Crève

Jusqu'à combien, vous proposeriez ?

Ca dépend où tu vis, des trajets que tu fais, et de la constitution de ton foyer, des enfants à charge, des animaux de compagnie à charge, mais aussi de tes habitudes de consommation, et de ton mode de chauffage.

C'est une autre façon de dire ce que Stendhal disait à propos de l'amour et le phénomène de cristallisation.

Je m’inscris en faux à ce propos, le forum a peu boosté ma confiance en moi, par rapport aux nombre de fois où il m’a fait mal, surtout en intensité ; au point que j’hésite à écrire maintenant, déballer mes pensées par peur de la confrontation, de la contradiction qui me montre que j’ai tort, ou de celui ou celle qui te rabaisse. Le forum est même pire que ça : quand j’écris mon journal intime, maintenant je pense aux voix des autres forumers qui se moqueraient de ce que j’écris dans mon journal.

Je pense que le plus intéressant et utile sera le Alice Zeniter.

Je pense que pour pallier l’ennui existentiel, la vie vide de sens, d’objet et de but, on partira dans des univers virtuels, des matrices, on mettra des casques qui nous transporteront dans des univers factices comme dans Avalon, The Matrix ou eXistenZ. et pour oublier notre vie de oisif complètement, quand on passera dans ces univers virtuels, s'opérera une amnésie que viendra corriger une anamnèse quand on réintégrera la réalité. Si ça se trouve, ce qu’on croit la mort dans notre monde est en fait l’anamnèse de l’an 3000.

Je mettrais pas la madeleine de Proust dans le même panier, parce que j’y perçois moins la douleur dans son passage, plus le travail de la création qu’associent le souvenir et la sensation.

Chez Houellebecq, tu as aussi un peu de Maupassant : dans Extension…, le narrateur regarde des photos de lui enfant, et se met à pleurer.

Ça me fait beaucoup penser un un texte de Guy de Maupassant, qui s’intitule « Suicide », un homme se remémore son passé, son quotidien morose et prévisible, et à la fin il se souvient d’une lettre qu’il a écrit à sa maman quand il avait sept ans : comme la vie était pleine de promesses ! Le temps a passé, tout est devenu gris, l’existence n’a plus la même saveur. Il regrette tellement le passé qu’il s’en suicide.

La destruction peut être une conséquence collatérale ; ce n’est pas toujours un objectif en soi. À ce compte là, les fourmis aussi se font la guerre pour détruire une colonie adverse. ce ne serait donc pas l’apanage de l’humain.

Un des dégoûts qui peuvent survenir peut être de génération envers la nouvelle génération : par exemple, moi, j’éprouve une détestation des jeunes, de leurs références, mais surtout de la société qu’ils nous préparent. Est-ce que ça rentre dans la catégorie dégoût existentiel ?

Non je ne le connais pas. Je note.

Je crois que je m’en remettrai!

Du temps ou de l'esprit, je ne sais lequel n'existerait sans l'autre.

et c'est qui ce Maître ?

Avant, je l’étais bien plus! Mais je considère comme Amélie Nothomb, que tout intellectuel attend avec passion d’être contredis!

Ce que ça m'apporte ? De la castagne ! Rien de meilleur que de s'emboucanner avec un-e inconnu-e sur le net, en toute clandestinité ;

Je lis un Stephen King : Le Fléau. Ambiance apocalypse : vivons-nous les mêmes instants d'apocalypse, avec nos pandémies Covid et maintenant M-pox ?

Les athées peuvent espérer aussi : si un jour on retrouve un enregistrement, ou un message laissé par Dieu, comme quoi il se serait anéanti, nous laissant le champ libre avec le libre-arbitre. On pourrait dire qu'il a existé, mais qu'il n'existe plus. Que pensez-vous de cette hypothèse ?

En fait, je cherchais à connaître l'histoire de Paris, ses monuments. Auriez-vous des références à me conseiller ? (c'est pour un travail en cours)

Je suis en train de le lire, il me reste deux chapitres. La question qui lui est posée dans une émission, est pourquoi les lecteurs-rices choisissent le livre de Laurent Deutsch ? Des livres d'histoire, il en existe des milliers, alors pourquoi lui a du succès ? Je ne suis pas du tout expert en histoire. Dans les raisons qui peuvent expliquer son succès, je vois déjà une raison marketing : son ouvrage reprend les stations du métro parisien ; chaque chapitre, il y en a vingt, raconte un siècle et a pour titre une station de métro de Paris ; ça parle beaucoup aux Parisiens, qui sont nombreux, et qui veulent s'entendre dire que l'histoire se trouve à Paris, se résume à eux en quelque sorte, l'histoire se trouve à Paris ; ils sont au coeur de l'Histoire de France. Les stations du métro parisiens, c'est leur quotidien, alors pourquoi ne pas en apprendre davantage à leur sujet ? Avec cet ouvrage, les Parisiens se trouvent comme auréolés, sous les feux de la rampe. C'est une astuce narrative ingénieuse, simple et efficace. Et marketing. Ensuite, la notoriété de l'acteur a dû jouer, mais pas tant que ça, au final. Au final, je ne regrette pas ma lecture.

un livre d'histoire ; l'avez-vous lu, @Gouderien ? vous qui aimez l'histoire, que pensez-vous de celui-ci ?

Je n’ai jamais dit que Maxime Chattam était du niveau de Stephen King. J’ai dit que le début de CE roman m’y faisait penser (l’action se situe dans une petite ville, les perso sont des ado) d’ailleurs, il a avoué que King était une source d’inspiration.

J'ai lu le début de ce roman ; ça m'a beaucoup fait penser à du Stephen King.

Le tombeau des lucioles est une expérience, jamais j'aurais cru que des images animées, des personnages dessinés, pouvaient autant nous toucher. Comme j'ai un pied dans la S-F, je vote pour le classique Ghost in the Shell, et le déjà cité Wall-E (bien plus critique qu'il ne le laisse voir). Et si on ajoute les séries, je place Death Note très très haut dans mon estime.