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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Gouderien

    Défense européenne.

    Événement extraordinaire : la très libérale Ursula von der Layen plaide pour une forte augmentation des dépenses de défense en Europe. C'est le signe que le vent est en train de tourner... Défense européenne : "Il n’est plus possible de dépendre des États-Unis" Et pendant ce temps, l'infect J.D. Vance se fait copieusement insulter pendant ses vacances à la neige. Vidéos Bing Les Américains seraient-ils enfin en train de comprendre leur erreur?
  2. Gouderien

    Votre série du moment

    "Resident Alien" sur Netflix. Un extraterrestre en mission près de la Terre est contraint de se poser dans un bled perdu des États-Unis, Patience. Pendant qu'il recherche le matériel nécessaire à l'accomplissement de sa mission, il doit s'intégrer (plus ou moins) à la population locale et dans ce but se fait passer pour le nouveau médecin. Les fans de "The Big-bang Theory" devraient regarder cette série, car l'humour pince-sans-rire du personnage principal n'est pas sans évoquer celui de Sheldon Cooper (qui est lui-même une sorte d'extra-terrestre).
  3. Mais je doute de tout, figure-toi; et surtout de toi.
  4. Quitte à choisir, je préfère sa propagande à la vôtre. En plus cette blague ne fait que refléter la façon ignoble dont Trump traite l'Ukraine.
  5. Rions un peu avec le Donald. Dans le "Canard enchaîné" de cette semaine. Trump à un de ses conseillers : "Il faudrait demander à la France de rembourser la libération de 1944. Et aussi de dédommager les nazis."
  6. J'étais proaméricain à 110 % jusqu'à la tragi-comédie de février 1991, durant laquelle, après avoir appelé le peuple irakien à se rebeller, le président Bush a laissé Saddam Hussein écraser la révolte... avant de décider contre l'Irak un embargo meurtrier. J'ai travaillé avec des Américains. Certains sont charmants, intelligents, cultivés, et adorent la France. D'autres sont de vrais abrutis. Comme partout, on me dira, mais ils ont quand même une mentalité très particulière.
  7. Que va faire Trump? Maintenant qu'on a dit que le Donald était un fasciste, un agent russe* ou un cinglé (ou, plus probablement, un mélange des trois), ça ne répond pas à la question : que va faire cet épouvantable personnage, qu'on croirait sorti d'un cauchemar de science-fiction, maintenant qu'il est pour presque quatre ans à la tête du pays qui est toujours (pour combien de temps?) la plus grande puissance du monde? 1) Sur le plan intérieur : D'abord, maintenant qu'il est au pouvoir, il entend bien y rester. D'ailleurs certains de ses "conseillers" lui suggèrent déjà d'ignorer purement et simplement les échéances électorales de 2028. En 2020 déjà, Trump avait nié sa défaite (le Donald est toujours gagnant, c'est bien connu) et accusé ses adversaires de tricherie. En janvier 2021, ses partisans avaient tenté de prendre d'assaut le Capitole. Ce qui est stupéfiant, c'est qu'on n'ait pas collé un tel personnage en prison, et qu'on l'ait laissé se représenter aux élections de 2024. Quand demain les historiens (s'il y en a encore) se pencheront sur l'histoire de Trump et l'ascension du fascisme aux États-Unis, nul doute qu'ils auront des choses à dire à ce sujet. Enfin bref, il est bien possible que Trump adopte la posture du "J'y suis j'y reste" chère au maréchal (et futur président) de Mac Mahon. Mais il n'est pas certain que ça passe comme une lettre à la poste. L'opposition américaine va bien finir par se réveiller, et ce mépris de la Constitution pourrait être l'étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Enfin, Trump, qui se moquait assez stupidement de l'âge de son adversaire Joe Biden, ne rajeunit pas lui-même, et en 2028 il aura 82 ans. Ça commence à compter. Sur le plan de la politique intérieure, on a déjà compris : c'est à droite toute! C'est peu de le dire. Trump a nommé à la tête des différents ministères et administrations américaines une hallucinante galerie de