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Tout ce qui a été posté par Anachel
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Si le "virtue signaling" n'a rien de fondamentalement nouveau il a pris, dans notre contexte contemporain mondialisé d'informations de masse instantanées, des proportions alarmantes. C'est en effet un moyen commode et bon marché pour un individu, un groupe ou une entreprise d'afficher ostensiblement sa probité morale en soutenant une cause considérée comme vertueuse ou en calomniant ce qui est vu comme immoral. Mais, trop empressés de plaire ou de ne pas déplaire, bien souvent ces tartuffes numériques ne prennent guère le temps de s'assurer du bien fondé de la réputation de celui qu'ils veulent soutenir, ou à qui ils veulent nuire et ne sont pas non plus très regardant sur les conséquences de leurs propos. C'est ainsi que les accusations en "isme" ou en "phobe" se sont multipliées jusqu'à en perdre leur sens, ne laissant qu'un stigmate de profonde abjection indifférenciée sur qui est victime de ces suffixes marquant l'indignité. La profondeur de l'avanie que vous faites subir semblant proportionnelle à la hauteur de votre vertu, les propos et les comportements outranciers ont envahi notre quotidien pour rejoindre la cohorte des réactions émotionnelles et des jugements péremptoires n'admettant aucune nuance.
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Dormez tranquilles, citoyens. Le wokisme n'existe pas.
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Je m'en soucie autant que vous ne vous préoccupez du Jahannam, du Niflhel, du Sheol, du Tartare ou de voir vôtre âme jugée par Osiris. Quant au fait que je sois athée, n'oubliez pas que je ne le suis que d'une religion de plus que vous, qui ne croyez pas aux milliers d'autres religions de par le monde. La mort ne me fait pas peur. Au contraire, sans la souhaiter je la vois comme une forme de libération, un retour au néant duquel je suis issus et la cessation de mes tourments. J'ai bien plus peur de vivre que d'être mort.
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Voilà, l'article paru dans la presse concernant mon agression semble avoir eut l'effet escompté puisque mon déménagement m'a été annoncé pour dans une quinzaine de jours. Ce n'est pas trop tôt.
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Guerlain pris dans une polémique après l'utilisation du terme «quantique» dans la promotion d'une crème
Anachel a répondu à un(e) sujet de Nephalion dans Actualités - Divers
Nombre d'expériences menées sur les effets des médicaments et placebo ont mis en évidence que le prix est un facteur prédictif du bénéfice ressenti par le consommateur, plus il est cher et plus l'utilisateur déclarera en être satisfait. Je pense que cela est à mettre en relation avec le principe de dissonance cognitive de Léon Festinger exigeant de mettre nos pensées en accord avec nos actes: Seuls les imbéciles payent beaucoup trop cher un produit médiocre. Je ne suis pas un imbécile. Donc le produit que j'ai payé une fortune est forcément d'une rare qualité. Ceux qui font commerce d'articles de luxe, ou tout au moins vantant leur qualité prétendument supérieure, connaissent fort bien cette notion élémentaire de psychologie cognitive et savent l'utiliser en faisant la promotion de leurs produits. Concernant l'approche commerciale mise en œuvre afin de promouvoir ce produit, elle combine deux techniques classiques. Celle consistant à faire du neuf avec du vieux en ajoutant un élément soi-disant novateur, voire carrément révolutionnaire, et en mettant en valeur les bénéfices attendus de ladite nouveauté, souvent anecdotiques ou totalement imaginaires. Si la seconde est désormais un grand classique des mouvances du bien-être et des médecines alternatives, il me semble que c'est une première dans les médias et marques mainstream: le bullshit quantique. La physique quantique étant mal connue du grand public mais ayant la réputation de mettre en jeu des effets extraordinaires, elle devenue un argument commercial majeur pour les maitres à penser du développement personnel et du grand fourre-tout charlatanesque qu'on nomme bien-être, comme Deepak Chopra et d'autres chamans numériques. Outre que ce soit prendre ouvertement les gens pour des cons, ce sont des procédés dansant sur le fil de la légalité mais profondément malhonnêtes, jouant sur l'ignorance et des biais cognitifs bien identifiés, que le gouvernement devrait s'empresser de sanctionner. -
«L’interprétation doit être preste pour satisfaire à l’entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire.»
