sirielle

C'est aussi que c'est triste pour tous ceux qui aiment la personne qui meurt, de près ou de loin. Et chaque individu a une certaine valeur à mes yeux. Personnellement je n'ambitionne aucun type de décès en particulier, ni donc de voir arriver, ou de ne pas voir arriver, ma propre mort. Par contre si les médecins constataient par exemple que je souffrais d'un problème de santé avec un pronostic vital associé, je préfèrerais qu'ils m'en fassent part dans la mesure du possible, ceci dit les médecins se trompent un peu parfois... Et dans une telle situation effectivement je suppose que j'envisagerais principalement de parler aux personnes auxquelles je tiens particulièrement si ça m'était possible...

Oui, si on est prévenu, on peut parfois en tirer parti, mieux profiter de ses derniers instants, etc... Je pense que l'expression "belle mort" peut faire allusion par exemple à une absence de souffrance, d'agression soudaine, au fait d'avoir vécu relativement longtemps, ou encore au fait d'être mort en héros, etc... Mais au fond toute mort est quand-même triste quelque part.

Je suis déjà consciente que je pourrais peut-être mourir aujourd'hui ou demain, donc je ne ressens pas tellement le besoin d'être avertie absolument davantage par avance, si du moins ça n'y changeait rien. Je pense que mes proches savent déjà que je les aime par exemple. Je ne m'en soucie donc pas, j'essaie d'aller bien et advienne que pourra. Par contre évidemment, souffrir inutilement au moment de ma mort n'est pas vraiment une éventualité séduisante pour moi.

Choisir le prénom d'un enfant n'est pas une décision anodine, et il peut paraître important que le prénom soit valorisant et non l'inverse, bien accordé au nom de famille également. Il existe d'ailleurs un certain contrôle sur ce point. Et en même temps c'est aussi à chacun de respecter assez le prénom d'autrui, plutôt que de trop chercher à lui trouver des défauts. Quand on cherche des défauts à outrance, on tombe dans la mesquinerie, et on peut faire des jeux de mots, ou trouver des références péjoratives, avec un peu tout et n'importe quoi si on le veut vraiment. Mais quoi qu'il en soit le manque d'originalité peut aussi causer certains soucis, comme d'avoir plusieurs proches ou connaissances portant le même prénom, et de devoir alors ajouter des précisions pour s'y retrouver... Tous les prénoms ont été inventés un jour, et le prénom "Théa" par exemple, cité en introduction, serait d'origine grec ancien (de "theos, dieu"), on en trouverait trace entre autres au IIIème siècle (Sainte Théa, Palestine). Ce prénom aurait fait son apparition en France vers le début des années 1900. Il s'agit donc d'un prénom dont l'invention est relativement ancienne, et particulièrement populaire dans le monde...

Il ne s'agit pas forcément d'une situation insoluble. Et il est possible de faire davantage attention aux mots que l'on emploie si on se remet (ou si on est remis) en question, et modifier au fil du temps sa façon de parler, l'adoucir. Ceci dit certaines habitudes de langage sont plus moins profondément ancrées, et un caractère "fort" en soi peut être une nature que l'on peut travailler, "ciseler", mais que l'on n'a pas à effacer totalement. C'est en pesant le pour et le contre de la relation, en écoutant ses sentiments, que l'on juge de si ça vaut la peine ou pas de tenter de trouver un terrain d'entente lors d'une mésentente, en répliquant par exemple, voire de faire éventuellement preuve d'une certaine tolérance parfois, ou bien d'estimer que la mésentente est trop pesante à gérer et "laisser tomber", voire poser un ultimatum.

A mon avis, attention à n'être pas trop envahissante (Je ne sais pas si c'est le cas ou pas, peut-être pas.). Mais il est un peu étonnant à mes yeux que tu t'inquiètes directement s'il est un peu plus distant depuis quelques heures seulement. En tout cas personnellement, les personnes qui m'envoient vraiment beaucoup de messages, et qui attendent une réponse rapide (alors qu'il n'y a aucune urgence objectivement), en insistant par exemple quand je ne peux pas répondre car je suis occupée, me dérangent vraiment. Quand un homme se comporte ainsi, je n'apprécie pas, même si au départ il me plaisait. Ceci dit, encore une fois, peut-être que ce n'est pas ton attitude, ou que ce n'est aucunement un problème dans votre histoire, mais je le dis au cas où.

Je ne crois pas que la sexualité doive être un sujet complètement tabou en société. La sexualité est un sujet auquel on peut s'intéresser au-delà de la seule pratique. C'est un domaine qui nous concerne tous, et qui ne va pas toujours de soi. Dont on peut parler en société sans obligatoirement devenir grossier ou obscène. Et si tout le monde ne sait pas toujours s'exprimer assez correctement sur ce thème, interdire radicalement le sujet me paraîtrait excessif, il faut parfois un peu de tolérance pour pouvoir avancer.

