Tequila Moor

Konvicted, je n'osais te le dire, mais comme tu fais ton coming-out, je me lance... Cela peut prendre l'éternité avant de trouver l'amour, mais depuis que le nôtre est né, l'éternité ne fait que commencer. (bonne Saint Valentin, et gros poutous)

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Ne vous inquiétez pas, je veillerai à ce qu'il soit lisible. :smile2:

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Je dois t'avouer quelque chose: si j'ai répondu à ton billet, c'est pour trouver des failles dans ton agencement. Après tout, c'est toi qui nous y invite. Pour cela, rien de tel que de proposer modestement des éléments qui pourraient s'en écarter. Le rêve dont je parlais est le rêve pour le rêve, pas l'imagination d'une virtualité en attente de réalisation. Ce rêve n'est pas un besoin, pas plus qu'il n'exprime forcément un besoin. Ce rêve est un choix, une option prise dans le but de vivre différemment, voire même davantage que ce que la vie peut offrir. Et c'est du côté de la vie telle que tu la conçois qu'il y a des besoins : qui rêve n'est pas dans un monde de besoins. Cependant, tu fais ce que tu veux, et tu pourras placer le rêve dans le "sens" ou le "jeu". De même pour le désir de se retirer du monde, que tu pourras placer en "autonomie", même s'il s'agit de ne plus avoir à supporter l'idiotie de ses contemporains : à la limite, pourquoi ne pas placer ceci en "relations positives" puisqu'il s'agit d'éviter les relations négatives ? C'est un peu le problème quand on crée ce type de liste, on finit par être réducteur et par contraindre la réalité à s'adapter au modèle. Mais sans doute suis-je trop soupçonneux, trop dans le monde, pas assez rêveur... Concernant le dernier point, je suis étonné. Il y aurait possibilité de "déni de soi suite à la déception des figures d'autorités", ce qui pourrait engendrer la détestation de soi. Mais je ne vois bizarrement dans ta liste aucun élément genre "Etre une figure d'autorité non décevante" ou bien "Respecter les figures d'autorité afin de n'être déçu par elles"... Même sans mauvais esprit, je ne vois rien qui se rapproche de près ou de loin à l'autorité dans ta liste : pourtant, ça a l'air d'être un élément important, non ?

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Et où placer le rêve ? Le désir de se retirer du monde ? Voire la détestation de soi ?

Je m'y voyais. Merci. :)

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Bravo. Excellente application de l'effet "je vais t'expliquer la vie avec un argument pseudo-scientifique"... Sachant que l'effet Barnum peut être appliqué dans absolument tous les domaines, il est non réfutable (au sens de Karl Popper). Donc, en tant qu'argument non réfutable, il est pseudo-scientifique.

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Marioons, je me suis tellement reconnu dans ce texte que je me demande si on ne se connaîtrait pas IRL... Ah non, pardon : ton texte peut s'appliquer à tout le monde. :smile2:

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Bah je sais pas, n'ayant pas compris si l'anecdote était ou non un raisonnement par l'absurde censé attaquer Platon. Dans ma petite tête, ne pas trouver d'homme signifierait ne pas trouver l'idée d'homme, et utiliser une lanterne ferait directement référence aux ombres projetées dans la caverne. Je pense que Diogène voulait ainsi montrer que Platon s'emmêlait les pinceaux, que son concept "homme" n'était autre qu'un ombre projetée sur les murs de la réalité, que la philosophie platonicienne représentée par une lanterne empêchait de voir les hommes concrets. Ce que tu traduis par : est-ce qu'une existentielle inconsistance suffit à rendre absente toute présence ?

[...] il fera sens de parler à quelqu'un qui n'est pas là. Bien sûr. C'est à cela que servent les livres. Sinon, faudra que je revienne sur ce texte : là je ne suis pas assez réveillé pour tout comprendre. Juste assez pour dire qu'à mon sens, le plus étonnant chez celui qui cherchait un homme durant la journée, était qu'il le faisait avec une lanterne.

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