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Tequila Moor

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Tout ce qui a été posté par Tequila Moor

  1. 16 juillet 2024, sortir de là Courte nuit, coucher tôt, lever à 4h30. Quelques douleurs, bonne humeur, cerveau endormi. Content de me sentir à peu près en forme, n’avoir quasiment rien fait hier m’a procuré du bien-être, et la perspective d’aller faire un tour en Occitanie également. Il y a quelque chose que je n’aime pas chez moi, ce sont les limitations de mon cerveau : je ne sais pas si c’est dû à mon état dépressif chronique, mais plus j’avance dans le temps et plus j’ai l’impression qu’il rétrécit, devient inutile, lent, brouillon. Ou peut-être suis-je trop fainéant pour avancer la tonne de choses que j’ai à faire, que je ne mets pas la bonne quantité d’énergie en regard des efforts à fournir, que je suis trop indécis pour être capable de prendre un cap clair et de m’y tenir. Je voudrais m’observer avec bienveillance, réussir à être gentil avec ma personne, même si je ne m’aime pas, mais c’est compliqué : se déclenchent des réflexes de dureté, de cruauté envers moi-même. Peut-être est-ce un moyen inconscient de me cacher devant mes responsabilités, fuir ainsi dans le déni de mes capacités devant mes objectifs. C’est fort possible. A faire absolument :
  2. Bah oui, mais ce n'est pas parce que je suis cool, juste que je n'ai pas le temps d'être agressif avec tous ceux qui m'horripilent... Franchement, quand je vois certaines personnes ici s'insulter pendant des pages et des pages, je me dis qu'elles utilisent mal leur temps libre.
  3. Cela rejoint une idée autour de laquelle je tourne depuis quelques jours, à savoir que la plupart d'entre nous ne sont que rarement convaincus par les arguments faisant appel à notre raison, plutôt par ceux faisant appel à nos émotions. La raison joue par contre son rôle : elle permet de construire a posteriori des justifications pour avoir adhéré à tel ou tel argument, elle sert d'habillage à des avis basés sur de l'émotion pure. Cela ne me dérange pas, car même quand je me pense nul dans un domaine, s'il m'intéresse vraiment je vais m'y essayer. Je suis suffisamment habitué au manque de confiance en moi pour passer outre, et voir si je peux m'améliorer. Bien entendu, faut que ça m'intéresse vraiment, que j'éprouve de la curiosité pour cela. Sinon je réponds comme tes copines "oui mais non, je suis nul" et hop, je peux passer à autre chose ! Certes, m'enfin c'est ainsi.
  4. Moi qui pense être un raté, je prends les choses à l'inverse : si tu me dis que je suis un raté, ça ne va rien me faire. Ce sera trop vrai pour me toucher. Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées... Ceci dit, c'est juste le raisonnement inverse du tien, ça ne nous avance pas loin.
  5. 15 juillet 2024, cours de marketing Nous vivons à une époque de mots-clefs, les catégories marketing infectant notre pensée, les hastags caricaturant notre identité. Le besoin de multiplier ces mots-clefs se fait sentir pour définir puis affirmer ce que l’on croit être. Untel sera homme, poète, noir, gay, etc. Unetelle sera femme, entrepreneuse, blanche, hétéro, etc. Or, nous sommes toujours plus que ce que nous croyons être : se résumer à coups de mots-clefs n'aide qu’à enrichir ceux qui font commerce des hashtags, commerce de leur diffusion, de leur utilisation. Puis le conflit naît du besoin de se résumer et de résumer l’autre à un ensemble de mots-clefs. Nul besoin d’écouter l’autre quand on peut simplement la ou le résumer avec un hashtag : transphobe, islamo-gauchiste, islamophobe, gauchiasse, facho, etc. Le mot-clef étant caricature d’identité, il devient aisément parodie d’altérité. Auparavant existait une autre caricature de l’identité, dans la vieille métaphore du théâtre social : le masque. On revêtait ainsi un masque différent suivant le lieu, le moment, et la situation sociale afférente. On revêtait le masque de l’amant, du mari, du père, du travailleur, du citoyen... suivant le besoin de l’instant. Notre identité était toujours cachée sous le masque, qui ne servait qu’à nous caricaturer. Le mot-clef d’aujourd’hui assure la même fonction, sauf que l’on peut fièrement l’arborer sur ses réseaux sociaux. Et bientôt, on pourra le garder au chaud dans nos portefeuilles virtuels prophétisés par le web décentralisé, au côté de nos précieuses digitales devises et de nos données biométriques. Ainsi le masque sera sanctuarisé.
