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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. Le sentiment amoureux par exemple appartient à l'instinct sexuel, il en est le moteur naturel. On peut refouler ce sentiment (à tort ou à raison), et il n'est pas inconditionnellement orienté mais il peut l'être sans qu'on l'ait décidé, ou ne pas être présent à l'égard de telle ou telle personne bien qu'on l'aurait souhaité. D'autre part il peut donc aussi exister en suspens, c'est à dire sans objet, mais en quête, plus ou moins consciente et active, d'objet. (Toutefois un sentiment amoureux, du point de vue naturel, n'est pas forcément identifié comme tel ou d'une intensité ou d'une forme telles que validées par la volonté, parfois oui parfois non.) On peut ou non le cultiver. Et appartenant aux divers sentiments d'amour pour autrui, une confusion peut exister parfois. Ceci dit là aussi la sexualité contre-nature, extra-instinctive (l'instinct représentant l'élan naturel), existe aussi...
  2. D'après moi, le premier exemple ne correspond pas forcément à un contre-instinct. L'instinct alimentaire ne pousse pas à l'alimentation dans le but d'un remplissage hasardeux sans limite, il pousse, aussi à travers la conscientisation de l'instinct, à une alimentation censée être vitale, or le perfectionnement de l'alimentation va dans ce sens. En revanche se sous-alimenter par choix, trop ou mal s'alimenter (relativement au champ des possibles et non pas faute de mieux) par choix, au mépris de la santé donc, peuvent représenter un contre-instinct. Le second exemple correspondrait peut-être davantage à un contre-instinct tel qu'énoncé, si du moins l'instinct sexuel y est totalement refoulé à long terme, et pas seulement canalisé, modéré raisonnablement. Car ce serait alors aller par choix contre sa propre nature et les ambitions qu'elle nous dicte physiologiquement, qu'on le veuille ou non. (Et on peut considérer qu'un choix n'appartient pas purement au libre-arbitre en finalité s'il s'agit d'un résultat faussé par un manque de discernement, voire par une méconnaissance.) (Certes l'instinct de survie (individuel ou collectif) peut nécessiter dans une certaine mesure l'auto-sacrifice, mais seulement en principe s'il doit s'y résigner pour une optimisation objective d'ensemble, c'est en quelque sorte un dernier recours, un peu comme on ampute un membre pour que la nécrose ne puisse pas s'étendre davantage. Il ne s'agit alors pas d'une lubie.)
  3. Chaque chose en son temps mais ce n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux à mes yeux, même si je peux aimer, sous certaines conditions. Il y a par exemple des personnes de ma famille auxquelles je tiens davantage qu'à mes relations amoureuses. Et du point de vue des activités mon travail entre autres passe avant aussi... (D'autre part mes plus beaux souvenirs ne sont pas tirés exclusivement de ma vie de couple, loin de là même, bien que j'y ai consacré beaucoup de temps au cours de ma vie.)
  4. J'aime la mode, changer de tenue en fonction de l'occasion, de mes activités, du temps, de mon humeur, et aussi être différente au fil des jours. Les vêtements sont une source d'inspiration, j'y vois un côté artistique. Il est vrai qu'il m'arrive parfois de prendre un peu de temps pour choisir ma tenue, mais ensuite je suis heureuse d'en avoir trouvée une qui me convienne vraiment alors j'estime que ça en vaut la peine. Donc à choisir je préfère avoir divers types de vêtements. Je m'applique d'ailleurs à ce que ma tenue ne ressemble pas trop à mes tenues les plus récemment mises, que ce ne soit pas trop les mêmes couleurs, etc...
  5. Bonjour deja-utilise, Effectivement l'apparition d'une part de l'Instinct peut dépendre de conditions contextuelles au cours de l'évolution de l'individu. C'est pourquoi je préfère employer pour parler de ces tendances comportementales (donnant une vague idée de ce que l'on est voué à faire en dehors de notre volonté, une sorte de mode d'emploi du vivant) le qualificatif "naturelles", plutôt qu'"innées", bien que l'inné puisse entrer en considération aussi, au moins à la base de ce qu'est l'Instinct. Et différencier le comportement naturel du formatage comportemental contre-nature ou comportement contre-nature, nécessite à mon avis une analyse des divers sentiments et émotions qu'inspire le comportement en question, ce qui est plus ou moins simple ou complexe selon les cas et l'expérience. Bien que les instincts puissent entre autres se résumer à quelques branches principales, ils influent grandement sur le comportement au quotidien et peuvent se décliner en de très diverses variantes.
