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Easle

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Tout ce qui a été posté par Easle

  1. Le terme génocide ne correspond pas. C'est une façon de diminuer la Shoah et les vrais génocides, du Rwanda et des Arméniens (dont beaucoup semblent continuer à se foutre ces temps-ci d'ailleurs). Mais c'est une guerre à outrance, asymétrique et qui est devenu injuste. Elle devrait relever d'une intervention internationnale, mais pas au seul profit des palestiniens, également à la protection et à la sécurisation d'Israël, qui ne peut pas être rayé de la carte, conformément à la charte du Hamas (soutenu par une majorité de palestinien, qui ne sont pas des enfants sans cerveaux) et aux souhaits de l'Iran, et du Hezbollah. Concentrer les critique sur le seul état Israëlien a un sens qui va au-delà de ses crimes et excès. Ne pas garder la tête froide à gauche et suivre le mouvement populaire religieux aura des conséquences. C'est un choix à faire en conscience, et risqué car lorsqu'on glisse, le retour est toujours difficile.
  2. Il reste un antisémitisme de droite, de plus en plus rare. PAr contre l'antisémitisme de gauche, y compris bolchevique, existe depuis longtemps lui aussi. Et ne fait que se re-manifester de manière feutrée, avec comme excuse la souffrance des palestiniens, qui ne sont pour lui qu'un instrument. L'antisémitisme musulman est lui aussi traditionnel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Mein Kempf est régulièrement ré-édité dans les pays musulmans. En 2005, c'était un best seller en Turquie ! En France la re-montée de l'antisémitisme depuis les années 90 est essentiellement due à l'essort très important de la communauté musulmane. Ca dérange probablement cette gauche qui s'est fait le chantre de l'Islam car religion des dominés (donc bonne religion contre le toujours mauvais christianisme) de le reconnaître. Elle préfère le nier, tout en en devenant compréhensive. Elle ne répondra d'ailleurs jamais sur un soutien au maintien de l'état d'Israël au moyen-orient. Et ne critique les mouvements terroristes que du bout des lèvres et de façon oiseuse. C'est une jeu électoraliste, dangereux. Le pire étant que tous ceux et toutes celles qui ne suivront pas ligne du parti, le doigt sur la couture du pantalon sont dénoncés immédiatement comme fasciste, nazis etc. La seule défense qu'ils connaissent pour masquer leur lent basculement.
  3. Si ce n'est que ça, d'accord. Mais on peut le dire à mon sens sans le terme terroriste. Je préfère "régime de terreur" qui est plus précis et se distingue du terrorisme comme acte non anticipable, qui peut frapper n'importe qui n'importe quand, ce qui est beaucoup moins le cas pour un régime de terreur qui a des cibles bien définies pour l'essentiel, qui est prévisible. La guerre et le terrorisme ne sont aucunnement la même chose. Les confondre ne peut partir que d'une intention idéologique d'emphase. Le terme crime de guerre correspond à des actes criminels en temps de guerre. Et les confondre avec le terrorisme ou (comme cela a été fait par la LFI) faire accroire qu'on dit l'un en disant l'autre mais, comme par hasard, en refusant CATEGORIQUEMENT de dire l'autre pour l'un, n'est pas innocent et montre bien l'importance des mots, de la terminologie choisie sur une base purement IDEOLOGIQUE !