complotistes, de crétins et d'incompétents en tous genres, à commencer par le vice-président J.D. Vance. Trump veut s'attaquer aux services publics, déjà pas très brillants aux USA. Pour résumer : il veut rendre les riches de plus en plus riches, et les pauvres il s'en fout (sauf au moment des élections). Pas grave si les pompiers, la police, les hôpitaux, l'éducation ne sont pas à la hauteur de leurs missions, c'est pas un problème, les riches auront toujours les moyens de se payer leurs propres services. On a commencé à le voir lors des incendies de Los Angeles, durant lesquels des pompiers privés sont intervenus pour protéger les villas de quelques milliardaires. Comment des millions d'Américains ont-ils pu voter pour le Donald, en imaginant qu'il allait améliorer leurs conditions de vie? Faut-il que le Parti démocrate, englué dans le wokisme et l'affairisme, ait déçu leurs attentes? Bien sûr, tout cela va dépendre aussi de la situation économique générale. Trump est au-delà du néo-libéralisme, et il devrait donc être bien vu par Wall Street, mais pas sûr que les initiatives brouillonnes d'un Elon Musk et le protectionnisme érigé en doctrine sacrée favorisent la prospérité. Ajoutons à ce tableau déjà sombre une attaque générale contre la science et l'intelligence, menée par l'aile la plus obscurantiste du Parti républicain, et bien sûr la négation totale du changement climatique. Adieu la transition écologique et vive le pétrole, le gaz et les grosses bagnoles! Une folie qui devient suicidaire, quand elle s'attaque aux services de météorologie, dans un pays aussi soumis aux ouragans, tornades, tempêtes de neige et inondations que les USA. Et n'oublions pas bien sûr la campagne contre l'avortement, et la déportation des sans-papiers à la prison de Guantanamo. 2) Dans le domaine international : Trump a déjà exprimé son intention de s'emparer du Canada, du Groenland et du Panama. L'avenir dira si ce sont là des fanfaronnades, ou s'il a réellement l'intention de réaliser ces projets belliqueux. Avec le Donald, le pire n'est jamais à écarter. Après l'extraordinaire humiliation que fut pour Zelensky sa visite de vendredi à la Maison Blanche, je crois que même les plus obtus ont compris : dans le conflit russo-ukrainien, Trump a choisi le camp de Poutine. Pour l'Europe de l'Ouest, qui comptait depuis 1945 sur la protection américaine et donc a négligé sa défense, le réveil est rude. L'OTAN n'est plus qu'une coquille vide; les USA en font encore partie, mais pour combien de temps? Et pour faire quoi, à partir du moment où le Donald donne totalement raison à son cher ami Poutine dans la guerre qu'il a pourtant déclenchée contre son voisin ukrainien? La perspective de la paix s'éloigne donc en Ukraine, tandis que Trump exerce sur Kiev un infâme chantage, demandant aux Ukrainiens de fournir des minerais rares en remboursement de l'aide américaine - et sans garantie de la poursuite de celle-ci. Si les USA arrêtent d'aider l'Ukraine, ce sera à l'Europe de prendre la relève - mais il n'est pas sûr du tout qu'elle en ait à la fois la volonté et la capacité. D'autant que l'UE est une autre des cibles de Trump, qui voit en elle un concurrent déloyal. Casser l'Europe est un de ses objectifs. Dans ce but, en plus de l'augmentation des droits de douane, il veut favoriser au maximum la montée des partis d'extrême droite - on l'a vu récemment en Allemagne, qui est sans doute le membre le plus vulnérable de ce que l'on n'ose pas appeler une "coalition", d'autant que Trump est d'origine allemande. Combien de temps l'Ukraine, seulement soutenue par les Européens, pourrait-elle tenir? Pas très longtemps sans doute, surtout si les USA aidaient l'armée russe, ce qui serait dans la logique des choses. Poutine a beau être totalement incompétent dans le domaine militaire, il finira bien par gagner. Et après? Il a déjà exposé son objectif : reconstituer l'ancienne URSS. Cela signifie, à terme, la guerre en Europe, car au moins la Pologne ne se laissera pas dévorer toute crue. Comme