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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. J'ai connu ça... Attends-toi à avoir d'autres appels de ce type. Ce sont les mêmes qui appellent et raccrochent immédiatement, le but étant de forcer les gens à rappeler des numéros surtaxés. Quand ces escrocs ont repéré un numéro, ils ne lâchent pas leur proie si facilement. Solution : régler au maximum la sécurité du portable, activer tous les filtres anti-spams, bloquer tout ce qui est douteux et surtout ne pas répondre à un numéro qu'on ne connaît pas. Ça peut paraître radical, mais c'est à ce prix qu'on arrive à avoir la paix.
  2. Gouderien

    Votre série du moment

    "Zero Day", sur Netflix. Avec Robert De Niro. Impatiemment attendue, c'est la première série de Robert De Niro. A la suite d'une cyberattaque globale, un ancien président des États-Unis est amené à reprendre du service... Même si le scénario n'est pas très original, De Niro est très convaincant, et nous fait rêver à l'époque où l'Amérique avait un vrai président, au lieu de l'immonde cancrelat qui squatte actuellement la Maison Blanche.
  3. Faudrait créer un prix Nobel de la connerie, uniquement pour lui.
  4. Cocu c'est bien possible, content sûrement pas. En tout cas nous sommes en train d'assister à l'un des retournements d'alliances les plus spectaculaires de l'Histoire - au moins depuis le pacte germano-soviétique d'août 1939. Si à l'époque, pour Hitler, c'était un coup de maître politique et stratégique, les motivations de Trump sont bien plus nébuleuses. On peut toutefois se dire que si le Donald préfère la Russie à l'Europe, c'est d'abord parce qu'elle n'est pas un concurrent économique - elle pourrait même se révéler un partenaire commercial de premier ordre, y compris dans le domaine de l'armement. Et puis on sait que Trump a un faible pour les régimes autoritaires.
  5. Te fatigue pas, ce Garthriterovitch est un agent de Poutine (et certainement un des plus tenaces sur ce forum). Le fait qu'il défende maintenant avec acharnement le Donald est plus éloquent que n'importe quelle démonstration. L'axe Washington-Moscou est en bonne voie.
  6. Donald Trump a qualifié Volodimir Zelenski de "dictateur sans élections". Manifestement il confond avec Poutine - sauf qu'il a les yeux de Chimène à l'égard du tsar cinglé du Kremlin. Décidément, tout ce qu'on craignait avant l'arrivée du Donald au pouvoir est en train de se concrétiser. Trump se montre aussi ignoble qu'on le prévoyait. L'Ukraine résiste héroïquement à l'agression russe depuis maintenant presque trois ans, mais combien de temps pourra-t-elle tenir si les USA lui refusent toute aide - voire, car avec Trump le pire n'est jamais à exclure, s'ils aident l'armée russe?
  7. En quoi le fascisme de Trump est-il différent? Une fois qu'on a dit que Trump était un fasciste, fort bien; ce n'est pas faux, mais c'est un peu réducteur. Il y a une différence essentielle entre Mussolini, Hitler et leurs émules (au Portugal, en Espagne, Hongrie, Roumanie, Slovaquie, Croatie, Argentine, Japon, France de Vichy, sans oublier... la Russie de Poutine) et le Donald. Dans le fascisme classique, le leader politique, qu'il s'appelle "Duce", "Führer", "Caudillo", "Conducator" etc., s'appuie sur deux piliers : un parti unique, et un État fort. C'est un des buts du fascisme que l'État soit le plus fort (et le plus centralisé) possible. Un Elon Musk, chargé de "dégraisser" l'État et de fermer des agences gouvernementales, aurait été impensable en Allemagne nazie (par exemple). Bien au contraire, Hermann Göring, un des plus proches compagnons de Hitler, avait réuni sous sa coupe une grande partie de l'industrie allemande, même s'il n'a jamais été question de renoncer au capitalisme et de passer à une économie entièrement planifiée, comme en URSS. Trump emprunte les moyens du fascisme, entre autres la brutalité, la propagande, la désinformation, le mensonge, mais son but est différent : il veut en finir avec l'État. Aux États-Unis bien entendu, mais aussi à l'étranger. Et surtout avec la forme d'État particulièrement haïe des ultra-libéraux : l'État-providence, cette "bête hideuse" née au Royaume-Uni avec le rapport Beveridge en 1942 (même si le New Deal rooseveltien et le Front populaire en France allaient déjà dans ce sens dans les années 30). Dans le numéro d'aujourd'hui du "Canard enchaîné" se trouve un article sur le livre "Le Capitalisme de l'apocalypse" de l'historien canadien Quinn Slobodian. L'auteur explique que le système idéal de Trump, c'est la féodalité : "L'ennemi à pulvériser, c'est l'État-nation, créateur d'impôts et distributeur de subventions pour la plèbe. La solution, pour les riches, c'est de faire sécession dans des résidences fermées ("gated communities"), des îles artificielles, des plateformes flottantes et des paquebots-bureaux. Déjà, Elon Musk est en train de bâtir des villes privées, régies par des entreprises de son groupe. Que fleurissent donc 1.000 "zones économiques spéciales", "ports francs" et "parcs d'affaires". Reagan et Thatcher avaient lancé le mouvement, mais trop timidement aux yeux des nouveaux cadors du numérique et du high-tech. Aujourd'hui, il faut finir le travail, "effacer le XXe siècle et l'État providence". Cela tombe bien : à la Maison-Blanche, le nouveau patron pense la même chose. (...) les anarcho-capitalistes les plus allumés rêvent d'une société néomédiévale où des groupes "auto-organisés" seraient chargés de la sécurité et du maintien de l'ordre. Pas de police nationale mais des chasseurs de prime, pas de prisons financées par l'État : les prisonniers devraient payer leurs frais d'incarcération ou négocier une réparation monétaire de leur faute. On sait que, pour Donald Trump, tout est transaction, tout se marchande : la docilité d'un juge, les faveurs d'une call-girl, un traité de paix au Moyen-Orient ou en Ukraine." Nous voici donc aux prises, pendant au minimum quatre ans, avec un président américain qui est à l'avant-garde... du Moyen-Âge. Il y en a un qui doit bien se marrer, c'est Poutine, qui lui n'a pas la moindre intention d'affaiblir son pouvoir, et qui, bien au contraire, est à l'affût de la moindre opportunité, prêt à profiter de toutes les erreurs et de toutes les faiblesses des Occidentaux - et particulièrement des Européens.
