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Tout ce qui a été posté par Crève
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Mais c’est horrible cette histoire, de radioactivité ! ! Comment savoir si aujourd’hui on nous vend pas un truc qu’est hyper nocif mais qu’on révélera que dans 30 ans ? et qu’on va n’en claquer ?
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Alors déjà, ça dépend si tu es plus roman ou essai. On va penser que tu préfères les histoires : alors je te conseille de commencer par Scarlett & Novak, recueil très court, mais facilement compréhensible. Si c’est trop court pour toi, je te conseille alors La Zone du dehors. Dans tous les cas : ne surtout pas commencer par La Horde du Contrevent, qui est d’un abord difficile. Tu peux ensuite enchaîner avec son essai Vallée de Silicium. Il s’agit de son séjour dans la silicon valley. Alain Damasio est un auteur particulier, placé souvent très à gauche sur l’échiquier politique, il est nourri de philosophie, a refusé le téléphone portable dès le début, donc techno-critique. Dans ses interventions il soutient les migrants, dit lire peu par refus de ce qu’il nomme l’infobésité : l’avalanche d’informations qui pollue l’esprit. Et décrit notre enfermement dans ce qu’il nomme le techno-cocon. Dans sa littérature il s’attache à créer des néologismes, et ainsi d’étendre le vocabulaire intuitif. Personnellement, c’est l’un de mes intellectuels français contemporains préférés, aussi d’un point de vue sociologique (notre rapport à la technologie).
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Je ne peux pas m'empêcher de piocher dans littérature de SF : on m'a prêté Replay, de Ken Grimwood.
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Je rebondis là dessus. Je ne peux pas être d accord et je ne comprends pas comment quelqu'un qui aime la littérature peut aller dans ce sens. Un auteur écrit une histoire qui a du sens pour lui, il raconte quelque chose de précis, emmène le lecteur dans son univers. Qu'un réalisateur décide de raconter autre chose, c'est pour moi juste du pillage. Si on adapte un roman, le réalisateur doit le respecter le plus possible. Que deviendrait le journal d'Anne Frank si un réalisateur décidait que ce serait sympa de le tourner en mode science fiction sur la planète mars ? L'oeuvre, ce témoignage serait dénaturé. Donc non il n'y a rien de qualitatif à trahir un auteur. Premier point : cette réflexion, sur la qualité d'une trahison, d'une finesse brillante, n'est pas de moi, mais, et c'est là que tu vas tomber des nues, d'un autre littéraire : je l'ai trouvée en préambule dans l'adaptation de La horde du Contrevent en B.D. et c'est Alain Damasio lui même qui tient ces propos à propos de sa propre adaptation. Comme quoi, si certains auteurs aiment qu'on leur soient fidèles, d'autres aiment au contraire être joliment trahis. Ensuite, ce que j'aime dans cette réflexion, c'est que celui qui adapte, le réalisateur qui choisit un roman et le porte à l'écran, a un style. S'il ne faisait que rendre le plus fidèlement à l'écran un roman, il serait transparent, diaphane. Or, et c'est là qu'on sépare le bon grain de l'ivraie, un réalisateur qui a une personnalité, un style, sait se démarquer de l'oeuvre originelle pour y apporter son goût propre. Un cuisinier classique refait une recette classique. Mais un cuisinier hors pairs revisite une recette et y met sa patte. Pour prendre une autre image, Amélie Notomb parle de ses romans comme étant ses enfants, et que ses enfants, devenus grands, peuvent bien se marier avec qui ils veulent (un réalisateur), et engendrer à leur tour d'autres rejetons (des films)...
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C'est justement parce que Verhoeven a compris qu'on mesure une adaptation à la qualité de sa trahison et non à la qualité de sa fidélité, qu'il a réussi là où Blomkamp va échouer royalement.
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Désolé, mais non, Neil Blomkamp n’est pas à la hauteur de Paul Verhoeven. Si son District 9 est bien, ça reste un coup de chance, et ça s'est pas confirmé par la suite, parce que ses autres longs, de SF, sont très, très moyens (Elysium, Chapie). Alors que Paul, c’est toute sa filmo qui est brillante de bout en bout. Donc non, un nouveau Starship Troopers par Neil n’est pas une bonne nouvelle.
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Ce qui est dommage est d’avoir si peu de réalisatrices.
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J'ai vu le film Flow, très réussi, pour les petits et les grands. Sans dialogue.
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Je lis La maison des Jeux de Claire North. Très bonne autrice. Gamehouse.