il faudra un certain temps à la Russie pour "digérer" l'Ukraine et combler les pertes de son armée, cela n'arrivera pas tout de suite, ce qui permet d'espérer qu'entretemps la Maison Blanche soit de nouveau occupée par un président sain d'esprit. Ne négligeons pas non plus l'impact international extraordinaire qu'aurait le spectacle des Russes déferlant sur Kiev et poussant des millions d'Ukrainiens à la fuite ou à l'exode. Un point plus mystérieux concerne l'attitude de Trump à l'égard de la Chine. Ce pays a longtemps été son grand ennemi; et le rappel de troupes américaines stationnées en Europe était justement prévu pour faire face à la menace chinoise croissante. Qu'en est-il aujourd'hui, alors que la Chine est une alliée de Poutine - même si les relations ne sont plus tout à fait aussi chaleureuses qu'à une certaine époque? Que ferait l'Amérique en cas d'attaque chinoise contre Taïwan? Contrairement à la Russie, la Chine demeure en tout cas assez méfiante face à l'Amérique de Trump, qui la considère comme son principal rival commercial. 3) Conclusion : à partir du moment où l'on a des motifs raisonnables de douter de la santé mentale de l'occupant de la Maison Blanche, il y a une question que l'on ne peut pas s'empêcher de se poser : quel risque y a-t-il qu'il déclenche une 3e Guerre mondiale? En effet, fou ou pas, le président des États-Unis est à la tête de l'une des forces militaires les plus puissantes de la planète. Au cours de son premier mandat, toute la doctrine militaire du Donald se résumait dans l'expression : "courage, fuyons!" Ce qui nous valut quelques évacuations peu glorieuses, comme en Syrie, aux dépens des Kurdes qui avaient pourtant été des alliés si précieux dans la lutte contre l'État islamique. Mais si la gratitude et la reconnaissance faisaient partie des qualités de Trump (à supposer qu'il en ait), cela se saurait. Il signa aussi un traité de paix discutable avec les talibans afghans, que son successeur Joe Biden, avec une bonne dose de naïveté, s'empressa d'appliquer de la façon que l'on sait Au début de son deuxième mandat, Trump semble beaucoup plus agressif, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ses déclarations martiales ne dépassent-elles pas le niveau du discours d'ivrogne, ou doit-on s'attendre à ce qu'il déclenche des conflits? L'avenir nous le dira, mais en tout cas son attitude sur l'Ukraine est déjà en elle-même un facteur de déstabilisation important en Europe. * Je ne crois pas l'avoir déjà dit, mais si Trump est vraiment une taupe russe, alors c'est le plus grand exploit dans l'histoire mondiale des Services secrets. Il faut rendre cette justice à Poutine, dont j'ai souvent souligné la nullité en matière militaire. Avoir réussi à placer un homme à lui à la Maison Blanche, c'est vraiment un coup de maître, même si ça n'a pu arriver que parce que les Américains sont tombés très bas. ****************************** Tout cela me rappelle une phrase que j'ai l'impression de connaître depuis toujours, même si je serais bien incapable de citer son auteur : "Quand on a les Américains comme amis, on n'a pas besoin d'ennemis." Car après tout, si on en croit les complotistes, qui est à l'origine des manifestations de la place Maidan, au début de 2014, qui virent la fin du régime pro-russe en Ukraine et le début du penchant vers l'Ouest de ce pays - donc le début aussi des problèmes avec la Russie? Mais la CIA, voyons! OK, on ne prête qu'aux riches, et l'implication des barbouzes de Langley n'a jamais été vraiment prouvée; elle reste néanmoins plausible. Il avait été plus ou moins officiellement convenu à la chute de l'URSS que les pays limitrophes de la Russie comme la Biélorussie et l'Ukraine devaient rester neutres, faisant partie du "pré carré" de Moscou. Le glissement de Kiev vers l'Ouest était donc une rupture de cet accord, avec les conséquences que l'on sait. Pour finalement, au bout de huit ans de guéguerre et trois ans de conflit ouvert, en arriver à la situation actuelle. Brillant. Vraiment brillant.