  4. Oui, tout à fait, je nie l'intérêt d'utiliser les mots pour d'autres de manière confuse et pour servir des intérêts idéologiques opportunistes. De la même façon que les résistants français (ou autre) étaient des terroristes pour les allemands durant l'occupation. La sémantique martial des états en opposition tend à rend l'autre barbare, monstrueux. C'est un jeu mesquin et pauvre, intellectuellement, mais oui, c'est un jeu que certain-e-s préfèrent jouer plutôt que de regarder la complexité réelle des situations géopolitiques et géostratégiques. Je ne suis pas pro-russe mais je me refuse à devoir choisir entre la caricature haineuse ou la collaboration. La Russie a des intérêts, qui ne sont certainement de contrôlere l'ensemble des ressources du monde, pas plus que les USA qui ont pourtant un impérialisme bien plus aboutit. Même l'expansion des NRS (nouvelles routes de la soie) chinoises n'ont pas cette vocation qui confine plutôt au 'SPECTRE' de James Bond (un grand méchant de fiction). Je ne nie pas non plus que la Russie poutinienne soit une tyrannie très autoritaire. Mais sur la Tchétchénie, bien avant la proclamation d'un émirat du Caucase (islamiste, l'une des racines de l'état islamique), les racines islamistes étaient dans l'indépendance non reconnue internationalement de la tchétchénie. Ca n'excuse pas les manipulations et des opérations périlleuses du FSB sans prise en compte de la population russe (mais la surinterprétation n'est pas plus justifiée). Comment la France et l'Espagne ont-ils réagit face aux sessionistes de l'ETA ou Corses ? S'il faut interroger et dénoncer, il faut aussi cibler, circonscrire les faits et les jugements. Faire de la Russie un monstre simplifié me paraît trop facile, surtout face à des états occidentaux blancs comme neige. Combien les américains ont-ils tué d'Irakiens (et de soldats américains, leur population) sur un mensonge politique fabriqué ? Après si vous voulez croire et faire accroire que je défends les russes, ce sera la solution de facilité. Mais je défends le réel, le réalisme, la mesure et l'équité dans les jugements très complexe sur le terrain géopolitique et diplomatique.
  5. Il faut éviter d'utiliser les termes à tort et à travers. Le terrorisme n'est pas la guerre et vice versa. Que des acteurs veuillent semer la confusion pour esquiver des responsabilités ou des actes, soit. Mais les médias et les intellectuels deviennent partisans s'il joue le jeu des acteurs des conflictualités. Les termes de dictature ou de tyrannie sont adaptés à décrire des situations étatiques, avec des adjectifs si besoin. Le 'terrorisme d'état' me paraît problématique. La terreur durant la révolution était moins le fait de l'état que de groupes d'individus dans un état plus qu'instable, volatile, confus et contradictoire, et qui s'affrontaient pour le pouvoir et la restauration d'une paix civile. Le mettre à toute les sauces me paraît producteur de confusion par désir d'emphase (un peu comme, en dernier ressort l'autre est toujours 'fasciste' ou 'nazi', ce qui vide les termes de leur substance). En tout cas, la guerre en Ukraine n'est pas un terrorisme, c'est une guerre, conventionnelle, avec éventuellement des 'crimes de guerre' à investiguer, prouver et juger, si possible.
  6. Mais le développement des villes se fait-il par magie ? Sans population ? Relis mieux Braudel en ce cas ! Et je n'ai lu que De Jericho à Mexico. Villes et économie dans l'Histoire de Bairoch, dans lequel il montre que le développement des villes procède de la croissance démographique. Les surplus agricoles vont de pairs (ne procède ni ne suive) [avec] la croissance démographique et sont antérieurs à la découverte du nouveau monde (donc à ce qu'analyse Bairoch dans Victoire et déboires, c'est à dire la période 17e - 20e), et liés à l'accroissement démographique qui nécessite du défrichage et des exploitations agricoles plus intensives, ainsi qu'aux développement des échanges maritimes qui permettent d'éviter les taxes, territorialisées (Vuillemey, 2022), et favorise les accumulations de capitaux. Le mouvement des enclosures, je le dis explicitement suit une forte croissance démographique suivant elle-même un effondrement qui a provoqué des mutations du régime de propriété et entrainé d'une part des accaparements et d'autre part du salariat. Il n'y a donc aucun paradoxe. Et il n'y aurait pas eu colonisation (surtout du continent nord-américain) s'il n'y avait pas eu des surplus de population, même s'il a fallu parfois les 'motiver'.
