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satinvelours

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Tout ce qui a été posté par satinvelours

  1. Ah la culture populaire russe…Dénoncée par la culture populaire gauloise qui se sent transportée par la sainteté de choisir par exemple comme mode de contraception l’avortement. Quelle culture transcendante. Dansons, dansons tous ensemble ! Notre culture est si rayonnante.
  2. Il est possible de faire une synthèse. Soit un événement tragique donné, que je vais nommer A. Cet événement tragique engendre une émotion forte que je vais nommer B. A partir de là il y a deux sortes d’artistes. L’artiste qui va chanter l’émotion B et occulter l’événement A. Cet art là est apprécié, c’est celui que les gens du forum ( que je pense représentatifs du plus grand nombre) aiment. Il y a l’artiste qui va taire son émotion et mettre en valeur l’événement A de telle manière que le lecteur ( je parle donc de littérature) ressente l’émotion B non à partir de l’artiste mais à partir de l’événement A. Cet artiste là cherche à attirer l’attention sur A. Il y a donc l’artiste qui tend au narcissisme ( celui là est apprécié s’il sait flatter le narcissisme du lecteur) et l’artiste qui tend à révéler aux autres le monde qui n’est pas le leur. C’est Hugo qui utilise Cosette pour faire valoir son art et faire rentrer en jouissance le lecteur dans l’ivresse d’une compassion sans action conséquente et de l’autre côté c’est Zola qui parle de Gervaise de telle manière qu’il est impossible de jouir de son émotion : nous sommes alors obligés de nous intéresser à Gervaise.
  3. Hé Hé le taureau aime occuper l’arène. Mais les banderilles l’agacent. Pourtant il n’est pas fâché qu’un toréador apparaisse. Le taureau a besoin du combat.
  4. Il se radicalise notre DDR. Le bordel international l’inspire. Il est vrai qu’oser prendre le nom de Dieudonné pour un « etre » qui s’appelle Mbala ce n’est pas tolérable. Il faut tout de même remettre les gens à leur vraie place. DDR notre guerrier sur le front.
  5. Oui c’est vrai ça, heureusement que les catholiques sont là pour nous dire que l’animal c’est rien qu’un paquet chimique. Penser autrement c’est de l’anthropocentrisme, et l’anthropocentrisme c’est vraiment l’obscurantisme. Heureusement que les catho nous éclairent. D’ailleurs la souffrance animale c’est une considération des utilitaristes, encore des infidèles, des protestants beurk. Les catho vaincront et l’on pourra toujours bouffer son chat si l’ envie nous en prend. Vive la liberté catho.
  6. satinvelours

