère précocement sensibilisé mais tardivement engagé dans la lutte contre l’épidémie ». Au moment où le virus arrive, Agnès Buzyn a en effet une intuition assez tôt. Pourtant, l’activation de la cellule interministérielle de crise ne se fera que « le 17 mars, soit à une date relativement tardive ». Le départ le 15 février de la ministre pour se lancer aux municipales à Paris, « à la veille d’un épisode épidémique majeur » n’a certainement rien arrangé. « Le fiasco des masques sciemment dissimulé par le gouvernement » Dans cette drôle de guerre, les masques – à nouveau – vont jouer un rôle essentiel. C’est cette fois l’actuel ministre de la Santé, Olivier Véran, et même tout le gouvernement, qui est mis en cause. Car les sénateurs parlent « d’une pénurie sciemment dissimilée ». « Le fiasco des masques a été sciemment dissimulé par le gouvernement durant la crise » insistent-ils. On se souvient des déclarations sur les stocks suffisants de masques, sans parler des propos sur leur inutilité pour la population. « Plusieurs responsables ont nié toute pénurie d’équipements de protection individuelle y compris pour les soignants. Pourtant, des documents étudiés par la commission d’enquête attestent que cette situation était connue du Gouvernement depuis – au moins – le 13 mars 2020, contrastant avec un discours exagérément optimiste » résument les sénateurs. Si Olivier Véran reconnaît devant le Sénat, le 19 mars, que « notre pays n’était – hélas ! – pas préparé, du point de vue des masques et des équipements de protection, à une crise sanitaire » il l’explique « en raison d’une décision qui a été prise voilà neuf ans ». Le rapport sénatorial recadre les choses sur cette « réécriture de l’histoire dédouanant » les ministres : « L’absence de préparation du pays à une crise sanitaire […] ne découle en rien d’une décision d’il y a neuf ans mais d’un enchaînement de décisions initié en avril 2017 et dont l’élément principal a été la décision d’octobre 2018 de ne quasiment pas remplacer les 613 millions de masques à détruire ». Soit la décision de Jérôme Salomon, évoquée plus haut. Des commandes de masques très chères… et en retard « Au 15 juin, 3,9 milliards de masques ont été commandés (dont 2,7 milliards en Chine), pour un coût total de 2,8 milliards d’euros » souligne le rapport. Soit un prix largement au-dessus de la normale. « L’absence d’anticipation de l’État l’a en outre conduit à payer ces masques à un tarif exorbitant en comparaison des prix pratiqués « en temps de paix ». Si le choix avait été fait en octobre 2018 de reconstituer les stocks de masques chirurgicaux à hauteur d’un milliard d’unités, le coût budgétaire aurait été de 27 millions d’euros, contre 450 millions d’euros durant la crise » dénoncent les sénateurs. Par ailleurs, « les délais de livraison de ces commandes ont contraint les soignants à être sous-équipés pendant des semaines », rappellent les rapporteurs. « En outre, la quantité de masques reçus mais inutilisables ou mis en quarantaine dans l’attente de contrôles plus approfondis s’élevait à environ à 30 % fin mai, chiffre particulièrement alarmant mais malheureusement peu étonnant au regard de la précipitation avec laquelle le gouvernement a dû agir pour reconstituer les stocks ». « Retard à l’allumage » sur les tests puis politique « d’affichage » Les tests, c’est l’autre grand loupé, avec les masques, de cette crise. Après un sérieux « retard à l’allumage par rapport à un pays comme l’Allemagne dans le déploiement des tests », les choses ont eu du mal à s’améliorer. « S’il faut saluer l’effort d’investissement des acteurs et le saut quantitatif dans les capacités à tester qu’il a permis de réaliser », saluent les rapporteurs, « l’affichage d’un nombre de tests toujours plus élevé a occulté, à la fin de l’été et au mois de septembre, l’embolisation des laboratoires ». Les sénateurs ajoutent : « Victime de son succès, la politique de tests, désorganisée, n’a pas permis d’endiguer la circulation du virus à la veille de la deuxième vague ». « Au final, le recours aux tests de détection de la covid-19 a souffert d’une carence de stratégie, à tout le moins d’hésitations, qui a nui à son efficacité comme à la bonne compréhension de ses finalités » ne peuvent que constater les sénateurs. « L’échec de la démarche de traçage et d’isolement » Quant au traçage des malades, les sénateurs en font « un bilan très mitigé ». Il n’a trouvé qu’une « portée limitée ». « Avant le lancement de sa version 2, les atermoiements dans le développement de l’application StopCovid » n’ont rien arrangé. L’isolement ensuite des malades s’est « réduit à l’invocation » tranchent les sénateurs. « Les illusions d’une gestion hospitalo-centrée » Si l’hôpital a fait au mieux, la première vague a été particulièrement dure pour les soignants, que les Français applaudissaient alors chaque soir à 20 heures. « Libérés de carcans administratifs et de la contrainte budgétaire, l’hôpital et ses personnels ont montré une capacité d’adaptation extraordinaire » saluent les sénateurs. Mais la situation est devenue dramatique. « L’embolie du système de prise en charge a acculé les soignants à une priorisation des patients préjudiciable aux plus vulnérables » écrivent les sénateurs. « Si les comparaisons sont rendues difficiles par la variation des ordres de grandeur d’une année sur l’autre, les données montrent toutefois un creux dans la part des plus de 75 ans admis en réanimation la semaine du 30 mars au plus fort de la crise »… « Une gouvernance dépassée » « À une insuffisante coordination des instances d’expertise scientifique, s’est ajoutée une organisation peu lisible et peu efficiente d’une communication de crise gouvernementale jugée trop verticale » pointent du doigt les sénateurs. « Les querelles entre scientifiques sur la gestion de l’épidémie ont également pesé sur la capacité des pouvoirs publics à emporter l’adhésion de la population à des recommandations sanitaires souvent évolutives » ajoutent-ils. « Une gestion centralisée », « sourde aux alertes du terrain » venant des collectivités Les sénateurs ont eu un regard attentif à la place des collectivités dans la crise. Or « les collectivités territoriales, plus opérationnelles et au fait des réalités locales, n’ont pas été associées aux décisions à la hauteur de leur importance et de leur mobilisation » estiment les rapporteurs. Exemple avec le Grand Est, au cœur du premier foyer d’épidémie, avec l’Ile-de-France. Il y voit la « mise en évidence d’une gestion centralisée, aveugle face aux spécificités territoriales, sourde aux alertes du terrain ». Les sénateurs jugent par ailleurs que « la gestion par les agences régionales de santé trop éloignée du terrain ». Quant à Santé publique France, les sénateurs décrivent « une agence contestée et débordée par l’ampleur de la crise ». Des propositions : « Sécuriser la gestion des stocks stratégiques » et « créer une instance nationale d’expertise scientifique » Les sénateurs formulent une série de propositions dans leur rapport. Des enseignements tirés de leurs travaux, au premier desquels la nécessité de « sécuriser la gestion des stocks stratégiques ». Il convient de « prévoir la constitution au plus près des besoins de stocks « de crise » de masques chirurgicaux et FFP2, de se doter des moyens de contrôler et d’en suivre le niveau ». Il faut ainsi « définir, entre chaque agence régionale de santé et les établissements de santé et médico-sociaux, en fonction des caractéristiques de leur activité, le stock que ces derniers doivent détenir et en établir un recensement régulier et précis ». Autre proposition : « Sécuriser la prise en charge des personnes vulnérables » en renforçant « les outils de gestion des risques en établissements médico-sociaux ». Pour éviter les contradictions et querelles entre scientifiques, le rapport demande de « créer une instance nationale d’expertise scientifique unique sur la sécurité sanitaire chargée de conseiller les pouvoirs publics dans la gestion de l’ensemble des crises ayant un impact sur la santé, et de mobiliser et coordonner les sources d’expertise existantes, en garantissant l’indépendance et la transparence de ses travaux ». Autre proposition à retenir : un renforcement du « pilotage interministériel dans la préparation et la réponse aux urgences sanitaires ». Les sénateurs conseillent de « créer une fonction de délégué interministériel à la préparation et à la réponse aux urgences sanitaires (Diprus), placé auprès du premier ministre et chargé de coordonner une réflexion et une vigilance interministérielles permanentes sur l’état de préparation du pays aux crises sanitaires et d’en rendre compte tous les ans au Parlement ». Ce Diprus aurait la responsabilité d’élaborer « un plan de mobilisation face à un risque pandémique comprenant un schéma de gouvernance de crise, une boîte à outils de mesures sanitaires et non sanitaires et un volet capacitaire et logistique ». Publié le : 10/12/2020 à 11:05 - Mis à jour le : 10/12/2020 à 14:27
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Ceux qui critiquent aujourd'hui à tout va le manque de masques, critiquaient aussi la ministre Bachelot quand celle-ci avait commandé en urgence lors de la crise du H1N1, des millions de vaccins et également masques... Combien d'entre vous qui ne cessez de critiquer se sont fait vacciner contre la grippe annuelle, 7 à 10 milles morts pas an quand même ?