  7. Donc tout discours sur léconomie est sans intérêt, pourquoi as-tu ne serait-ce que lu Solow (ou pas ?) ? Pourquoi parles-tu d'économie s'il n'y a rien à en dire que de la "théologie" ? En fais-tu alors lorsque tu parles d'investissement public et de nationalisation ? Et depuis quand un monopole a-t-il vocation à être nationalisé ? D'où cela sort-il ? Certains monopoles structurels éventuellement (voies ferrées et autoroute par exemple), mais pas des monopoles d'opportunité, instables et temporaires. Et que proposes-tu en fait ? Une égalité totale et stricte, par la force (mais sans fascisme ???) ? Aucun marché ? Je ne vois pas où tu veux en venir ?
  8. Donc tu ne vois comme possible QUE le noir capitalisme libéral OU le noir Capitalisme fasciste (et allez... la valse des mots-insulte foure-tout ! pour éviter encore l'argumentation ! Un problème qu'on a soi-même façonné ? Tu n'appartiens pas à l'espèce humaine ? Qui a façonné quel problème ? qui était si au-dessus de la mélée, si supérieur ? Oh... tu es donc contre le droit internationnal ? Tout droit internationnal ? Le principe de l'ONU te paraît impérialiste par nature, par principe ? Donc pour toi, s'il y a génocide ... laissons faire ? Et donc tu es contre les sanctions contre la Russie si tu restes logique et cohérent.
  9. Je ne fais pas une fixette, c'est l'esprit de gauche contemporain qui fait cette fixette justement en croyant ou instrumentalisant l'Histoire pour faire mine de croire que les Européens l'ont fait plus que les autres (en gros que ce sont les grands méchants de l'Histoire, eux qui ont tout de même aussi été les seuls à abolir l'escavage). Et NON, ce n'est pas récent. Cette institutionnalisation existait dans la Grèce, la Rome antiques, la Chine ancienne, Les Caraïbes pré-coloniales et sur leur arrière continent (Mayas, Aztèques). L'esclavage des noirs par les arabes (et non d'autres arabes) procédait-il d'autre chose que d'un racisme institutionnalisé ? L'impérialisme a une racine étymologique : "l'Empire" ! tous les empire ont été impérialiste. Peu me chaut que Lénine ait ou non voulu en stigmatiser certains plutôt que d'autres pour des raisons purement idéologique de manipulation politique. Typique de l'insidieuse discréditation de gauche par préjugé pour éviter d'avoir à argumenter.... triste, médiocre et idéologique dans un débat.
  10. Intéressant. Mais si la balle HK d'un militaire intervenant avait été retrouvée dans le corps d'une victime civile qu'aurait plaidé l'avocat-e de la famille en deuil ? Un intérieur confus avec des civils et des terroristes non uniformisés est un théatre d'opération des plus difficiles à gérer. Seul un petit nombre de militaires sont prévus pour ça.
  11. ??? Donc en fait, lorsque Clausevitz indique que "La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens", il veut dire "Le terrorisme est la continuité de la politique...." ? Intéressant cette vision idéologique renouvelée du vocabulaire !
  12. La racialisation, le racisme ne sont pas nés avec les blancs européens ! TRES loin de là ! Ils l'ont théorisé par écrit au 19e s. (Spencer, Gobineau, Grant par exemple), mais les européens colonisateurs n'ont fait sur place qu'instrumentaliser à leur profit des racialismes, des racismes, pré-existant largement ! Et dans toutes les cultures traditionnelles ! La réécriture de l'Histoire en version rousseauiste, est à la mode depuis quelques années / décennies même, mais c'est un révisionisme, haineux et revanchard, et surtout falsificateur du réel. De même pour l'impérialisme : La Chine ancienne, Alexandre, Rome, Les invasions mongoles, arabes, les Aztèques, les Incas, les Ashantis et les Songhais en Afrique, les Turcs..... Toute l'Histoire est faite d'impérialismes, colonisateurs, pilleurs et esclavagistes ! PARTOUT ! Mais je l'ai dit, nous en sommes d'accord, l'impérialisme continue, bien sûr. Essentiellement car il n'a jamais cessé dans l'histoire humaine depuis l'invention de l'état il y a 6 ou 7000 ans. Et la Chine ne le sera pas moins, ni même une Afrique dynamique et dominante possiblement dans 2 ou 3 siècles ! Les suprémacistes africains, dans le fil de Cheik Anta diop, ne seront pas en reste Le colonialisme a lui cependant un peu reculé, il est surtout économique et entrepreneurial.