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Je pense comme dit que les ragots ont une fonction sociale : être un ciment de groupe social, se trouver un ennemi commun aide à la cohésion. ça délimite qui fait partie du groupe, et qui n'en fait pas partie. Je pense même que c'est de l'ordre de l'instinct tribal. On le voit avec les nations, comme avec les réunions d'entreprise. En fait, c'est même horrible ce que je vais dire, mais quand j'entends que d'autres vont pas bien, ont un problème de santé délicat, eh ben ça fait que moi je vais mieux. Sauf, bien sûr, si c'est des proches.
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Je ne pense pas qu'il faille regretter quoi que ce soit ; parce que le chemin qu'on a a pris, on aurait pas conscience de ce chemin si ça s'était passé différemment. Tu regrette d'avoir fait telles études ? Mais t'en aurais fait d'autres que tu les aurais regretté aussi. On n'a qu'un chemin à parcourir, et même ce qu'on a raté, nous a appris quelque chose. C'est en tombant qu'on apprend à faire du skate.
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Connais pas votre référence ; mais j'en propose une autre : La Bombe de Peter Watkins.
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Belle analyse étayée d'une citation ; pour moi, la question centrale qu'on devrait se poser, c'est : de combien de mètres le niveau des eaux va-t-il augmenter ? Parce ni Stephen Markley, ni Kim Stanley Robinson (The Ministry for the futur) n'ont apporté de réponse. Quelque part, au pif, entre deux et 75 mètres. Ce qui fait une grande différence. Je ne sais si on mesure ce que va engendrer le nombre de réfugiés climatiques, sur l'économie, sur le climat social entre nations, etc.
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J’ai appris à lire en anglais avec les Harry Potter. Je leur dois beaucoup.
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Tu peux m’ajouter et mettre Une porte sur l’été de Robert Heinlein, dans un livre de science-fiction ? roman de paradoxes temporels, sur fond de société futuriste.
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L'auteur du topic veut bien répondre : Je ne suis pas contre l'IA. Je suis contre l'IA en tant qu'autrice. L'IA peut bien conduire ma voiture, me diagnostiquer un cancer, ça ya pas de soucis. Mais pour ce qui est des romans des bobos à l'âme, je veux être diagnostiqué par un humain-e. Pour imager l'tout, et parce qu'il est fait mention d'Amélie Nothomb, je veux bien avouer que j'ai une correspondance privée avec elle. Pour vous dire l'effet que ferait de lire un roman écrit par une IA sans qu'on me le dise, imaginez qu'un jour, j'apprenne que la correspondance que j'ai avec Dame Nothomb, soit en fait avec sa secrétaire, ou pire, avec une IA. Oui, quand je lis en romancier, je pénètre son intimité, ses peurs. C'est une relation privilégiée. Je m'investis dans la souffrance et l'hémorragie de l'âme qui coule sur les pages du livre du romancier.
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Pourriez-vous lire des romans écrits par une IA ? Moi pas. De savoir que c'est une machine qui a "pensé" ce que je lis, ça me coupe l'envie. Dans un reportage télévisé, ils montraient que le marché allait être submergé par des romans écrits par ChatGPT, Le Chat, et autres. Le journaliste prenait un livre sur une étagère, avec un nom d'auteur, et un résumé au dos. Eh bien, en fait, c'était une IA qui l'a écrit ! Quand j'ouvre un roman, c'est une relation privilégiée que j'ai avec un esprit. C'est pas seulement pour me divertir : c'est une relation de coeur à coeur, a heart to heart relationship ; et ça ne se peut pas avec une machine. C'est contre nature.
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(En soutien à Boualem Sansal, je me relis 2084 : la fin du monde)
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Merci à tous les participants ! Je voudrais ici, défendre la fiche de lecture : je ne pense pas qu'il faille la voir comme un instrument scolaire de torture mentale, mais comme un outil pour aider à se souvenir. Pour illustrer, voici une anecdote : je me promène dans ma chambre et décide de faire la poussière sur mes étagères de livres. J'ai une importante collection de romans de science-fiction. Au fur et à mesure que je déplace les livres pour faire la poussière, je regarde les livres que je déplace. Et je me remémore la lecture, l'histoire. Mais pour certains, il arrive que j'ai des trous noirs : je prends le livre, et je suis incapable de me remémorer ce que raconte ce roman. Pourtant, je l'ai lu, de la première à la dernière page, ça c'est sûr. Mais il y a comme un trou noir. Horreur & damnation ! C'est pourquoi, une fiche de lecture peut aider, parce que le résumé de lecture qu'on fait, se fait avec TES mots ; tu es plus enclin à t'en souvenir. Que m'a appris ce livre ? Lui mettre une note, c'est trop succinct, trop vite expédié. Je pense que la culture c'est ça : on est riche de tout ce qu'on a lu. Un esprit habile sait restituer les connaissances, et pour ça, ça demande un entraînement. Je ne veux pas faire de la lecture juste un divertissement : je veux que ça m'enrichisse, ça m'augmente. Je n'utilise pas un roman comme un rouleau de papier-cul. La lecture doit me fortifier, me nourrir, me rendre plus fort, m'armer pour la vie. Si dans cinq ans j'ai tout oublié de ce que j'ai lu, à quoi bon ? Autant faire une partie de jeu vidéo. J'enjoins ainsi chacun-e 1/ à être actif dans ses choix de lecture 2/ à vous cultiver : c'est-à-dire, vous nourrir de lectures enrichissantes et restituer avec vos mots à vous pour que de nouvelles pensées naissent dans votre esprit, des fruits nouveaux sortent de terre. C'était la gymnastique d'esprit à laquelle j'invite tout un chacun-e.
