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sirielle

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Tout ce qui a été posté par sirielle

  1. A partir du moment où le conseil n'est pas exprimé comme une simple proposition mais davantage comme une directive de Bien "Tu devrais arrêter de fumer parce que...", à mon avis on rentre dans le cadre du "donneur de leçon". Extrait d'un article sur le sujet (Cependant, s'agissant d'une approche psychologique/thérapeutique, une approche philosophique, si elle peut bien sûr s'en inspirer, peut aussi différer en partie.):
  2. Pourtant, c'est une attitude courante relationnellement, jugée parfois intrusive, envahissante voire déplacée, ou parfois assez appropriée. En couple par exemple, on s'exprime quelquefois plus ouvertement et on peut dire à son conjoint "A mon avis, tu devrais arrêter de fumer, sinon tu risques d'avoir des problèmes de santé." Ceci dit "le beau rôle" est une expression qui fait référence au rôle populaire, "le beau rôle" est parfois une position bienpensante par exemple, celle dont on sait en tout cas qu'elle sera "bien vue" par un certain groupe, à tort ou à raison. Or on peut constater que l'expression "donneur de leçon" est couramment connotée péjorativement mais dans les faits la conscience d'en être un en ces termes n'est pas toujours présente, et celui qui milite en quelque sorte, au-delà de ce que la loi exige réellement, est parfois admiré pour son courage, voire pour ce qui laisse paraître une supériorité morale, faire justice ou défendre "le Bien", encore une fois à tort ou à raison.
  3. A-t-on le beau rôle à être un donneur de leçon? Au-delà du strict respect des lois sociales, qu'est-ce qui justifie ou ne justifie pas pour un individu d'en moraliser un autre, de lui imposer, ne serait-ce que verbalement, sa propre éthique? Doit-on pouvoir se permettre parfois de blâmer ouvertement quelqu'un qui n'est pas vraiment hors la loi, ou hors règlement socialement admis? Si oui, sous quelles conditions?
  4. Et considérer qu'un parent ne répond à aucune sollicitation de son enfant parce qu'on l'a croisé dans un bref instant d'inattention, comme ça peut arriver couramment dans la vie à la plupart des gens, parce qu'on est sujet à de nombreuses sollicitations diverses, serait une conclusion téméraire. Ceci dit oui, être parent est à la fois une chance et une responsabilité à ne pas négliger. Personnellement dans mon entourage, il arrive qu'un enfant n'ait pas forcément une réponse tout de suite lorsqu'il est en demande, selon la situation, parce qu'un adulte peut être très occupé, mais normalement il a une réponse en peu de temps quand-même...
  5. Rien ne dit dans cette histoire que ce que faisait la mère sur son téléphone était optionnel ou totalement dénué d'importance. Certains échanges téléphoniques ou équivalent sont relativement importants. Et rien ne dit non plus dans quelle mesure cette mère est présente ou non pour son enfant en général, d'autant qu'une critique d'enfant de 6 ans n'est pas forcément très objective, peut-être que oui ou peut-être que non (mais qu'il ose la blâmer est plutôt bon signe sur le fait qu'il ose s'exprimer ouvertement à sa mère). Donc personnellement, je ne jugerai pas la mère qui avait peut-être de bonnes raisons d'être sur son téléphone, même si l'enfant en a éprouvé une légère frustration sur le moment. (Et puis, peut-être a-t-elle tenu compte ensuite de la réflexion son enfant et a-t-elle tenté d'être plus disponible.) Mais au-delà de cette anecdote, les téléphones portables pour les relations parents-enfants, leur permettent aussi d'être plus facilement en contact lorsqu'ils sont loin les uns des autres, ce qui apporte même parfois une certaine sécurité, d'être plus facilement joignables en cas de problème, etc....