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"L'an dernier, la Belgique a procédé à la destruction d'un stock stratégique de plusieurs millions de masques de protection de type FFP2 qui étaient parvenus à leur date de péremption, mais sans procéder à leur renouvellement par souci d'économie, rapporte lundi Le Vif sur son site internet. Ces quelque six millions de masques FFP2 avaient été acquis à l'occasion de l'épidémie de grippe H1N1 en 2009. L'an dernier, le gouvernement avait toutefois décidé de procéder à la destruction de ces masques, ceux-ci ayant atteint leur date de péremption." Cela me rappelle l'affaire Bachelot ! https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-belgique-a-detruit-son-stock-de-masques-ffp2-en-fevrier-2019-sans-le-remplacer?id=10465547
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Non Pétain n'avait pas raison et vous non plus ! Il faut, il faut et il faut, c'est facile à dire ! Sauf que le milieux médical il y a encore quelques semaines, demandait plus de moyens et de meilleurs salaires, mais pas des masques ou des respirateur artificiels pour faire face à un éventuel virus inconnu, ce détail vous aurait-il échappé ? Est-ce-que le milieu médical avait prévu ce qui arrive aujourd'hui, pourquoi ne sait-il pas inquiété du manque de masque il y a 6 mois, 1 ans 2 ans ? Et qui a liquidé le stock de masques constitué en 2008 contre le H1N1 par la ministre Mme Bachelot , Macron ? Est-ce-que les chinois avait prévu l'arrivé de ce virus ? "Le peuple des USA est d'accord pour leur politique libérale, le gvt n'intervient pas dans l'équipement." Ah bon !
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Coronavirus: l'opposition attaque le gouvernement sur la pénurie de masques Publié le 20/03/2020 https://www.lepoint.fr/politique/coronavirus-l-opposition-attaque-le-gouvernement-sur-la-penurie-de-masques-20-03-2020-2368050_20.php " L'opposition a pris vendredi le relais de l'indignation des soignants face à la pénurie de masques dans l'épidémie de coronavirus, le gouvernement rappelant pour sa part que la baisse des stocks d'Etat relevait de décisions prises au début des années 2010. "C'est catastrophique, les masques n'arrivent pas. Donnez-nous les vrais chiffres, reconnaissez que l'État est dépassé", a lancé jeudi soir devant le Sénat le patron du groupe LR Bruno Retailleau. "Aucune anticipation sur cette crise", a vilipendé la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, en estimant que "le pouvoir a adapté son discours à la pénurie qui existait". Plusieurs professions en première ligne face à la pandémie (médecins, infirmiers, pharmaciens, et vendredi les pompiers) ont fait état ces derniers jours de pénuries de masques. Tout en dénonçant des vols "inacceptables" dans des hôpitaux, le gouvernement a reconnu mercredi des "difficultés logistiques", et assuré le lendemain que 30 millions avaient été livrés aux pharmacies ou établissements de soins. L'Etat dit avoir 100 millions de pièces en stock. Dans un échange sur Facebook avec le public vendredi soir, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a souligné pour l'immédiat que "le monde entier sollicite des productions de masques. Nous nous portons acquéreurs de tous les masques qui sont commercialisés aujourd'hui sur le marché mondial, et nous sommes de nombreux pays à faire cela." "On paie cher le retard à l'allumage du gouvernement", affirme le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, tandis que le porte-parole du PS Pierre Jouvet déplore une "absence de juste évaluation" qui "nous a fait prendre un retard considérable". Le ministre de la Santé Olivier Véran pointe lui la baisse continue des stocks depuis plusieurs années. "La base est que nous étions un pays pas préparé du point de vue des masques à une crise sanitaire en raison d'une décision prise il y a neuf ans", a-t-il assuré jeudi soir au Sénat. "En 2010, il y avait dans notre pays un stock d'Etat d'1 milliard de masques chirurgicaux" mais "quand je suis arrivé au ministère, il y (en) avait 150 millions" seulement, selon ses explications. En effet en "2011, 2013, il a été décidé que ce milliard de stocks n'était plus indispensable tant les capacités de production mondiales de masques étaient désormais intenses, notamment en Asie", détaille-t-il. Un document daté du 16 mai 2013 par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) préconise en effet de dimensionner les stocks, entre autres, aux "capacités de fabrication et d'approvisionnement pendant une crise". Or, "la crise sanitaire a frappé la Chine, premier pays producteur au monde", souligne M. Véran. Il insiste sur la date du changement de doctrine: "2013, pas 2020, 2013, c'était une autre mandature". Le président de la République était alors François Hollande et sa ministre de la Santé Marisol Touraine. Pour un expert socialiste des questions de santé, "le manque de masques ne peut en aucun cas être imputé à des décisions prises il y a 10 ans, puisque les stocks sont périssables". Cet expert pointe "le changement de doctrine en 2011 de Xavier Bertrand", alors ministre de la Santé, visant à "réduire" des stocks "gigantesques" et "se tenir prêt à les faire fabriquer