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Quentin13

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  1. Quentin13

    Cauchemar

    Le ciel bleu, le piaillement des oiseaux, le grincement de la balançoire, les insultes quotidiennes entre frère et soeur... Cette pensée éternelle de l'ancienne vie de Diane a perdu, au cours des années, sa splendeur, son rayonnement. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, affalée sur son canapé, écoutant ses enregistrements au piano. Elle avait composé des airs mélancoliques pour ce genre de situation. Ne pouvant plus rien faire, ni pour elle, ni pour les autres, elle se contentait de s'automutiler. Cette pensée d'une vie heureuse et sans histoires devint une blessure, non plus dans l'âme, mais dans la chair. La douleur devenait, chaque année qui la séparait de cet instant, plus insupportable. Elle voulait souffrir. En tant qu'ange déchu, elle n'avait plus aucun but. Son éternelle étincelle de vie était devenu un fardeau, un supplice. Elle était condamnée à vivre son propre enfer sur la Terre. Son sommeil, ce coma perpétuel, cet appel à la délivrance lancé dans le vide, dans le néant, illustraient sa détresse. Le cauchemar qu'elle vivait, accompagnée par sa fidèle épaule, Eléonore - sa faucheuse sarcastique - la rendait chaque seconde un peu plus folle. Sa névrose grandissait, la rendait inhumaine, et invivable. Dans les allées sombres de la ville, à peine éclairées par des lampadaires défectueux, elle marchait... Car elle n'avait rien d'autre à faire... Sous le regard écarlate, et profond, de celle qui ne pourra jamais lui venir en aide.
  2. Quentin13

    Doux mal qui me ronge

    Je sens le sarcasme - comme dans chacun de tes messages d'ailleurs - et non une quelconque marque d'affection. Mes textes peuvent toucher ceux qui lisent, mais je n'attends pas d'eux un avis subjectif, plutôt quelque chose de constructif, qui m'aide à corriger mes erreurs. Cependant, si tu penses réellement que ce texte est triste, j'aimerais que tu me dises ce qui t'émoie.
  3. Quentin13

    Verbum terrore

    Tu te voiles la face, en fait. Ce que tu me dis, c'est que si un gosse se fait exploser au milieu d'une foule, ou bien un fou qui fonce dans une allée pleine de monde, c'est pas grave, suffit de se dire que les victimes ne connaîtront plus jamais de telles persécutions. Je ne suis pas d'accord, la vie est belle pour nous tous, après elle noircit au fil des années à cause des événements tragiques qui nous arrivent directement, ou indirectement.
  4. Quentin13

    Une réponse

    Je n'ai pas à me plaindre, chacun de mes textes ne sont que le doux reflet de mon imagination fertile. A travers eux, je tente d'expliquer des choses que chacun d'entre nous (toi y compris) refoulons au plus profond de nous, comme la peur, l'amour, la détresse, l'orgueil, etc.
  5. Quentin13

    Verbum terrore

    Merci pour le positif dorame :-) Pour te répondre, ce n'est pas que j'aime jouer avec la mort, c'est plutôt que je trouve dans ce lexique une source d'inspiration qui me permet de me révéler entièrement. Je ne vais pas te cacher que les choses que j'ai vécu limitent ma faculté à voir la vie en rose... Après, je ne doute pas que la vie peut avoir son côté joyeux, amusant, vivifiant, mais pour l'instant, il m'est difficile de le discerner distinctement.
  6. Quentin13

    Doux mal qui me ronge

    Une analyse plus constructive serait plus adéquate Kutta. D'ailleurs, notre petite conversation n'est pas terminée. J'attends.
  7. C'est en se baladant dans les rues pleines de monde que j'ai remarqué des faits étranges. Les gens venus de tous les horizons, la musique amenant toutes les cultures dans cet endroit, les attractions distrayant les petits et les grands, avaient un son sourd, un goût âpre. Le tableau était terne. J'ai ressenti la peur refoulée, permanente, qui envahissait les coeurs. Cette peur, c'est celle qui avait un sourd, un goût âpre, et qui ternissait la scène sur base joyeuse, festive, et ouverte à tous. Le son lourd des tambours, le son sourd des pas des festivaliers, la terreur que chacun se trimballe, est un poids sur chacune de nos tête. Cet ami a eu la malchance de croiser cette " Verbum Terrore" (parole de la terreur). Croisant son chemin, il a été martelé devant toute la foule, humilié devant toute les générations. Cet ami, il est mort aujourd'hui. Sa dignité, envolé. Son espoir de voir un jour un rayon de lumière dans cet enfer sans fin, disparu à jamais...
  8. Quentin13

