satinvelours

Et quand, dans le regard de l’enfant, je vois qu’il voit ce dont je n’ai pas conscience de ce que je suis, alors je me rends compte que l’esprit de l’enfant est création ( ou révélation). La puissance de l’esprit créateur est manifeste chez l’enfant.

Cette façon de penser est artificielle et n’apporte rien. L’esprit n’est pas un état. Ce serait le réduire à rien. L’esprit n’est pas rien. Quand je vois posé sur moi le regard étonné de ma petite fille, je m’interroge, intrigué , me disant : que perçoit elle que je ne perçois pas ? J’imagine bien que son esprit s’active. L’esprit est actif.

Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme imbécillités. Parce qu’une idéologie ne me plait pas il faudrait donc l’interdire ? Je la combats certes, mais je la combats en l’interdisant ? Qui défend alors le totalitarisme ? Est ce que les petits bourgeois retraités et gras du forum savent ce que c’est que le totalitarisme ? Depuis quand les wokes les envoient ils en prison ? Depuis quand les wokes les fusillent ? Depuis quand les wokes leur interdisent d’étaler leur grasse suffisance ici ou là? Tous ces éléphants de mer vautrés dans leur oisiveté voudraient être dispensés de tout combat. « Interdisez ce qui m’oblige à lutter » bêlent ces encore vivants.

Il est probable que cette distinction entre d’un côté, le corps, et de l’autre l’esprit, est un piège. Cette distinction établit une séparation qui, dans la réalité vécue, n’existe pas. Il existe une réalité qui porte en elle le corps et l’esprit, mais cette réalité défie notre compréhension. Le corps ( ou la matière) et l’esprit sont un, et ne se différencient que dans les événements, les faits, pour précipiter , selon les cas, en matière ou en esprit.

Lu cette phrase, ce matin, d’un écrivain que je ne connais pas : « La vérité n’est pas un objet mais un lien entre deux personnes »

Vous passez votre temps à justifier vos avortements. Ça devient chiant.

Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume. Est ce que que la teneur de mes sentiments tient à cette adhésion culturelle : transmettre est une de mes valeurs suprêmes ? Je suis bouleversé par ce qui arrive à cette femme, en tant que mère, là, je suis bouleversé par ce qui arrive au père et à son enfant, et… Et je n’en ai rien à foutre que celui qui est cause de ces malheurs s’appelle Palmade. Utiliser ce drame pour uniquement déverser sa haine sociale me fait dire : ceux et celles qui utilisent ce drame pour régler leurs comptes de petits bourgeois de merde, sont eux et elles aussi les meurtriers des enfants et des mères et des pères. Allez bruler dans l’enfer de vos frustrations petits et petites hyènes qui brûlent de haine et non d’amour pour l’enfance et l’enfantement.

C’est quelque chose d’étrange…L’environnement des réseaux sociaux, dont le forum, accélère le pourrissement de quantité de situations. La tentation est de réagir par le mépris et la colère. Mais le réalisme est de dépasser le mépris et de considérer que la pourriture est une nourriture pour la vie, dans son essor. Etrange paradoxe.

Sans doute aussi, se passe t il quelque chose d’important dans les égouts pour que je ne puisse renoncer d’y venir de temps à autre.

Et pourtant face à cette percussion, entre un drame réel, cette guerre, et les miasmes d’âmes françaises en déshérence, n’y a t il pas quelque chose de significatif, propre à l’espèce humaine ? Dans doute ces miasmes proviennent, non de cette guerre, utilisée comme transfert, mais de la condition même de la vie de ces pauvres gens, ces petits retraités inexistants, en souffrance d’existence. Mais que penser de cette inexistence ? Qui tente d’être en utilisant les drames de ce monde ?

Bien sûr je devrais en tirer les conséquences, de ce fait que, la majorité des intervenants utilisent ce conflit sanglant pour évacuer leurs miasmes issus de leur vie hic et nunc, là et maintenant, où ils sont.