  6. En religion déiste le Vivant est la création de Dieu, et la Religion en général implique grandement des préceptes moraux (et donc de Justice), en principe elle prône la droiture comportementale. Elle peut représenter également un savoir existentiel censé apporter une compréhension de la vie et de l'existence, et donc de bon conseil vers un Idéal de bien-être et de savoir-être (dans le collectif). Or il est essentiel en spiritualité de savoir se détacher suffisamment de l'égo (pas totalement mais suffisamment), ainsi que, pour aller plus loin, de toute partialité avilissante, dont par exemple un anthropocentrisme outrancier. Le bien-vivre ensemble donc dans un sens large en hommage et en respect à la beauté de la Vie dans son ensemble. Or lorsqu'on s'applique à être quelqu'un "de bien", à faire honneur à sa profession, à sa famille, à se montrer digne de ses amis, de ses voisins, de son couple, droit, juste, etc... en Religion cette quête de droiture, d'honneur, ne se limite en principe pas à un seul domaine de la vie, mais à l'ensemble des domaines existentiels, pour être à la hauteur de la beauté de la Vie qui nous anime, lui faire honneur en s'appliquant à se comporter du mieux qu'on peut, dans un souci de pouvoir être objectivement et à juste titre fier de soi et de ce que l'on renvoie aux yeux du monde et de soi-même, y compris au-delà du regard de ses pairs et de la société.
  7. Je suis particulièrement intolérante à la douleur donc je fais très attention à ma santé (mais je ne prends éventuellement d'anti-douleur type doliprane qu'en dernier recours pour m'épargner les effets secondaires, c'est donc très rare), et j'évite au maximum les prises de risques superflues. Je prends beaucoup soin de moi, je fais attention à mon alimentation, je tente de limiter les activités à risque au strict nécessaire, etc... Par contre effectivement je suis un peu rodée par exemple par rapport à une part des souffrances psychologiques inévitables (certains aléas courants de la vie), par rapport au stress aussi, que j'ai appris à mieux gérer au fil du temps. J'ai acquis une expérience, et une confiance en moi relativement forte, me permettant d'affronter plus facilement certaines situations difficiles (un peu comme on s'immunise physiquement, mais psychologiquement aussi). Cependant, le sport est évoqué dans l'article, je fais pas mal de sport, environ 1h30 par jour, mais pour moi ça ne représente pas une souffrance, juste un effort soutenu, ce qui est différent, d'autant que depuis mon enfance mes professeurs de sport m'ont appris qu'il ne fallait pas trop forcer pour que ça reste vraiment bénéfique du point de vue physique à long terme.
  8. Si je veux sourire je souris, je n'ai pas besoin d'une application pour ça. Je suis juste quelqu'un qui ne sourit pas forcément beaucoup sur les photos (quelquefois si quand-même), mais ça reste un choix, je ne suis pas quelqu'un d'extrêmement chaleureux en société, question de caractère tout simplement... Et je ne veux pas trop me forcer, un peu comme quand on me dit "Mais rigole, c'est une blague, faut rigoler.", si je ne trouve pas la blague drôle au mieux je souris par politesse, mais je ne me force pas à rire en général, ou alors ironiquement.
  9. Que représente à vos yeux une sorcière? Quelles références principales, ou quels personnages en particuliers, vous viennent avant tout à l'esprit à l'évocation de ce terme? Exclusivement péjoratives ou non? Concevez-vous également ce terme comme possiblement valorisant? Est-ce un terme que vous utilisez parfois pour qualifier une femme? Si oui, par rapport à quels critères? Si on vous dit qu'une femme est une sorcière, comment le comprenez-vous? Et estimez-vous qu'un certain type d'aspect physique puisse y être à raison associé, si oui lequel? Croyez-vous en la sorcellerie comme une pratique ne relevant pas uniquement du charlatanisme, et au moins en partie respectable et efficace? A votre avis, pourquoi dans la culture française faisons-nous souvent davantage allusion aux sorcières qu'aux sorciers?
  10. sirielle

    Le pouvoir de...

