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Loopy

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À propos de Loopy

  • Date de naissance 15/05/1985

Informations Personnelles

  • Titre
    Poisson rouge très très méchant
  • Sexe
    Homme
  • Lieu
    Tête dans les nuages / Pieds sur terre
  • Intérêts
    Environ 15% / an ... * offre réservé aux particulières, de préférence blondasses à gros nichons... *

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Réputation sur la communauté

A propos

Au fond du plus sombre couloir de l’asile du forum, se trouve une porte en métal rouillé. De celle dont la vie nous a vite appris qu’il fallait s’abstenir de les pousser. Cette porte cache une pièce exiguë, l’ancien placard à balai de l’asile (j’ai cru entendre Caez dire un jour à un modérateur, en riant, qu’on n’avait plus fait le ménage dans l’asile depuis la version 3 au moins…). Les torchons et serpillières que vous y trouverez ne sont plus de toute fraicheur en effet.

Vous vous débrouillerez bien des quelques toiles d’araignée, à condition de ne pas être allergique à la poussière, pour vous faufiler au fond de ce placard, où se trouve une étagère. Sur cette étagère, on trouve des objets de toutes sortes. Des reliques inutiles de forumfr ou des légendes dont personne n’a plus entendu parler depuis longtemps. Il parait que c’est sur étagère qu’on trouve, entre autres, l'intelligence des trolls , le trombinoscope des membres bannis, et même (mais on y croit moins…) la virginité de Cricket. Il y a une vieille lampe à huile aussi. Certains pervers du forum s’y sont frottés mais il n’est jamais sorti de ces masturbations le moindre génie. Finalement elle a été abandonnée ici.

Sur le troisième étage, à hauteur de ceinture, il y a un bocal plein d’une eau poisseuse. Une lampe de poche assez puissante vous permettra de découvrir à l’intérieur un poisson rouge, qu’en tendant bien l’oreille les jours calmes, vous pourrez entendre grommeler.

Enchanté de vous voir tomber par ici. Ne trainez pas trop longtemps, je suis un poisson rouge très très méchant… et lunatique.

 

 

 

Au matin, bercé de primes illusions

Quand les yeux s’ouvrent et que les mots viennent

Assimiler le langage de la raison

L’ivresse, la passion et la nature Humaine

 

Rester las, timides larves atrophiées

Plier l’échine au nuage qui passe

Croyant ainsi qu’une voix qui se tait

Suffit à ce que l’orage s’efface

 

Faire passer les non-dits pour de l'élégance

User chaque route, genoux contre terre

Dans l’espoir imbécile qu’une révérence

Aux yeux de nos belles finissent par plaire

 

Soumettre l’envie à la bienséance

Refouler son attirance pour l’Enfer

Enfermer les naturels dans le silence

S’asseoir, fier, sur une morale délétère

 

Perdre son temps à de vaines fadaises

Cependant que le monde luit encore

Et tourne, dans les presque vides, à son aise

Perdre son âme en oubliant son corps

 

S’oublier au dictat des numéraires

Pour sauver de piteuses apparences

Malgré nos brides, se croire téméraires

Sans jamais une fois dire ce que l’on pense

 

Ronger nos vies de plaintes abrasives

Attendre demain, délaisser aujourd’hui

Et ferrer l’ardeur des colères les plus vives

Sans profiter des caresses tendres de la nuit

 

Rêvasser, enfin, d’un monde meilleur

Sans ne jamais tenter de rien y faire

Espérant que loin, quelque part, ailleurs

Un autre forgeron batte le fer

 

Bêcher la terre sans y planter la graine

Dans l’inconfort d’une sieste patiente

Croire que germent les avenirs pérennes

Irrigués par la seule force de nos attentes

 

Puis lever l’œil aux premières étoiles

Prêt à récolter les fruits de nos vertus

Sans rancune, devant la faux lever le voile

Et pleurer sur notre passé perdu

 

Dans un dernier souffle chercher la raison

Accuser le temps de toutes les fraudes

Le traiter vainement de tous les noms

Et voir l’aiguille s’arrêter avant l’aube.

 

L_

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