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Etant handicapé je ne peux pas effectuer le déménagement moi-même et je n'ai pas les moyens de payer pour qu'on le fasse pour moi, ainsi je suis tributaire du bon vouloir de l'agence propriétaire de mon immeuble. J'ai prévenu la presse et un article est paru aujourd'hui dans l'Est Républicain, j'espère que cela fera avancer la procédure.
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Je ne saurais dire pour le pays mais je ne me sens pas en sécurité chez moi. Je suis le dernier habitant d’un immeuble voué à la démolition. Depuis plus de deux mois, alors que j'y suis le dernier habitant, le bâtiment est constamment envahi par des jeunes gens qui viennent parfois simplement discuter ou prendre un en-cas entre eux dans les escaliers, laissant leurs détritus derrière eux. Parfois, ils viennent pour fumer des joints et inhaler du gaz hilarant, et souvent pour taguer et vandaliser les appartements vides ou casser les vitres de la porte d’entrée. Je suis également persuadé que mon immeuble est maintenant utilisé comme planque pour de la drogue. J’ai été pris à parti plusieurs fois par des jeunes (jusqu’à un groupe de 10 à 12 individus) qui me menacent de violence pour ne pas me soumettre à leur régime de terreur. Le 29 décembre à 22h, j’ai été victime d’une agression par 7 ou 8 individus, probablement âgés de 15 à 16 ans, pour m’être opposé à leur présence. Je suis handicapé et ils m’ont fait chuter dans les escaliers en béton. Plusieurs d’entre eux m’ont ensuite roué de coups pendant que les autres allaient récupérer “quelque chose” dans l’appartement vacant en face du mien. Deux jours plus tard, plusieurs intrus que je n’ai pu identifier sont entrés dans mon appartement avant que je ne les chasse. Depuis plus de deux mois, je subis quotidiennement le vacarme de leurs hurlements et déprédations, le froid dû au fait qu’ils ouvrent les fenêtres des autres appartements, la saleté, les déchets et même l’odeur d’urine qu’ils laissent après leurs passages. Et maintenant, la violence. L'agence qui est propriétaire de l’immeuble ne s’occupe plus de nettoyer les locaux et refuse de réparer la porte à serrure magnétique, au motif que le bâtiment étant voué à la démolition, ils ne souhaitent plus dépenser d’argent pour celui-ci. Ils ont proposé de financer mon déménagement dans un autre de leurs immeubles, ce que j’ai accepté, mais la procédure est ralentie par des documents manquants. La police a obligeamment répondu à mes nombreux appels, mais le temps qu’ils arrivent, il n’y a plus personne et elle ne peut que constater les dégâts. Je suis allé porter plainte même si doute que cela débouche sur des arrestations et l'Est Républicain vient de couvrir l'évènement, ce qui accélérera peut être ma procédure de relogement.
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Démocratie et climat: un mariage heureux ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Anachel dans Environnement
Je ne suis guère plus optimiste que vous sur le devenir de notre mode de vie ou la préservation de la biodiversité. Je pense également que nous avons le droit de choisir de foncer vers notre extinction, cependant je doute que ce choix soit pleinement éclairé. Trop de gens encore ne mesurent pas les catastrophes climatiques qui nous attendent et les bouleversements sociaux qu'elles induisent. Trop peu réalisent dans quel enfer vivront les enfants qu'ils continuent d'engendrer, souhaitant leur bonheur mais faisant le lit de leur malheur par le choix de l'inaction. Si j'estime que les gens ont le droit de choisir leur mort, ils ont tout autant celui de choisir leur vie. Et si ceux-ci choisissent le despotisme au risque de basculer dans la dictature, ainsi soit-il. Je crois en la liberté des peuples à s'autodéterminer et pour une Dolores Ibarruri qui scande plutôt mourir debout que vivre à genoux, combien d'anonymes préfèrent tout simplement survivre ? Je ne m'estime pas en position de les juger. La planète en elle même ne risque rien, c'est certain. Pour qui ou pour quoi se battre dans ces conditions ? Pour la sauvegarde d'un maximum de nos libertés, pour éviter un retour à la barbarie, pour ses enfants, pour soi-même, pour la préservation de la