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épixès

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Tout ce qui a été posté par épixès

  1. A 100 ans il faudrait songer à passer à autre chose.
  2. Il n'a eu qu'a attendre que les hommes s'en chargent.
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  5. Certes Einstein n'avait pas le même talent pour les mathématiques que pour la physique, il a d'ailleurs régulièrement fait appel à son ami Marcel Grossmann pour formaliser la relativité générale dont la géométrie non euclidienne lui donnait du fil à retordre. Il s'agit cependant de mathématiques très pointues et il convient de relativiser () la nullité d'Einstein en la matière.
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  10. Un créateur à l'univers tel que supposé par la plupart des religions est transcendant, c'est à dire extérieur à l'univers, lui préexistant et non soumis à ses règles. Il est donc, par définition, au delà de la nature: surnaturel. Etant extérieur à l'univers il est inobservable et son hypothèse ne peut être testée scientifiquement. La science moderne ne réfute pas l'idée de dieu ou de la surnature, elle se restreint simplement à enquêter sur la nature par les moyens de la nature, ce qui échappe à cette dernière est donc hors de sa juridiction. A noter que le paradigme qui prévalait avant celui-ci et qui était principalement issu de la scholastique était que la philosophie naturelle (la science de l'époque) avait pour horizon de révéler l'existence et la splendeur de Dieu. Le problème est que lorsque l'on a un préconçu omnipotent en tête, celui-ci devient vite une réponse automatique à tout ce que l'on ne sait pas expliquer (référence au dieu des lacunes), un dogme s'installe et toute déviation devient vite synonyme d'hérésie avec toutes les conséquences qu'on connait. Il ne s'agit pas là de faire le procès de l'église ou des croyants mais ce n'est pas sans raison si la science moderne est le fruit de 2000 ans de réflexions, d'errements et de critiques. On ne le sait pas encore et encore une fois il vaut mieux faire aveu d'ignorance plutôt que d'invoquer un finalisme que rien ne permet de supposer mais surtout que rien ne permet de tester. Je vous suggère néanmoins d'étudier les mécanismes de la théorie de l'évolution et notamment ceux de la sélection naturelle: ceux qui ne la comprennent pas n'y voient que du hasard alors qu'il s'agit plutôt d'un subtil mélange de hasard et de nécessité.
  11. On ne le sait pas. En fait nous vivons dans une culture qui promeut l'idée d'une origine aux choses, donc lorsque la théorie du big bang s'est faite connaitre on y a tout de suite vu une explication au commencement de l'univers, à tel point que le pape y a vu le fiat lux démiurgique, ce qu'ils s'est empressé de faire savoir publiquement. Mais la science ne s'est pas figée en 1950 et nous devons intégrer les nouveaux savoirs apparus depuis lors, mais ceux-ci ne percolent que très lentement jusqu'au grand public car les médias n'en véhiculent que des simplifications éhontées et des effets d'annonces racoleurs. La théorie du big bang propose, en remontant le fil des équations d'Einstein, de lire l'histoire de l'univers à l'envers jusqu'à un instant zéro théorique appelé singularité où tout l'univers aurait été condensé dans un point de dimension nulle. Mais en réalité notre incapacité à marier la gravité avec les 3 autres forces fondamentales ne nous permet pas de remonter jusqu'à ce fameux instant zéro mais 10 puissance 43 secondes après celui-ci. En deçà de ce point appelé mur de Planck, la science actuelle ne saurait rien affirmer: ni que l'univers à un début, ni qu'il n'en a pas.
  12. Une cause transcendante est, par définition, surnaturelle. Tout comme le finalisme émanant de cette cause. Vous confondez scientisme et scientificité. Comme je l'ai précisé dans un post précédent, ce n'est pas parce que tous les éléments d'un ensemble sont soumis à une règle que l'ensemble lui est lui-même subordonné. Les choses dans l'univers ont en effet un commencement, cela n'implique nullement que l'univers en ait un. Pour l'instant si j'ai pu voir quelques piques et sarcasmes de part et d'autres, je n'ai vu qu'un intervenant en venir aux invectives.
  13. Sans doute devriez vous apprendre un peu d'épistémologie et d'histoire des sciences avant que de vous croire pourfendre des iniquités en réfutant les propos de Répy. La science étudie effectivement la nature par les moyens de la nature, la surnature échappe à son champ d'investigation. C'est la conséquence de la posture du matérialisme méthodologique: cela ne réfute pas le surnaturel, cela déclare simplement que celui-ci étant inobservable, la science ne saurait en dire quoi que ce soit.
  14. Tous les exemples que vous citez sont inclus dans l'univers, or on ne peut pas inférer d'une règle s'appliquant à tous les éléments d'un ensemble qu'elle s'applique à l'ensemble lui même. Rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière au sein de l'univers mais l'espace qui est consubstantiel à l'univers, lui, le peut. Sans compter bien entendu que tous les objets que vous évoquez commencent à exister et pour le moment la science ne permet à l'heure actuelle ni de conclure à une origine à l'univers, ni à un univers sans commencement. Les modèles de la gravitation quantique et de la théorie des cordes prédisent des valeurs de chaleur ou de densité maximales nous indiquant plutôt que la singularité initiale prévue par le big bang pourrait être interprétée comme un état transitoire avec un univers précédent ayant rebondi sur lui même mais cela reste hautement spéculatif et le plus raisonnable est encore de dire qu'on ne sait rien en amont du mur de Planck.
