Crève

Moi j'ai adoré son essai White ; cette vision de notre société actuelle, tellement décapante !

Tout homme a une part de féminité en lui, toute femme a une part de masculinité en elle. ce qui diffère d’une personne à l’autre, c’est le dosage.

J'aime aussi contempler les nuits serties d'étoiles, la traînée lumineuse de la voie lactée, tel un chemin de table, tel les portes vers la lumière, rappelle que nous sommes de petites créatures perdues sur un cailloux qui flotte dans les immensités du noir de l'espace. Entre la profondeur de la mer et celle du ciel, nous vivons.

Merci à tous pour vos conseils, j'ai "picoré" un peu partout dans vos commentaires pour composer ma salade de riz de ce midi : riz thaï, avec concombre, dés d'emmental, poivrons rouge émincé et cuit, maïs. J'ai arrosé d'huile pour que le tout ne se dessèche pas. Je vais de ce pas rajouter de la menthe.

C'est l'argument de Stephen Hawking : si le voyage dans le temps existe, pourquoi ne voyons-nous pas des touristes venus du futur nous visiter ? Ce à quoi je réponds : parce qu'il y a une patrouille du Temps, qui, de la même façon qu'on ne chamboule pas une réserve naturelle d'animaux sauvages, on ne touche pas au déroulement du temps.

Tout est dans le titre, et aussi, si vous auriez des idées pour mettre dans une salade riz ?

Pierre-Yves Rougeyron propose une autre analyse : il pense que Macron pratique la boxe de l'homme ivre, et que ce coup est tout à fait prévu et vise son projet qui est de rendre la France ingouvernable de l'intérieur, pour la rendre gouvernable de l'extérieur. Il appelle ça la xénocratie.

J'ai beaucoup aimé l'introduction du début, le lien avec notre monde, les conditions climatiques qui nous ont amenés à ce monde désertique, où la raréfaction est la norme. Ce qui est jouissif, c'est le contraste entre ce monde d'hommes brutaux, et la pureté de ce personnage féminin, animé d'une vengeance. Dans ce monde en déliquescence, on ne peut tomber que de Charybde en Scylla, balancé d'un tyran à un autre. Les conditions de vie y sont primaires, les communautés barbares, les oasis de verdure presque un mythe, les enfants une monnaie d'échange, si peu de cas est fait d'une vie. Le vernis d'une civilisation a volé en éclats, et c'est le retour à la barbarie. Je suis Anya-Taylor Joy depuis Split, et j'avoue apprécier la voir dans un rôle de bad-ass girl. Elle s'affirme, dans un film aux portions de road-movie sous acide de batteries.

Je poursuis la saga Dune, avec le tome 04 : The God-Emperor of Dune. Quelques scènes similaires avec le tome premier, l'idée d'un Dieu qui vit sur plus de 3000 ans, la planète Dune qui se transforme. Je le lis en anglais. A part ça, je continue la trilogie Le Problème à trois corps. En français. Avec le tome 03 : La mort immortelle.

Les vacances ?

ça ne sert pas à grand chose ; en revanche, si l'on veut agir, au-delà du bulletin de vote, tu peux soutenir l'influenceur de ton choix et de ta couleur politique, qui a une marge de manoeuvre un petit peu plus grande qu'une voix électorale. Et même, si tu as du talent, tu peux toi-même ouvrir ta chaîne, quoique que cela se réfléchisse à deux fois avant de se lancer.

Ce n’est pas un problème que Macron s’adonne dans ses loisirs de vacances à une activité plutôt réservée aux hauts revenus, 45 minutes coûte 100 €uros à La Rochelle par exemple ; beaucoup de bas revenus ne peuvent qu’en rêver. c’est juste qu’il ne faudrait pas donner trop fréquemment l’image d’un président oisif ; à la tête d’un pays, on doit bosser, le poids de responsabilités t’incombe. Donc en soi, que le Président s’octroie quelques plaisirs, ça ne me dérange pas, pourvu que ce soit exceptionnel.