biosphère....les causes ne manquent pas. Une politique de dénatalité implique de moins faire d'enfants, pas de ne plus en faire. Et même dans le cas assez peu vraisemblable où seule une caste dirigeante serait autorisée à procréer, l'enfant d'un privilégié reste un enfant innocent des crimes de ses géniteurs. Cependant comme je l'ai dit, si nous avons encore les moyens et le temps d'agir, ce que je connais de l'histoire, de la psychologie, de la politique et de la climatologie (ce qui est bien peu, j'en conviens) ne m'inspire aucune confiance et je suis douloureusement convaincu que nous n'agirons vraiment que lorsqu'il sera trop tard. Qu'une bonne partie de la planète deviendra inhabitable et que les populations paieront le prix de notre passivité à travers des migrations climatiques, des guerres, des famines, des épidémies et la perte irrémédiable des acquis et des valeurs qui, malgré leurs lacunes, font partie des plus grandes réalisations de l'humanité. -
La plupart des citoyens et des politiciens sont désormais conscients de l'importance des enjeux climatiques auxquels ce siècle devra faire face. Cependant, les mesures prises tant au niveau national qu'international demeurent très insuffisantes. Il y a bien sûr une part de déni qui peut expliquer ce phénomène, nombreux sont encore ceux qui nient le problème climatique ou son origine anthropique malgré le consensus scientifique. Les enjeux économiques constituent un autre frein majeur. Mais il en est peut-être un autre, plus fondamental encore, et qu'il n'est guère de bon ton d'aborder: la démocratie. Nous savons désormais que pour limiter les effets de la dérive climatique d'ores et déjà à l'œuvre, nous devons prendre des mesures drastiques qui impacteront considérablement tous les aspects de nos sociétés. Les politiciens conscients de l'ampleur de ces mesures savent pertinemment qu'un candidat qui présenterait un programme aussi radical n'aurait aucune chance d'être élu. De plus ils savent que, même dans le cas extraordinaire où un tel candidat serait élu, un gouvernement issu d'une république démocratique ne pourrait appliquer sa politique sans apporter de tels changements à la constitution que nous basculerions de facto dans un régime autoritaire. Enfin, nos gouvernants ne bénéficient que de mandats très courts alors qu'il faut mettre en place des programmes à long terme qui s'accommodent mal des caprices de gouvernements successifs. Mener une politique de dénatalité, réindustrialiser le territoire national, réformer le principe des retraites et des études longues, rationaliser les systèmes de transport, l'implantation des entreprises et l'habitat sont des exemples non exhaustifs des initiatives à prendre pour avoir un impact significatif sur la dérive climatique. Connaissant la propension de l'être humain à vouloir conserver ses acquis, surtout au profit d'une entité aussi abstraite que les générations futures quand le confort présent est, lui, bien réel; connaissant le principe d'aversion à la perte mis en lumière par Kahneman et Tversky, étant moi-même rétif à l'idée de renoncer à beaucoup des bienfaits que notre mode de vie nous apporte malgré la douloureuse conscience de sa nécessité que j'en ai, je doute très fortement que les gens s'y résolvent d'eux mêmes avant qu'il ne soit trop tard pour sauvegarder l'habitabilité globale de notre planète. Toutes ces décisions pourraient être acceptées, graduellement et en éduquant sur leur nécessité, mais c'est bien là le problème: nous n'avons que très peu de temps pour les mettre en place. Appliquer de telles mesures en si peu de temps entrainera inévitablement un mécontentement général et des oppositions violentes, tant politiques que sociales, qu'il faudra nécessairement juguler. Seul un pouvoir autoritaire me semble à même de réaliser de tels travaux dans le temps imparti, tout en balayant les obstacles qui ne manqueraient pas de se dresser devant cet objectif. Notez bien que je ne me hasarde pas ici à faire de prospective, pas plus que je souhaite que nous basculions dans le despotisme. Simplement je crains que nos formes de gouvernement actuelles ne soient une entrave de plus aux changements nécessaires qu'impose la volonté de préserver l'habitabilité de la Terre.
