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Ambre Agorn

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  • Date de naissance 19/11/1989

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  1. Ambre Agorn

    Ce que j'ai fait

    Ca donne bien, non? J'ai un peu de mal avec le style (surtout le cerf), mais je suppose que c'est pour rester dans le thème
  2. Ambre Agorn

    Conscience matricielle

    Je suis d'accord par rapport à la raison. Cependant, à partir de la quatrième partie, tu fais un "pari" (j'appelle pari une hypothèse qui, si on l'applique vraiment, donne une direction à toute une vie), tu prends parti et pose une hypothèse. Alors, ok, tout se tient de bout en bout parce que c'est ordonné et rationnel, mais si on fait un autre pari, et qu'on part sur une autre hypothèse, potentiellement tout se tiendrait aussi. D'ailleurs j'ai compris ce que tu avais écrit parce que justement quelqu'un venait de me faire ce genre de raisonnement, mais en suivant une autre hypothèse. Tout se tenait aussi, mais ça prend une autre direction.
  3. Ambre Agorn

    Conscience matricielle

    Ho! Je crois que j'ai compris!!! Mais en fait, tu parles tellement, de mon point de vue, de façon scientifique (tu dois avoir une formation scientifique, non?), que je n'avais pas capté que tu parlais d'une intuition, d'une sorte de moteur intellectuel (j'espère que j'utilise les bons mots!) qui dépasse très largement les sciences et même ce qu'il y a en étude.
  4. Ambre Agorn

    Ce que j'ai fait

    Ho! Je le vois trop tard, non? Tu l'as cuit?
  5. Vu ton amour pour la langue, cela ne m'eut pas trop étonné (mais j'aurais été admirative) que tu eusses pu sortir quelques phrases dans la langue de Démocrite! J'ai une soeur qui est agrégée de grammaire et donc de latin et grec ancien... entre autre. Alors j'ai la naïveté de penser que c'est accessible!
  6. Ambre Agorn

    Nostalgie

    J'ai imaginé être une étoile, témoin d'une explosion que j'éclairais... Merci pour cette image et ta curiosité. Premier niveau de lecture (ce à quoi je pensais quand je l'ai écrite): ce qu'on apprend intellectuellement est une sorte de bruit de fond, sans forcément de forme, des choses que l'on répète sans trop se poser de question d'où ça nous vient, etc. Incarner une connaissance prend une dimension plus impliquée, une réalité plus dense. C'est un petit peu comme la différence entre la théorie et la pratique. Et puis, on pourrait enfoncer d'autres portes: Qu'est-ce qui naît avec nous? Et puis, n'avons-nous pas en quelque sorte plusieurs naissances? On pourrait aussi concevoir naître avec quelque chose qu'il nous faudrait découvrir, comme un pan de nous qui nous est voilé, ou quelque chose qu'il va nous falloir activer, faire sortir de sa dormance. Etc...
  7. Ambre Agorn

    Nostalgie

    "Foyer originel"? Tu parles de l'Anatolie comme berceau originel de la langue indo-européenne? ci c'est le cas, je n'ai pas bien compris le rapport? Une autre question à laquelle je n'ai pas donné de réponse définitive: peut-on ressentir (ou peut-on nommer cela de la nostalgie) de la nostalgie quand on remémore un passé qu'on n'a pas vécu, mais dont on garde forcément des traces dans nos cellules?
  8. Ambre Agorn

    Nostalgie

    Dans sa tête, la représentation de soi ne vieillit jamais. Ce constat de la continuité et de la constance d'une partie de soi me paraît être problématique de temps en temps quand le passé, différent du jour d'hui, s'impose et s'invite comme un anachronisme pour cette entité protectrice de la continuité de notre être. J'hésite: la nostalgie, c'est le pont qui met à jour, qui rétablit certains liens qui s'effacent ou qui devraient s'effacer? Ou alors la nostalgie est un chemin du passé qu'on avait mis de côté et qui remonte car quelque chose se présente comme possibilité à saisir? Intéressant! Tu veux en dire plus? Pourquoi la nostalgie est plus douloureuse quand le présent est difficile? Quel est ce piquant qui t'intéresse?
  9. Ambre Agorn

