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Tequila Moor

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Tout ce qui a été posté par Tequila Moor

  1. Je rajoute à ce que je disais la semaine dernière un panel des fiches métiers du jeu vidéo en général : https://afjv.com/metiers_jeux_video.php
  2. Tequila Moor

    Similitudes musicales...

    Similitude trèèèèès lointaine, mais je n'en suis plus à ça près...
  3. D'une certaine façon, je pense que cette remplaçante a donné une importante leçon à ton enfant, même si ce n'est probablement pas à cet âge qu'il faut la donner. A savoir que, dans le monde d'aujourd'hui, la quantité d'efforts produite sur un sujet donné ne sert souvent à rien, seul le résultat final aura tendance à compter, et surtout l'appréciation finale qu'auront ceux qui valide tes efforts. Cela peut être quelqu'un de la sphère pédagogique comme dans ton exemple, cela peut être un supérieur hiérarchique dans une entreprise, des clients dans un business donné, un public quand on est artiste, etc. De plus, dans un monde qui s'automatise au maximum, où l'accès à des outils ayant détourné une importante part du savoir et du savoir-faire humain se démocratise, il vaut mieux être conscient que cette tendance sera exacerbée. Il ne peut plus y avoir de méritocratie dans un monde où des petits malins font travailler des IA à leur place, pour produire ultra-rapidement un bon résultat, que n'importe qui de vraiment talentueux mettra plus longtemps à réaliser en n'utilisant que son savoir et son savoir-faire. Et aujourd'hui ce sont les IA, demain ce seront les robots : donc bon, le mérite, heu... Pour moi c'est caduc.
  4. Tequila Moor

    Similitudes musicales...

    Du classique, mais qui fait toujours plaisir quand il poppe dans ma mémoire... comme ça au réveil : pop ! (et je crois qu'il doit être possible d'ajouter "Physical" d'Olivia Newton-John dans le mix, mais je suis trop embrumé...)
  5. Ma foi, ça en fera un de plus pour aller cirer les pompes de Trump.
  6. Hélas souvent cantonné aux rôles de gangsters et de méchants stéréotypés, alors qu'il avait porté le très beau "Clean, Shaven" en jouant le rôle d'un homme atteint de schizophrénie, dans un film ne montrant pas cette maladie de façon caricaturale, voulant immerger le spectateur dans ce que vit un esprit qui en est gravement atteint. https://cinepsy.com/film/clean-shaven/
  7. Belle ironie de poser cette question en section "philosophie". Car s'il y a bien une discipline qui suppose l'envie de faire mieux que les autres, de s'affranchir du commun, de dépasser le vulgaire, de réfléchir un minimum sur la vie, sur soi, sur les autres, sur ce qui nous entoure, voire tout ceci à la fois, c'est bien la philosophie. Espérer atteindre une forme de sagesse, c'est déjà présupposer qu'on pourra s'extraire du préjugé cru, de l'émotion facile, de l'appel des organes, pour se tempérer via la raison, ce que beaucoup ne font guère. Donc oui, qu'on pourra faire mieux que les autres.
  8. Premier marché du divertissement mondial, plus que musique, cinéma et livre réunis. Et c'est peu ou prou le même ratio si on regarde en France ou dans le monde entier. Surtout car les éditeurs de jeu vidéos ont très tôt planché sur des moyens de se protéger du piratage, et ont été moins touchés par la dématérialisation à marche forcée (puis la perte de valeur) subie par les 3 autres industries début 21° siècle. La multiplication des supports de jeu aide aussi beaucoup : consoles, ordinateurs, tablettes, téléphones, réalité virtuelle, bornes d'arcade. Cependant c'est un marché inégal, où les éditeurs pouvant dépenser des sommes folles en marketing se partagent l'essentiel du gâteau : il existe des studios et des éditeurs indépendants, comme dans toute industrie du divertissement, mais leur survie long terme est compliquée. Et au niveau individuel, s'il y a effectivement de nombreux débouchés dans le JV, il y a aussi beaucoup de harcèlement, d'heures supplémentaires pas ou peu payées, de périodes intenses de travail avant toute date jalon importante, et tous les métiers y subissent déjà l'arrivée de l'IA. Sinon, ce que je trouve intéressant avec le succès de COE33 est que le studio français Sandfall Interactive semble partager la copropriété de son éditeur (Kepler Interactive) avec d'autres studios mondiaux, ce qui est un montage original : je ne connais pas les détails, mais dans une industrie où les studios ont tendance à être pressurés par leurs éditeurs, c'est peut-être une voie à suivre pour leur assurer plus d'indépendance.
  9. Tequila Moor