    Recherches

    Je pense désormais que le réductionnisme est une méthode limitée bien qu’efficace dans certaines situations. Penser que tout dépend d’une cause première est une pensée erronée. Penser que tout est dans la cause et que rien n’est dans l’effet est une pensée erronée. S’il existe une cause première il est probable qu’elle détermine un champ des possibles mais elle ne détermine pas chaque événement. Dans ce champ des possibles la création continue. Il existe, entre ces choix possibles une réelle liberté. Autrement dit faire tel choix ouvre sur un nouveau monde, faire tel autre choix ouvre sur un autre nouveau monde sans qu’il soit possible de dire que l’un vaut mieux que l’autre. Le monde continue sa création chaque jour. Cette vision est en opposition avec celle des croyants et des athées qui pensent tous qu’il n’y a qu’un seul bon choix possible. Le croyant parle alors d’un choix entre le bien et le mal, le choix du mal étant possible mais conduisant à la mort, l’athée parle d’un choix entre le vrai et le faux, le choix du faux étant possible mais entraînant l’individu dans une impasse. La possibilité du choix est réelle. La création continue. C’est en cela que vivre est passionnant.
  7. Cette histoire de la Crimée me fait finalement rire. Il est possible de reprocher aux Russes beaucoup de choses, mais alors, concernant la Crimée, ils n’ont vraiment pas de pot. Ils ont mis 500 ans à se débarrasser de ce satané khanat de Crimée qui les empêchaient de contrôler les mers d’Azov et Noire. Les Turcs- Mongols-Tatars ne voulaient pas sortir de là. Et vlan voilà que les Ukrainiens décident de s’emparer de la Crimée pour à nouveau les faire chier question accès aux mers. Les Russes mettront ils encore 500 ans pour récupérer la Crimée et le contrôle des accès aux mers ? Incroyable ! Ils s’emparent de territoires innombrables mais ils ne sont pas foutus de garder la Crimée ! Ils ont eu les Mongols, les Turcs, maintenant ils vont avoir les Américains et leurs supplétifs dans cette damnée Crimée. Au lieu de mener des guerres absurdes dans une Ukraine qui de toutes façons n’a jamais été dans le champ de la zone d’influence de Moscou ( l’histoire de la Kiev primitive c’est mathusalem, et les péripéties du côté oriental du Dniepr n’ont jamais permis à Moscou de s’installer durablement sur cette rive) ils auraient mieux faits de consolider leur présence en Crimée. Finalement c’est drôle.
  8. En fait la Crimée revient de tout droit aux Ukrainiens uniquement parce que les Orques ( les Russes selon certains ici) ont osé la revendiquer. Nous pourrions parler des tentatives de la Crimée de devenir une république lors de la chute de l’URSS mais je suppose que tout le monde ici s’en fout. D’ailleurs je pense qu’il faudrait organiser un referendum à Kazan sachant que c’est l’ancien seigneur des Orques ( le Terrible) qui jadis s’empara du khanat de Kazan. Au fait je pense que Smolensk devrait aussi revenir aux Polonais, et même Saint Petersbourg aux scandinaves vu que c’est encore un ancien seigneur des Orques qui s’en est emparé ( Pierre). Et même on devrait carrément supprimer les Orques eux mêmes. Enfin les chavirés du forum seraient assouvis.
  9. Je poursuis. La littérature a t elle pour but de mettre en valeur l’écrivain ? Est ce le but de l’art que d’attirer les regards sur l’artiste ? Oui dans l’écrasante majorité des cas. Est ce que l’art ou la littérature pourrait être autre chose que la mise en valeur de l’artiste, de l’auteur (e) ? Oui. L’artiste est bel et bien quelqu’un qui chavire sous sa propre émotion devant un événement. Mais face à cela il y a deux réactions : l’artiste qui va mettre en scène son émotion, oubliant la cause de son émotion ( l’évènement) et l’artiste qui va tenter de provoquer chez le consommateur ( de l’art) une émotion semblable à la sienne en parlant le plus précisément possible de l’événement. Les consommateurs préfèrent en général l’artiste qui met en scène son émotion plutôt que l’artiste qui va mettre en scène, non l’émotion, mais le drame lui même. Le consommateur va ainsi préférer Houellebecq à Ernaux. Nous avons là deux visions de l’art antagonistes. Certains artistes écrasent leur personnages, d’autres c’est le contraire : le consommateur ne se souvient que des personnages, il oublie l’artiste. Il advient un décès. Il y aura l’artiste dont on se souviendra de l’homélie elle même, et il y aura l’artiste dont on oubliera le nom tant il aura su mettre en valeur le mort. En ce qui vous concerne nous saurons tout de votre attitude devant une personne qui vous parle de ses drames et nous ne saurons rien sur cette personne elle même.
  10. C’est marrant ce topic. Tout le monde croit que la Crimée a toujours été ukrainienne. Alors qu’elle n’est devenue ukrainienne que parce qu’un ancien dirigeant de l’URSS, lui même d’origine ukrainienne, a décidé que la Crimée serait ukrainienne, et ce dans les années 60, du XX siècle ! Comme coup de force, vénéré bien sûr ici par tous les défenseurs du Bien ( la Russie étant le Mal) c’est pas mal. Après tout pourquoi la Crimée ne serait elle pas restituée à l’Empire ottoman ( la Turquie ) ? Ces guerriers du Mal ( les Russes) l’ont piqué à la Sublime Porte : n’est ce pas scandaleux? En plus ces guerriers du mal étaient pilotés à l’époque par une femme teutonne ( donc nazie). Allez je laisse là les carnassiers du bien, qu’ils rongent leur os.
  11. En fait, @Ambre Agornvotre texte à propos de tel ou tel événement dramatique, texte d’ailleurs bien écrit, m’a permis de mieux comprendre mon agacement pour ne pas dire pire face à tout texte qui décrit exclusivement ou principalement les émotions et sentiments de l’auteur. Remarquez bien que ma critique est liée à une « culture » personnelle atypique. Je veux dire par là que votre texte emportera l’adhésion du plus grand nombre. Lequel, le plus grand nombre, ne voit dans la littérature et dans l’art en général qu’une expression ( savante, géniale, pertinente, etc) des émotions et des sentiments de l’auteur, expression destinée à emporter l’identification des consommateurs au créateur, Lesquels, in fine, finiront par glorifier l’artiste. Ceux qui aiment la littérature aiment en général la littérature qui s’évertue à exprimer l’émotion et le sentiment. D’ailleurs 90 pour cent de la littérature consiste en une telle expression. Votre texte s’insère dans cette littérature là, donc bravo. Mais je vais tout de même continuer dans ma critique car en vous exposant comme vous le faites dans votre écrit littéraire vous me permettez de mieux comprendre de quelle culture atypique je suis l’enfant. Donc merci.
  12. Je vois là cette idéologie de gauche qui fonctionne comme le catholicisme et qui comme toutes les idéologies se borde de principes a priori. Prenons cette histoire : l’homme a planté sa petite graine ( merci pour la vulgarité) et cette petite graine appartient à la femme jusqu’à la naissance. Après quoi l’homme reprend ses droits. Je suis agacé par tant de grossièreté intellectuelle. L’enfant, tant qu’il est dans le ventre de la mère lui appartient. Mais à la seconde où il sort du ventre il ne lui appartient plus. C’est se fonder sur la pensée magique. Par l’effet de la pensée magique l’enfant qui sort du ventre n’est pas le même que l’enfant qui n’est pas sorti. Vulgarité de l’esprit. Ensuite il y a cette idée de l’emprise de l’homme sur le corps féminin qui laisse entendre que le corps de l’enfant est le corps féminin. Il n’y a pas de distinction. Or non le corps de l’enfant n’est pas le corps de la femme qui le porte et n’importe quelle femme sait et sent que le corps de l’enfant en elle a une vie distincte de la sienne. Là encore simplification et vulgarité. Et surtout il y a une vision de l’enfant extrêmement « méchante » et violente. Le corps de l’enfant n’existe pas donc je peux m’en débarrasser. Je suis ok sur le fait que l’homme ne peut pas arguer de droit sur l’enfant dans le ventre de la mère, mais inférer que, parce que l’homme n’a aucun droit sur l’enfant dans le corps de la mère, la mère peut faire ce qu’elle veut de ce corps en elle, jusqu’à le supprimer quand elle veut c’est tout simplement reproduire les rapports de force du patriarcat. L’homme me domine, il me fait chier, mais à mon tour je domine l’enfant en moi d’autant plus facilement que l’enfant n’a pas la force de m’envoyer chier. Autrement dit une femme est capable de la même violence qu’un homme quand elle a affaire avec plus faible qu’elle : elle violente. Au bout de la chaîne des hiérarchies, le plus faible est l’enfant : il en prend plein la gueule. En plus avec vous la mère subit la grossesse. L’enfant est finalement un emmerdeur. Beauté de l’adulte humain, qu’il soit homme ou femme.
  13. satinvelours

