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J'ajoute à titre privé que c'était le collège de Recouvrance à Saintes. Mon père bossait à Air Afrique (avant c'était d'autres compagnies à droire à gauche) à ce moment là, et nous ne cessions de bouger en permanence depuis ma naissance (idem pour mes soeurs). (Saïgon -aucun souvenir-, Montjolie Sept-îles au Québec, Ouagadougou en Haute-Volta (Burkina Faso aujourd'hui), Sénégal, Congo, Tchad et ensuite après mes études je suis parti vivre à Inverness dans les Highlands écossaises (c'est magnifique, les gens adorent les français et sont très sympas et très différents des anglais), puis un peu à Londres avant de revenir en France fin 79.
Tout est vrai.
Voilà, vous m'avez posé des questions sur mes origines, je suis breton de plusieurs générations.
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Merci de votre confiance! vous avez du avoir une superbe enfance....
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C'est ce que me disent la plupart des gens, mais ce n'est pas toujours ce que j'ai ressenti. Oui, j'aimais voyagé ayant été élevé comme cela, mais une de mes soeurs élevées de la même manière n'aimait pas bouger.
Il y a de bons côtes bien sûr, si on aime ça, mais il n'y a pas que de bons côtés. Ainsi quand vous partez à 3000 kms et bien vos copains, seront presque toujours perduset il faut tout recommencer.Et puis on est arrivé en 62 à Ouaga et là comme dans d'autres pays africains, j'en ai entendu souvent des blancs traiter les noirs comme des idiots naturels (mes parents n'étaient pas du tout comme cela) mais aussi quand je suis vraiment rentré à l'école à Saintes, avant de quitter Dakar tous mes copains me disaient: "tu vas voir les français de France sont bêtes, ils ne connaissent rien et ne sont jamais sortis de leurs trous". Quand je suis arrivé vivre en France, j'ai vite compris que c'était tout l'inverse que je ressentais (peut-être l'après 68 ?) et que je trouvais les français de France plus ouverts et intéressants que les français d'Afrique.
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