    Pour ma part j'aime la moquerie bien cadrée. Quant à cette vidéo, elle ne me choque aucunement personnellement, je n'y perçois aucune insulte, mais certaines plaisanteries peuvent me choquer ou m'affliger par contre, y compris quand il ne s'agit pas d'humour noir, me paraître insultantes, déplacées, inappropriées, etc... Je n'idéalise pas l'humour, mais ça n'enlève pas pour autant à mes yeux toute valeur à l'humour noir, sarcastique, moqueur, etc... Il y a juste des limites, comme par exemple en littérature, je peux aimer le style horrifique, satirique, etc... mais il y a des limites à respecter à mes yeux dans les idées que l'on transmet. (des limites relatives au respect des Droits de chacun)
  11. On fait souvent référence à l'image du verre à moitié vide et à moitié plein (même si dans la vie les deux côtés négatif/positif ne sont pas toujours aussi égaux) pour décrier les individus ingrats, mesquins, éternels insatisfaits trop focalisés sur le négatif, mais cette image peut révéler aussi l'inverse, les individus naïfs (au sens péjoratif du terme), persuadés d'avoir beaucoup de chance, mais trop aveugles sur ce qui ne va pas, ceux que l'on pourrait appeler les "imbéciles heureux", les naïfs donc, qui "foncent dans le mur grisés par la vitesse et inconscients du danger". Il y a donc une juste mesure nécessaire à trouver dans la considération du positif et du négatif, selon les moments, selon le contexte, où il faut pouvoir regarder la réalité en face quelle qu'elle soit, savoir être reconnaissant ou plus vigilant. D'autre part, pour ce qui est du bonheur illusoire donc, cela fait souvent allusion par exemple aux prises de risques inconsidérées pour le fun, aux addictions et aux drogues, aux arnaques "trop belles pour être vraies", aux fiertés outrancières, à l'excès de confiance, etc...
  12. A mon avis aussi, normalement, c'est lui qui devrait comprendre que c'est douteux de se comporter ainsi par rapport à une petite fille de dix ans à laquelle il n'a aucune raison d'être lié à présent, et qu'il n'a connue que pendant très peu de temps.
  13. Il existe parfois une rivalité entre hommes ou une rivalité entre femmes. Et certains hommes tentent de faire rater les chances d'un autre qu'ils considèrent comme un rival, ou bien cherchent à isoler une femme du regard ou des possibles avances d'autres hommes. Mais généralement dans ce cas, ils tentent aussi leur chance avec la femme en question, (ou bien il s'agit de la femme avec qui ils sont en couple ou avec qui ils aimeraient être en couple). Cela dit empêcher d'autres hommes de draguer une femme n'est pas forcément malveillant, certains hommes par exemple cherchent à protéger les femmes du harcèlement sexuel, en étant vigilants par rapport au comportement des hommes avec les femmes dans les lieux publics. Par exemple, une fois un homme (que je ne connaissais pas) m'a prévenue qu'un autre homme me suivait, et m'a accompagnée un moment pour m'éviter des ennuis, ou tel autre m'a prévenue que tel homme qui voulait venir avec moi pour une certaine raison n'était pas "quelqu'un de bien", ou encore des hommes ont reproché à un homme de siffler, ou un jour un homme m'a prévenue qu'un autre homme prenait des photos indiscrètes avec son tel, etc...
  14. Addict ou nomophobe par exemple. Ceci dit il y a "toujours" et "toujours", ça reste en réalité modéré, ou pas.
  15. Peut-être que ça va s'arranger, sait-on jamais, d'autant que "parler" à quelqu'un d'autre ne semble pas représenter un engagement notable. Mais si vous vous êtes désintéressés réciproquement ne serait-ce qu'un peu à un moment, et que vous avez tous les deux tourné la page rapidement dès le tout début de la relation, c'est peut-être aussi que ça ne matchait pas très bien entre vous, que vous aviez de sérieux doutes. En tout cas effectivement passer à autre chose rapidement peut avoir tendance à balayer les dernières chances de faire perdurer une relation (ou bien de concrétiser une relation), mais pas toujours.