En même temps chacun ses centres d'intérêt, écouter les confidences d'autrui, s'intéresser au quotidien des autres, à leurs sentiments, c'est parfois s'intéresser à la psychologie par exemple. Et puis ce n'est pas comme s'ils imposaient leurs confidences, chacun est libre de s'y intéresser ou pas. On peut les critiquer, mais on peut critiquer tout le monde. Assumer ce que l'on est, ou s'en cacher, à chacun de mettre ses propres limites dans le cadre de la loi à mon avis. Quand les gens cachent vraiment beaucoup leur ressenti, ont très peur du regard des autres, ça peut être mauvais signe quant à l'état de la société. Et à propos d'impudeur, beaucoup d'artistes aussi se livrent à travers leur art, dévoilent leurs pensées sentimentales et autre, heureusement qu'ils en ont assez la liberté. Or la liberté n'existe parfois que si on la rend accessible.

Peut-être que ces gens ont une certaine confiance dans le regard qui peut être posé sur eux, s'imaginent qu'ils seront compris dans l'ensemble par le public, même si ce n'est pas tout le monde sans exception, voire que ça leur ouvrira des portes. Et ce n'est pas tout à fait faux, souvent une part importante du public s'intéresse aux témoignages personnels avec de l'humilité, de l'empathie. Or se comprendre en société, partager son ressenti, voire contrer certains préjugés, peut avoir de l'intérêt.

Le phénomène de vieillissement m'horrifie. C'est pourquoi je m'applique rigoureusement à avoir un mode de vie sain (diététique, sport, soin des relations, etc...) afin de préserver et entretenir au mieux ma jeunesse. Je me regarde très souvent dans le miroir tous les jours, et c'est important pour moi de me plaire, ça fait partie de ce qui me booste dans la vie, de ce qui m'apporte du bonheur. Sans ça, je crois que ma vie serait beaucoup plus difficile...

Il m'est arrivé de porter plainte entre autres. J'ai eu affaire à la justice plusieurs fois en tant que victime. Je lui suis reconnaissante dans une certaine mesure au moins. Et même si je suis consciente que la justice française a pu gravement se tromper parfois dans certaines affaires, ou être négligeante, il me paraît justifié que chacun puisse avoir droit à un avocat pour que chaque point de vue puisse être assez entendu et compris. Défendre un accusé ne signifie pas forcément vouloir l'acquittement pour lui, certains plaident coupables d'ailleurs (à tort ou à raison), c'est même courant, mais en principe juste ambitionner un jugement impartial, mesuré, et assez éclairé, et non pas un lynchage populaire cohésif.

Le système judiciaire français est loin d'être parfait, c'est certain, mais il possède quand-même aussi une certaine valeur pour la société et son bon fonctionnement. Et la vindicte populaire n'est pas forcément meilleure, d'autant qu'elle juge souvent avec un nombre d'information très restreint voire parfois exclusivement à charge pour l'un ou l'autre, sans souci d'impartialité.

Qu'on en pleure ou non, pour ma part je désapprouve sans hésiter les menaces et insultes proférées à l'encontre des avocats de la défense et leur famille. Et j'estime que défendre les droits d'un accusé le cas échéant, lui permettre de s'exprimer suffisamment lors d'un procès, a aussi du sens pour la justice.

Le "show" à propos de cette affaire existe, qu'elle le veuille ou non. Les avocats de la défense dans les affaires médiatisées ont parfois intérêt à faire entendre leur voix eux aussi. Pour ma part je crois que même si sa façon de communiquer peut déplaire, il ne faut pas pour autant en occulter tout le sens.

Oui, on voit sur la vidéo musicale qu'elle est touchée par la haine dont sa famille et elle sont la cible, ce qui est compréhensible, même si le choix de publier une telle vidéo peut choquer, paraître déplacé, en même temps le but en était d'après ce qu'elle en dit de contrer cette haine.

D'après les dires de l'avocate, elle a été menacée de mort, ses enfants ont été attaqués eux aussi, parce que la médiatisation de l'affaire engendre une multitude de prises de positions aveugles dans l'opinion publique. Elle doit donc faire son travail dans des conditions extrêmement difficiles, c'est une réalité qui s'est avérée vraie dans d'autres affaires où l'opinion publique prenait position sans retenue. Elle donne son point de vue sur l'affaire sur les réseaux, aussi parce que cette affaire étant très médiatisée (or les médias peuvent avoir une certaine influence), le point de vue médiatisé de la défense peut aussi compter, posséder une certaine légitimité, même s'il a du mal à passer, à être assez respecté.

Il est parfois reproché aux avocats de la défense de défendre un client dont les crimes choquent particulièrement l'opinion publique. Ces avocats sont même parfois considérés alors comme complices, stigmatisés, alors que leur rôle est essentiel pour la justice. Les réseaux sociaux se sont emparés de cette affaire, ce qui entraîne, sans surprise, des débordements.