  8. Oui mais en 2029 c'est un peu tard. Maintenant ça serait mieux.
  9. N'oublions pas la Pologne, dont l'armée de terre est l'une des plus puissantes d'Europe (sinon la plus puissante). Ce pays a retenu les leçons du passé... ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Comment la Pologne est devenue l'armée la plus puissante de l'UE | L'Echo En plus les Polonais (pour d'excellentes raisons) se méfient des Russes, et donc eux au moins ont peu de chances de succomber au charme vénéneux de Poutine.
  10. Si on attend après Ursula von der Leyen pour constituer une défense européenne... les chars russes seront à Paris avant cela. Elle fait partie de ces néo-libéraux intégristes pour qui seule compte l'économie - autant dire qu'elle ne comprend rien au reste. Pour elle des mots comme "sécurité européenne" ou "défense européenne" sont du chinois. En plus elle est allemande, et son pays ne veut surtout pas se fâcher avec Trump, croyant encore naïvement qu'il peut compter sur lui en cas de problème. Cette femme est la preuve vivante que, contrairement à ce que prétendent les féministes, placer des femmes à la direction des institutions ou des entreprises n'arrange pas toujours les choses. L'incompétence n'a pas de sexe.
  11. La réunion d'aujourd'hui à Riyad n'a pas été très concluante, et une rencontre Trump-Poutine n'est pas encore prévue. Tant mieux. Quant à la réunion sur la sécurité de l'Europe d'hier à l'Élysée, elle semble avoir été un véritable échec, ce qui a poussé le Premier ministre a sortir de sa modération habituelle : INFO BFMTV. Bayrou juge que "pour la première fois depuis 1945, la guerre peut arriver sur le sol européen, autour de nous" Peut-être faudrait-il sortir des structures existantes (OTAN*, UE, Commission européenne), gangrénées par les mous, les lâches, les complices de Moscou et les spécialistes du double jeu, pour former un nouvel organe de défense avec les pays qui n'ont pas envie de se soumettre à un éventuel diktat américano-russe : France, Grande-Bretagne, Pologne par exemple. Ce trio serait déjà une bonne base de départ. * Si jamais Trump quittait l'OTAN, peut-être cette organisation pourrait-elle encore être utile, à condition bien sûr d'en virer les membres douteux.
  12. Moi ça me fait plutôt penser aux accords de Munich de septembre 1938, durant lesquels la Tchécoslovaquie a été dépecée avec l'approbation des Français et des Anglais, sans même qu'elle ait son mot à dire.
  13. Il serait intéressant d'écrire une histoire du fascisme américain, et d'analyser comment le Parti républicain, le vénérable "Grand Old Party", est devenu le monstre qu'on connaît aujourd'hui. A mon avis tout commence avec George Bush Jr et les attentats du 11 septembre, dont j'ai déjà dit qu'ils étaient pour moi l'équivalent américain de l'incendie du Reichstag en Allemagne. Le but est d'avoir un prétexte pour attaquer l'Irak (qui n'a rien à voir dans les attentats mais c'est pas grave) et mettre la main sur ses richesses pétrolières. L'expédition se solde par le désastre que l'on connaît, et bien loin d'apporter la démocratie, déclenche une explosion du terrorisme islamique au Proche-Orient à une échelle encore jamais vue. Mais même cela va servir aux ultra-conservateurs. Même si Bush Jr déteste Trump aujourd'hui, c'est quand même sous ses deux mandats que le Parti républicain commence sa dérive vers l'extrême droite. Les choses vont s'accélérer après l'élection de Barak Obama (un président noir! Quelle horreur!). Ce qu'on croyait être un grand progrès pour la démocratie américaine a, par réaction, engendré le basculement final de la droite dans l'ultra-conservatisme. Il faut y ajouter, dans les années 2010, une réaction au wokisme (qui existe bel et bien malgré ce que certains semblent penser) doublée d'une réaction à l'écologisme. L'Amérique s'est toujours pensée comme un pays "sans limites", et donc beaucoup d'Américains ne sont absolument pas prêts à sacrifier quoi que ce soit de leur niveau de vie élevé au nom de la défense de la planète. Naturellement c'est encore plus facile quand on va jusqu'à nier l'existence du changement climatique. Finalement l'arrivée de Trump au pouvoir après cela était logique, on lui avait déjà largement préparé le terrain.
  14. Ce procureur n'a donc rien d'autre à foutre que de protéger les immigrants illégaux? Ce qu'elle regrettera certainement après...
  15. Les "petits Blancs" sont-ils si nombreux que ça? Et si cons que ça? Trump m'est toujours apparu comme un type qui porterait écrit sur le front en grosses lettres "Je suis un crétin". Comme dit une expression : la bêtise à front de taureau. Après, nous ne sommes pas américains, et il y a donc forcément une partie du problème qui nous échappe.
  16. La fascination des Américains (bon, pas de tous les Américains non plus) à l'égard de Trump est un mystère total. On touche au surnaturel.
  17. Ce type est vraiment infect. Les familles d'anciens combattants apprécieront.
  18. Le grand thuriféraire de Poutine est là pour défendre son cher Trump, avec son zèle habituel ! Si c'est pas un signe éloquent, ça! L'internationale fasciste est en bonne voie.
  19. Gouderien

