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Crève

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Tout ce qui a été posté par Crève

  1. Dans le roman dont je parle La Guerre éternelle, le gouvernement encourage l'homosexualité, aux deux tiers du roman, un tiers de la population est devenue homosexuelle, et à la fin du roman, c'est l'hétérosexualité qui devient la particularité, l'exception, et l'on ne se reproduit plus comme avant. Je dis juste que ça m'interpelle.
  2. C'est un peu vaste comme requête, ne pourrais-tu pas préciser, contemporains, de genre, volumineux, historique ? Comme ça, pêle-mêle, je peux te proposer, dans ce qui est sans violence et sans (trop de) drame : Le Monde de Sophie, Le Da Vinci Code, Les Fourmis, Mémoires d'Hadrien.
  3. Vous avez déjà vu un globe terrestre ? L'Afrique est plus proche géographiquement que l'Amérique du sud, il n'y a pas un océan à traverser.
  4. dès que l'aurore darde ses rayons d'argent à travers les écharpes de brume.
  5. C'est un livre qui fait place à la cruauté, celle de devoir choisir parmi ses enfants, lequel emmener et lequel abandonner, partir sans rien dire, laisser les enfants se réveiller un matin et constater que papa et maman ne sont plus là, seuls entourés de l'eau qui monte inexorablement. Sandrine Collette place la famille au coeur de son roman, ses déchirements, ses angoisses. J'ai trouvé la psychologie des enfants bien rendue. Et la fin m'a laissé songeur : est-ce un rêve ou Madie a t-elle réellement retrouvé les trois enfants abandonnés ?
  6. on vient d'en parler de Juste après la vague, tu me diras si t'as aimé, et ce qu'il t'a apporté. je te dirai aussi mon ressenti.
  7. @Auger a clairement spécifié qu'il n'avait pas assez faim pour avaler "deux gros volumes", il n'en pouvait déjà plus de L'échiquier du mal, il n'aura pas plus faim pour Hypérion et sa suite ; c'est pourquoi j'ai conseillé L'Amour, la Mort, qui est idéal pour les petits appétits et pour découvrir l'auteur (recueil de novelas que je te conseille aussi).
  8. Le recueil de novelas L'amour, la mort. 5 histoires, chacune n'étant pas trop longue. Je ne te conseille pas Hypérion, car pour venir à bout de l'histoire, c'est 8 livres qu'il faut t'enfiler.
  9. Dan Simmons a quand même un goût prononcé pour la mythologie, mais pour l'horreur aussi : dans Hypérion, la figure du Gritch, monstre qui fait souffrir, dans le recueil Le Styx [...], on trouve de l'horreur à tous les étages, dans le recueil de novelas L'Amour, La Mort, l'histoire Mourir à Bangkok a dû faire bander Stephen King, et enfin, on peut informer les lecteurs que ce dernier (Stephen King) a dit de Dan Simmons "I'm in awe, in front of D. Simmons". Je suis d'accord avec vous néanmoins : D. Simmons est plus qu'un romancier de l'horreur, on ne peut le réduire à ça, mais on ne peut nier que l'horreur l'attire.
  10. Hormis le choix des effets spéciaux, l'as-tu trouvée bonne la série ? Fidèle ? As-tu retrouvé l'ambiance ? (moi : oui)
  11. moi aussi j'ai lâché L'écume en cours, et je l'ai recommencé des années après, et je l'ai fini, et mon sentiment s'est un peu amélioré, mais pas tant que ça, et aujourd'hui encore je me questionne sur son succès. Les idées sont intéressantes et les images singulières - le nénuphar qui pousse dans ses poumons, métaphore de la maladie, et quelques autres idées ; j'aime bien le titre, qui laisse à penser que chaque jour est une vague et qu'il en reste l'écume.
  12. oui bon d'accord j'avoue, vous avez raison. (j'ai pas aimé L'écume des jours)
  13. tu l'as lu ? l'autrice fait ce qu'elle veut, mais le lecteur est en droit de demander de la vraisemblance, ou au moins de répondre aux questions laissées vacantes par son scénario.
  14. dans ce cas, j'ai une question : si l'action peut se dérouler aujourd'hui, pourquoi les protagonistes n'ont pas de portable ? (les satellites tournent toujours..)
  15. Petite question sur Juste après la vague : est-ce que tu peux me dire à quelle époque l'autrice situe l'action de son roman ?
  16. Crève

    C'est bientôt fini la comédie ?

