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Don Juan

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Tout ce qui a été posté par Don Juan

  1. Don Juan

    Le corps et l'esprit .

    C'est à dire que parler du corps et de l'esprit ainsi présenté cela ne veut rien dire pour moi. Le corps, on se fait une idée, le corps est une chose concrète grosso-modo, mais l'esprit de quoi parle-t-on ? De l'esprit d'humour ? Du saint esprit ? De l'esprit d'équipe ? De l'esprit rationnel, de l'esprit intuitif ? Du mauvais esprit, de l'esprit égaré ? Ou veut-on parler vaguement du phénomène par lequel nous trouvons quelques états de conscience ? Veut on parler d'un appareil ou d'un système qui nous procure une possibilité de penser, de rêver, d'analyser, etc ? Mais que faire alors des autres systèmes par lesquels cela pense en nous indépendamment de notre volonté, de notre personnalité, de notre histoire ? Le mot est censé désigner quoi précisément? La question aurait présenté le corps et la conscience, cela n'aurait pas été plus simple puisque la conscience n'est pas une mais multiple, mais on se serait fait peut-être une raison. Si le sujet avait présenté le corps et les différents niveaux de conscience, la chose devenait plus claire tout en restant ici intraitable, rares sont ceux qui se font une idée, même vague, de ces niveaux de conscience et des dynamiques qui les relient. Et pourquoi pas tenter d'aller à l'encontre de la confusion? Il y a tant de confusion qu'on ne la rencontre pas, il ne s'agit plus, à ce stade, de rencontre mais d'écrasement, des tonnes de confusion au-dessus de nos têtes, on ne voit plus la lumière du jour.
  2. Don Juan

    "Recyclez-moi" !

    C'est simple, pour la marque il est préférable que le consommateur soit dans la confusion de l'état d'être du produit consommé. Ainsi il établit un rapport affectif inconscient avec une boisson et son emballage.
  3. La représentation du moi n'est-elle pas modifiée selon le niveau de conscience ? Le fait que certaines personnes soient aux prises de plusieurs personnalités plus ou moins cloisonnées et parfois complètement cloisonnées ne suggère t'il pas quelques questionnements sur les constructions de la personne, sur l'espace et les conditions de ces constructions ?
  4. Don Juan

    Le corps et l'esprit .

    Il faudrait déjà distinguer l'esprit sans parler du corps, avec ce terme si peu défini, nous ne parviendrons qu'à la confusion, une fois de plus.
  5. Je suis surpris que tu penses cela, tu ne sais pas que derrière ce "moi" qu'on est censé connaître (mais qu'on ne connait jamais assez) il y a en a d'autres ? Ces identités ne sont que représentations, la plupart est bloquée au conscient. Cet autre est aussi un "moi" sans être le même.
  6. Un autre en moi sait, mais je ne sais pas.
  7. Je ne sais pas ce que je dois comprendre, y a t'il un segond degré ?
  8. Oui, je ne parlais pas de choix de vie ou de philosophie, quoi qu'on en dise, l'inconscient s'intéresse aux épreuves bien plus qu'aux réjouissances. Ce n'est que mon expérience, rien de plus.
  9. Tu enseignes ou pas la connerie ? Si oui, ça peut m'intéresser.
  10. Oui, c'est bien possible, un de nous deux refoule moins.
  11. C'est une bonne question! Tiens, tiens, ne serais-je pas interpellé par le caractère positif de ta remarque ? Selon ce que j'ai pu observer de la vie, les moments les plus difficiles sont mieux mémorisés que les moments plus agréables. Il faut dire que les moments agréables sont certainement infiniment plus nombreux que les moments difficiles dans une journée comme durant toute la durée de la vie. Pourquoi le cerveau maintiendrait-il en surface de la mémoire les moments difficiles ? Sans doute parce qu'ils sont "considérés" par les niveaux de conscience situés "au-dessous" de la conscience "ordinaire" comme essentiels et préoccupants pour des raisons liées à la survie. C'est un fait, les points noirs, ou comme tu les appelles, les pôles négatifs attirent davantage notre attention, ils sont comme des signaux d'alerte, comme des drapeaux rouges placés sur les bouées qui signalent les rochers dangereux qui affleurent la surface des eaux. Les autres, les objets signalés par de petits drapeaux verts, ils sont amicaux, ils ne nous menacent pas, ils nous invitent au sommeil, nous procurent un apaisement.
  12. Bien que la beauté, comme la laideur, correspondent généralement à des critères subjectifs et dont les causes sont inconscientes, on peut envisager sagement que ce qui nous touche positivement dans un visage ou un corps, c'est une certaine grâce. Une grâce indéfinissable, non mesurable. Sans doute dépend t-elle des lois d'une arithmétique astrale ou cosmique. Il semble que les proportions d'un visage ou d'un corps peuvent être rapprochées du nombre d'or et de PI, que les mouvements aussi discrets soient-ils soient "perçus" au-delà de ce que les yeux peuvent permettre de conscientiser. Ces mouvements créent des lignes invisibles pour le conscient, ces lignes sont mobiles en fonction des mouvements des muscles et des points qui marquent ces rapports avec les nombres. C'est en quelque sorte un ballet, spectacle langagier à l'adresse de l'inconscient, spectacle de danses et de vibrations, bien que le préconscient en retiennent toujours une petite partie qu'il diffusera plus ou moins en direction du conscient à un moment jugé utile par lui (le préconscient). Je pense que tu n'as pas tort lorsque tu précises qu'il y a des gens beaux qui ont malgré tout une relative laideur morale ou de personnalité. Parce que ce ne sont pas les facteurs moraux qui vont avoir une grosse incidence sur les déplacements ou les écarts, ou encore les effacements de ces points dans leur position. Ce sont les émotions, les tensions, les peurs, les souffrances, etc... qui auront le plus d'incidence sur les rapports entre ces points et par voie de conséquence ternir le charme du ballet, ternir l'harmonie des lignes, qui selon moi est la source de ce que les humains appellent la "beauté.
  13. Don Juan