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Bonjour les bibliovores, Ma question est simple : que mettez-vous dans une fiche de lecture ? Est-elle structurée ? Après chaque lecture, déjà, tenez-vous une fiche de lecture ? Y mettez-vous des extraits de l'oeuvre ? Tenez-vous une fiche de lecture seulement pour vos coups de coeur ? Concernant les romans, je suis tenté de reprendre ces mêmes éléments : - Les personnages sont-ils réussis ? - Quelle est la force du roman ? Et vous ?
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Chaque histoire a son apport au roman, vous verrez. C'est un romancier que je suis, parce j'ai lu son précédent roman Ohio, qui est un coup de poignard à l'Amérique !
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Je vous suggère d'enchaîner avec celui-ci : Dans la même veine ; à savoir que les vagues de chaleur vont devenir insupportables, l'air extérieur va devenir plus chaud que le corps humain et on va bouillir comme des homards ! réjouissant programme en perspective !
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J'ai eu les larmes aux yeux en lisant ce récit ; ma mère l'a choisi pour le cercle de lecture. A la maison, on est très chien, et pour nous le chien c'est comme une personne. On la veut le plus heureuse possible. J'ai écrit un poème récemment, où je mets en scène ma chienne, qui s'appelle Finette, et le poème se termine comme suit : "Je tiens sa vie entre mes mains, elle tient mon coeur entre ses crocs !" Finette est notre rayon de soleil, et on ne cesse de se demander chaque jour, si c'est nous qui avons eu la chance de tomber sur elle, ou elle sur nous.
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Pour les intéressés, la presse a annoncé quelles seraient ces catégories, de 01 à 10, ici : https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/aides-et-allocations/nouveau-rsa-les-allocataires-doivent-ils-sactualiser-tous-les-mois-aupres-de-france-travail-1109446, sachez que dans la 01, on y met celles & ceux qui peuvent travailler "immédiatement", et ce, pour un poste à durée indéterminée (un CDI) Je n'irai pas jusque-là ; mais cette catégorisation me donne l'impression qu'on se dirige vers une sorte de Crédit social à la française, où on imposera un travail à quelqu'un, sous peine de le mettre à la rue. J'en veux pour preuves que j'ai une connaissance qui a manqué un rendez-vous orchestré par France travail (pour cause de déplacement en tant qu'aidant familial), et qui a par conséquent été radiée de France travail, ce qui a entraîné automatiquement une amputation de son RSA des trois quarts. Je pose la question à la cantonade : comment se fait la mise dans une catégorie ? Est-ce un algorithme ?
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Émission La grande Librairie : topic hebdomadaire
Crève a répondu à un(e) sujet de Crève dans Littérature
La littérature blanche est la littérature qui n'est pas "de genre". La littérature de genre comprend la science-fiction, la fantasy, le fantastique, le roman noir, le policier, la littérature érotique, etc. Donc rien à voir avec la couleur de peau de l'auteur-rice. Je pense au contraire que la mission d'un écrivain, est de s'excentrer, investir des personnages qui ont quelque chose à dire de leur temps, du monde contemporain. Or, prendre son parent, je trouve cela un peu une solution de facilité, en plus de vouloir glorifier sa famille. Si le roman qui prend son parent a quelque chose à dire sur notre époque, qu'il entre résonance avec notre temps, pourquoi pas ? Mais si c'est pour laver le linge sale, se venger, si c'est une affaire personnelle, régler son oedipe, je vois pas ce que ça apporte à la littérature. Voilà comment je vois les choses, en littérature.