    Full album !

    Tu as mis dans le mille. Il ne s'est jamais caché de ses influences : Bowie, Lou Reed, Gainsbourg, etc. Niveau compositions, on y pense avec le contraste d'un groove travaillé et d'envolées lyriques, la juxtaposition de sa voix mi-chantée mi-parlée et de vocaux féminins, l'opposition de sons électroniques et d'instruments vintage. Puis bien sûr, y'a le personnage : crasse revendiquée, décalage ironique, sensibilité étrange.
  10. Oui c'est en effet possible. Et puisqu'il faut parler de mon cas personnel, la vie me fait déjà profondément chier la plupart du temps, hormis certaines activités qui permettent à mon cerveau de s'oublier et de n'en avoir rien à foutre de mon pessimisme inné. Ainsi je comprends plutôt bien cette dame, trouvant déjà le temps trop long. Je fais souvent un pari sur l'avenir, me disant qu'à mon âge il y a encore quelques risques qu'un évènement heureux survienne, que la réalisation d'un mien objectif ou d'une mienne ambition vienne plus tard me flatter l'ego. Mais dans les pires moments, il faut que je trouve un dérivatif immédiat pour éviter de me foutre en l'air – et je ne parle pas ici de drogue, fête, sexe, ou autre mièvrerie hédoniste. Plutôt de composer de la musique, m'essayer à la littérature, écrire un jeu vidéo, ou plus récemment, générer ultra rapidement des logiciels ou des business grâce aux IA. Créer quelque chose ou résoudre un problème, ceci sans supporter qui que ce soit autour, voilà qui me permet de ne pas sombrer. Hélas, je sais qu'arrivera un fatidique moment, dans le futur, où les dérivatifs ne serviront plus à rien, où les maigres espoirs que j'ai encore auront été annihilés, où ne restera plus qu'une seule porte de sortie. Et tant mieux : quand on considère qu'il n'aurait jamais fallu exister, devoir disparaître un jour est un pis-aller acceptable. Peu me chaut donc d'avoir ou non la chance d'une visite par l'un de mes descendants quand je serai bien vieux : être père ne fut jamais recensé parmi mes erreurs. Mais, car il y a un mais, si j'accepte mon destin en toute conscience, n'ayant de toute façon pas le choix, je ne suis pas sûr que ce soit le cas de tout le monde. Pas sûr que les personnes refusant l'idée du couple de nos jours pensent à leur profonde et future solitude, et qu'elles l'acceptent. Ou alors je suis bête, trop centré sur mon nombril, centripète... Dans ce cas, mon pessimisme est plus répandu que je ne crois, ma lucidité est l'apanage de l'époque, mon doux nihilisme est l'avancée ultime de notre civilisation : plus aucun couple, plus aucun enfant, car le jeu n'en vaut guère la chandelle, la vie n'étant que le marché de dupes ultime, tout du moins le croyons-nous. Après tout, pourquoi pas.
  11. J'ai déjà répondu à cet argument. Pour simplifier : 1) faire des enfants = peut-être recevoir des visites quand on est aux portes de la mort, 2) ne pas en faire, être sûr de ne jamais en recevoir. Donc, entre "peut-être" et "être sûr", chacun choisira.
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