    Folie

    Cet endroit, ce manoir, cette illusion définitive qui obsédait mon esprit, qui détournait mes yeux de la réalité, et qui revêtait ma chair de honte, de peur, voire même d'angoisse, était devenu mon foyer, ma prison, ma cellule perpétuelle. Chaque jour, je vivais la routine éternelle, en parcourant les couloirs longs et sans fin, putrides, et débordant de chagrin. Les portes condamnées et les échos déchirés me rappelaient ma solitude, ma folie, ma peine... Cet endroit me rappelait mes erreurs. Les résidents de cet asile étaient seul, toujours seul, sans que jamais quelqu'un ne les regarde, pour se soucier de leur sort. Nous étions tous fou. Notre folie était la clé de cet endroit condamné. Dans nos moments de faiblesse, nous nous retrouvions ici, tous, pour que dans notre regard, chacun de nous puisse voir nos péchés, nos crimes abominables... Mais quels étaient les crimes que j'avais commis ? Je n'ai commis aucun meurtre. Je n'ai en aucun cas exercé un des sept péchés capitaux. Peut-être mon seul crime aura été celui de ma naissance. Engendre d'un père alcoolique et d'une mère toxicomane, je suis l'incarnation des sept péchés : j'ai en moi l'orgueil de mon père ; l'avarice de ma mère ; l'envie de les voir disparaître de mon chemin ; la colère naissante dans mon coeur par la seule pensée d'avoir des parents illégitimes, injustes ; la luxure dans laquelle j'ai été éduqué ; la paresse par le seul songe qui consiste à dire que mon argent me donne la possibilité de faire, ou de ne pas faire. Enfin, je suis l'incarnation de la gourmandise à cause de ma curiosité de goûter à tous les mets de la Terre. Je suis le Diable, ou l'une de ses ombres. Insaisissable, impassible, indomptable, je suis une créature sans la moindre humanité. Par ce manque, je suis un être incompris, condamné à vivre perpétuellement entre les quatre murs de ma cellule ; condamné à vivre dans le tourment... Je suis condamné à vivre chaque jour, et jusqu'au jour de ma mort, à me remémorer les bons souvenirs de la vie d'antan, à ressasser mes erreurs, à me recouvrir de la folie qui me submerge.
  9. La douce rêverie que j'entreprenais sur le retour me confrontais à mes pires peurs, mes plus grandes angoisses, comme si j'ouvrais le talisman de Black. Devant moi se dressait le voile insaisissable de l'invisible. Transparent, presque ectoplasmique, ce qu'il cachait était déformé par ses mouvements, causés par un courant d'air inexistant. Devant moi, je sentais la honte, la peur, l'angoisse. J'avais l'impression d'avoir la boîte de Pandore. J'avais la possibilité de découvrir ce qu'elle renfermait, mais une chose inexplicable, une force supérieure, retint mon geste. J'essayais d'entrevoir son contenu à travers la boîte opaque. Je restais assis, près de cet immense et majestueux voile mystérieux. Je n'étais pas humain. Aucun homme n'aurait ce contrôle. Je ne cédais pas à la tentation de passer derrière. Pendant un long instant j'admirais les ondes, quand soudain une lumière transperça la cape. Une voix interpella mon esprit. C'était celle d'une femme... Une jeune femme. Elle citait mon nom, avec lenteur, avec douceur, avec tendresse... Avec amour. La chaleur de cette lumière percuta mon corps, avant de s'évanouir dans les ténèbres de la nuit. Ainsi, je me leva, et traversa le voile. Une vague m'arracha à mon sommeil. Suant de chaleur, je me dirigeais dans la salle de bain, afin de me rafraîchir. Par-dessus la fenêtre, le soleil était déchiré ; la lune était morcelée ; la ville était enflamée ; et moi, j'étais une âme vagabonde, voguant sur l'infinité de la Terre, pour l'éternité.
  10. Quentin13