Des mesures ont été prises, oui, des mises en garde ou conseils nutritionnels ajoutés aux spots ou aux affichages par exemple. Mais on peut considérer que ce n'est pas suffisant bien sûr. Moi aussi j'estime que certains produits ne méritent pas d'être commercialisés ni vantés comme ils le sont, certains diététiciens ou autres le pensent aussi pour certains produits, mais c'est aux lois de l'Etat et la manière dont elles sont décidées et appliquées qu'appartient la décision finale...

Il est connu que les publicités alimentaires par exemple, peuvent impacter l'éducation des enfants, et leur manière de consommer à venir, pas toujours d'une manière positive. Des mesures ont d'ailleurs été prises au fil du temps pour contrôler cet impact, et en minimiser les risques sur la santé.

Tout le monde n'est pas tout à fait anonyme ici. Certains par exemple ont dévoilé leur identité ou des informations permettant éventuellement de les reconnaître (photos, zone de résidence, etc...), ou d'être reconnus par des personnes de leur entourage plus ou moins proche. Et puis quoi qu'il en soit, les échanges virtuels peuvent toucher, en bien ou en mal, malgré l'anonymat. Pour ma part il m'est de temps en temps arrivé d'évoquer sur ce forum ma vie privée, mais ça comporte quand-même quelques risques, qu'il vaut la peine ou pas de prendre, à chacun de voir... En tout cas il y a certains sujets que personnellement je ne risquerais pas d'aborder ici, et d'autres oui...

La publicité utilise souvent des biais cognitifs pour vendre, en ça elle est souvent malhonnête moralement, un "attrape-gogo" en quelque sorte, et elle contribue parfois entre autres à renforcer diverses formes de discriminations abusives et de préjugés trompeurs... Elle est aussi parfois assimilée à du matraquage par son côté possiblement intempestivement invasif. Pourtant elle est bien sûr aussi nécessaire dans une certaine mesure, et peut faire preuve d'un certain talent informatif, artistique ou humoristique... Et elle tend couramment à refléter le populaire d'une époque, d'une société, en cherchant à l'être auprès du plus grand nombre. En ça elle peut être révélatrice de valeurs populaires, valeurs objectivement respectables ou non. Par ailleurs concernant l'importance de la fiction dans la réalité, le sens de la fiction peut encourager ou porter atteinte à certaines valeurs, malgré son caractère imaginaire, la fiction peut être porteuse de sens susceptibles d'avoir un sérieux impact sur le réel et une influence concrète. Elle peut d'ailleurs jouer entre autres un rôle dans l'éducation et la psychologie, dans la transmission de principes, de savoir-être, de compréhension orientée du monde, à tort ou à raison...

La jalousie, peut aussi cibler la possession d'un bien, d'une richesse, d'un poste, d'un succès, d'un charisme, etc... c'est souvent le cas... pas exclusivement la relation sentimentale d'avec une personne. Et lorsqu'on aime quelqu'un en principe on respecte ses éventuelles attirances pour d'autres, sinon c'est surtout la relation que l'on partage avec la personne, que l'on aime, plutôt que la personne elle-même et ce qu'elle ressent, sa liberté. Et vouloir être traîté.e avec respect dans une relation amoureuse, n'être pas manipulé.e par un.e hypocrite qui séduit grâce à un miroir aux alouettes et non pas par la vérité, n'est pas de la jalousie mais du respect de soi-même. De même que tenter de valoriser sa relation de couple pour qu'elle soit assez épanouissante pour les deux, et non pas insatisfaisante, mais tout en respectant le libre-arbitre de l'autre (et le sien à soi) s'il/elle souhaite s'en défaire, par respect aussi pour lui/elle. Vivre sereinement une rupture ou une séparation de couple le cas échéant n'est pas forcément impossible, si l'on est assez indépendant.e pour ça par exemple, ce qui est le cas de beaucoup de personnes... Et c'est sûrement souvent plus agréable à vivre que de s'acharner dans une relation de couple à sens unique.

Je souris et ris tous les jours normalement, cela dit ce n'est pas systématiquement représentatif d'une très bonne humeur de ma part, parfois oui parfois non, au quotidien je plaisante souvent sarcastiquement par exemple. Je peux rire ou sourire de situations déplaisantes que je juge ridicules, mais aussi pour des raisons plus positives bien sûr... La dernière fois qu'il m'est arrivé de sourire et de rire date donc de cet après-midi, je me suis amusée de certaines attitudes de gens que je connais personnellement entre autres...

Gare aux conclusions trop hâtives, à aucun moment je n'ai considéré qu'elle avait eu tort dans cette affaire, j'ai juste estimé que sa réaction pouvait être en rapport avec le contrôle de son image, ce qui n'est pas un reproche mais une simple remarque.