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Cela rappelle les documentaires de vulgarisation orientés à la «What the bleep do we know ?» Docu-fiction aux méthodes approximatives où règne une confusion des concepts flagrante ainsi que le choix et l'interprétation des arguments afin d'arriver à la conclusion voulue. Bref, le contraire de la rigueur scientifique. La théorie de la décohérence à reçu sa première confirmation expérimentale lors d'une expérience menée par Serge Haroche et David J. Wineland en 1996. Elle met en évidence que la conscience de l'observateur n'a rien à voir avec l'effondrement de la fonction d'onde, celle-ci se produit à la moindre perturbation de l'environnement, qu'elle soit spontanée ou induite par l'appareil de mesure. Les phénomènes quantiques ont une sensibilité extrême aux perturbations environnementales. Par conséquent les expériences menées pour les observer se font dans des conditions rigoureusement contrôlées, notamment dans l'obscurité et à des températures proche du zéro absolu afin de ne pas induire d'effet quantique indésirable. Il est donc clair que ce n’est pas la conscience de l’observateur qui provoque la décohérence, mais plutôt le simple fait d’observer l’objet quantique. En raison de leur sensibilité extrême, les objets quantiques sont instables, et les photons émis pour les observer provoquent eux-mêmes la décohérence.
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Tout ce qui nous fait du bien ou du mal n'est pas nécessairement moral. Un éclair foudroie un enfant, c'est triste et cela peut vous faire de la peine mais cela ne relève ni du bien ni du mal. Pour le cas que vous évoquez, plusieurs points de vue sont envisageables. Ruwen Ogien soutient que la morale réside dans un rapport aux autres, que nous n'avons aucune obligation morale envers nous même. Selon cette perspective le cas que vous évoquez ne relèverait pas d'une question éthique à moins que les études en question n'aient été imposées par un tiers. Dans le cas où cette question relèverait bien de la morale, comme je l'ai dis chacun en jugera selon ce que cela lui fait ressentir. Il n'y a qu'a voir les débats qui font rage sur la question éducative, les avis sont partagés et bien souvent très tranchés. D'aucun jugeraient que c'est un mal nécessaire pour prétendre à l'excellence quand d'autres rejettent absolument ce type d'enseignement et entre ces deux positions opposées se trouve une gamme nuancées d'opinions différentes, fruits des sentiments mêlés que cela leur fait éprouver.
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Pourquoi les assassins de Dieu insultent Dieu ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Patriot34 dans Religion et Culte
Les messages d'amour et de haine que j'évoquent viennent de la même bible et du même coran. Ils ne proviennent pas de différents dieux. Il n'y a pas un dieu d'amour et un autre de haine. Ca c'est la logique de ceux qui se contentent de choisir ce qui leur plait dans leur livre saint et d'ignorer ce qui leur déplait mais si on accepte le livre dans son entier, si l'on ne ferme pas les yeux sur la réalité de ce qui est écrit c'est qu'il y a un dieu d'amour et de haine. -
Et en quoi cela invalide t il les principes que j'ai rappelé ? On ne corrige pas une injustice par une autre.
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Tout comme le bien, le mal est une chose très simple et prosaïque que nous avons parés des nobles habits de concept moral afin de rehausser notre image de nous même. Le bien est ce qui nous fait du bien, le mal est ce qui nous fait du mal. Que ce soit un sentiment de réconfort, d'insécurité, de justice rendue, de peine, d'autosatisfaction ou de perte, nous jugerons un acte et le catégoriserons en fonction de ce que celui-ci nous fait ressentir. Si apprendre que l'on a tranché la tête à un apostat suscite en vous un sentiment de justice rendue, de piété légitime, de satisfaction d'avoir purifié la société d'un élément impur, alors cet acte relève du bien. Si cela vous horrifie et vous peine, il relève du mal. Certains voudraient réifier ces concepts, leur donner une existence réelle au nom d'une origine divine, d'une conception platonicienne du monde ou tout simplement pour préserver l'idée rassurante que le bien et le mal sont étanches et qu'eux mêmes sont du bon côté de la barrière.