en cas de besoin". La doctrine de 2013 cite un avis du Haut conseil de santé datant du 1er juillet 2011. Dans l'entourage de Xavier Bertrand, on souligne que cet avis de 2011 "ne remettait absolument pas en cause la stratégie d'équipement" des soignants et qu'il n'y a d'ailleurs eu "aucun changement" concernant leurs stocks de masques "ni en 2011, ni en 2012". "Il faut se remettre dans le contexte" car "on venait de jeter 95 millions de doses de vaccins" achetés par Roselyne Bachelot contre la grippe H1N1 en juillet 2009, et "qui n'avaient servi à rien", affirme à l'AFP un fin connaisseur du dossier. Mais la situation actuelle "va forcément amener un questionnement. Est-ce que le stock de précaution était suffisant ? Est-ce qu'il ne faut pas dans l'avenir reconstituer des stocks stratégiques supérieurs ?" " 2010-2012: présidence Sarkozy; 1er ministre François Fillon; Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé 2012-2017: présidence Hollande; 1er Ministre Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls; Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé 2017-2020: présidence Macron; 1er ministre Edouard Philippe; Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé
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Salauds de politiques https://m.huffingtonpost.fr/amp/entry/coronavirus-roselyne-bachelot-critiquee-pour-lachat-de-masques-en-2010-nest-pas-dans-la-rancoeur_fr_5e769e8ec5b6eab779497765/ Face au danger de la pandémie de grippe A, la ministre de la Santé de l’époque Roselyne Bachelot avait commandé des stocks importants de vaccins mais aussi de masques, s’attirant même des critiques sur l’utilité de telles mesures. Cette question avait ainsi fait l’objet d’une émission de “Pièces à conviction”, diffusée sur France 3 en mars 2010, et dont les extraits tournent désormais en boucle sur les réseaux sociaux. Réalisé un an après l’apparition du virus H1N1, le reportage “Grippe A: la pandémie de la peur” se penchait sur le coût de cette pandémie qui n’a finalement pas eu des conséquences aussi terribles que celles attendues.
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Les coréens ont mis au point ce plan de crise suite à leurs 300 décès de H1N1 . De notre côté Élise Lucet a trouvé que Bachelot avait fait trop de stock pour faire plaise aux lobbies pharmaceutiques , les français ont adoré la bâcher pour une partie , puis le gouvernement Hollande a mis fin au stock d’état , du coup on a pas appris de H1N1 la même chose que Les sud coréens . Donc non ... Et puis les sud coréens sont des néolibéraux capitalistes et des asiatiques donc évidemment moins bon que la France qui a le meilleur système de santé au monde , faits maintes fois rappelé au début de l’épidémie, il était donc évident que notre système solidaire ne pouvait être que meilleur ! J’arrête de galéjer. Le système coréen est intéressant, mais contrairement à ce qu’oublie madame Obono qui ne le cite que pour se faire le gouvernement, il nécessite l’acceptation de mesures liberticides qui en France une fois bien instrumentalisée pour des raisons politiques aurait bien du mal à passer ... Par ailleurs la technique coréenne ou celle menée par l’état français avant le cas de l’Oise etait finalement assez proche non ?
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Bonsoir à toutes et à tous, Il est idiot de comparer les vaccins et masques de l'affaire H1N1, alors que d'une le COVID-19 n'est pas une grippe et qu'il n'existe aucun vaccin à ce jour, et de deux car les masques ont tout simplement une date de péremption : 4 à 5 ans pour les FFP2, les seuls utiles pour les gestes médiaux les plus exposants. Donc si tous les gus qui s’énervent depuis 2 jours sur "fallait pas bâcher Bachelot" pouvaient juste se renseigner et se calmer : merci. https://www.ugap.fr/fiche-technique-masque-de-protection-respiratoire-ffp2-pliable_11223.html
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Oui, un dirigeant doit choisir, quand Bachelot à commandé des milliers de vaccins et de masques qui se sont avérés inutiles par la suite elle s'est faite détruire, si le H1N1 s'était développé beaucoup plus avec des mutations, elle se serait faite détruire parce qu'on aurait pas les bons vaccins et pas assez de masques ! C'est pareil ici, on ne sait pas comment ça va évoluer ,et quoi qu'il se passe il y aura toujours tout un tas d'individus qui vont nous expliquer que les gouvernements ont mal géré quelque chose d'imprévisible dans son évolution !
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Les mélanger à ceux de la grippe pour en faire un cocktail explosif, comme cela avait été fait avec les vaccins H1N1 (grippe aviaire) le scandale Bachelot .
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Rappelez-vous, sous le quinquennat de Srakozy, la ministre Roselyne Bachelot avait commandé en masse des masques en prévision de l'arrivée de la grippe A (H1N1). Il se fait que cette grippe n'a pas été aussi grave qu'imaginé, les masque par la suite ont été détruits et ceux qui aujourd'hui critiquent les difficultés pour obtenir un masque, sont les mêmes que ceux qui ont critiqué durement la ministre Roselyne Bachelot pour en avoir acheté...