  6. A mon sens intuition et instinct sont quand-même très différents. L'instinct étant comparable en résumé pour moi à une tendance comportementale naturelle (imprégnant le raisonnement) et l'intuition plutôt à une forme de divination mentale ou de pressentiment plus ou moins fiables...
  7. Le libre-arbitre, la possibilité de choisir. Si la possibilité de choisir peut rester fidèle à l'Instinct et les diverses variantes qu'il englobe, elle peut aussi s'en détourner plus ou moins. Ceci dit le "libre-arbitre" suppose une liberté, or parfois un choix est davantage une dégénerescence qu'une véritable liberté, s'il relève par exemple d'un manque de discernement. La différence entre instinct et contre-instinct est comparable à mon avis, à plus grande échelle, à nature et contre-nature. Dans l'ensemble la nature impose sa loi (ses lois), mais tout n'est pas pour autant purement naturel, ni totalement contrôlé par la nature. Et les individus issus de la nature peuvent se retourner contre elle, relativement facilement, à tort ou à raison. L'Instinct représente les inclinations naturelles, ce à quoi on tend comportementalement non pas par choix mais par nature. Et la nature invite entre autres à l'expressivité utile et au relationnel, dans une certaine mesure. Plutôt que d'instincts au pluriel on peut aussi parler de "types d'instinct".
  8. C'est ce qui m'est arrivé récemment très peu de temps après le piratage de mon compte Microsoft, où l'on peut trouver diverses informations personnelles, et pour ma part, j'ai désactivé la ligne en question rapidement. Mais d'autres tentatives de piratages ont eu lieu également, boîte mail, envois de mails à mes proches à mon nom, et de mails à moi aussi, tentative de piratage d'un autre compte personnel, etc... J'ai alors entrepris des démarches de protection par rapport à mon contrat téléphonique/Internet, mais aussi sur mon PC, j'ai changé mes mots de passe, etc...
  9. A mes yeux il est effectivement généralement plus approprié de passer une musique triste à un enterrement qu'une musique joyeuse, même si on peut quand-même en parler avec (auto)dérision en-dehors de ce moment, ce qu'il semble faire... (Un artiste peut en être a priori particulièrement conscient.) A moins d'avoir une raison fondée de passer une musique joyeuse ou équivalent, comme le fait que le défunt l'aimait particulièrement par exemple ou autre, un enterrement n'est pas une célébration comme une autre, et accompagner la peine que le décès provoque naturellement d'une manière trop décalée, est potentiellement moins réconfortant qu'une musique assez en adéquation avec les sentiments réels du moment, avec la situation en tout cas, voire accordée à la personnalité du défunt et sa vision de l'existence, ou encore de sa propre mort (d'autant que les musiques tristes s'écoutent couramment avec plaisir, ça n'a rien de forcément atroce). Oser apprivoiser sa peine suffisamment, c'est parfois passer plus facilement à autre chose ensuite... Et un enterrement est un peu un dernier au revoir. D'autre part organiser son propre enterrement (ou autre choix), ce qui n'est pas forcément facile, libère dans certains cas les proches de décisions à prendre pour soi, leur permet de moins craindre de n'être pas raccord d'avec ce qu'aurait pu souhaiter le défunt...