    Nostalgie

    C'est vrai, je me suis posée la même question: émotion, sentiment? Je pensais aussi à ce "pas de côté". Un espace-temps qui se déploie en parallèle, comme un pont reliant deux réalités. J'ai une hypothèse: selon mes observations, la mémoire n'est pas un stockage fixe de souvenirs. C'est comme un réservoir vivant d'épisodes qui, s'ils sont rappelés ou revisionnés, se modifient et modulent suivant les yeux qui les regardent, l'âge ou la maturation de celui qui regarde, que ce soit celui qui les a vécu ou celui qui en a été témoin, etc. Quelqu'un un jour m'avait dit: "Avec le temps presque tous les souvenirs deviennent bons". J'ai trouvé ça fascinant, parce que j'ai testé, j'essayais de me rappeler pleins d'épisodes qui avaient été "malheureux" sur le moment. Et plus j'en remontais plus je me sentais heureuse, amusée. C'est peut-être le fait de se remémorer ces tranches de vie qui fait cet effet. Et puis facilement la nostalgie apparaît: ne serait-ce pas constater la richesse d'un temps passé qui se présente dans un temps présent? Plus exactement, le présent semble dense, rempli de pleins de choses, alors que ce passé ne remonte que par épisode plus riches, ne remonte que les moments importants en tronquant tous les moments pauvres où la courbe d'intensité était bien moindre? Un petit clin d’œil de la vie!
  10. Ambre Agorn

    Nostalgie

    Ne serait-ce pas plutôt déjà de la mélancolie à ce stade? Je parle de l'appel qui s'impose à soi qui nous fait ressentir une petite pointe d'inconfort, un pincement, en même temps qu'une douceur chaude qui impose une sorte de repli de la surface où l'on a coutume de maintenir notre attention sur le quotidien, pour nous projeter dans un espace reconnu. Je parle de l'instant qui est à la croisée du passé et du présent, entre ressenti physique et psychique. L'instant où l'émotion naît et n'est pas encore joué sur la scène sociale, cet instant où il n'est question que d'une histoire entre soi et un espace plus grand que ce qu'on conçoit d'ordinaire comme étant soi.
  11. Ambre Agorn

    Nostalgie

    Douce amertume que la nostalgie. Cet appel lancinant d'un passé remonté de profondeurs cachées. Un doigt du présent posé sur une corde tendu au loin, suspendant un instant au-dessus de la malle à trésor de la mémoire, des mémoires. Un pan de vie ancienne, une bulle de mémoire organique qui vient crever à la surface de la conscience en répandant un parfum lancinant, attendrissant et plein de vie murmurée. La nostalgie, qu'est-ce? Quelle est-elle? Un trouble intellectuel, psychique, psychologique? Est-ce un appel de la mémoire? Est-ce un équilibrage entre le passé et le présent, une mise à jour qui s'impose? Une invitation à se rappeler? L'injonction d'un passé qui ne peut s'évanouir?
  12. Bonsoir Fraction Même si tu n'as pas la référence précise, je suis curieuse: tu peux en dire plus? (Sur le youtubeur ou l'expérience, autre...) Merci
  13. En fait, c'est le titre qui m'a interpelé plutôt que cette phrase. Je suis intéressée par les ondes sonores, lumineuses, mécaniques, cérébrales, etc. et leur influence sur le cerveau humain, et le monde du vivant en général. Il y a une donnée qui est presque inséparable de la fréquence, c'est le rythme. Hors le rythme ne peut exister que s'il y a cette relation au temps, ou à la mémoire. En serait-il de même pour le son, d'ailleurs? Qu'il soit intellectualisé avec une flèche allant du passé vers le futur ou du futur vers le présent, le temps n'es reste pas moins une perception qui n'est pas uniquement humaine parce que le rythme est perçu par différentes espèces animales, et végétales
  14. Quelque part dans le sujet, j'ai lu que la "nature" n'était pas du tout anarchique. Hors je conçois qu'elle soit régie par des lois très strictes (je n'avais pas en tête que les lois ou les règles étaient contradictoire avec l'anarchie), mais pour autant il n'y a pas de chef d'orchestre, mais il y a des "chefs" au sein des espèces organisées hiérarchiquement. J'ai lu aussi quelque part (malheureusement je ne sais plus où, ni les termes exacts) que la vision de la loi du plus fort appliquée à la nature était une vision typiquement issue d'une société où une telle constante règne. Dans les sociétés où la loi du plus fort n'est pas au goût du jour, alors la nature apparaît comme un lieu où règne l'entraide, ou la complémentarité. Ce que j'en comprends, c'est que nous avons tendance à retenir les aspects qui nous semblent familiers ou qui nous sautent aux yeux. Pour en revenir au sujet, je me suis demandée si, au lieu d'être une utopie (une idée vers laquelle tendre), l'anarchie ne serait pas une nostalgie (un regret pour quelque chose de perdu). Mais c'était une idée pas du tout travaillée, et qui n'a pas vraiment de pertinence au final! Je pensais que la démocratie était aussi une utopie, mince alors!
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