    Un jour, un tableau!

    Le troisième tableau, si c’est un tableau est percutant ( pour moi)
  14. Toute la question est de savoir pourquoi vous avez besoin d’une preuve. Cela signifie que vous n’êtes pas sûr que votre conscience est éternelle alors que vous voudriez en être sûr. Imaginons qu’une preuve vous soit fournie que votre conscience est éternelle. Pensez vous alors que vous n’aurez plus d’angoisse ? Raisonnons autrement. Personne ne peut non plus vous prouver que votre conscience n’est pas éternelle. Si personne ne peut le prouver vous pouvez donc faire l’hypothèse qu’elle est éternelle. Vous pouvez donc faire cette hypothèse et décider qu’elle est vraie. Toute la question alors est : avez vous assez de caractère pour décider que votre hypothèse est vraie ? C’est à dire : face à la masse innombrable de gens qui vous disent que la conscience n’est pas éternelle ( vous voyez : ils ont le caractère d’affirmer, sans preuve, que la conscience n’est pas éternelle) avez vous assez de caractère pour affirmer, seul, oui ma conscience est éternelle ? Si vous n’avez pas de caractère vous êtes dans la merde. Mais vous voyez maintenant ou se trouve le problème. Il est dans votre caractère. Cela dit moi je décide que ma conscience n’est pas éternelle. Vous voyez : j’ai le caractère. Je n’ai pas de preuve que ma décision est juste mais je m’en fous. Mon invitation : affirmez vous et riez, en vous moquant de ceux qui ont besoin de preuves : ce sont des subalternes.
  15. satinvelours

    Un jour, un tableau!