Tu peux te faire tous les Emil Cioran ; ainsi que l’incontournable en littérature française Les Caractères de Jean de la Bruyère.

je suis sur trois roman en même temps : - la part de l'autre, de Eric-Emmanuel Schmitt, que je présente pour le cercle de lecture. Un point de vue uchronique audacieux sur la seconde guerre mondiale, centré sur le personnage d'Hitler. - le troisième tome de la trilogie chinoise de science-fiction : la mort immortelle. moins bon que le tome deux, so far. - The Unhappening of Genesis Lee, l'histoire d'une société où les Mementi on leur mémoire stockée dans des bracelets et colliers de perle. Que se passe-t-il, quand on leur en vole un ?

Bonsoir, J'ai la peur inverse : celle d'être condamné à devoir exister, pour toujours.

Je suis tombé amoureux d'Amélie Nothomb avec ce roman. De plus, la phrase que vous mettez en exergue résume tout le génie d'Amélie, sa capacité à percer la nature humaine : Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus, il leur en fallut le spectacle. C'est écrit au scalpel, elle nous force à voir ce qu'on ne veut pas voir, elle nous met face à notre propre voyeurisme, l'horreur est humaine.

Nous avons deux jeunes loups qui s'écharpent, qui ont la tête farcie de statistiques, de dossiers. Pour ma part, je me sens éloigné de ces élections ; déjà pour les présidentielles, je me sens loin des sujets, mais alors concernant l'Europe, ça me paraît encore plus loin. J'ai du mal à savoir ce que l'Europe peut faire pour moi. Si vous pouvez m'aidez. Je pense que l'action politique n'a jamais plus de poids que quand elle est locale ; plus le cercle s'agrandit : de la ville, on passe à la Région, puis au pays, puis au continent, moins on a de prise. Je pense que pour ces élections, je vais me laisser séduire par les animalistes. On n'a pas le droit de faire ce qu'on fait aux animaux, d'élevage, qui vivent sur un mètre carré ; c'est inhumain.

La question inverse peut être posée : peut-on se dire la vérité à soi-même ? Etant entendu que, la plupart du temps on se ment, y-a-t-il un pourcentage du temps où l'on ne se ment pas ? Je pense que c'est ça la maturité : faire grandir ce pourcentage...

Vous auriez un lien, qui fait état de ce niveau en Asie du sud-est, qui crève le plafond ? (Chat GPT est récent, attendons un peu de voir son impact sur les élèves & étudiants, prenons un peu le recul du temps.)

Beaucoup de points soulevés dans votre intervention. Effectivement, le rôle du professeur est capital dans la formation des jeunes. J'ai 40 ans, et je n'ai plus trop de souvenirs des méthodes qui ont été employées durant ma scolarité. Je me souviens d'un professeur de français sévère qui, lui aussi, affichait les moins -40/20 de mes camarades sur les dictées que nous subissions ; j'arrivais à avoir la moyenne, dans mon souvenir. Dans quelle mesure l'école a contribué à mon bon niveau d'orthographe ? Je ne saurais le dire (aujourd'hui je suis relecteur pour des maisons d'édition, je chasse les fautes) ; certainement pour beaucoup. Par contre, le goût de la lecture que j'ai aujourd'hui, ne me vient pas de l'école ; cette dernière a tout fait au contraire pour me dégouter de la lecture, des classiques, et de la littérature en général. Vouloir forcer à faire apprécier à des collégiens Madame Bovary, des auteurs qui demandent de la maturité, comme Zola, Guy de Maupassant, à coups d'explications de textes ; faire l'impasse sur les littératures de l'imaginaire (en tout cas ma génération, exception faite d'Edgar Allan Poe, mais on pourrait trouver plus récent...). Je relève que le collège s'y est mal pris pour m'inciter à lire ; mais je ne lui jette pas la pierre, parce que c'est avant tout une question de maturité, mon cerveau n'était pas câblé pour. Les technologies y sont quand même pour beaucoup : combien de temps passe un adolescent sur son smartphone ? Quand il n'y a plus à écrire le texto, mais à parler à son téléphone, qui écrit pour toi, sans faire de faute ; quand le professeur demande de faire une explication de texte à la maison et qu'il n'y a qu'à aller sur ChatGPT pour la faire faire ; quand au lieu de prendre une B.D. au C.D.I., ils préfèrent voire la dernière vidéo Tik Tok dont tout le monde parle, sur leur temps de pause ; etc. Je ne minimise pas le rôle du professeur, mais je ne minimise pas non plus le rôle des technologies qui auraient pu être utilisées à bien meilleur escient, que savonner une pente naturelle à la paresse.