  6. Il te reste à pratiquer le cunnilingus, donc.
  7. Moi j'ai pas de voiture, puis je ne lave que les femmes consentantes. (un peu honte de cette vanne, mais c'est l'été : on me pardonnera j'espère son côté barbecue qui pue & rosé qui arrache...)
  8. Je ne vois pas comment il pourrait y avoir une pandémie au prochain hiver. Vu que celui-ci sera nucléaire. Autant dire que les bactéries et autres virus auront fort à faire pour ne pas disparaître en même temps que leurs hôtes annihilés... C'est bien, ça va les obliger à muter. Dans quelques millions d'années, ils pourront nous remplacer, donc devenir aussi cons.
  9. 14 juillet 2024, guerre civile Des gens passent et des meilleurs Se tabassent, y'en a qui meurent Belle impasse : des directeurs Trépassent – Thanatopracteur !? Des gens saignent, et des meilleurs Des radasses et des sans-cœurs Des sans règnes, des voltigeurs Volte-facent en un quart d'heure Des gens pilent, et des meilleurs Barricades, ou feu vengeur Se compilent : faces de sueur Saine estocade et puanteur Des gens tassent, et des meilleurs "Nik- la poliç-" crient les casseurs Bourse brasse – Chute aux valeurs Jaunisse des investisseurs Des gens lisent et des meilleurs Bing… Massue ! Ou tombales fleurs Qui balisent ? Influenceurs On l'a su : leur talent est leurre Des gens filent, et des meilleurs Sales godasses, pieds chômeurs Rire hostile d’Identitueurs Qui carcassent Conservateurs Des gens brassent et des meilleurs Se saisissent d’un moi fébrile Des bombasses dans la tiédeur Démolissent mon corps fossile Des gens s'aiment, à tous les vents Des gens graines, ou des sans dents ? Des gens quilles – Pandémonium Des gens barques – Capharnaüm
  10. 12 juillet 2024, zim bam boum Assez bonne nuit, nombreux réveils, lever à 12h00. Quelques douleurs, humeur dépressive, cerveau endormi. Aujourd’hui il fait beau, ça change mais en fait c’est pareil. Je suis psychiquement épuisé, ça ne change pas. Pourquoi changer, après tout ? Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je suis comme le Pendu du Tarot, dans une situation où il n'y a rien à faire, où la seule attitude possible consiste en attendre et observer : dans ce monde qui tombe en ruine, dans cette société qui sombre dans l’anomie, que faire d’autre qu’insister ? 13 juillet 2024, je t’aime Rose Ô, lui écrire un fichier texte rédigé sous Windows, lui avouer que sa beauté est une apothéose, qu'avant elle la vie me semblait saccharose, qu'à la connaître je sais ce qu'est le vrai glucose à risquer l'overdose, car je suçais des lauzes au détroit de Formose, qu'en bon lagomorphe j'avais myxomatose... Qu'en un mot comme en cent, je n'y peux pas grand-chose si elle n'est que grandiose. Est-elle un peu de gauche ? Lui susurrer qu'avec elle mon coeur deviendra fier kolkhoze… Est-elle un peu de droite ? Lui assurer que de mon contrat d'amour elle est maîtresse des clauses… Est-elle beaucoup du centre ? Oups, me suis trompé, mademoiselle… Désolé, j'arrête là ma glose !
  11. Topic pour toutes les musiques dont les paroles et/ou l'ambiance et/ou le clip vidéo évoquent la Fin du Monde, quelque soit le type de cette dernière. Allez, lâchez-vous avant qu'Elle n'arrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiive !
  12. Ouais c'est chaud pour exprimer le pluriel. Bah pas grave, tu suis la nouvelle mode : tu mets "-ent" à la fin de tous les mots, surtout quand il ne s'agit pas de verbes...
  13. Tous les jours, se mettre au boulot, à peu près à la même heure, quand on a le maximum d'énergie et de capacité de concentration : généralement c'est le matin, bien sûr ça dépend du style de vie. Ne jamais attendre l'inspiration, la forcer à venir. Se dire que l'inspiration magique et pure, c'est bon pour les génies. Ne pas se prendre pour un génie, s'obliger à travailler. Adopter le point de vue de l'artisan : ce qui compte c'est de faire, et faire souvent et de façon répétée permet de produire et s'améliorer. Il y aura des choses à jeter ? Tant pis, l'accepter. Si on pratique la musique, travailler une nouvelle gamme, un nouvel enchaînement d'accords, un nouveau type de rythme, un tempo ou une métrique inhabituelle pour soi, un genre musical qu'on ne connaît pas, etc... Ou alors paraphraser un morceau existant, le maîtriser puis y changer quelque chose : le jouer à un autre tempo, à une autre tonalité ou dans un autre style, et voir ce qui en résulte. Ou travailler seulement avec une partie de ce morceau, s'essayer au sampling. Si on fait un art visuel, c'est pareil : travailler une nouvelle palette de couleurs, un nouveau type de perspective, une technique graphique que l'on ne connaît pas, multiplier les points de fuite ou les points de vue, etc... Ou imiter un dessin ou un tableau existant, le reproduire puis y changer quelque chose, en garder l'esprit mais le passer à un style différent : exemple bateau, reproduire du Matisse ou du Dali en mode Picasso cubiste, puis voir ce qui en résulte. Idem si on pratique la littérature : s'essayer à la poésie, aux rimes et pieds imposés ou libres, aux différentes formes poétiques ; à la nouvelle, en s'imposant un genre donné (horreur, romantique, policier, fantastique, etc...) ou un nombre de caractères imposés, ou des contraintes façon Oulipo ; lire des essais, des biographies, des autobiographies, des journaux d'explorateurs ou de marchands, des thèses philosophiques ou scientifiques, tenter de les imiter, même à petit niveau ; travailler les figures de style, les différents de points de vue entre narrateur ou héros, les sauts temporels entre différentes formes de passés, présents, futurs ; etc. Ou alors on peut être un génie, attendre que l'inspiration vienne, en récolter les fruits savoureux quand elle apparaît... Dans ce cas faut être prêt : avoir tout prévu pour la capturer quand elle passe, car elle est par nature fragile et fuyante.
  14. 11 juillet 2024, on vous met le feu C'est la fête Dans ma tête L'allumette Est bien bête Qui craquète Et caquète Ce feu bête Là, m'inquiète Pauvre tête Qui s'arrête
  15. Bien sûr que c'est normal, surtout au regard de Dieu. Si ce dernier, dans son infinie bonté, n'avait pas voulu qu'un homme puisse jouir lorsqu'il reçoit le monde en lui façon Sodome, il n'aurait pas placé la prostate à l'entrée de l'anus. Ainsi, c'est bien Dieu qui a voulu que les hommes puissent jouir lorsqu'il se font pénétrer par derrière : merci mon Dieu, Dieu est grand. Et peut-être que ses attributs divins sont divinement grands aussi... mais Dieu a-t-il une prostate ? Mystère.
  16. Si on laisse une IA nous définir ce qu'est la normalité, autant tout de suite lui laisser les clefs du pouvoir.
  17. Diantre, il appert que l'Illustre Monseigneur Macron acceptera sans broncher la rédaction de toute nouvelle constitution que réclame le bon peuple, surtout si cela peut remettre à zéro les compteurs concernant sa propre réélection, et permettre à Sa Seigneurie de rester sur le trône le plus longtemps possible. Par contre : "limiter le pouvoir de l'exécutif"... de la part de Son Illustrerie ? Sérieusement ?
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