    Azur

    On en change pas sa personne. On ne cache pas sa personnalité. On ne devient pas la copie conforme de la popularité. On ne cherche même pas à le devenir. On se contente de ce que l'on a, sans essayer d'avoir plus que les autres. Chacun de nous est unique, et a sa pierre à apporter à l'édifice. Pourquoi faire comme les plus entourés, quand on peut devenir le chef d'une meute. Ces personnes superficielles se délectent de notre soumission, tel un diable qui savoure notre faiblesse, et notre penchant pour la facilité. Pourquoi ferais-je comme eux ? Je préfère m'éloigner, m'asseoir sur le sable, et regarder l'horizon lointain, infini. Je préfère fermer les yeux, et écouter le son grave des vagues. Je suis intéressant, tout en étant distant. Mon groupe d'amis me suffit. Entre nous, une bouteille, un joint et on est tranquille. Je ne suis pas pour autant un type superficiel. Je suis ouvert à tous, les blonds, les bruns, les homos, les hippies... C'est comme ça que je vois ma génération. C'est d'ailleurs comme ça que je suis. Les gens disent que je suis raciste parce que je traîne pas avec des arabes, des noirs, des Chinois, juste avec des français blancs, avec des racines françaises. Pour mettre les choses au clair, je ne réponds qu'une seule chose : " Si je ne traîne pas avec ces gens là, c'est parce qu'ils ont pas un esprit assez ouvert pour que je m'intéresse à eux. ". Bon d'accord, j'avoue que je n'aime pas les arabes, les noirs, les Chinois, etc. Mais je ne fais pas une généralité sur ces ethnies. Les anciennes générations de maghrébins, je les apprécies, je peux avoir des conversations avec eux. Mais les jeunes générations, je sais pas, ça ne passe pas. Si je me permets de dire ça, c'est parce que j'ai un vécu, et y en a pas un pour rattraper l'autre. C'est la débandade. Maintenant, si vous jugez que c'est raciste de ne pas traîner avec des gens inintéressant, fermés d'esprit, c'est votre avis. Du coup, je reste assis sur le sable, à regarder l'horizon azurée, à écouter de la musique, à discuter, à fumer avec mon groupe, parce que le plus important dans la vie, sachez-le, c'est d'en profiter un maximum. On ne change pas une équipe qui gagne.
  11. Il m'arrive parfois de marcher pendant des heures sur les longs chemins de campagnes sans avoir de destination précise. L'odeur de l'herbe coupée, le bruissement des arbres, la brise sur mon visage sont des éléments qui comblent mon coeur, le fortifient. Le long du ruisseau qui longe ma maison, j'écoute leur mouvement onduleux. Ce mouvement illustre la détresse que je cache, et la colère que je refoule. Tant de sentiments m'envahissent par moments. La plupart sont un cancer pour moi. Cette majorité m'emmènera, comme la maladie emmena mon père, et ma mère. Il m'est aujourd'hui impossible d'aimer une personne. Il m'est également impossible d'être avec quelqu'un. La solitude est ma seule amie, mon seul rempart face à l'adversité, à la concurrence. La solitude me permet d'être encore en vie aujourd'hui. C'est la protectrice de mon âme, et de mon corps. Contre ses services, je vends mon âme, et avec elle les sentiments qu'elle peut ressentir. Je suis un corps sans âme, avec un coeur de pierre. Je renais des cendres d'un ancien corps faible, d'un