  16. J'ai pour principe de penser que plus les gens vont bien, mieux c'est (mais aller bien n'est pas être naïf). Le bonheur des uns fait le bonheur des autres en quelque sorte. Toutefois toute richesse ne fait pas le bonheur, ça dépend, parfois tel ou tel emploi, telle ou telle possession, telle ou telle relation, peuvent aussi s'avérer être "des cadeaux empoisonnés", ou pas.
  17. J'en pense qu'en temps normal ça n'arrive pas, les gens savent se tenir en général de ce point de vue-là en public, du moins les gens que je côtoie. Mais s'il y a parfois des exceptions, pour une raison ou pour une autre, c'est souvent pour la personne qui le fait que c'est le plus malaisant. Ceci dit souvent socialement le terme "péter" renvoie aussi à l'orgueil, "se la péter" (expression d'origine québécoise "se péter les bretelles"), ça par contre c'est une attitude "irrespectueuse" voire sans-gêne, qui se cache moins et que l'on rencontre relativement couramment en société. Cependant si elle est utilisée outrancièrement cette expression peut aussi devenir insultante ou rabat-joie, c'est selon les cas...
  18. Sois bien avec toi-même et sache te sentir bien lorsque tu es toute seule. (Trouve ton bonheur en toi-même, et pas uniquement par le biais d'autrui.) Ma mère, lors de mon adolescence.
  19. J'ai l'optimisme de penser qu'un jour ou l'autre l'industrie alimentaire sera peut-être vraiment plus saine, plus respectueuse de la santé, et de l'environnement, si du moins les conditions internationales, climatiques et naturelles restent assez vivables à long terme. Au fil du temps la prévention contre les produits alimentaires de mauvaise qualité diététique et écologique, les conseils nutritionnels favorisant les produits les plus sains tels que les fruits par exemple, se développent. L'organisation sociale progresse aussi grâce aux diverses études techniques, médicales et environnementales. Les droits des autres espèces animales croissent. L'accès à une alimentation saine pour tout un chacun tend à être facilité même si ça prend du temps. J'ai confiance en l'intelligence sociale, je crois que la société tire des leçons de son expérience et de ses erreurs et qu'une certaine solidarité se soucie vraiment du bien-être de chaque individu.
  20. J'aime l'ordre mais parfois d'autres priorités priment sur le rangement. Et il y a des situations où maintenir son espace de travail ou son domicile en ordre est beaucoup plus facile que dans d'autres. Déjà par exemple lorsqu'on vit seul ça peut être beaucoup plus facile que lorsqu'on vit avec quelqu'un d'autre, selon le mode de vie de l'autre. Et puis de la même façon si on reçoit beaucoup ça peut être aussi éventuellement plus compliqué que si on ne reçoit personne. D'autre part certaines activités nécessitent bien davantage de divers matériel à proximité que d'autres. Donc pour moi il fut un moment dans ma vie où tout était "au carré", mais j'ai appris à tolérer possiblement un peu de bazar au fil du temps. Je range un peu tous les jours car j'aime que mon espace soit assez bien tenu et ait une assez belle apparence aussi, mais je m'efforce de ne pas y passer trop de temps non plus et de n'être pas maniaque, car j'ai bien d'autres choses à faire. Et quand je constate le désordre chez quelqu'un d'autre (domicile ou autre), en principe je ne juge pas la personne et je tolère, bien des raisons peuvent l'expliquer et pas forcément des raisons "culpabilisantes" pour elle.
  21. sirielle

    Nouvelles rencontres

    Comme insinué dans ton sujet, peut-être devrais-tu privilégier des activités où les probabilités de rencontre avec un homme sont plus importantes, des loisirs plus mixtes où il peut y avoir de l'échange entre les uns et les autres (Clubs de lecture, ping-pong, groupe de randonnée, etc... Je ne sais pas ce qui peut te plaire.) Ou encore, sans aller jusqu'à prendre trop de risque évidemment, peut-être devrais-tu aussi être plus souvent seule lors de tes sorties. Personnellement, je me fais beaucoup plus draguer quand je suis seule que lorsque je suis accompagnée, même s'il s'agit d'une autre femme.
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