Keskya
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Tout ce qui a été posté par Keskya
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... médit le type bien planqué derrière son p'tit écran. T'es en panne d'arguments?
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Alors va de l'avant! Cesse de regretter ce que tu as fait: si tu as agi ainsi c'est que ton instinct te le commandait, et ce que l'instinct commande est toujours juste. Tu n'as rien à te reprocher. Tu n'as pas a t'excuser d'être tel que tu es. Si ton patron te regarde de travers, rends-lui la pareille. Défends-toi. Redresse-toi. Arrête de te comporter comme un gamin pris en faute. Tu te feras peut-etre virer, mais au moins tu pourras te regarder en face.
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Le positionnement moral sur la soi-disant responsabilité du consommateur est ou parfaitement hypocrite ou complètement idiot, puisque drogués ou pas, on est tous mouillés jusqu'au cou dans le crime. En achetant de la drogue on se rend complice des salauds de dealers, bouh c'est pas bien. Et alors? En faisant son plein d'essence on se rend complice des dictatures pétrolifères, en achetant un smartphone on se rend complice des massacres en RDC, en achetant des fringues on se rend complice du travail forcé des Ouighours, en ayant un compte bancaire on se rend complice du blanchiment d'argent, etc. Il n'y a pas un seul secteur d'activité qui puisse se prétendre indemne d'une complicité avec les mafias. Donc, un consommateur responsable, ça n'existe pas.
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Mossieur Retailleau fait mine d'oublier que les drogues garantissent la paix sociale par les revenus et l'anesthésie qu'elles génèrent. Mossieur Retailleau fait mine d'oublier que tout comme la drogue, la plupart des produits de consommation courante ont le goût du sang et des larmes. Mais Mossieur Retailleau s'en fout. Son truc, c'est d'agiter la masse dans le sens de ses propres petits intérêts politiciens.
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Tu nous brosses un portrait du manipulé qui pourrait ressembler à toute personne pour qui l'hétéronomie sociale est acceptable, raisonnable, voire désirable. J'y vois une description de tout individu rompu à la servitude volontaire. Ton analyse de la manipulation recouvrerait-elle une critique plus large des rapports de pouvoir consubstantiels à la civilisation, ou suis-je à côté de la plaque ?
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En 3D : Désolant Décevant Désespérant
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Qu'il est relatif à l'amour qu'on éprouve et à la liberté qu'il laisse. Cf. "Épitaphe pour un lièvre", J.Richepin
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Alors, c'est l'inverse : le champ des possibles est trop vaste pour en discerner les limites!
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Ma volonté ne s'arrête pas aux limites du possible, désolé. Besoins sensiblement différents mais identiquement aliénants. Être haï, en revanche, donne toute latitude pour lâcher ses fauves parmi les robots, ou s'abandonner avec délices à son propre pourrissement.
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Vu le manque croissant d'aptitude au second degré dans la population, rien ne permet d'affirmer que c'est un métier d'avenir... mais qui sait?
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C'est faux! Ils réussissent et s'épanouissent dans diverses carrières, toutes plus brillantes les unes que les autres. Brosse à chaussures, boudin de porte, papier hygiénique, manche à air ou pelle à crottes, par exemple.
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S'il y a de la beauté quelque part, elle n'est certainement pas dans les usines. Et l'insoumission nécessite de se sortir les doigts. Ne pas dépendre d'un employeur c'est un boulot à temps complet. En revanche pour se plier à un lien de subordination il suffit de renoncer à soi pendant 35h/semaine. C'est à la portée de la première carpette venue.
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Pour moi, l'extrême centre constitue la forme la plus aboutie de l'esprit de mesure. C'est le lieu où la mesure, bénéficiant ordinairement de la discrétion attachée aux formes de vie rampantes et microbiennes, prend l'ampleur d'un grouillement vermineux. C'est là où s'enchaînent des opérations arithmétiques qui aboutissent à des combinaisons agglutinantes capables de produire l'hégémonie d'un système, d'une statistique, d'une prison énorme et glacée : l'ordre économique. Si le centre peut se montrer extrême, c'est en poussant à leur paroxysme les turpitudes de la mesure. Ce paradoxe présente bien des avantages, car (au prix d'une longue pratique des accommodements moraux) le jugement commun a intégré ces turpitudes au capital d'honnêteté des gens de bien. Ainsi, toute une série de bas comportements, ne laissant à première vue rien paraître de leur essence criminelle, finissent par constituer l'ordinaire du tissu relationnel. C'est pourquoi l'extrême centre a pu croître en masquant si aisément sa capacité de nuire: il ne l'exerce qu'en prenant pour modèle le savoir-vivre, qu'en cultivant les petites ignominies torpides propres à tout citoyen convenablement domestiqué.
