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Tout ce qui a été posté par Crève
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On peut pas comparer deux époques : ce qui se lisait et s'écrivait au XIX ne peut s'apprécier pleinement aujourd'hui et doit se comprendre avec son temps. Quand, par exemple, dans Le Père Goriot, on trouve une description longue de la pension Wauquez, il faut comprendre qu'à l'époque elle était nécessaire, ils n'étaient pas surchargés d'images, de médiations, donc les descriptions longues étaient nécessaires. Aujourd'hui, le romancier contemporain peut passer plus rapidement, si par exemple il décrit New York, le lecteur sait, il a voyagé par Internet auparvant. Donc les descriptions peuvent s'amenuiser pour faire plus de place au sentiment, à l'action et aux émotions. Le monde dans lequel on vit influe l'écriture. C'est ampoulé pour toi, avec tes yeux et ton esprit d'homme moderne, mais ça ne l'était pas pour l'époque. Ce style était même recherché, attendu.
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C'est pas chronophage, déjà (69 pages). ça ne m'a pas semblé surjouer le drame, ça m'a semblé dépeindre une époque, et montrer comment on vivait, de quoi on mourait à l'époque. Quelles étaient les préoccupations. Je le rapprocherais de Eugénie Grandet, une femme simple, au coeur bon, qui s'attache à ce qu'elle peut. Sans vice, pieuse.
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Je connais pas. Moi j'ai adoré Madame Bovary, que j'ai lu à l'âge adulte, alors que ado ça m'ennuyait. En fait, je sais pas ce que j'aime, le roman, où l'aura de scandale qu'il a produisit à l'époque.
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merci, ton message me redonne confiance et me rappelle que la littérature est avant tout affaire de transmettre une émotion.
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Chez nous, la cabine à livres a été brûlée. Du coup, ils l'ont remontée et déplacée 10 mètres plus loin, sous les caméras de surveillance de la ville.
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Oui c'est moi ; c'est écrit il y a dix ans. C'est mauvais techniquement (on me l'a dit). J'ai voulu dire et m'excuser auprès de ma mère qui a sacrifié son bonheur pour nous (mon frère et moi). Comme une progéniture qui dévore sa mère. Je me sens Alien, notre maman s'est sacrifiée. Quand je vois des mammifères femelles qui offrent leur ventre pour que les petits tètent les mamelles, voilà l'image, comme s'ils fouillaient dans ses entrailles, l'image des petits pénétrants et tuant leur mère, symboliquement. C'est très freudien, tout ça !
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Court texte accrochant sur notre dépendance au techno-cocon, toutes nos données sont stockées et l'I.A. te connaît mieux que tu ne te connais toi-même.
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Ô mère sacrifiée : Nous avons bu de ton sang bien chaud Les maux affligeants de l'insouciance, Dans l'incandescence d'un coeur si beau, Les flots des larmes rouges de l'innocence. Nous avons mangé dans tes entrailles, Jusqu'aux funérailles de la jeunesse, L'allégresse d'un bonheur sans entaille, Que l'épouvantail du temps ne presse. Nous avons violé ta liberté, Etouffé les cris d'effroi lugubre Avec l'oisiveté d'âmes insalubres. Ton âme, dépouillée des oripeaux de tes chairs décomposées de gueuse gît telles des volutes blanches et vaporeuses Et c'est le coeur plein de mouron Que ton âme fétide, nous fumons ! J.
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Je te suggère sa conférence Ted X qui est sympa aussi.
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C'est difficile d'écrire un conte philosophique, c'est un genre très appréciable, par sa sagesse, sa leçon.
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119 pages, un petit régal d'horreur !
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Hi ! J'ai comme l'impression que tu t'es inspirée d'une personne réelle pour le petit papier inséré, qui sert à vérifier si le tiroir a été ouvert... J.
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Ma voisine m'a passé Une femme à Berlin, lecture éprouvante.
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Ce descriptif me rappelle celui d'un autre livre : Brûlée vive. L'histoire de Souad, en Cisjordanie, qui a eu une relation avec un homme que les lois de son pays n'autorisaient pas. Un interdit absolu ici aussi. Résultat : Brûlée vive.
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C'est quoi un français ? Un mec en baskets (fabriquées en Chine), qui bouffe son Mac Do Coca américain, devant sa série Netflix. Réveillez-vous, le français est bien plus américanisé que quoi que ce soit d'autre.
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et ils proposent quoi, cette brochette d'amoureux de la France ?
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Dans le roman dont je parle La Guerre éternelle, le gouvernement encourage l'homosexualité, aux deux tiers du roman, un tiers de la population est devenue homosexuelle, et à la fin du roman, c'est l'hétérosexualité qui devient la particularité, l'exception, et l'on ne se reproduit plus comme avant. Je dis juste que ça m'interpelle.
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C'est un peu vaste comme requête, ne pourrais-tu pas préciser, contemporains, de genre, volumineux, historique ? Comme ça, pêle-mêle, je peux te proposer, dans ce qui est sans violence et sans (trop de) drame : Le Monde de Sophie, Le Da Vinci Code, Les Fourmis, Mémoires d'Hadrien.
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pourquoi notre immigration vient toujours du continent africain
Crève a répondu à un(e) sujet de petirobert dans France
Vous avez déjà vu un globe terrestre ? L'Afrique est plus proche géographiquement que l'Amérique du sud, il n'y a pas un océan à traverser. -
Êtes vous pour ou contre la chasse ?
Crève a répondu à un(e) sujet de Colombe de paix dans Chasse & Pêche
dès que l'aurore darde ses rayons d'argent à travers les écharpes de brume. -
C'est un livre qui fait place à la cruauté, celle de devoir choisir parmi ses enfants, lequel emmener et lequel abandonner, partir sans rien dire, laisser les enfants se réveiller un matin et constater que papa et maman ne sont plus là, seuls entourés de l'eau qui monte inexorablement. Sandrine Collette place la famille au coeur de son roman, ses déchirements, ses angoisses. J'ai trouvé la psychologie des enfants bien rendue. Et la fin m'a laissé songeur : est-ce un rêve ou Madie a t-elle réellement retrouvé les trois enfants abandonnés ?
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on vient d'en parler de Juste après la vague, tu me diras si t'as aimé, et ce qu'il t'a apporté. je te dirai aussi mon ressenti.
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