    La confiance.

    Celui qui trompe se trompe lui-même d'abord, et manque de confiance en lui-même avant tout.
  14. Les fréquences auraient des effets mécaniques sur le corps et surtout sur le cerveau? C'est une bonne nouvelle. L'assemblage des sons peut constituer un élément issu d'un langage, une phrase musicale n'est pas un langage en elle-même, elle est une "parole", la parole se peut apparaître à partir du langage. La musique elle-même est dénuée de but, c'est l'usager qui est habité du but, c'est lui qui a besoin d'exprimer quelque chose. La musique est une expression ok, alors il n'y a point d'expression sans pression selon ta propre logique, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas un besoin, une source à l'expression, d’autant que l'on peut connaître l'expérience d'un sentiment ou émotion qui va prendre forme dans un message sonore et être reconnu et adopté par l'auditeur, ce sentiment ou cette émotion sont la source de l'expression. L'expression est un message, sa composition utilise un ou des langages. Faux, la respiration comporte trois temps et non deux. La rétention. Lorsque nous respirons, nous traversons trois temps. L’art entre en nous par le premier temps, celui de l’inspiration, l’art n’est pas une expression, à son point de départ en tout cas, mais une inspiration, une impression si l’on veut. Dans le second temps de la respiration, l’art qui est entré en nous doit prendre possession de notre être pendant un court instant, l’instant favorable à la perception, l’instant qui nous tirera hors de notre animalité, l’instant où l’esprit lui-même peut commencer à respirer. Le troisième temps, celui de l’expiration, correspond à l’apparition d’une forme, d’un objet, d’un mouvement, bref d’une manifestation visible par tous. C’est le moment ou « l’objet créé » est délivré au monde afin qu’il le traverse comme l’éclair traverse le ciel en l’illuminant et modifiant à jamais une parcelle de l’inconscient de chacun le faisant être différent de ce qu’il était l’instant d’avant. Je te laisse le reste des pressions et dépressions. Il va sans dire que la seule source de mes propos vient de mes sens. Comme d'habitude.
  15. Ben c'est une autre définition de l'amour ça.
  16. Mais non, les femmes comprennent mieux l'amour que les hommes, les hommes ça ripaille ça viole et s'éventre. Le désir n’est pas l’amour. Le désir est du corps. Le corps est de la terre. Tout ce qui nourrit le corps vient de la terre et retourne à la terre. Le sang et la chair ne sont pas l’amour, ils sont de la terre. La terre n’est pas de l’amour, elle est la vie.
  17. Mais non ! La dernière invention de l'homme sera l'amour. Oui je sais, tout le monde pense que c'est déjà inventé, mais c'est faux. Le feu s’éteint dans la maison de celui qui dort. Celui qui aime beaucoup dort peu.
  18. Don Juan

