Axo lotl

je suis d'accord avec ce concept et je pense qu'il est lié à la haine. Si une personne ne se sent pas protéger par la justice, la haine prend forcément le relais. Il doit toujours y avoir réparation. Comment peut-on se réparer sans justice ?

vous en avez plusieurs de ces mécanismes, déni, dénégation, refoulement, amnésie, souvenirs écran. Ma psy m'avait expliqué les différences et le fait que oui, notre cerveau met en place des stratégies pour nous protéger, pour qu'on puisse continuer d'avancer, pour vivre et c'est normal que nos avis changent au cours du temps, nous évoluons, nos points évoluent en même temps. Ce qui était vrai hier, ne l'ai plus demain. Ainsi on peut aimer un jour à la folie et quelques années plus tard détester à la folie. les deux sont vrais mais elles existent dans deux temporalités différentes.

oh je ne suis déjà pas d'accord avec moi entre le matin et le soir alors 1 an avant. Je suis très souvent en désaccord avec moi-même (c'est la fameuse dissonance cognitive) et ma façon de voir les choses dépend très souvent de mes émotions de l'instant, de la façon dont mon cerveau fonctionne (fatigue, stress ou s'il est reposé) et de ce que je vis, mais aussi est ce que ma réponse est émotionnelle ou raisonnée. mais me mentir à moi même je l'ai fait, trop souvent pour ne pas oublier ce que ça peut couter ce genre de mensonge quand on finit par voir les dégâts. parce que tout à un prix. et vous, avez vous changé d'avis en 1 an ?

Un travail sur soi... mais elle est déclenchée par l'extérieur à nous, comme dit au dessus, elle est une conséquence d'un évènement. mais pourquoi pas.

je suis complètement d'accord avec votre réponse, mais comme toutes les émotions, la haine ne dépend pas de notre volonté. On la ressent. Comment se débarrasse-t-on d'une émotion et encore plus celle là, c'est poisseux la haine ?

j'ai la flemme de lire 12 pages vous nous faites un résumé. 1 an après ça donne quoi ? moi je suis convaincu qu'on se ment à soi-même très souvent.

j'ai très envie de la voir. d'autres retours ?

et celui là, il est pas choupi

oh un chat délinquant !

A ma meilleure ennemie

Des frissons qui parcourent les pensées, la peau, le corps... sa voix, un piano, une extase.

Une bulle

plutôt non ?

c'est possible, je juge souvent assez mal les gens. je crois qu'en fait, nous sommes bien plus souvent heureux que nous le pensons, parce que justement nous ne pensons pas, ou plus exactement nous ne nous focalisons pas sur ces instants de bonheur donc ils passent et ils passent inaperçus, nous ne prenons pas le temps de profiter de ces instants parfois fugaces. Le bonheur ou le malheur ne sont pas des états. Ce ne sont que des moments qui passent dans notre vie.

je ne sais pas comment pense un animal.. donc je ne serais pas aussi affirmatif que vous, mais sans doute n'ont-ils pas cette connaissance. je ne sais pas ce que vous mettez derrière le terme "gens simples" donc là non plus je n'ai pas d'avis. d'abord je ne crois pas qu'on puisse être heureux tout le temps, la vie n'est pas faite ainsi, elle n'est pas linéaire. Il y a des moments où on ressent le bonheur ou on est heureux. Est-on contemplatif à ce moment là ? oui sinon nous n'aurions pas la conscience d'être heureux.

Tiens, j'écoute une conversation entre une femme au téléphone, avec qui peut elle bien parler ? une copine, sa mère ? Il est question de pardon. Un sujet fascinant, le pardon. Je me suis toujours demandé comment les gens pouvaient pardonner le mal qu'on a pu leur faire. Est ce l'oubli qui est la clef. si on oublie, on fait comme s'il ne s'était rien passé. Est ce les écritures divines ? qui nous poussent à pardonner. C'est une chose qui m'a toujours paru incompréhensible, comme un mystère. Combien de fois ai-je entendu "tu dois pardonner, tu n'as pas le choix" "il faut bien pardonner un jour" ? mon silence fut ma réponse. Il est temps de commander un autre café.