    Ilya Répine : la libellule. (Le tableau précédent, nighthawks, est bien sûr de Edward Hopper)
  16. Chacun construit une représentation du monde qui lui permet de continuer de vivre. Que cette représentation soit démente ou pas, l’individu s’en fout, tant que la représentation lui permet de vivre.
  17. Avec @lycan77nous avons le développement du réductionnisme. Le père de Poutine crie vive l’Ukraine ! ( jadis) et le bat ( culture russe) donc Poutine est violent, donc il attaque l’Ukraine ( selon papa Freud) il balance des missiles sur Zelinski ( qui lui rappelle son père ) lequel Zelinski ( culture slave) fait feu de tout bois et tue quelques Polonais ( des slaves aussi qui battent leurs enfants) , mais ce n’est pas de la faute à Zelinski car le père de Poutine massacrait les Ukrainiens ( jadis) ce qui fait que les Ukrainiens d’ailleurs battent leurs enfants…Bref Poutine est responsable. Mais en fait ce n’est pas Poutine le responsable. C’est son père. Lequel père faisait partie des terroristes qui inspirèrent Lénine, lesquels terroristes étaient inspirés par le Mal. Bref on a à l’origine le Mal ( violence terroriste) qui émane des Russes, lesquels sont des monstres…Bon ça alimente les séries Netflix tout ça.
  18. satinvelours

    Un jour, un tableau!

    Je vois qu’il s’agit toujours de dire son émotion…Ah jouissance de soi même quand tu ( la jouissance) nous tiens.
  19. Probablement, je pense que Poutine a une dent contre certain ( e) du forum. Heureusement la solidarité joue, et certains se transforment en dynamo : ils éclairent.
  20. Ah le plaisir d’être méchant ! Merci de le permettre. Il y a celui là qui critique l’émotion et le sentiment ( beurk) et qui se répand dans des nouvelles dans lesquelles il y a étalage d’émotions puériles. Aimez moi, aimez moi ! C’est presque une provocation destinée à inciter quiconque de pas trop mièvre à être méchant.
  21. Ce topic me permet de prendre enfin conscience de la critique d’Arthur Rimbaud face à quantité d’écrivains ( lettre du voyant). Il critiquait les écrivains « sensibles ». Je ne voyais pas ce qu’il voulait dire. Il dénonçait les écrivains qui, émus par leur propre émotion, écrivent cette émotion. Chez de tels écrivains ce n’est plus la cause de l’émotion qui importe (une mort par exemple) c’est l’émotion engendrée par cette cause. La cause originelle est utilisée pour mettre en scène cette émotion. Il faut reconnaître que cette littérature, mettre en scène ses émotions, dans l’indifférence totale de la cause de l’émotion, est appréciée.
  22. Je sens que tu te persuades que tu es un gentil. Tout de même, avec les « gentils » du forum c’est vraiment roboratif de se penser « méchant ». Ça rassure de ne pas être un gentil.
  23. C’est toute la question de la littérature. La littérature est elle là pour magnifier l’écrivain dans sa capacité à écrire, à dire, ou est elle là pour autre chose ? Est elle là pour recycler la souffrance du monde dans une expression qui prend racine et se nourrit dans la jouissance du dire ( confer Patrick Poivre d’Arvor parlant de sa fille suicidée) où est elle là pour dire la nudité violente de la condition humaine ( Annie Ernaux) ? Notre civilisation, pour le moment, admire l’expression de l’écrit, contre l’expression du violent, sec et cruel.
  24. satinvelours

    Recherches

    En définitive les dialogues et controverses entre défenseurs de l’idée que le réchauffement climatique est une réalité et que ce réchauffement est dû à l’activité des hommes et de leurs machines et défenseurs de la pensée contraire ( le réchauffement climatique est une illusion et/ou il n’est pas dû de toutes façons à l’activité humaine) n’a aucun intérêt dès lors que chacun s’est fait une conviction. Le dialogue ne peut continuer que tant que chacun n’a pas assis ses choix. Une fois les choix faits discuter est inutile. Une fois les choix faits il s’agit d’agir en conséquence de ses choix.
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