Aller au contenu

Gouderien

Membre
  • Compteur de contenus

    38 175
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    69

Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Tout à fait d'accord. Sauf qu'au 7 décembre 1941, quand le Japon attaque Pearl Harbor, les Américains ont déjà fait 90 % du chemin qui les menaient à une guerre contre l'Allemagne. C'était juste une question de temps.
  2. Possible. Mais si les Américains (et les Britanniques) n'avaient pas débarqué en France en 1944, ça voulait dire que les Allemands auraient pu envoyer de gros renforts à l'est, ce qui aurait freiné l'avance soviétique. Donc les choses ne sont pas aussi simple. D'autant que l'URSS de 1944-45 n'était pas fringante non plus : elle avait subi d'effroyables pertes humaines. La seule raison pour laquelle elle a gagné la guerre, c'est que l'Allemagne s'effondrait encore plus vite. Je ne sais pas qui a formulé cette hypothèse (si les Américains etc.) mais, sans être absolument une ânerie, il faut y mettre de gros bémols. Déjà quand on vous dit ça on peut tout de suite répliquer : pourquoi? Qu'est-ce qui a empêché le débarquement allié? La météo*? Une défaite militaire? Un désaccord entre Américains et Britanniques? On voit tout de suite que ça soulève beaucoup de questions. Ajoutons que l'absence d'intervention occidentale à l'Ouest aurait forcément envenimé les relations entre les Alliés occidentaux et l'Union soviétique. Et elle aurait aussi permis aux Allemands de développer dans de biens meilleures conditions leurs fameuses "armes secrètes" (V1, V2, avions à réaction etc.) * Il n'existait que quelques périodes favorables au débarquement; il fallait tenir compte du temps, mais aussi de la marée, de la Lune etc. Et c'est bien pour ça qu'Eisenhower a décidé de débarquer le 6 juin, malgré une météo incertaine.
  3. L'âge c'est surtout dans la tête.
  4. "Beautiful People" d'Alicia Drake. Les "vies parallèles" d'Yves Saint-Laurent et de Karl Lagerfeld. "Beautiful People" (les Belles Gens), c'est ainsi que Tolkien désignait les elfes dans "Le Seigneur des Anneaux". C'est aussi le surnom que les hippies des années 60-70 (grands lecteurs du LOTR) se donnaient. L'expression existait-elle avant Tolkien? Je l'ignore. Ici, elle désigne Yves Saint-Laurent et Karl Lagerfeld, deux des géants de la haute couture du dernier demi-siècle et au-delà (le livre est sorti en 2006). J'avais ce livre chez moi depuis longtemps. Je crois que c'est ma soeur cadette qui l'avait acheté. En tout cas il était chez ma mère, et je l'ai récupéré, avec d'autres, quand j'ai déménagé son appartement avant de le vendre en 2019. Quand j'ai vu sur Disney + la passionnante série "Becoming Karl Lagerfeld", je me suis dit : mais j'ai un bouquin sur le même sujet. Et en effet... Le livre commence comme le premier épisode de la série : l'arrivée à Paris de Jacques de Bascher, dandy, grand amour (platonique) de Karl et trublion qui va semer la zizanie entre lui et Saint-Laurent, à qui le liaient des liens d'amitié assez anciens. Je conseille la lecture de ce bouquin à tous les gens qui ont vu et apprécié la série. Ils se rendront compte que, comme souvent à la télévision ou au cinéma, les choses ont été quelque peu simplifiées. Ils pourront aussi mettre des noms sur des silhouettes à peine entrevues à l'écran; il y a en effet une foule de personnages dans cette histoire, dont beaucoup (certains importants, comme Loulou de la Falaise, l'une des égéries d'Yves) ne sont même jamais nommés. D'autres sont évoqués dans le livre sur lesquels la série a fait l'impasse, comme José, mort dans des circonstances mystérieuses près du fameux château de Penhoët, propriété de Lagerfeld et théâtre d'une des scènes les plus étonnantes de BKL. Le livre précise aussi les rapports entre Karl et Jacques, et atténue un peu le portrait assez négatif tracé de celui-ci dans la série, où on le montre comme une sorte de parasite, drogué, alcoolique, vivant sans scrupules aux crochets de Karl. Mais l'auteur trace un tableau impitoyable du monde de la mode, avec les belles années, les années de fêtes, durant lesquelles l'argent, l'alcool et la drogue coulent à flots, et puis la décadence, au début des années 80, avec notamment l'arrivée du Sida, dont beaucoup mourront, comme Jacques de Bascher en 1989. Yves et Karl, eux, survivront. Yves, génial mais affaibli par les excès, est comme statufié de son vivant par son comparse Pierre Bergé, avant de prendre sa retraite en 2002. Karl, quant à lui, ne boit pas (sauf du Coca-Cola), ne se drogue pas mais, comme il le dit dans la série, adore regarder les gens qui se défoncent. "J'ai l'instinct de conservation d'une teigne", ajoute-t-il. Sa seule drogue c'est le travail, mais c'est aussi sa force, ce qui lui permettra de sortir jusqu'à 20 collections de haute-couture ou de prêt-à-porter par an, sans compter ses activités annexes (photographe, éditeur, décorateur, collectionneur d'art et de mobilier ancien), le tout lui ayant permis d'amasser une immense fortune que ses héritiers se disputent aujourd'hui. Karl Lagerfeld avait essayé de faire interdire ce livre, qui faisait des révélations troublantes entre autres sur son enfance - qui n'a pas toujours été aussi rose que ce qu'il voulait bien raconter - et aussi sur sa famille : non, son père n'était pas un baron suédois ni sa mère une aristocrate, comme il se plaisait à le faire croire. Cela dit le livre n'épuise pas le "mystère Lagerfeld", loin de là, et j'espère bien que la série consacrée à ce personnage fascinant aura une deuxième saison.
  5. C'est normal, vieillir fait cet effet à tout le monde. Mais 24 ans, c'est quand même un peu tôt.
  6. Gouderien