  13. En fait d'ailleurs, les non-diplômés ne sont pas moins à limiter si c'est pour les exploiter dans des boulots émiettés de quasi journaliers payés au lance-pierre. Les pays dont la démographie baisserait si l'apport migratoire ne les faisait pas artificiellement croître encore devrait être, justement les moteurs d'une décroissance progressive partielle. Avec des secteurs qui décroîtrait, d'autres (innovation) qui croîtrait, éventuellement modestement (comme il y a 3 siècles), d'autres enfin qui stagneraient (comme mon boulanger qui n'en périclite pas pour autant !). Ce serait le meilleur moyen de mutation vers une relative décapitalisation, du moins libérale, et vers une baisse de la consommation de ressources réellement pertinente car structurelle, non culpabilisante, non contrainte individuellement. Sur l'ingérence enfin............... Vois-tu un soucis à une ingérence en cas d'épuration ethnique ? Alors pourquoi non en cas de détournement (prévarication, concussion, corruption) massifs de fonds par une famille régnante, en cas d'élections trafiquées, en cas de terrorisme protégés, exportés, etc. que ce soit par pressions diplomatiques, par sanctions (comme vis à vis de la Russie). Certes il faut définir des règles à ces ingérences, non pas nécessairement fonction de nos intérêts économiques, mais des intérêts des populations. Est-ce infaisable ? Indélimitable ? Trouves-tu les sanctions contre l'Iran ou l'Afghanistan, néo-coloniales ?
  14. Pourquoi cela ne t'intéresse-t-il pas, du moins puisque tu t'intéresses à l'économie... ?? Le lien Compétition / Investissement est relatif à l'environnement dans lequel il prend place. La compétition entre peu d'acteurs les pousse à tous investir pour être parmis celles et ceux qui vont l'emporter (marché). Mais si les acteurs sont nombreux, les investissements deviennent beaucoup plus aléatoires. Les monopoles par innovation ne durent qu'un temps, sauf à continuer d'investir massivement pour devancer l'émergence de potentiels concurrents (on le voit avec google par exemple, qui doit investir dans l'achat d'acteurs émergents pour maintenir sa position), mais avec beaucoup d'autres à toutes les époques. Sur les inégalités moins élevées, elles sont une conséquence plus qu'une cause. Elles ont baissés, singulièrement au 20e s. du fait d'une part de la pression sociale exercé par le climat commmunisant de révolte contre celles-ci, ce qui s'est révélé porteur d'équipement des ménages qui a porté la croissance, mais avec l'évidence d'un seuil de ralentissement une fois l'équipement utile relativement généralisé. Seuil qui mobilise alors le retour à des inégalités croissantes pour permettre à certain-e-s de continuer à s'équiper de ce qui n'est désiré par tous : le superfétatoire, le luxe, du moins de la même manière. Car tous les agents économiques n'ont pas les mêmes comportements ni aspirations. Tous les boulangers n'ont pas envie de développer une chaîne de boulangerie. La stagnation leur va très bien majoritairement, une fois atteint un rythme de croisière correspondant à leur ethos (plus ou moins personnel, plus ou moins de classe). Ce sont les axes sociologiques qui permettent d'aller plus loin que la souvent trop simple modélisation économique.