    Hanouna et TPMP sur M6?

    Michel Cymes dit ce qu'il pense d'Hanouna : Michel Cymes refuse de "s’apitoyer" sur le sort de Cyril Hanouna : "Vous ne pouvez pas insulter les gens pendant des années et des années sans que…" (VIDEO)
  20. Avec Trump de retour au pouvoir, tous les fascistes et nazillons américains (et apparemment il y en a un paquet) se sentent pousser des ailes.
  21. Gouderien

    C'est le monde

    Pas étonnant que ça soit incompréhensible, alors.
  22. La façon dont Trump va gérer l'éventuelle sortie du conflit ukrainien (et aussi le destin de la bande de Gaza) sera un bon indicateur pour prévoir si son second mandat sera juste mauvais ou absolument catastrophique. Avouons que pour l'instant les signaux (d'ailleurs contradictoires, mais c'est une habitude chez lui) qu'il envoie n'ont rien de rassurant. A vue de nez, on peut prévoir trois hypothèses quant aux négociations de demain à Riyad : 1) Russes et Américains parviennent à s'entendre sur des conditions de paix justes et durables pour mettre fin au conflit; la guerre s'arrête. Franchement, vous y croyez? Autant dire qu'il y a peu de chances que ça arrive; 2) Les "négociateurs" russes, qui ne sont ni des Talleyrand ni des Metternich et dont la marge de manoeuvre est, à mon avis, très limitée, se montrent trop gourmands, même pour les hommes de Trump, pourtant disposés à leur céder beaucoup de choses; la guerre continue; 3) Les Russes exigent beaucoup... et les Américains acceptent tout. Les Ukrainiens refusent ce diktat qui ressemble beaucoup à un nouveau Munich. L'Amérique cesse toute aide à l'Ukraine. L'Europe, mise au pied du mur, sera-t-elle capable de prendre la relève? Douteux. L'unique avantage de cette hypothèse serait de faire enfin prendre conscience aux Européens que nous ne pouvons plus compter sur les Américains pour notre défense. Un choc pour nous Français, mais un traumatisme infiniment plus grand pour nos voisins allemands qui, depuis l'après-guerre, considèrent plus ou moins leur pays comme le 51e État américain.
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