esprit naïf. Ce nouvel être que je suis n'a plus rien d'humain. Il est vide d'humanité, et d'humanisme. La compassion, la pitié, la passion... La lumière de mon âme s'est éteinte au moment où j'ai invité ce démon à habiter mon corps. Il est le seul à voir mes sentiments inconnus, à entrevoir mes peurs les plus noires, à revoir avec sarcasme chacun des mauvais choix que j'ai fait. Aujourd'hui, dans ce chaos sans fin, sans lumière, sans espoir, sans richesse, je suis devenu une ombre parmi les ombres. Les dernières âmes pures longeant encore la rive ressentent mon aura sombre. Sans le vouloir, je les souille, les salis, les corromps. Dans ma chutte, j'emmène et transforme ces Vives lumières en semblables. Doux mal qui me ronge depuis des années maintenant, quand te décideras-tu à me poignarder ? Quand te lasseras-tu de ma torture ? Quand me libèreras-tu de mes chaînes ? Quand vais-je enfin pouvoir être libre ? Quand me laisseras-tu les rejoindre ? Cela fait depuis trop longtemps que je souffre de ta présence. La tumeur me ronge les os, les organes. La tumeur me ronge les muscles et la peau. La tumeur sape mes facultés physiques, morales et mentales. Doux mal qui me ronge, a faim de ton repas, ne me jette pas en pâture à tes bêtes féroces. Pardonne-moi mon manque de sagesse. Papa... Maman... C... A bientôt. Je vous aime, vous admire. J'ai honte de la façon dont vous me voyez maintenant. Je sombre dans l'alcool et la drogue. Mon esprit brisé par cette mélancolie me fait honte. J'ai honte que vous me voyez ainsi.
  12. On me reproche souvent de ne pa penser suffisamment à moi. Je ne comprends pas cette phrase, ou ce reproche. Le fait d'être généreux et bienveillant n'est-il pas une preuve de bon sens aujourd'hui ? Ou bien la seule raison de vivre réside dans sa satisfaction personnelle ? Certains - voire même beaucoup - ne sauraient pas avoir un début de réponses à ces questions des plus réthoriques. Mais je ne suis pas comme les autres, et je pense avoir une réponse commune à celles-ci. Je ne suis pas fou quand je fait passer mes proches avant moi. Je ne suis pas non plus inconscient quand mon bonheur personnel passé près celui de mes proches. Je ne suis pas un déficient mental, comme beaucoup peuvent le penser. Sachez que ce qui fait de moi ce que je suis aujourd'hui - une personne unique - réside non seulement dans le bonheur que je peux procurer aux autres - et non seulement à mes proches - mais c'est par ce don que je fais que je trouve ma propre satisfaction. Je ne cherche pas à simplifier ma réponse, car seules les personnes saines - et simples - d'esprit comprendront. C'est d'ailleurs cette réponse qui me permets de démêler le vrai du faux, le fantasme et la réalité. Elle est ma seule arme face à cette foule qui m'entoure. Elle est l'objet de mes angoisses les plus refoulées, car c'est cette réponse qui m'envoie vers certaines personnes, matures, et qui, par conséquent, m'arrache à ceux que je considérais comme des amis. Cette réponse peut faire mon malheur, ou mon mal être, mais elle fait incontestablement mon bonheur. Je conclurai en disant que le bonheur n'est pas synonyme de bien-être. Au contraire, pour connaître le bonheur, il faut souffrir, c'est indiscutable.
  13. Quentin13