Un bien étrange lieu que ce café, mais une bien belle idée. j'imagine assez bien une terrasse et je crois que volontiers j'observerais les gens autour de moi, j'écouterais leurs conversations, leurs angoisses face à ce monde, leurs colères, leurs frustration. j'observerais ce couple d'amoureux qui a passé la nuit ensemble pour la première fois, leurs sourires heureux, je regarderais cet homme prendre des notes sur les autres humains qui l'entourent, un être atypique qui questionne, qui interroge, que peut-il avoir en tête cet homme et qu'écrit-il dans son carnet ? il y a cette jeune femme, une étudiante peut être qui est passionnée par son roman, je ne vois pas la couverture, mais elle semble absorbée par sa lecture. De l'autre coté de la rue, il y a cette dame âgée avec son caddie à roulette, elle rentre des courses, rejoindre sa solitude, son chat et son quotidien. Le temps semble ralentir dans ce microcosme, il y a ce calme et cette douceur qui laisse la place à de l'espoir.

il est piégeux votre sujet (comme souvent, c'est votre marque de fabrique) piégeux car j'allais vous dire oui tant qu'il est bébé, tant qu'il n'a pas été malheureux sauf que cela suppose une conscience au sens d'un savoir, un savoir de ce qu'est le bonheur et de ce qu'est le malheur. Et je ne suis pas certain qu'un bébé comprenne les choses qui l'entourent, il les ressent, il ressent la faim, la soif, le fait d'être sale, d'être dans le mal être (l'angoisse, la solitude), il ressent la douleur. Mais ressentir n'est pas savoir. et comme le bébé apprend dès qu'il respire, la question serait (en tout cas je me la pose) à quel moment l'humain comprend ce qu'est le bonheur et le malheur ? est ce quand il éprouve les deux pour faire comparaison, lorsqu'il les perçoit chez l'autre ?

Sept, chiffre de l’introspection, de l’initiation, du passage. Sept, comme les jours qui structurent notre temps, les chakras qui guident nos énergies, les couleurs qui forment la lumière. Sept, comme un seuil qu’on franchit, parfois sans s’en rendre compte. Dans de nombreuses traditions, on dit que la vie se déploie par paliers de 7 ans. Chaque cycle nous amène à explorer une nouvelle facette de nous-mêmes, à laisser mourir l’ancien pour accueillir un renouveau. Dans la Bible c’est le chiffre de la Création : sept jours pour que le monde soit, et un pour se reposer – ou plutôt, pour contempler. En numérologie, le 7 est le chercheur, le sage, le solitaire éclairé qui scrute les profondeurs de l’existence. Il ne se satisfait pas des apparences. Il veut comprendre le pourquoi, et parfois même l’indicible. Il est le voyageur spirituel. Dans le tarot de Marseille, l'arcane 7 est le chariot, c'est le mouvement et le voyage. Dans les chakras, le septième est celui qui nous connecte au divin, au Tout, à la conscience de l'âme. Et en alchimie, les sept métaux sacrés (plomb, étain, fer, or, cuivre, mercure, argent) correspondent chacun à une planète. A 7 portes qu'il faut franchir. Le 7 est partout, et pourtant il agit souvent dans l’ombre. C’est un chiffre de passage. À la fin d’un cycle de 7 ans, on peut ressentir ce changement, ce passage. Je trouve qu'il y a quelque chose de magique dans ce chiffre et encore plus lorsqu'on perçoit un de ces cycles. Et vous, avez-vous déjà ressenti ces cycles invisibles dans votre vie ? Êtes vous sensible à ce chiffre ?

Finalement... Friedrich Nietzsche — "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort."