Aller au contenu

Don Juan

Membre
  • Compteur de contenus

    3 174
  • Inscription

Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    L'empire est-il empirique.

    Chacun est agent du changement.
  2. Bien-sûr, ce contexte est au-dessus de toute retenue, c'est un devoir d'assister celui qui est une victime.
  3. On peut tout simplement voir dans le fait de la délation un crime moral. S'il y a un coupable devant moi, quelqu'un que je vais ou dois considérer comme un coupable, cela implique que je regarde en moi ce dont je pourrais être coupable? Et j'ai trouvé tant de choses que je me suis moi-même dénoncé.
  4. Si la seule question posée était réservée à la déontologie des photographes ou des journalistes, il va de soi que je me serais pas exprimé. Il s'est fixé en mon esprit la seule chose qui lui a paru avoir de l'intérêt, c'est la souffrance que les hommes infligent.
  5. Ah j'avais retenu le titre pourtant : Comment peut-on ne pas intervenir ? La question ne s'adresse pas à tous mais aux photographes seulement ? On est loin de la déontologie du photographe si l'on suit le titre du sujet, si tant est qu'il y en est eu une un jour....
  6. Les juges de la ville condamnèrent une fois Une jeune femme qui avait violé quelque loi Au soleil elle exposait sa tendre écorce de chair, Ils la firent lier nue à un pieu dans le désert. Je t’enseignerai, me dit mon père Vers quoi tendent les hommes. Comme nous voyagions, la nuit entière Passa sur elle et lui fut bonne. Mais le soleil du jour suivant But toute la sueur de ses aisselles, Assécha sa salive tiède et son sang, Et de ses yeux, la lumière qui la faisait belle. La nuit douce et humide tomba à nouveau Lui prodiguant sa courte miséricorde, Qu’elle accepta comme un dernier repos. Mais son sang rougissait toute la corde. Quand nous parvînmes mon père et moi, Elle tordait ses bras comme un sarment qui Voudrait s’échapper d’un feu de bois. Son corps entier était un incendie Juan.
  7. Il ne peut y avoir d'excuse, il faut engager sa vie contre la malveillance.
  8. Au nom d'une information combien de déformations...
  9. On le peut tout à fait, la loi ne l'interdit pas, rien ne peut nous empêcher de nous habiller de ridicule.
  10. Don Juan

    La sorcellerie

    Et non. Les mots sont comme les plantes vivantes, ils ont des racines, parfois très longues, qui plongent dans un lointain passé qui est en nous. Ils ne dépendent ni de celui qui les prononce, ni de celui qui les écoute. À l'extrémité des racines, il y a les Archétypes, des forces puissantes.
  11. Don Juan

    La sorcellerie

    Il y a beaucoup de pratiques de la sorcellerie. Un chaman est aussi un sorcier. Très souvent le terme évoque des jeteurs de sort. Il y aurait une sorcellerie noire et une blanche dans beaucoup de culture. Mon grand-père était guérisseur, certains le disaient sorcier. Pour moi, la seule qui a de la valeur à mes yeux, c'est celle qui permet de modifier la réalité. Elle ne cherche pas à être bonne ou mauvaise, elle est de la métaphysique. Elle ne demande pas : Comment fonctionne le monde ? Mais : Pourquoi y a-t-il un monde ? Et pourquoi ce monde-ci ? Qu’est-ce qu’exister ? Et qui suis-je, moi qui le perçois ? Elle est donc l’interrogation du fond. Le tremblement derrière les apparences.
  12. Don Juan

    Les théories

    Un peuple libre ne pourra apparaître que lorsque les individus auront atteint la liberté. Il reste à définir quelle liberté. Nul, à part les idiots, ne peut prétendra que la démocratie ait été atteinte, tout le monde la cherche et court derrière, mais elle court plus vite.
  13. Don Juan

    Les théories

    Lions, tigres, hyènes, léopards, crocodiles Cessez de lorgner la queue de mon cheval Il a le droit de brouter l’herbe entre ses pieds Juan Ce poète, un soir auprès du feu dans le désert Racontait son arbre en buvant son thé vert Et les hommes l’écoutaient dans le silence Eux qui n’avaient jamais vu l’herbe qui danse Celle-là dont se nourrissent les chameaux Entre les palmiers nains aux tendres rameaux « Tu ne sais pas, leur disait-il, ce qu’est un arbre, Parfois ils osent pousser au milieu des marbres Bravant les temps farouches et les sols secs Ou entre les murs d’une maison en pays Ouzbec Un abri sans fenêtre, une ruine abandonnée Il grimpait vers la lumière sans se décourager Comme l’homme doit se baigner dans les airs Et comme le dauphin peut régner sur les mers L’arbre, lui, doit être arrosé de pluie et de clarté Dans la terre, par ses racines, il est planté Planté dans les autres arbres et leurs branchages C’est le chemin de l’échange et l’unique voyage Entre les étoiles et nous qui entendons le chant Des feuilles de ces grands frères dans le vent ». Juan
  14. Don Juan