    Les méandres de la pensée

    J'aimerais me lancer dans une écriture plus joyeuse, mais je n'y arrive pas. Faut croire que je trouve l'inspiration dans le malheur, la douleur, le chagrin et la mélancolie, je ne sais pas. Mais merci, c'est gentil. Je vais me trouver un peu de temps pour lire tes histoires, elles ont l'air belles aussi :-)
  14. Il ne s'agissait pas d'un rêve. Mais il ne s'agissait pas non plus de la réalité. Peut-être était-ce le voile qui nous sépare de ceux qui nous sont chers. Diane était heureuse, ou du moins, ses blessures ne hurlaient plus. Elle pleurait. Encore. Depuis des années, elle était plongée dans une profonde et agonisante dépression. Elle ne voyait plus ses amis, ni même ses enfants. Elle ne se voyait plus elle-même. Ses cheveux ternes, autrefois si scintillants, dévoilaient son déséquilibre. Son regard était jeté dans le vide. Elle ne se rendait plus compte que la télé ne fonctionnait plus. La neige sur l'écran était l'illustration parfaite de son trouble. Des centaines de pensées se bousculant dans son âme. Des centaines de regrets fracturants son esprit. Des centaines de pertes coupant son appétit, sa soif, son envie de vivre. Elle se laissait mourrir, car la vie, sa vie, autrefois jallonée de rires, et de sourires, fut persécutée par tous les maux de la Terre. Leur entente, son accord, a signé le début de sa perpétuelle douleur. Condamnée à voir ses proches mourrir, les uns après les autres, mais aussi ses voisins, et les passants, elle n'arrivait plus à obstruer leur voix. Elle n'arrivait pas à comprendre leur convoitise commune : l'aspiration à une seconde chance. Seule aujourd'hui, elle reçoit par ce fade jour d'automne la visite d'une vieille amie. Toujours vêtue de noir, sans oublier son sanglant rouge à lèvres, et son voile à dentelles de défunte reine, la Mort rangea ses ailes, et, incapable de subvenir à l'unique vœu de Diane, elle se contenta, autour d'une tasse de thé, et des innombrables remords, de jeter un rictus discret à cette enfant...
  15. Tu dis que l'âme est destinée à disparaître au moment de la mort. Mais l'âme - enfin, la chose qui met en marche notre corps - est une énergie. Comme dirait Lavoisier, " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ". Ça signifierait qu'au moment de la mort, la mécanique de notre corps ne disparaît pas, puisqu'il s'agit de pulsions électrique. On peut alors penser que cette énergie se transforme, mais en quoi ? J'espère le savoir le plus tard possible.
  16. Quentin13

    Barnabé

    Il m'a fait rire ce texte, bien qu'il ne faille pas. C'est surtout le prénom, Barnabé, qui est complètement à l'ouest, tout comme le personnage d'ailleurs. Cependant, il y a un point où j'ai tiqué quand même : " T'es comme un mec complètement usé par son cancer, sa lutte, sa fatigue... Tu fais pitié ". Une personne cancéreuse fait-elle nécessairement pitié ? Je sais que lorsque mon père à chopper son cancer du poumon, c'est pas de la pitié que j'ai eu, c'est de la peur. La peur de le voir s'amaigrir, la peur de le voir s'affaiblir, la peur de le voir crever, tout simplement.
  17. Quentin13

    Le coeur des ténèbres

    Merci pour la correction :-) Le côté maladroit du texte est tout à fait volontaire. Par ce style d'écriture, j'ai envie d'illustrer la confusion qu'il y a dans l'esprit de mon personnage, causée par sa solitude (illustrée par le lieu choisi, un désert) et par son manque de spiritualité. Il avance, sans savoir pourquoi, ni où il va, mais il sent qu'il doit avancer, sans arriver à mettre de mots sur la force qui le pousse à continuer. A vrai dire, il s'agit d'un petit extrait, car chaque passage à un style d'écriture différent, parce que je cherche à ce que le lecteur ressente chaque émotion, chaque sentiment du personnage en même temps qu'il en train de lire, afin de créer un certain lien entre le lecteur, et le personnage.
  18. Le sujet porte sur l'existence de l'âme ou non, l'histoire tu transsexuel est l'exemple que j'ai prit pour introduire le sujet, car s'il n'est pas bien dans son corps, c'est qu'il doit y avoir une raison à ça. Du coup, s'il veut changer de sexe, s'il ne sent pas bien dans sa peau, c'est qu'il y a quelque chose qui le pousse à être dégoûté de son corps. Pourquoi pas une possible existence de l'âme.
  19. Croire en l'amour ne revient-il pas à croire au prince charmant ? Car l'amour, le vrai, n'est connut qu'avec une seule personne, non ? Enfin, moi je pense que l'amour est une chose que l'on croyait avoir avec ses autres relations, mais qu'une chose inexplicable fait que cet amour sera inconditionnel avec une seule, et unique personne.
  20. Coucou, j'aime bien ces images, c'était pour te le dire :-)

  21. Coucou, je voulais te remercier pour ton message, ça motive à continuer. Si tu veux relire mes textes en ajoutant l'émotion qu'ils veulent dégager, lit les en écoutant I'm Listening, je pense que c'est la musique qui décrit le mieux ce que j'écris, je pense :-)