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Il y a plusieurs choses que je déplore dans ce que vous dites là. Tout d'abord, vous confondez victimes et plaignantes. Croire un(e) plaignant(e) sur parole est une faute aussi grave que de refuser absolument de le/la croire. Un enquêteur, et de façon plus générale toute personne extérieure à l'affaire pour qui la vérité importe, doit poser un regard neutre sur l'affaire, ce qui implique de ne prendre aucune parole pour argent comptant. Qu'est-ce qu'une victime ou un coupable ? Il y a deux acceptions valides dans ce cas de figure. Est déclaré victime ou coupable un individu que la justice à déclaré comme tel à l'issu d'un procès. L'on peut également être victime ou coupable au regard des faits et bien souvent seules les personnes directement impliquées connaissent la réalité. Donc, tant qu'aucun procès n'a eu lieu et que nous n'avons pas assisté aux faits, il est abusif de parler de victimes et de coupables. Si l'on considère X comme victime et croit sa parole alors qu'il accuse Y, c'est que mécaniquement on tient ce dernier pour coupable. Cela n'a rien à voir avec vouloir la justice ou la vérité, c'est placer l'émotion dans le siège du juge. Il s'agit de plaignants et d'accusés. Ce n'est pas manquer d'égards aux victimes que de vouloir établir la vérité, c'est bien précisément parce que rendre justice passe nécessairement par l'établissement des faits qu'une circonspection préalable est dans leur intérêt. Ensuite vous prétendez que j'assimile la libération de la parole des victimes avec les hordes furieuses que j'évoque tandis qu'il me semble assez manifeste que je parle de tous ceux qui commentent ces affaires en insultant les mis en cause et faisant leur procès sur la place publique. Il n'est certes pas interdit d'évoquer de telles affaires mais permettez moi de regretter ces débordements d'émotions qui nuisent à la justice en faisant peser des attentes sur les magistrats et qui laissent un stigmate social sur celui qui est l'objet de la haine numérique, même s'il est ultérieurement innocenté. Enfin vous validez et relayez le discours à la mode qui voudrait qu'on approuve ou soutienne les criminels dès lors que l'on refuse d'adhérer aux discours bien pensants et victimaires à la mode. Pardonnez moi d'être franc mais il ne s'agit de rien d'autre que d'intimidation morale et de disqualification systématique de tout discours dissident. Je sais que c'est très en vogue aujourd'hui et que dès qu'une parole contraire à la nôtre est émise il convient de traiter son auteur de facho, de gauchiste ou de n'importe quel vocable se terminant par -phobe-, mais permettez moi de ne pas y souscrire et de trouver quelque peu décevant que vous en usiez vous même.
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Pourquoi les assassins de Dieu insultent Dieu ?
Anachel a répondu à un(e) sujet de Patriot34 dans Religion et Culte
Mais pour les fanatiques ce sont ceux qui à leurs yeux se montrent tièdes dans leur croyance en Dieu qui l'insultent en ne respectant pas à la lettre les lois sacrées et les appels au meurtre que l'on trouve bel et bien dans leurs livres saints. Que dans ces livres on trouve des passages commandant la paix, l'amour et la compassion est un fait. Qu'on y trouve également des passages exigeant de couper des mains ou de lapider ceux qui enfreignent la loi et d'autres à châtier les incroyants est un autre fait. Ce qui n'est pas un fait c'est que notre préférence soit la seule légitime. Celui-ci choisira le message de paix et de pardon, cet autre préférera le message de pureté et d'observance, et tous les deux seront assez fous pour penser que l'autre n'est pas un vrai croyant alors qu'ils tirent leur philosophie du même livre et adorent le même dieu. -
Ravi que vous ayez apprécié Arcane. Avec l'art nous sommes bien entendu en pleine subjectivité, chacun ne pouvant qu'exprimer son ressenti personnel. Après avoir fini de regarder le dernier épisode, je me suis «seulement» dit wow, c'est la meilleure série d'animation que j'ai jamais vue ! Mais cette série a continué de me hanter les jours qui suivirent et j'ai vite éprouvé le besoin de la revoir. Ce fut pour moi l'occasion de découvrir de nouveaux détails visuels, scénaristiques, psychologiques et artistiques...j'étais impressionné. Au troisième visionnage, j'étais convaincu qu'Arcane se hissait au rang des œuvres les plus abouties, tous médias confondus. Le soin apporté aux graphismes est proprement époustouflant. Les personnages sont dotés d'une