    Les sacrifiés de l'IA

    C'est bien ce qu'il me semblait. L'IA c'est une peu comme la bombe atomique, sauf que les "savants" (on devrait plutôt les appeler les ignorants) n'ont même pas l'excuse d'une guerre à gagner pour la créer.
  7. C'est le genre de livre que Trump devrait lire (enfin à supposer qu'il sache lire, bien entendu, ce qui est douteux!) Kim Stanley Robinson est un auteur très connu ("Mars la Rouge" etc.) J'y penserai... quand j'aurai fini les livres dont j'ai parlé plus haut. J'ai commencé "Déluge". Au début on ne voit pas trop où l'auteur veut en venir. C'est construit comme "Le Trône de fer", avec un chapitre par personnage, des gens très différents qui semblent n'avoir rien en commun.
  8. Gouderien

    Les sacrifiés de l'IA

    Où as-tu entendu que le but de l'IA était de faire le bonheur de l'humanité? Dans le pire des cas elle nous anéantira, dans le meilleur elle détruira juste quelques millions d'emplois. Les seuls à qui elle profite pour l'instant sont ces crétins de publicitaires.
  9. T'avais fait quoi, pour être forcé de bosser dans une boîte comme ça? C'était ça ou la prison? Perso j'ai travaillé dans l'informatique pendant 15 ans, mais je n'ai jamais connu ni même entendu parler d'un truc pareil. Et non, je ne pense pas qu'on s'y habitue.
  10. Il y a bien longtemps (quasiment dans une autre vie), j'étais comptable fournisseurs dans la filiale française d'une société allemande d'informatique. J'étais habitué à recevoir beaucoup d'appels téléphoniques (en général de gens qui me réclamaient du fric), mais un jour j'en ai eu un vraiment surréaliste... Le téléphone sonne. Je décroche. C'est une voix féminine. - Bonjour Monsieur. Pourriez-vous me donner votre mot de passe? - Mon mot de passe? - Oui, je vous expose mon problème. Mon patron m'a donné un travail à faire, mais l'ordinateur est fermé et il n'y a que lui qui connaît le mot de passe; et il est sorti. Pouvez-vous me donner le vôtre? D'abord je n'ai pas compris, et ensuite, quand j'ai réalisé, je suis parti d'un immense éclat de rire. Quand j'ai enfin réussi à reprendre mon sérieux, j'ai expliqué patiemment à cette brave dame que chaque mot de passe était individuel, et donc qu'à mon grand regret je ne pouvais pas l'aider. (J'ai résumé, parce qu'en fait la conversation a été beaucoup plus longue, les explications de cette charmante personne n'étant pas des plus limpides.) Il faut bien le dire : les mots de passe sont une des plaies de l'informatique. Ce qui me fait vraiment marrer, ce sont les gens qui possèdent une fortune en bitcoins ou autres monnaies cryptées, et qui n'y ont plus accès parce qu'ils ont oublié ou perdu le mot de passe.
  11. Surtout quand la personne brillante en question est une femme!
  12. Oui, plus besoin de s'adresser à des Kenyans sur Internet pour faire le boulot, l'IA fera très bien ça toute seule. Mais c'est pas ça qui va améliorer le niveau des étudiants.
  13. Gouderien

    La France bat L'Irlande 43 a 0 !!

    On verra bien... Quand même, 43 à zéro, c'est pas tous les jours qu'on gagne par un score pareil!
  14. Dans les entreprises, ce qu'on demande aux employés, c'est pas d'être particulièrement intelligents, mais plutôt dociles et disciplinés. Les gens intelligents ça réfléchit, ça pose des questions, ça discute les ordres idiots qu'on leur donne, et parfois ça demande même des augmentations!
  15. Gouderien

    La France bat L'Irlande 43 a 0 !!

    Hum! Ça serait pas plutôt le Pays de Galles? Désolé pour ton calembour.
  16. Changer de look parce qu'on craint de paraître trop intelligent, c'est quand même un comble!
  17. Et après on s'étonnera d'être dirigés par des crétins!
  18. Les "bien pensants" vont nous refaire le coup de "Charlie" : bon, c'est malheureux pour lui, mais après tout il l'avait bien cherché!
  19. Ce type ne se calme jamais, il est toujours aussi haineux et vindicatif, du matin au soir.
  20. Pourquoi je serais déçu? D'ailleurs en général je suis plutôt bon public. Je ne vois pas Jacques Audiard faire un film woke. C'est pas vraiment son style. Mais c'est quoi son style? des "films de mecs"? Possible. D'ailleurs je n'ai pas vu tous ses films. Mais il n'est pas si facile à ranger dans une case. On ne peut pas dire : il ne fait que des films de flics et de truands, comme Olivier Marchal, par exemple. Il y a toujours un "plus", comme dans "Un Prophète" ou "De battre mon coeur s'est arrêté". Donc finalement il n'est pas si étonnant qu'il se lance dans la comédie musicale avec une actrice transgenre... Mais je crois quand même que je préfère son père Michel, immense dialoguiste (dont on continue à répéter les bons mots) et scénariste et réalisateur de quelques films assez marrants.
  21. Pas tant que ça. Le message du film pourrait être : finalement, le changement de sexe n'est qu'accessoire, la vraie personnalité d'un individu ne change pas, ce qui évidemment ne peut pas plaire au lobby trans. Toutes ces histoires me font toujours penser à un vieux dessin humoristique, vu dans "Lui" je crois il y a des années (on n'oserait pas publier ça aujourd'hui). 1re image : un type vraiment très laid, hideux, se dirige vers une clinique de chirurgie esthétique. 2e image : le type sort de la clinique, habillé et coiffé en femme, un grand sourire aux lèvres. Mais il est toujours aussi moche... Cela dit, il est vraiment temps que j'aille voir ce film.
  22. Gouderien

    Votre série du moment

    Disons qu'elle n'est pas toujours très... diplomate.
×