C'est en effet un cas à part dans la littérature contemporaine, puisqu'il faut savoir que le traducteur japonais de Salman Rushdie a été assassiné, lui est bien mort, pour les mêmes raisons. Pourtant, j'ai lu Les Versets Sataniques, et j'ai bien du mal à déceler ce qui a déplu ou pourrait déplaire aux musulmans (Bon, en même temps, je ne suis pas expert, je n'ai pas lu le Coran).

L'autorité peut revêtir différente échelles, différentes sphères : l'autorité dans les relations au travail, mais aussi l'autorité d'un gouvernement envers ses civils. Pour vous tout dire, j'ai un problème avec l'autorité, dans la relation au travail : je ne supporte plus ce lien, cette laisse que le patron attache à son employé, comme une laisse attachée autour du collier du chien, et que le maître tire, selon son bon vouloir. Cette relation, dans le monde du travail est profondément inhumaine, perverse. De ce fait, je cherche un mode de vie qui m'en éloigne, subvenir à mes besoins, en ayant le moins de relations possibles, sans pour autant perdre en qualité de vie sociale ; mais être employé d'un autre, j'en suis revenu, dans le privé comme dans le public.

Chouette ! J'en suis au tome 03, je le trouve redondant au tome 02, qui, jusqu'ici, est le meilleur !

Le confinement ne l'a-t-il pas prouvé ? * * * De l'espace vital, de l'espace temporel : se quitter pour la journée de travail, pour mieux se retrouver le soir et raconter sa journée au dîner. Les couples H24 ensemble, ça existe, mais d'une : est-ce voulu ? De deux : les couples fusionnels, pour moi, sont rares ; inévitablement, il y a de l'eau dans l'gaz, à un moment ou à un autre. Et le nombre de mètre carré réduit challenge dangereusement un équilibre déjà précaire, soumis aux aléas de la vie, de l'emploi. Mais aussi de la société de consommation pour qui c'est encore plus juteux quand le couple se déchire et se sépare : il faut désormais deux logements, et tout ce qui va avec : deux frigos, deux facture de gaz, etc.

Je pense que la relation amoureuse et la vie de couple est liée au nombre de mètre carré qu'on habite. En partie. Lors d'une conférence, j'ai appris qu'un mariage sur deux à Paris finissait en divorce. Je n'ai pas les statistiques, mais je pense que ce ratio est bien moindre en province. Et que cela est dû au fait qu'à Paris, le mètre carré est cher, et donc les couples vit l'un sur l'autre, ne pouvant s'octroyer beaucoup d'espace, du moins, moins que celles & ceux qui vivent en province et peuvent respirer. Pour répondre à la question de l'évolution : comme la population vit de plus en plus en ville, et qu'en ville le mètre carré est plus cher qu'à la campagne, le couple se satisfait de moins d'espace de vie, et les disputes ne font que s'aggraver. On l'a vu avec le confinement : les violences conjugales ont explosé. L'avenir : comme il n'y a pas de régulation de la population, que la France bétonne toutes les 05 minutes l'équivalent d'un terrain de football, qu'en 10 ans elle bétonne l'équivalent d'un département français ; les couples ne survivront pas longtemps, et l'on assistera même, de mon vivant, au mariage éphémère, reconductible tous les trois ans, une sorte de mariage en CDD... (on en cause dans 10 ans..)