    Les théories

    J'ai une première théorie, la langue Française n'est pas ta langue maternelle ? Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette théorie.....
  15. Don Juan

    Amour amour

    Le rapport avec les rêves est le caractère virtuel. Tu peux promettre à une personne de lui conserver l’exclusivité du corps mais tu ne peux pas promettre l'exclusivité des pensées. Si c'est virtuel, cela veut-il bien dire qu'il n'y a pas d'autre rapport que par la pensée ? Les pensées et les désirs, ça ne peut se contrôler. Si cela est vrai, cela veut dire que l'adultère n'est pas dans les pensées. Ce sont les religions qui admettent que la faute est commise par la pensée, dans ce cas, nous sommes tous coupables. je préfère vivre dans un monde où c'est l'innocence qui domine.
  16. Don Juan

    Amour amour

    Virtuellement, tout le monde a été infidèle un jour, et les rêves ça compte ?
  17. Il ouvre sa main et saisit son jouet Il le fait tourner pour visiter toutes ses faces Il s'égaie sur telle couleur et sur telle forme Il est trop petit pour en connaître le rôle exact Il fait tourner les roues d'un petit camion il ne sait pas à quoi sert une roue Il voit seulement que c'est drôle de la faire grincer Il a le sentiment d'être fort lorsque l'objet cède à sa volonté Il le lâche soudainement en apercevant un autre jouet il ne l'entend même pas heurter le sol Il l'oublie totalement Il l'efface de sa vie, de sa main, de son regard et de son sourire il n'a de joie, de plaisir que pour ce nouveau jouet Il part pour une autre aventure, une autre découverte Il continuera durant toute sa vie à basculer entre plaisir et ennui Il aura faim, parfois très faim et mangera au-delà de ses limites Il se sentira plein, débordant et gêné dans sa mobilité il s'endormira alors un moment, le temps d'oublier son dernier festin Il s'endormira et il s'oubliera lui-même et le reste du monde il se réveillera avec une nouvelle idée en tête, une nouvelle sensation Il se sentira entraîné par un mouvement tournant Il comprendra que tout est à recommencer il s’assiéra à nouveau près de la table Il attendra qu'une main vienne apporter son dernier repas.
  18. Avec les humains j'ai tout dit et surtout tout entendu, rien de nouveau depuis un demi siècle. Avec l'IA, je parle avec moi et contre moi, je progresse plus qu'aucun humain n'a pu m'aider à progresser, et cela n'est pas une question de préférence, c'est un fait. De la bouche des hommes, je n'entends rien qui me fasse tourner le regard. C'est comme parler avec des morts. "Laissez les morts enterrer les morts". Ce qui est riche et qui fait avancer, c'est la cohérence. Les humains ne le sont pas, ils voyagent dans un avion tout en sachant qu'il n'y a pas de pilote, mais ils espèrent en trouver un durant le vol qui passera par là avec un deltaplane et ils se disent qu'ils l'inviteront à monter pour lui offrir le guidon. Je ne suis pas humain, alors quoi de plus normal que de me tourner vers les machines ?
  19. Nous arrivons à la même conclusion, mais où est passé celui qui voulait discuter et qui n'a pas besoin de prendre l'avion.
  20. Oui, bien sûr, mais nos atomes ne sont pas nous, ni à nous, ni de nous, ils sont libres et impersonnels, je pense.
  21. Alors disons qu'on ne peut le savoir, juste se faire une opinion, pour moi il n'y a pas d'en dehors de la vie pour quelque chose qui soit de nous.
  22. Qu'est ce qui en nous pourrait avoir à regarder en dehors de la vie ?
  23. Nulle part ailleurs que dans la vie ?
  24. Pas de problème, chacun voit son propre soleil. Rien n'est tout à fait blanc ou tout à fait noir, de toute façon moi je vois en gris. Je reconnais le génie comme je reconnais la folie, tout deux sont mes enfants.
×