N’est on quand même pas là dans l’exposition d’une incommensurable misère humaine ? Tous ces gens qui utilisent des drames comme spectacle, disent quelque chose non sur ces drames mais sur ce qu’ils sont. Comment notre civilisation peut produire de tels êtres? De tels dechets ? Nous avons le droit de mépriser de toutes nos forces de tels zombies. Mais aussi nous devons nous interroger devant une telle dégradation de gens qui se livrent à de telles pornographies. Mais peut être que je m’insurge contre une réalité vieille comme le monde. La dégradation des esprits est probablement la condition même de l’évolution des sociétés. Les égouts accompagnent toute évolution. Venir ici est venir dans l’égout. Voir des gens se foutrent des morts et des réalités justifie le fait que nous avons le droit de dominer et de terrasser socialement de tels déchets.

Le triomphe de l’imbécillité. C’est une sacrée pornographie que cette expression de petit retraité palois qui jouit d’une guerre où meurent tant de gens. A gerber, de voir comment une guerre où s’accumulent des morts, sert les loisirs masturbatoires de petits hommes oisifs. La nature humaine est parfois monstrueuse à contempler.

Il y a toujours des problèmes dans les familles nombreuses.

Il est parti trop tard en retraite, ça l’a rendu gaga.

C’est intéressant d’avoir des origines russes : je tiens tranquille à 10 degrés chez moi pendant que les Français sanglotent. Poutine est vraiment un monstre de faire pleurer les gentils Français transis.

Bah ne plus baiser ne doit pas vous coûter trop. Ne plus pouvoir est un bon moyen de faire des économies.

C’est dur d’être une victime.

Pourtant tu sembles parfois séduite par les Russes à tel point que tu as envie de passer du bon temps dans la montagne.

Dans son livre les particules ( élémentaires mon cher Watson) il semblait avoir quelques difficultés d’érection. Les particules, en soi, c’est déjà un mot qui s’insère dans une élégante pornographie. L’érotisme de Houellebecq est un peu poussif, à tel point que parfois, en le lisant, je souffre pour lui.

Plus je remonte dans mes origines maternelles, plus les événements du quotidien m’interpellent, comme ma visite récente au cimetière russe de Sainte Geneviève les Bois, et les étonnantes rencontres que j’y fis, plus je me rends compte que cette guerre Ukraine-Russie est une guerre civile. Dans la même tombe, là, je vois les ascendants de la branche russe et de la branche ukrainienne. C’est saisissant. Ce qui est étonnant c’est comment cette guerre civile est utilisée aujourd’hui par les Occidentaux et les Orientaux pour rentrer dans une guerre planétaire. Cette guerre civile révèle le désir de guerre qui s’empare désormais de chacun. La guerre est une étonnante promesse de jouissance pour tous ceux qui ne l’ont pas connue avant qu’elle ne se termine dans l’horreur. Poutine, sans s’en rendre compte, a allumé en chacun de ceux qui ne connaissent pas la guerre le désir irrépressible de tuer. Et le plaisir anticipé du meurtre autorisé. La nature humaine est impressionnante. Quelque chose la guide, sanguinaire et terrible. L’homme est le jouet d’une puissance cruelle.

Cette dualité, corps-esprit a quelque chose d’étonnant. Déjà simplement au niveau des mots eux mêmes. Difficile de « définir » l’esprit. C’est le genre de mot qui semble se jouer de toute définition. Il ne se laisse pas « saisir » ( c’est un espiègle). Heidegger dirait qu’il ne se laisse pas arraisonner ( il est pas mal ce mot -arraisonner- d’ailleurs). Et pourtant nous l’employons ce mot, faut croire qu’il signifie quand même quelque chose, même si ce qu’il signifie ne se laisse pas arraisonner. Certains vont tout de même s’acharner à définir ce mot ( un peu comme le mot : vérité) et se rendre compte, lorsqu’ils auront le sentiment d’être arrivés à leur fin, de brusquement voir la définition soudainement s’échapper à son tour. Il y a de quoi s’exaspérer. Il existe quelque chose d’impossessible dans le « monde » ( encore un mot qui s’échappe sans cesse) et la contradiction nous explose à la tronche, car nous sommes animés d’un désir inextinguible de possession. Celui qui a créé l’homme, matière originelle ( la corde) ou esprit ( Dieu) est un joueur finalement qui s’amuse des tourments de sa création ( il est un peu sadique le créateur, qu’il soit matière ou esprit).

Je reconnais là votre art du vice qui rend impossible un dialogue avec vous. J’aime manger du Camembert s’écrie l’artiste incriminé, et vous répondez : les pédophiles aussi aiment le Camembert. Vous êtes un sacré tordu.