    Il faut consulter un psychiatre, et de toute urgence - Je ne pense pas que les personnes dans la télévision s'adressent à toi, et si tu le penses, et que tu te sens la cible, ça peut, comme ça m'est arrivé à mes 30 ans, être une schizophrénie paranoïde. Je ne suis pas médecin, mais j'ai un traitement à vie pour me soigner de ça, c'est arrivé brutalement, je n'étais pas surmené, j'avais mes journées libres. Je suis quelqu'un qui pense et lit beaucoup. La schizophrénie, contrairement à l'imagerie populaire, ce n'est pas avoir deux personnalités, un jour l'une et un jour l'autre. Non, ça c'est le trouble dissociatif de l'identité. La schizophrénie, c'est : on te montre quelque chose, et le patient interprète tout de travers. D'après ce que tu décris ça y ressemble. Quand ça m'est arrivé, je délirais, j'ai demandé à la voisine d'appeler la police, je croyais que les personnes dans la rue "m'attendaient", me suivaient, complotaient contre moi. Qu'on parlait de moi, que la bouffe était empoisonnée. Quand une discussion portait sur quelqu'un, je me disais : "ils parlent de toi, ils essaient de faire passer un message, mais c'est de toi qu'il parle, par sous-entendus", je rapportais tout à moi. Je le souhaite à personne.
  17. on sent que l'auteur est habité par le développement personnel, j'ai lu L'Homme qui voulait être heureux, j'ai trouvé l'auteur très lucide et parfait pour donner des cours de développement personnel, auteur découvert en écoutant une conférence Ted X.
  18. Il a traité la chose de la façon suivante : le gouvernement encourage l'homosexualité (un peu comme le fait le télé et le showbizz actuellement où les homosexuels sont surreprésentés et où l'on n'hésite pas à mettre en avant des Queers qui disent "celui qui n'a pas son string (en parlant d'hommes) dans sa garde-robe, il est ringard), donc dans un premier temps, dans le roman, un tiers de la population est homosexuelle ; puis, l'hétérosexualité devient une tare, une aberration, et finalement les humains ne viennent plus au monde naturellement (comme dans Brave New World), et l'activité sexuelle est considérée comme archaïque, comme une activité primitive qu'il est malvenu de pratiquer, dans un monde qui se considère au-dessus, plus civilisé, et même un personnage dit qu'elle ne comprend pas comment, à une époque, on a pu appeler "amour" une activité biologique qui consistait en la reproduction, de l'espèce, alors que pour elle, l'amour, c'est bien plus que ça, ce n'est pas cette activité bestiale, cette pulsion qui relève d'un autre âge. Voilà comment le roman traite la question ; j'espère t'avoir éclairé et encouragé à lire ce fabuleux roman.
  19. Je ne sais pas jusqu'où je peux développer, dans la mesure où tu peux être intéressé, je risque de te dévoiler des passages du livres que tu aurais préféré découvrir en le lisant. Dans son roman, il est question d'une guerre avec les Taurans, une autre espèce. Seulement, avec les sauts de voyage, le temps se dilate, et quand il part dans l'espace, et qu'il revient, sa mère a vieilli de 20 ans quand pour lui, seulement 2. Enfin, j'ai pas tout compris, mais bref, la vie de notre héros s'étale dans le temps, ce qui fait qu'il voit l'évolution de la société et des moeurs : il imagine que les ressources se sont raréfiées dés 2007, qu'il y a eu une guerre des Rations, et qu'on est retourné aux tickets de rationnement. Dans son avenir, ce n'est plus la monnaie qui circule comme monnaie d'échange, mais des KiloCalories. On s'échange en terme de ce que représente l'apport de calories. L'insécurité règne, tout le monde a une arme ou un garde du corps. On peut se faire détrousser au coin d'une rue, pour un rien, ou violer. Les moeurs ont évolué : un tiers de la population est devenue homosexuelle, et encouragé par le gouvernement, dans le but de limiter la population mondiale qui atteint les 9 milliards. Les hommes se maquillent de nouveau. L'accès aux soins et aux docteurs est limité : quand on a passé 70 ans, on est en classe 0, c'est-à-dire qu'on n'a pas droit aux soins. Voilà donc le tableau de ce roman. J'espère que ça va t'encourager à le lire !
  20. je ne pourrais pas travailler dans les abattoirs, voire les animaux qui sont conscients qu'il vont se faire découper. avoir du sang de poulet qui te coule dans l'dos (véridique), les cris, etc.
  21. je t'en dirai plus quand je l'aurai fini.
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