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Le bellicisme patriotique, quelle que soit sa nationalité, raisonne exactement de la même façon que toi. Pour nombre de russes, faire la guerre aux ukrainiens c'est se défendre contre une menace existentielle. Contrairement à ce que ton commentaire laisse entendre, je n'ai jamais été du genre qui tend l'autre joue. Être contre l'armée et contre le patriotisme ne signifie pas être aveuglément contre toute guerre. Je pense que la guerre est une nécessité vitale et un devoir moral. Mais pas celle dans laquelle veulent nous entraîner les états et les marchands de canons.
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Avec plaisir j'espère Emma Goldman était une grande dame! (Mon préféré : "de l'action directe")
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Vous connaissez le nom de l'unité qui sert à mesurer le quotient intellectuel ? Ça s'appelle le taire. Il y a les multiples: décataire, hectotaire, kilotaire.. et les sous-multiples : décitaire, centitaire... et millitaire... Mais plus sérieusement, lire "La préparation militaire nous conduit tout droit au massacre universel" d'Emma Goldman peut guérir des funestes velléités patriotiques qui poussent les jeunes au sale métier des armes. https://fr.anarchistlibraries.net/library/emma-goldman-la-preparation-militaire-nous-conduit-tout-droit-au-massacre-universel Extrait : "Le militarisme détruit les éléments les plus sains et les plus productifs de chaque nation. Il gaspille la plus grande part du revenu national. L'état ne dépense presque rien pour l'enseignement, l'art, la littérature et la science en comparaison avec les sommes considérables qu'il consacre à l'armement en temps de paix. Et en temps de guerre, tout le reste n'a aucune importance ; la vie stagne, tous les efforts sont bloqués ; la sueur et le sang des masses servent à nourrir le monstre insatiable du militarisme. Il devient alors de plus en plus arrogant, agressif, imbu de son importance. Pour rester en vie, le militarisme a constamment besoin d'énergie supplémentaire ; c'est pourquoi il cherchera toujours un ennemi ou, s'il en manque, en créera un artificiellement. Dans ses objectifs et ses méthodes civilisés, il est soutenu par l'état, protégé par les lois, entretenu par les parents et les enseignants, et glorifié par l'opinion publique. En d'autres termes, la fonction du militarisme est de tuer. Il ne peut vivre que grâce au meurtre." La maltraitance des humains et des animaux, substantifique moelle de la chose militaire....
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François Bayrou, "un sentiment de submersion"
Keskya a répondu à un(e) sujet de Anatole1949 dans Politique
Moi, c'est vis à vis de la boue nationaliste/identitaire/patriote/xénophobe que j'éprouve un sentiment de submersion. Le genre de sentiment qu'on éprouve, plongé dans une fosse à purin. Bayrou n'est qu'une bulle putride à la surface de ce cloaque. -
Trop de rimes en é Tu t'es pas fait chier Pour moi c'est bâclé Retourne travailler
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Oui la famille existe qu'on le veuille ou non. Elle est ambivalente et peut construire autant que détruire l'individu. Mais dès qu'elle devient l'instrument d'un ordre moral ou d'un pouvoir politique, ses potentialités de destruction s'en trouvent multipliées.
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L'institution judiciaire est née pour protéger la société des individus et non l'inverse. Or de nos jours la famille est encore considérée par beaucoup comme la structure de base de toute société civilisée. En outre, le droit français est issu en droite ligne du droit romain qui pose le pater familias comme propriétaire de tous ceux qui vivent sous son toit: femme, enfants, esclaves et animaux sur le même plan. Et la propriété, comme la famille, c'est sacré. Mais ce qui me semble le plus flagrant, c'est que ce sont les parents (y compris non-maltraitants) qui tiennent à conserver l'autorité sur "leurs" enfants... Tandis que ces derniers, réduits au statut de mineur, n'ont aucun droit de décider de leur propre vie.
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? Mon commentaire n'a rien de partisan et appelle justement à la défocalisation Ils n'ont rien d'indépendant puisqu'ils sont à la merci de la plate forme qui les emploie. Ça a d'ailleurs été reconnu par la justice dans l'affaire Deliveroo. Par ailleurs en parlant de "morale des esclaves" je ne visais pas les livreurs. C'était un clin d'oeil à la "Généalogie de la Morale" de Nietzsche, où il soutient que l'opposition antique entre maîtres et esclaves continue d'affecter la morale contemporaine. On voit en effet des clients qui, voulant se comporter en maîtres, se font esclaves de cette opposition, tandis que les livreurs s'en libèrent en dénonçant les agressions qu'ils subissent.
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Le système n'est rien de plus que la somme de nos comportements individuels. Dire que c'est la faute du système et que les victimes seront toujours des victimes ne mène qu'à l'impuissance et au ressentiment. C'est la morale des esclaves: se réduire à un rôle de bourreau ou de victime, de client ou de larbin... alors que nous sommes beaucoup plus que ça. En revanche on peut reconnaître la violence et l'injustice généralisées sans leur concéder la totalité du réel, sans renoncer à lutter pour un mieux (ce que font ces livreurs en dénonçant leurs conditions de travail).
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Elle est où la violence? À part dans les discriminations envers les autistes, s'entend...