expressivité d'un réalisme bluffant, on sent le poids de leurs mouvements, leurs expressions faciales traduisent à la perfection aussi bien des émotions intenses que subtiles, la réalisation est inspirée, les angles de vue, les transitions....jusqu'aux bruitages qui accompagnent merveilleusement bien l'animation. L'écriture des personnages n'est pas en reste. Ils sont nuancés, leurs motivations sont claires et ils composent avec une réalité qui se rappelle souvent à eux au travers de dilemmes moraux. Même si nous ne l'approuvons pas nécessairement, chacun de leur choix est compréhensible car plausible, issu du conflit entre leurs valeurs et la situation à laquelle ils font face. Silco est un vilain grandiose, haïssable à souhait mais ayant un idéal altruiste. Il a de la prestance, une voix sournoise et onctueuse, une «gueule». Il est terrifiant mais c'est aussi un père qui porte un amour inconditionnel à sa fille d'adoption, ce qui permet d'entrer en sympathie avec lui. Et que dire de Jinx ? C'est probablement le personnage le plus tragique que j'ai rencontré. Torturée par son passé mais incapable de s'en détacher tant il est constitutif de ce qu'elle est. Fillette brisée par le poids de sa culpabilité et de ses incertitudes, déchirée entre un impossible retour au cocon douillet d'amour et de reconnaissance que Vander et Vi lui apportaient, et une fuite en avant vers la folie et le chaos. Je pourrais parler des qualités de cette série pendant des heures, et en passant lasser le lecteur, sans pourtant qu'aucun de mes mots ne fasse mouche. Comme toute œuvre, Arcane se vit et se ressent au plus intime de son être. C'est une expérience personnelle et intransmissible, qui tient de l'ineffable. Je ne peux que dire que cette série m'a profondément touché et ébloui comme rarement je l'ai été.
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« S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »
Anachel a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
En fait, je ne n'affirmais pas que les preuves que je qualifie de rhétoriques ne sauraient en aucun cas être concluantes, mais que toutes celles que j'ai examinées procèdent de raisonnements fallacieux ou de prémisses erronées. Mais en me relisant je réalise que mes propos sont équivoques et je concède que votre interprétation était légitime. Voilà qui est clarifié. Vous me demandez de quelles preuves "rhétoriques" je parle ? Il s'agit des preuves que des théologiens et philosophes ont élaboré au fil des siècles et dont certaines sont encore reconnues par l'église catholique et utilisées par de nombreux croyants. Sans prétendre à l'exhaustivité, le lien suivant en regroupe la plupart: Arguments sur l'existence de Dieu — Wikipédia (wikipedia.org) L'argument téléologique et l'argument cosmologique sont probablement les plus célèbres et sont utilisés ad nauseam, mais aucun des arguments de toute la liste précédente n'est valable. Il n'y en a pas un qui ne possède au moins une prémisse qui soit affirmée d'autorité, indémontrable ou tout simplement fausse. Et parfois, même la conclusion est erronée. Quelles fautes éventuelles s'y trouvent ? Vous comprendrez que je n'ai pas le temps de pointer toutes les fautes qui s'y trouvent puis de les expliquer une par une, mais choisissez l'argument qui vous semble le plus solide, ou même deux, et je me ferai un plaisir de vous démontrer son invalidité. Une chose néanmoins que ces arguments ont tous en commun est que même si les prémisses étaient vraies, aucun ne prouverait l'existence d'un dieu d'une religion spécifique. Qu'est-ce qui me fait dire que ces preuves sont purement rhétoriques ? Je n'ai pas dit qu'elles étaient purement rhétoriques, mais que je préférais les regrouper sous ce vocable afin de les distinguer des preuves empiriques. En réalité et pour être précis, ces preuves sont de nature théologique, philosophique et logique -