  10. Se laisser guider par ses instincts, c'est être tourné avant tout vers soi-même et ses propres aspirations naturelles. Or s'adapter au monde qui nous entoure demande couramment un certain sacrifice de soi, de son propre bien-être, pour priviligier par exemple ses responsabilités professionnelles, ou les besoins de personnes plus en difficulté que soi, etc... On peut alors penser que l'Instinct, par grégarité entre autres, incite par lui-même à se détourner régulièrement de soi, mais c'est en tout cas parfois prioriser un instinct par rapport à un autre ou d'autres, et réfréner, frustrer, plus ou moins ces derniers. La Morale invite à répondre à ses propres instincts d'une manière assez réfléchie, assez consciencieuse, quitte à devoir couramment faire preuve de patience, voire de renoncement ou d'abnégation. L'immoralité naît bien souvent de répondre à ses instincts d'une façon simpliste voire égoïste. Mais négliger ses instincts provient d'une méconnaissance de soi, parfois alimentée par autrui pour son propre intérêt.
  11. A mes yeux sont liées au sujet la question du potentiel individuel à faire correctement la part des choses entre ce qui est de l'ordre du naturel en soi et ce qui ne l'est pas, ainsi que celle de la vertu morale à attribuer ou non à ce qui est naturel en soi.
  12. D'après moi, l'Instinct est également potentiellement identifiable au moment présent ainsi qu'anticipable...
  13. L'Instinct est au moins partiellement conscientisable.
  14. S'il s'agissait d'une évidence objectivement, toutes les réponses iraient dans ce sens, or ce n'est pas le cas. (Cela dit instinct et intuition diffèrent.)
  15. Doit-on se laisser guider par ses instincts?
  16. Quand je croise un emportement au hasard de ma lecture du forum, j'ai tendance à y prêter particulièrement attention plutôt qu'à l'ignorer. Je trouve que la confrontation peut être très révélatrice, en bien ou en mal, de la personnalité de celui qui s'emporte. Ce qui ne signifie donc bien sûr pas que je cautionne forcément la confrontation, ça dépend des cas, je fais la différence entre une critique cinglante fondée, et une insulte ou une réflexion déplacée. Et j'aime l'adage selon lequel "Une insulte n'avilit que celui qui la profère.", mais en même temps je sais que la violence verbale peut être destructrice, donc quand je vois que quelqu'un est insulté, même s'il a beaucoup d'aplomb ou ne réagit pas, je peux avoir de la peine pour lui, car ça me donne l'impression qu'il a été sali alors qu'il ne le méritait pas. De mon côté il m'est d'ailleurs arrivé aussi parfois de regretter certaines de mes paroles, ça a de l'importance pour moi, je ne veux pas trop minimiser les mauvais comportements verbaux au prétexte que c'est du virtuel, et que ça ne vient pas d'un proche, ça compte quand-même. Cela dit malgré tout à mes yeux, quelqu'un qui insulte est quelqu'un qui va mal.
  17. Quand je reçois un appel alors que je suis entourée dans un lieu public, ou dans un transport en commun, je ne réponds que lorsque la communication me paraît peut-être assez importante pour ça. J'essaie d'abréger assez vite et de parler doucement, je ne mets pas le haut-parleur, mais il est possible qu'on puisse entendre un peu mon interlocuteur car le son même sans haut-parleur est parfois nettement audible. Lorsque j'écoute de la musique ou autre, j'utilise des écouteurs. Je n'ai par contre jamais été beaucoup ennuyée par ce problème venant d'autrui, je connais quelqu'un par exemple qui utilise beaucoup le haut-parleur lors de ses appels, mais ça ne me dérange pas tellement. Et quand les gens parlent fort dans les lieux publics et transports en commun en temps normal ça ne me dérange pas non plus. Il m'est arrivé de trouver les rires soudains et tonitruants des ados un peu inconvenants, mais je me dis qu'ils ont l'excuse de l'âge. Cela dit, je précise que je ne prends pas les transports en commun très souvent, seulement de temps en temps. (Par contre je trouve sans-gêne les gens qui parlent sans assez de retenue durant les spectacles par exemple.)
  18. Je n'ai jamais accroché à son style, à sa voix. Au départ elle m'a directement fait très mauvaise impression avec sa chanson "Je veux", que j'ai trouvée extrêmement niaise. (Et au final je serais étonnée d'apprendre qu'elle crache réellement toujours sur l'argent ou les biens matériels qu'on peut vouloir lui donner ou lui prêter.)