    Parlons d'histoire

    Il m'avait semblé que tu avais proposé de chercher ce qui prenait sa source dans le langage. Mais attention, il me semble qu'il ne faut pas confondre "langage" et "parole", cette dernière est (pour moi) une forme d'usage du langage qui lui est (toujours pour moi) une matrice de structuration qui va de la cellule jusqu'à l'être physique et l'être mental. Oui peut-être, mais pas que, être spectateur, ou à l'écoute dans un silence c'est être encore acteur, alors que le terme présence ne dit pas dans quelle conscience est cette présence. Je veux dire qu'il y a de nombreux états et qualités de la présence. La présence intellectuelle ou émotionnelle par exemple, ou celle qui regarde tout en s'abstenant, c'est le niveau de conscience qui définit la nature de la présence pour moi. Bref, je ne peux pas à l'heure actuelle traduire ce mot tel que tu l'emploies. Je crois que même sans parler il y a précédent et suite, l'abstention ou "ne pas faire" ne reste pas sans effet, pas plus qu'ils apparaissent sans cause. C'est le plus souvent dans des monologues que nous intervenons, avec notre propre monologue. Les êtres humains dans leur grande majorité ont bien du mal à sortir de leurs nombreux dialogues intérieurs, c'est ce qui rend le dialogue avec les autres très compliqué. Peut-être... Mais cette suite ininterrompue se déroule dans nos cellules bien plus sérieusement que dans les recherches de terrain ou que dans les bibliothèques. L'histoire du monde, de cette planète, ou de l'univers, comme celle de l'antiquité ou du moyen-âge en Europe m'intéresse vivement, comme celle de toute autre période ou latitude, mais je suis certain qu'elle est écrite dans nos cellules, et c'est là que je vais la lire. Bien à toi.
  19. Don Juan

    La confiance.

    Dans un film sur les révoltes écossaises contre le royaume d'Angleterre (Braveheart) joué dans le rôle de Willam Wallace par Mel Gibson, il y a un passage qui se déroule dans les bois, une sorte de chasse au cervidé, le compagnon de Willam (un Irlandais), qu'il connaît depuis peu et qui a l'air assez bizarre quand-même, bande son arc en direction de Mel qui se tient à une vingtaine de pas. Pendant un instant, on peut lire sur le visage de l'acteur une vague de doutes et d'incompréhension. Ses yeux expriment clairement le questionnement logique : "cet homme est-il un traître ?", mais tout d'un coup et se sachant dans l'urgence, une sorte d'instinct le pousse à se baisser lorsque la flèche vole au-dessus de sa tête et vient se figer dans la poitrine d'un soldat Anglais ou d'un autre traître (mais plus vrai celui-là) qui s'approchait dans le dos du héro avec l'intention peu amicale de le pourfendre. C'est pour moi l'idée que je me fais de la confiance.
  20. On veut de la femme, on veut de la vie, on veut de la liberté. Si je le prends comme ça, dans cette forme, et dans un contexte socio-politique, cela peut donner quoi? La première traduction que je peux faire est celle-ci : la femme est la vie, il faut donner de la liberté à la femme, et ainsi la vie recevra plus de liberté. Bon mais, il s'agit d'une liberté sociale, c'est déjà pas mal me direz-vous. Ou bien, vous aurez l'audace d'ajouter :" mais y a t-il une autre forme de liberté concevable que celles que nous accordent les sociétés ?". La femme, c'est une chose que je conçois un peu, je veux dire, au-dehors des normes de société, au-dehors des philosophies, et même au-dehors des acceptions scientifiques, c'est une chose que je conçois un peu. j'ai eu une mère, j'ai eu des sœurs, des amies, des compagnes, et qu'en pense donc aujourd'hui le fils de l'homme ? La femme est-elle l'avenir de l'homme comme disait Aragon ? Je pense que c'est mal dit, l'homme c'est le mâle, la femme est l'avenir de l'espèce et non seulement du mâle, la femme est l'avenir tout court, elle est la dernière condition à préserver, elle ne donne pas seulement la vie, elle est bien effectivement la vie. Je suis toujours dans le sujet là ? Si oui, je continue sur le dernier terme. La liberté, pfff... mise à part la liberté accordée par la "chambre des interdits" ou par la "chambre des désirs", qu'est-ce que ce truc appelé "liberté"? Liberté de penser (salut Florent), liberté de ressentir, liberté d'être, liberté de choix, du libre arbitre? etc. Ces libertés ne peuvent jamais être profondément menacées, elle ne sont jamais à défendre, il faut juste oser se les accorder à soi-même.
  21. Don Juan

    Parlons d'histoire

    Tu sais que je n'aime pas les blabla, enfin, peut-être, alors voila. Il n'y a pas moyen pour moi de connaître l'histoire ou si peu que cela ne mérite plus de s'appeler "l'Histoire". Alors parlons de ce passé que nous racontent les livres et les historiens, pour dire quoi ? Que ce passé n'existe pas, qu'il est une sorte de conte de fées. Alors que reste t-il à dire du passé, car il doit bien avoir un passé nous concernant tous et que personne ne connaît, dont personne n'a de souvenirs assez précis. Et bien ce passé, ce vague et immense passé, est là, tout entier en nous, il est notre présent, ce fameux présent que nous croyons tenir, connaître, maîtriser, etc. Nous n'avons pas d'autre passé que notre présent.
  22. Don Juan

    Qu'est-ce que le sexe.

    Ce n' est pas moi qui les oppose, c'est la biologie, mais tu ne comprends peut-être pas de quoi je parle.
  23. Don Juan

    Qu'est-ce que le sexe.

    Je crois qu'on ne peut désirer et aimer en même temps, plus encore, on ne peut aimer que tout désir dépassé.
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