  15. L'ingéniosité que vous voyez dans la nature c'est le reflet de la vôtre qui vous permet d'en comprendre les mécanismes. Le fait qu'il y ait des systèmes ordonnés résulte de l'existence des lois physiques sur lesquelles notre univers est édifié: des lois supposent l'ordre qui leur est conséquent, qui lui même suppose l'apparition de régularités dans la nature, régularités que nous pouvons étudier et qui vont nous dévoiler les règles qui président à leur agencement. La complexité, quant à elle, est le fruit du nombre phénoménal de constituants élémentaires composants les objets macroscopiques, des interactions de ces particules et du nombre impensable de combinaisons qui peuvent les structurer. Il en résulte que n'importe quel événement est issu d'une chaine de causalité monstrueusement grande et complexe et que le plus banal d'entre eux est néanmoins prodigieusement improbable et nous semble ne pouvoir résulter que d'une téléologie teintée d'anthropomorphisme. Quant à l'attitude la plus raisonnable face à une réalité que nous comprenons si mal et dont la structure intime échappe à nos sens, ce n'est ni affirmer qu'elle procède d'une intelligence transcendante ni du simple hasard mais tout bonnement de faire le constat de notre ignorance et de continuer à chercher.
  16. Manifestement je crois que nous pouvons nous accorder sur le fait que nous ne nous accorderons pas. Deux paradigmes par trop différents s'affrontent au travers de langages qui n'ont de commun que le nom. Mieux vaut stopper là cet échange oiseux où chacun s'écoute pérorer sans franchir les imperscrutables brumes de l'altérité. Je vous salue.
  17. Je peux entendre que vous n'aimiez pas mon style (d'autant plus facilement d'ailleurs que je ne goûte moi-même guère le vôtre) mais je ne vois guère en quoi cela invalide les arguments que j'ai exposé.
  18. Encore une fois l'univers ne s'étend dans rien d'autre que lui même sinon il ne serait pas, par définition, tout ce qui existe. L'univers n'est pas entouré de néant car se serait spatialiser le néant, lui donner une caractéristique ou une propriété, ce qu'il ne peut posséder sans aussitôt cesser "d'être le néant", si j'ose dire. Nous ne savons pas si l'univers est fini ou infini mais il y a un large consensus qui s'accorde pour dire qu'il ne possède pas de bord. Etant tout ce qui existe il est aussi tout l'espace qui existe et donc rien ne saurait lui être extérieur, dès lors une démarcation avec autre chose relève de l'absurde. En effet tout n'est pas en expansion dans l'univers: seul l'espace l'est, pas les objets qui existent en son sein. Par contre l'espace au sein des galaxies s'étend aussi, pas seulement celui qui les sépare mais chaque point de l'espace s'étendant uniformément, la vitesse d'éloignement entre 2 points connait une progression géométrique: elle est d'autant plus grande que la distance séparant les deux points est importante. A l'échelle galactique cet effet est quasi négligeable et il est largement compensé par la gravitation qui permet de conserver l'intégrité structurelle de la galaxie ou de permettre à deux galaxie proches de se rapprocher l'une de l'autre. Il est donc bien question d'expansion mais à "petite" échelle son impact est négligeable alors qu'il permet à deux galaxies situées chacune a un point opposé de l'univers observable de s'éloigner l'une de l'autre à une vitesse supérieure à celle de la lumière puisqu'en l'occurrence ce sont moins lesdites galaxies qui se déplacent que la distance entre elle qui s'accroît. Einstein nous dit que rien au sein de l'univers ne peut se déplacer plus vite que la lumière mais une règle valable pour les parties (ce qui se trouve dans l'univers) n'est pas forcément applicable à l'ensemble (l'univers lui-même).
  19. Non, manifestement vous ne comprenez pas. Ce n'est pas une partie de l'univers qui est en expansion mais sa totalité, de plus il ne baigne dans rien d'extérieur puisque par définition il est tout ce qui existe, y compris l'espace: il s'étend en son sein même.
  20. Vous semblez penser que le néant est un espèce d'espace vide dans lequel l'univers pourrait s'étendre mais il n'est rien de tout ça puisque par définition, il n'est pas. L'univers (compris comme tout ce qui existe pour ne pas se perdre dans l'hypothèse du multivers qui ne ferait que repousser le problème un cran plus loin) s'étend dans la seule chose qui existe: lui même. L'univers n'a pas surgit d'un point de l'espace, il est l'espace, il lui est consubstantiel tout du moins. La finitude de l'univers n'est pas un sujet tranché (le sera-t-il d'ailleurs jamais?), ce qui par contre n'est plus guère débattu c'est qu'il soit sans bord, puisque un bord lui supposerait un extérieur et de ce fait, ontologiserait le néant. Et pourtant la contingence de ce qui est semble plus probable que le déterminisme que vous suggérez.
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