  15. En fait, on le voit mieux chez Braudel, mais la dynamique capitaliste s'appuie sur un essort démographique, en particulier suite à la grande peste et à une regain de vitalisme ensuite. La perte importante de population a été le moteur d'une élimination du servage et d'une appropriation individuelle agricole, surtout en Angleterre. C'est ainsi que le salariat va se développer, dans un premier temps au bénéfice des paysans qui cultivent la terre du seigneur (ou de l'abbaye surtout au départ) pour un salaire, mais aussi la sienne à côté. La revanche des seigneurs qui y ont perdu du pouvoir et des gains, va se faire par la violence d'expropriation et d'accaparement de terre, mais aussi l'achat de terre par des paysans enrichis. C'est le long mouvement des enclosures, qui a sa source dans des mutations démographiques trop peu souvent analysées comme la cause finale justement de ces mutations. Le développement du salariat et donc de l'accumulation capitalistique va s'asseoir sur la quantité de main d'oeuvre qui croît, sans terre (sans propriété dans un monde où il n'y a plus de rattachement féodal à la terre), qui peut être paupérisée, péri-urbanisée (puis urbanisée), etc. C'est une dynamique démographique qui va aller croissante et qui va irriguer de travail maléable et bon marché, mais aussi le développement impérialiste qu'il permet : de grands chantiers navals qui se multiplie dans des ports toujours plus grouillant de main d'oeuvre paupérisée, et qui vont rapporter des capitaux par les échanges mais aussi beaucoup par le vol et le pillage. Dans les principautés germaniques, la dynamique est un peu différente mais la croissance de la population enrichi fortement l'église par les legs, qui sont autant de terres accaparées qui brident le développement économique, l'appropriation capitalistique à laquelle aspire aussi les bourgeois, commerçants, artisans, petit propriétaires terriens, et la noblesse est très fragmentée, donc peu solidaire. Le mouvement de la réforme est encouragé, si ce n'est suscité par cette gronde sourde contre l'église. Et va aboutir à une éthique prostestante du développement personnel, individuel, de l'appropriation et de la compétition, avec les mêmes conséquences pour celles et ceux qui ne comptent pas parmis les gagnants (les élus). Todd perçoit un peu mieux que Weber la dynamique démographique (chez lui familiale, nucléaire) qui est l'un des points d'accroche de la dynamique capitaliste, en fait la même : la montée de l'individualisme et de l'exploitation contre la solidarité mécanique traditionnelle. Et ce parce que l'accroissement de population produit cette pression sur les ressources agricoles qui pousse à l'innovation technique certes (Boserup) mais avec de façon discutable parfois, mais surtout à la paupérisation et l'exode rural (faible mais constant du 15e au 17e, plus rapide ensuite à mesure de la transition démographique et de l'augmentation rapide de la population). C'est cette réserve de main d'oeuvre (le travail chez Solow) qui permet la révolution industrielle et des capitalisations records. En substance, le fondement du capital est un développement de la compétition entre individus, progressivement désafiliés des structures traditionnelles de production/consommation qui s'opère sous la pression de l'accroissement démographique.
  16. Il n'y a pas dans cette proposition plus de mérite que dans celle d'un non-politique de limiter le nombre de trajet en avion à 3 dans une vie ou quelque chose comme ça. Pour moi, ce sont des propositions en l'air, la seconde étant d'ailleurs plus une sorte de boutade didactique pour souligner l'écart avec le réel, pour marquer l'imaginaire. Cela a aussi pour but de farie parler de soi ! Peu importe comment, mais faire parler de soi ! Une chose essentielle en politique 'républicaine', électoraliste.
