al-flamel

La mauvaise foi est un certain rapport à la mise en scène. Se mentir à soi même est un rapport à la mise en scène. Le garçon de café, joue aux garçons de café pour apparaître aux yeux des autres comme un garçon de café. Mais il est bien plus que cela. La mauvaise foi consiste pour le garçon de café à ne vouloir qu'être garçon de café, c'est à dire à ne vouloir qu'être ce qu'il apparaît aux yeux de l'autre.

A la base, j'étais venu sur ce forum pour discuter de philosophie. C'est une discipline où j'aurais bien aimé travaillé. Ce n'est pas ma formation initiale. Je n'ai qu'une licence dans ce domaine. Je cherche des endroits dans lesquels je peux étudier dans ce domaine et partager avec d'autres. Je nourris l'espoir qu'un jour, j'y développe quelque chose, une idée, un questionnement qui me soit propre et qui soit intéressant. J'y suis presque arrivé. J'y ai passé beaucoup de temps, peut être trop. C'est ma passion, c'est comme ça. C'est peut être devenu une obsession ces derniers mois. Et c'est vrai, peut être ce forum n'est pas le meilleur endroit pour ça mais il m'y a aidé d'une certaine manière. Je crois qu'il est temps que je tourne la page.

Mais du coup, l'argument de ce topic est très bancal non ?

Et pourquoi on n'a pas déjà colonisé la galaxie alors ?

Dans la Transcendance de l'ego, Sartre en finit avec l'ego transcendantal. Mais il n'en finit pas avec le transcendantal malheureusement. Il replace le transcendantal hors de l'ego mais vers une conscience autonome, hypostasiée. Cette conscience transcendantale est encore présente à l'esprit de nombreux philosophes qui s'accrochent comme une moule à son rocher à ces conceptions métaphysiques. Depuis Husserl, les philosophes du continent héritiers de la phénoménologie voient dans l'approche moderne des sciences un problème de perte de sens. C'est tout le reproche que Heidegger fait aux Sciences lorsqu'il dit que "la Science ne pense pas". Et quelle pensée que celle de Heidegger ! Si profonde qu'elle tend irrémédiablement vers l’abîme infini, l'abgrund. S'il convient de préciser que les sciences naturelles et sociales n'ont pas le monopole des significations et du discours sur les choses, il est utile d'affirmer que cette manière de faire de la philosophie conduit à une impasse.

L'infini témoigne de notre incapacité à concevoir/determiner parfaitement les choses du monde réel dans leur finitude.

C'est quelque chose que vous avez observé à Bruxelles ? C'est étonnant, les loyers commerciaux augmentent partout dans les grandes villes. Vous associez ça aux commerces en eux même ou à une clientèle peu encline à passer à Dior, après être allée chez le boucher ou au kebab du coin ?

Vous voudriez empêcher la location d'immobilier à des fins commerciales sous prétexte que le commerce ne représente pas l'identité française/occidentale. Mais faire du racisme n'est pas la solution

Tu associes la consommation de poulet à l'islam ?

Pas au sens d'Heidegger non, mais les heideggeriens n'ont pas le monopole du terme.

Ça dépend laquelle, c'est le cas de celle de Lucacks pat exemple.

Ça, c'est un autre problème.

Ils ont pas de supermarchés dans le coin ? Ah bah si, lidl

L'hindouisme ?

Le passage à un stade suivant.

Ce livre d'Emilie Hache a de quoi intéresser en tant qu'il met au centre un concept mêlant des enjeux écologiques et féministes. En sous titre : enquête sur sa disparition et son remplacement par la production. Il est question ici de relier l'opposition génération/création associée d'un côté à la Terre et de l' autre au dieu des monothéismes, soit la question du mystère de la création aux visions économiques distinctes qui sous tendent cette opposition.

Toi qui connais si bien Heidegger, tu ne peux pas ignorer qu'un des objectifs de sa pensée consiste à s'interroger sur l'essence du langage. Heidegger cherche à aller au delà des conceptions instrumentales du langage, i.e. au delà de l'organon, au delà de la logique formelle pour aller vers l'analytique existentiale.

Encore une chose de commun avec Heidegger. Décidément, ça en fait des choses... Mais j'ai bien noté, pas un atome.

L'ambition portée par la classe politique Européenne est assez claire, favoriser l'émergence de géants Européens. Si on entend beaucoup parler de cette ambition pour le secteur de l'industrie, on l'entend moins pour le secteur bancaire. Mais elle est toute aussi présente dans les enjeux politiques de la construction Européenne. Le parachèvement de l'Europe en tant que nation, doit se faire par la constitution de nouveaux monopoles transfrontaliers, pan-européens. Les différents réseaux d'activité innervant l'Europe doivent s'entremêler pour donner corps à L'Europe nationale. L'un de ces réseaux essentiels, c'est le réseau bancaire. , Dans cet état d'esprit, de nombreuses résolutions ont été faites afin d'encourager une véritable concentration bancaire transfrontalière. https://www.lesechos.fr/2012/05/mario-draghi-veut-la-mise-en-place-dune-union-bancaire-europeenne-375759 On note toutefois des réserves ici et là de la part des États membres https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/sauvetage-des-banques-paris-et-berlin-sopposent-a-la-proposition-de-bruxelles-1938851 Mais si l'on en croit le PDG de la Société Générale, les fusions transfrontalières sont "extraordinairement improbables". Chose intéressante, c'est que la raison évoquée est principalement d'ordre réglementaire. Du fait du risque systémique que les Banques de très grande taille portent, "il existe d’importantes surcharges de capital liées à la taille des institutions bancaires". Ce qui implique que de telles fusions serait trop coûteuse, du moins si on en croit le PDG de la SG. https://www.forbes.fr/business/societe-generale-pas-de-possibilite-de-fusion-avec-dautres-banques-europeennes-selon-son-dg/ Cet argument semble faire mouche, puisque le gouverneur de la Banque de France estime depuis que "penser que la taille d'un établissement bancaire serait en soi un facteur de risque est une approche dépassée". https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/le-gouverneur-de-la-banque-de-france-veut-voir-plus-de-banques-paneuropeennes-2097911 La question demeure encore, comment va se réaliser cette consolidation du secteur bancaire européen ?

Parce que parti comme ça, on va pouvoir parler d'extrême gauche libérale, d'extrême droite internationaliste et cosmopolite. Apres tout pourquoi pas ?

Le centre droit social démocrate les mots vous font pas peur

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