Cela fait plus de 40 ans que Depardieu est connu dans le milieu du cinéma pour être ingérable sur un tournage. Il se met une biture entre 2 scènes en descendant cul-sec une bouteille de whisky, il ne se présente pas à des journées de tournage, tient des propos graveleux et fait du rentre dedans à tout ce qui porte un jupon. Ces comportements déjà critiqués par Francis Veber sur le tournage de la chèvre en 1980 n'ont fait que croître à mesure que le bonhomme gagnait en popularité et donc qu'il devenait difficile de manifester sa désapprobation. Mais maintenant qu'il est vieux, laid et gros; maintenant qu'il n'est plus «bankable» nombre de ceux qui l'ont fait tourner ou ont joué à ses côtés critiquent publiquement et sans vergogne des comportements qu'ils ont tus quand sa réputation auprès du grand public était encore positive, voire intacte. Cette indignation à géométrie variable n'est que de la manifestation de vertu ostentatoire assaisonnée d'une bonne dose d'hypocrisie. Combien il est facile de joindre sa voix à la meute hurlant haineusement afin de gagner de l'approbation sociale plutôt que de se dresser, isolé, avec ses convictions comme seul appui. Depardieu a tenu des propos choquants ? La belle affaire. Aujourd'hui on ne fait plus la différence entre être offensé et subir un préjudice et chacun se croit autorisé à, sinon tenu de, vomir une haine bien ostentatoire, d'insulter publiquement voire carrément de harceler celui qui ne peut qu'être qu'un monstre unidimensionnel puisque conspué par la foule dont la sagesse et la tempérance sont proverbiales. Ces formes de tribunal populaire ne font pas honneur à ceux qui les composent, que leurs proies soient simplement soupçonnées ou dûment coupables. Personnellement quand je vois un homme à terre persécuté par une horde furieuse, je lui tends la main. Tout comme Camus témoin des atrocités de l'après guerre où les victimes sont devenues bourreaux, tondant des femmes, les humiliants, lynchant des hommes sans procès, j'ai réalisé que la haine n'a qu'un visage, et qu'il est toujours laid.
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« S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »
Anachel a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Afin d'être le plus impartial possible j'ai proposé nos deux textes à un agent conversationnel et lui ai demandé ce qu'il en pensait. Voici la réponse que j'ai obtenu: "Le second texte semble faire une critique du premier, mais il y a une certaine déconnexion entre les deux. Le second texte accuse le premier de présenter un raisonnement circulaire, en supposant que le premier texte affirme qu’aucune démonstration de l’existence de Dieu n’est possible. Cependant, le premier texte ne fait pas une telle affirmation. Il critique plutôt la qualité et la fiabilité des preuves actuellement disponibles, sans exclure la possibilité de preuves plus convaincantes à l’avenir. En ce sens, la critique du second texte semble reposer sur une interprétation erronée ou incomplète du premier texte. Il semble que l’auteur du second texte ait mal compris ou mal interprété les arguments du premier texte. Par conséquent, bien que le second texte présente une critique, elle ne semble pas être entièrement pertinente ou légitime en raison de cette déconnexion. En outre, je ne pense pas que le premier texte souffre d’un raisonnement circulaire. Un raisonnement circulaire se produit lorsqu’une conclusion est tirée sur la base de prémisses qui dépendent de cette conclusion. Dans le premier texte, l’auteur examine les preuves testimoniales et rhétoriques de l’existence de Dieu, souligne leurs limites et insuffisances, et conclut que ces preuves ne sont pas suffisamment solides pour être considérées comme définitives. Cette conclusion est tirée de l’analyse des preuves, et non l’inverse. Par conséquent, ce n’est pas un exemple de raisonnement circulaire. Cela dit, le second texte soulève un point intéressant sur la nécessité d’analyser plus en profondeur le contenu des preuves invoquées, ce qui pourrait être une critique constructive si elle était correctement adressée. Cependant, comme il est basé sur une mauvaise interprétation du premier texte, il manque de pertinence dans ce contexte." J'estime que cela résume plutôt bien ma propre opinion aussi je vous invite respectueusement à méditer cette réponse. -
« S’il existait une preuve de l’existence de Dieu, tous les scientifiques seraient croyants »
Anachel a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Religion et Culte