  17. La mesure ici discutée à l'origine n'est aucunement une limitation de la production, mais une contrainte formelle sur une consommation, en lui supposant un impact sur "une" production, que la mesure elle-même n'évoque pas...... On est donc très loin d'une proposition de limitation du productivisme ! Il ne faut pas faire prendre des vessies pour des lanternes ! Si je suis effectivement assez proche de Sauvy sur certain points, je vois que tu ne jure QUE par Solow Je vais donc te proposer d'autres sources et lectures, après lesquelles nous pourrons probablement mieux discuter : https://www.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2014-3-page-32.htm Surtout les doc 2, 7 et 8. https://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/demographie/demographie-et-croissance-economique.html La compétition joue de deux façon sur la croissance : D'une part elle est un stimulant à la production d'innovation mais aussi de baisse des coûts, d'autre part elle produit une croissance pour les productions qui vont l'emporter sur d'autres, et donc sur des pays contre d'autres, c'est une croissance par la capture de marché. La seule sampiternelle stigmatisation des méchantes entreprises occidentales (donc blanches ? sans cadres humains de toutes couleurs ?) n'amène qu'à ce réductionisme de l'état du monde à LA colonisation (par la mâle blanc, blabla..). Il ne faut pas prendre les africains (ou d'autres) pour des enfants innocents. Dans la plupart des pays d'Afrique la décolonisation a été instrumentalisée par des structures de pouvoir et de compétition pré-existantes à la colonisation, entre ethnies (Zoulou / Xhosa, San - Bantou / Pygmée - Bambara / Peul, Dogon, Songai, Touareg - etc.) mais surtout entre clans, entre grandes familles habituées au pouvoir, assez souvent collaborantes et bénéficiaires dans un premier temps des dynamiques coloniales malgré le déni postérieur pour conserver ou réinvestir les positions dominantes. Il est trop facile de vouloir trouver à bon compte un bouc émissaire unique et simpliste. Alors oui ! Faire pression sur des grands groupes occidentaux (et pas seulement), mais surtout par la taxation réelle de leurs profits, par des contraintes à simplification juridique de leurs structures, de leurs domiciliations, de leurs transferts comptables, etc. Mais aussi limiter les prêts, interdire ou taxer certaines importations subventionnées qui déstabilisent les structures productives locales et leurs capacité d'adaptation ou de développement interne, favoriser des exportations spécifiques en valorisant des labels et en les protégeant à l'internationnal par un DPI plus adapté, et en sélectionnant d'autres sur la base de respect de normes sociales et sanitaires, de reconnaissance de droits (ivg, contraception), ou d'investissements structurels (éducation des filles). Et puis quelque chose qui va te facher car tu vas le prendre probablement au pied de la lettre idéologique : limiter fortement les migrations surtout d'individus qualifiés voire hautement qualifiés, pour pousser à des changements politiques, quitte à ce que cela produise des conflits sociaux. C'est ainsi que les changements politiques adviennent malheureusement peut-être mais c'est ainsi que des acquis sociaux et sociétaux ont pu se faire en occident. Et je ne suis pas non plus contre l'ingérence ponctuelle (comme par exemple dans des situations du type Rwanda, voire moindre), ce qui est moins néo-colonial en réalité que de favoriser une extraction / exploitation des ressources, y compris humaine avec l'émigration de diplômés. Mais c'est un sujet plus complexe.
  18. Non, Et toi tu défends l'élimination d'Israël ? Es-tu pour une expansion des cultures arabes et de l'islam à l'intégralité de la planète ?
  19. Easle

    O λόγος

    Tout à fait ! Et ce qui masque le plus souvent cette évolution, c'est que l'histoire de la pensée est cumulative. Elle ne se débarasse pas réellement de ses premiers pas, ou partiellement. Ainsi, même l'animisme premier continue à irriguer des croyances aux esprits frappeurs, des fantasmes pour se faire peur, soit fictionnellement soit trop réellement. ainsi, le christianisme a-t-il accumulé des "saints" à n'en plus finir par reconversion de la multitude de divinités des panthéons polythéistes. Ainsi les philosophie rationaliste saupoudre-t-elle leur quête de sens de métaphysique. Ainsi beaucoup de scientifiques cumulent-ils à un esprit scientifique disont moyen trop souvent, des croyances irrationnelles, des fascinations métaphysiques et une pratique monothéiste....... Ce phénomène général est essentiellement dû à la faible durée de vie actuelle d'homo sapiens. Son esprit est très agité par un corps qui est assez peu controlable, très désordonnés dans ses mutations rapides, encore très soumis au froid, au chaud, aux maladies, et en interne à ses hormones, sa rapide détérioration, etc. il y a une vive projection vers un acmé fugace avant une descente qui se raccroche le plus souvent, presque toujours en fait, à toutes les branches possibles et imaginables qui se présentent en fonction du parcours personnel. Une véritable longévité sera nécessaire à réellement assimiler l'histoire humaine pour pouvoir la surplomber, la maîtriser pour avancer plutôt que de s'engluer dans les innombrables marigots qu'elle a créé.
  20. Tu peux essayer de le faire accroire, et même (mais j'en doute) essayé de t'en convaincre. Ca n'engage que celles et ceux qui te lisent.
  21. Mais justement, les mesurettes ponctuelles peuvent être infinies. C'est ainsi d'ailleurs que survit le libéralisme économique, en évitant les trop profondes remises en cause par des 'ajustements'. C'est là que se niche le mieux la plasticité du capitalisme libéral. Moins on s'attaque au fondement d'un problème, plus on ne fait que le décaler dans le temps ou l'espace. Et les humains sont assez forts à ce jeu pour ne pas trop modifier leurs modes de vie en réalité. C'est une variante à la procrastination. Il y a trois éléments moteurs à la croissance économique : l'innovation, la compétition, la croissance démographique. La productivité n'est qu'un facteur de la compétition, qui ne produit pas plus de valeur en soi mais moins de coûts (ce qui entraîne soit de la croissance économique par utilisation du temps gagné à d'autres productions (y compris inutiles ou factices, soit du chômage (et de plus en plus de chômage et de productions inutiles ou factices)). Maintenant sur la limitation des naissances. Celle-ci peut être un facteur probant de développement, ce qui n'est pas pareil que la croissance, même si cela peut produire de la croissance économique, temporairement (équipement, montée en gamme des productions - innovation - et des individus - éducation -, compétition productiviste). C'est particulièrement l'Afrique qui devrait être orientée en ce sens. Par un travail d'ONGs et d'états pour la diminution ou la fin des aides aux pays africains couplé à la diminution, voire la fin des aides aux entreprises non africaines en Afrique. Et par la valorisation à l'importation de leurs productions en fonction de critères sociaux et de normes uniquement sanitaires. Je ne dis pas que c'est facile. Je dis que c'est ce qui offrirait un vrai cadre de mutation, à la fois en terme climatique à moyen terme (le court-termisme est un miroir aux allouettes), et en terme de réel développement.
  22. A 100 % ... rien que ça !? Aucun antisémite à gauche, et surtout chez LFI ? Du dénigrement on passe simplement au déni donc ! Et certains ne voient pas où se trouve l'antisémitisme.......
  23. Tu en parles donc comme une pathologie (ce qu'elle peut être effectivement). Mais quels sont les symptômes réellement handicapants ? Es-tu certaine que la fin de ta relation soit due à ça ? J'ai plusieurs fois fait l'expérience de récit de rupture due à une explication donnée par celui ou celle qui rompt comme excuse pour dissimuler, le plus souvent, un nouvelle rencontre, tout simplement. Les gens qui pensent ce qu'ils disent dans les situation de gestion relationnelle sont peu courant, rares même. Lorsque tu es rassurée, par quoi l'es-tu ? Idem pour comprise. Quelle relation as-tu à ton corps ? Et à ta légitimité intellectuelle ?
  24. Une de vos amies est morte et vous n'avez qu'un "problème" ? Humm...
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