  22. Donc tout d'abord, ce sujet me vient à l'esprit (sans faire de jeu de mots) car il y a deux jours, on a fait une soirée, et un ami d'une amie a dit mot pour mot cette phrase : " si je veux devenir une femme, c'est parce que je ne me sens pas bien dans mon corps ". Et à partir de là, c'est partit sur un long débat et une forte opposition entre ceux que ça ne choque pas, et ceux qui ne comprennent pas comment un mec veut se la faire couper. Bref, moi, je pense qu'on a une âme, qui nous permet de penser, de bouger, d'être conscient de ce qui nous arrive. Mais la question à un million de dollars s'impose : qu'est-ce qui arrive à notre âme quand on meurt ? Peut-être qu'on renaît de nos cendres, tel un phénix, dans un autre corps (ce qui peut expliquer le dégoût de cette personne dans un corps d'homme) ; peut-être qu'on va soit au paradis, soit en enfer ; ou bien soit il n'y a rien, et que les prophètes nous ont bien prit pour des sardines (je dis "nous" mais je ne me sens pas concerné). A vous de voir.
  23. Je pense que je ne vais balancer que des extraits de mes créations pour savoir si vous appréciez ou non (n'hésitez pas à me dire que vous n'aimez pas, ça ne me dérange pas, à partir du moment où c'est argumenté :-) Je ne me rappelle pas vraiment de leur visage, ou de leur voix, mais je me rappelle de leurs mots, de leur sagesse commune, de l'amour qu'ils se portaient l'un pour l'autre. Je me rappelle de leur sourire lorsque ma petite soeur est venue au monde. Cette petite fille qui me combla de bonheur pendant sept années, malheureusement trop courtes. Je me rappelle de nos moments, trop rapidement envolés. Je me rappelle de l'amour que je lui portais, et que je continus de lui porter, bien que loin, très loin de moi désormais. J'aurais tant aimé lui transmettre tout ce qui fait de moi le garçon que je suis aujourd'hui. Je regrette un peu cette décision que j'ai prise, il y a un an. Je la regrette car si elle m'a permis d'avancer, d'énormes sacrifices ont dû être fait. En faisant mon choix, j'ai décidé de sacrifier ma famille, comprenant mon père, ma mère, et ma petite soeur. Aujourd'hui, il est trop tard pour revenir en arrière. Mais il n'est pas trop tard pour continuer à aller de l'avant, tout en jetant un coup d'œil derrière soi. Il n'est pas trop tard pour penser à cette famille depuis longtemps disparue. Il n'est pas trop tard pour penser à eux, et leur dire une dernière fois " Je vous aime ".
  24. Ceci est un extrait d'un projet. Vos avis et vos impressions m'aideront à corriger certaines erreurs. Merci. Quand j'ouvris les yeux, j'aperçus des plaines qui s'étendaient à perte de vue. Le ciel était noir, recouvert de sombres nuages, dévorant chacun les dernières parcelles de lumière. L'horizon était plat, les eaux calmes, le tonnerre était doux. Vint ensuite la pluie. Les torrents d'eau noyaient mes chaussures, chaque goutte créant un chemin à travers le sable. Un petit ruisseau naquit et sembla montrer le chemin à prendre. Ainsi je m'entreprenais à suivre le courant d'eau. Pendant mon voyage à travers ce désert, un détail percuta mon esprit : le silence. Il était à la fois apaisant et assourdissant. Ce silence me rappelait la relation que j'entretenais avec ma mère de son vivant. Elle était douce comme une brise, mais parfois cette douceur était brisée par une tempête, laissant place à une tornade de violence et de rancoeur. Elle agissait comme les vagues de la mer que je longeais. La colère s'élevait dans notre âme, avant de se briser contre le sol sableux, et de déferler sa puissance. Nous avions une relation tumultueuse, car passionnelle. Des heures durant, je marchais, espérant trouver une issue à cet effort superstitieux qui animait mon être. Chaque pas devint plus fatiguant que le précédent, mais la mécanique me retint debout. Une force surnaturelle me fit avancer, et une voix me motivait à continuer. Peut-être était-ce la folie qui envahissait mon corps, ou bien était-ce ma fierté démesurée. Quoi qu'il en était, j'avançais, encore et encore, sans ne jamais m'arrêter.
  25. Quentin13

    Perdu

    C'est gentil, merci :-)
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