  19. Question d'intelligence relationnelle ou émotionnelle, de langage corporel, de décryptage des expressions faciales... Il y a le sourire poli, le sourire reconnaissant, le sourire séducteur, le sourire de connivence, le sourire pervers, le sourire hypocrite, le sourire narquois, le sourire amusé, le sourire niais, le sourire d'acceptation, le sourire de contentement, le sourire d'auto-satisfaction, le sourire aimant, etc... (Sachant qu'un sourire peut aussi avoir plusieurs significations à la fois.) Il y a de beaux sourires et des sourires laids. Appropriés ou pas, ou plus ou moins...
  20. Je ne tiens pas tellement à polémiquer sur le sujet, mais on peut se douter que j'exclus par mes principes certains métiers de la carte si on sait que je suis une fervente adepte de la défense de la cause animale entre autres. Autre exemple, estimant que le tabagisme est un fléau du point de vue santé, je n'affectionne pas tellement les métiers qu'il implique... Ou encore, à l'échelle internationale ou par rapport à l'histoire, étant opposée à la peine de mort, le métier de bourreau n'est pas un métier que j'admire non plus. Etc... Mais bien entendu, ça n'engage que moi.
  21. Bonjour, Je ne serais pas aussi radicale à propos du mensonge. A mon avis il existe des "pieux mensensonges", des mensonges salvateurs permettant par exemple de se protéger d'un agresseur ou d'un potentiel agresseur en l'illusionnant pour détourner son attention d'une vérité qu'il pourrait utiliser à mauvais escient par exemple. (C'est d'ailleurs en partie pourquoi la police a parfois le droit de mentir, dans une certaine mesure du moins, à un suspect pour obtenir des aveux par exemple.) Mais on peut considérer que ce sont les exceptions qui confirme la règle, que c'est un principe qui est censé ne s'employer que dans le cadre d'un moyen de défense ou de protection assez scrupuleusement dosé. En revanche, s'inventer une fausse vie pour arriver à ses fins du point de vue sexuel ou amoureux, représente clairement à mes yeux un abus. Un ex-compagnon à ma soeur l'avait fait à une époque, il avait exagéré son grade dans l'entreprise dans laquelle il travaillait au début de leur relation. Elle ne l'a pas quitté en l'apprenant, mais c'est sûr que ça a un peu altéré l'image de cet homme à ses yeux et aux yeux de la famille, la confiance à son égard... Concernant les métiers artistiques, évoqué par l'auteur du sujet, souvent bien que pas toujours évidemment, les artistes ont un autre emploi en plus de leur métier d'art, lié ou non à leur art, pour subvenir suffisamment à leurs besoins. Et pour ce qui est de la musique, j'imagine que ça peut être un atout, ou bien le contraire, en fonction des goûts musicaux de la personne ciblée...
  22. Une poule (en devenir) éclot d'un oeuf, et l'espèce a pu apparaître à un certain degré d'évolution d'ancêtres de la poule. D'une espèce ancêtre de la poule est alors pondu l'oeuf d'où sortira "la première poule" en devenir. (Une véritable poule ne peut pas à son commencement apparaître à l'état de développement adulte comme par magie.) Exemple d'illustrations: Maniraptora: D'autre part la question ne précisant pas de quel oeuf il s'agit, il est certain que bien avant l'existence de la poule existaient les oeufs. S'il s'agit d'un oeuf "pondu par une poule", alors oui, la "première poule", bien que cette dernière est sortie d'un oeuf, précède l'oeuf pondu par une poule, mais à partir du moment où la question est posée sans cette précision-là ou équivalent la réponse la plus logique est l'oeuf, même si on peut en revanche la nuancer. ("Oeuf de poule" pouvant d'ailleurs aussi signifier oeuf d'où la poule en devenir a éclos.) Etude récente au sujet de l'évolution des différentes espèces animales:
  23. sirielle

    demande

    Personnellement quand un ex qui me plaît vraiment demande à me revoir, si je suis disponible j'accepte, et je l'ai déjà fait à maintes reprises... J'écoute mon coeur en quelque sorte, et je n'ai pas peur d'une éventuelle nouvelle séparation, car je suis assez indépendante.
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