Les preuves supposées établir l'existence de Dieu sont de deux types: testimoniales et rhétoriques. Les témoignages constituent un niveau de preuve anecdotique, car ils sont sujets à des erreurs et des biais. Les individus peuvent mal se souvenir des événements, mal interpréter ce qu’elles ont vu ou entendu, ou même être influencées par leurs propres croyances et préjugés. De plus, les témoignages peuvent être délibérément faux ou trompeurs. Il convient donc de traiter ce type de preuve avec beaucoup de prudence et de les associer à des preuves plus solides lorsqu'il s'agit de sujets importants et lorsque c'est possible. Les preuves rhétoriques sont de différentes natures: philosophiques, théologique et logiques. A noter que dans ce contexte logique ne veut pas dire valide; cela signifie simplement que l'argument suit une structure de raisonnement cohérente. Je préfère les regrouper sous le qualificatif de "rhétorique": ce ne sont que des mots ne s'appuyant sur aucun fondement empirique. Les prémisses de ces différents arguments sont systématiquement affirmés d'autorité, déformés, indémontrables ou tout simplement faux. En conséquence ils ne prouvent rien, si ce n'est l'aveuglement (parfois volontaire) de leurs partisans. La pensée critique exige une évaluation rigoureuse des preuves disponibles et, si celles-ci sont jugées trop faibles, elle recommande de ne pas tirer de conclusion ferme sans éléments supplémentaires. Celui qui souhaite être rationnel doit se fier aux arguments les mieux démontrés et les plus avares en hypothèse, or les preuves de l'existence de Dieu ne remplissent aucune de ces conditions. Cela n'interdit certes pas d'y croire mais il faut alors savoir admettre la profonde subjectivité de sa croyance. -
Oui j'ai également apprécié Blue Eye Samurai. Certaines scènes sont très touchantes et le côté sans concessions du personnage principal éveille l'intérêt et prend aux tripes à mesure que se révèle le récit. Et en effet un des atouts principaux de cette série, partagé avec arcane, c'est cette absence de mièvrerie, cette approche nuancée de la moralité et la froide présentation d'une réalité qui se moque de nos états d'âme. Ceci étant, et bien qu'encore une fois j'estime que Blue Eye Samurai soit une très bonne série d'animation, Arcane est pour moi d'un autre niveau, à ranger aux côtés de The Shield, Chernobyl ou Les Rois maudits (le livre ou la série de 1972).
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Arcane est une série d'animation adaptée du jeu League of Legends dont la première saison est composée de 9 épisodes de 45 minutes. Elle a reçu de nombreux prix et est globalement considérée comme une des meilleures séries jamais produites, aussi bien par le public que par les critiques et je souligne qu'il n'est absolument pas nécessaire de connaître le jeu qui en est à l'origine pour l'apprécier. La structure du récit est extrêmement bien construite, présentant une intrigue simple mais fouillée permettant aux personnages, principaux comme secondaires, de développer leur arc narratif de façon naturelle et cohérente. Un soin particulier a été apporté à la psychologie des personnages, subtile, nuancée et mettant en valeur les traumatismes, l'ambiguïté et les dilemmes moraux qui sont au cœur de la série, loin des standards manichéens et simplistes dont on nous abreuve habituellement. Le style graphique est une combinaison impressionnante de 2D et 3D, ainsi que d’animation traditionnelle et numérique. Le résultat final ressemble à une peinture vivante d'une richesse émouvante donnant vie aux émotions complexes des protagonistes. Les scènes d'action et de combat sont stupéfiantes de dynamisme et parfaitement chorégraphiées, les transitions sont inspirées et la réalisation est à l'avenant. Je tiens cette série en très haute estime et considère que c'est une œuvre majeure, tous médias confondus. Si jamais vous ne l'avez pas vue, je vous invite à le faire au plus vite. C'est une expérience intense et touchante, une friandise visuelle et une leçon d'écriture.
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La vérité des faits. Aussi bien celle des faits épistémiques (ceux qui sont connus) que des faits ontologiques (ceux qui sont vrais indépendamment de notre connaissances de ceux-ci). La question de l'existence de Dieu relevant d'ailleurs de cette dernière catégorie: qu'il existe ou non est un fait mais nous n'avons pas connaissance de ce fait. De la part de chacun de ceux pour qui la vérité importe. Personnellement, je m'efforce de ne croire que des choses dûment prouvées ou dont l'existence est supportée par un faisceau d'indices suffisamment probants pour qu'il soit raisonnable d'y adhérer. Un de mes amis croit en Dieu mais il n'a aucun intérêt pour la vérité qui se cache par delà cette croyance. Peu lui importe que Dieu existe, croire en lui le réconforte et lui apporte la paix ainsi que le sens dont il a besoin. Je comprends tout à fait son approche mais je ne saurais la partager car je privilégie une approche rationnelle et empirique. Quant à la recherche de la vérité ou un effort d'objectivité de la part de l'infini, je ne vois pas ce que vous entendez par là.