  8. Le seul avantage de cette affaire (on se console comme on peut), c'est qu'encore deux ou trois épisodes comme ça, et les Américains devront se rendre à l'évidence : ils ont élu un agent russe. Et alors là les réactions peuvent être violentes : n'oublions pas que quatre présidents américains ont déjà été assassinés, qui n'étaient pas moitié aussi démoniaques que Trump, ni soupçonnés de haute trahison. Enfin on peut se féliciter qu'à part le dingo suisse, il n'y ait quasiment aucun trumpiste sur ce forum : les seuls à nous apporter la contradiction sont les trolls pro-Poutine, très zélés dans la défense de leur taupe à Washington.
  9. Bien sûr, Trump- Poutine c'est pareil. Mais je crains que nous n'ayons pas encore mesuré à quel point le Donald peut s'abaisser dans l'abjection. Il n'a pas encore donné toute sa mesure (si je puis dire). En tout cas tout cela confirme mon immense admiration pour Zelensky, qui est vraiment un grand homme.
  10. Après, la question qu'on peut se poser est : vont-ils juste lâcher l'Ukraine, ou en plus donner un coup de main à l'armée de Poutine pour en finir avec Kiev et Zelensky? De la part d'une telle bande de psychopathes, on peut s'attendre à tout.
  11. De toute façon le traité imposé à l'Ukraine était inique. Elle aurait dû livrer ses minerais rares, mais sans aucune garantie en contrepartie. Zelensky a bien fait de claquer la porte.
  12. Les barbares comme Trump ou son vice-président* ne s'embarrassent pas de diplomatie. Bon je mets "SpoutnikTheFool" en "ignoré". Je crois qu'il m'écoeure encore plus que les nombreux trolls russes qui sévissent sur ce forum; et il n'a même pas l'excuse d'être payé par Moscou. * Il faudrait en parler aussi de celui-là, J.D. Vance. Dans le cercle de tarés dont le Donald s'est entouré, il ne dépare pas le tableau.
  13. Tu es d'une naïveté incroyable! Combien de temps elle durera, cette paix? Aussi longtemps que celle de Munich en 1938? On connaît la chanson : donnons ce qu'il veut à Hitler, et il nous foutra la paix! On connaît la suite. Les gens comme Hitler (ou Poutine) en veulent toujours plus. Trump a presque égalé Hitler dans la grossièreté à l'égard d'un chef d'État étranger invité : le 15 mars 1939, à Berlin, Hitler avait traité de façon tellement ignoble le président tchèque Emil Hacha, que celui-ci avait fait une attaque cardiaque, avant de devoir céder ce qui restait de son pays aux nazis. Heureusement Zelensky est d'une autre trempe. Le seul bon côté de cette lamentable affaire, est qu'on dirait que ça a réveillé les démocrates; il serait temps!
  14. On n'est jamais déçu, avec toi : toujours dans le camp du mal, même quand il a le faciès immonde de Donald Trump.
  15. Tout à fait. Cette séance d'autocongratulation était déjà insupportable avant, mais depuis "Me too" ça tourne en plus au procès en inquisition.
  16. Saloperie, comme toutes les chasses.
  17. Cet Alexandre Gerbi... me donne envie de gerber. Son texte exsude un tel mépris... pour tout le monde, que finalement on ne sait plus du tout où il veut en venir. De plus, revenir à de Gaulle (qualifié de "grande Zohra", ce qui fleure bon l'extrême droite) et à la décolonisation pour expliquer Trump et ses délires me semble quelque peu capillotracté. Quant à ce qu'il dit à propos de Macron et de la politique française, cela ne dépasse pas le niveau des lieux communs habituels.
  18. Dans le dernier numéro du "Point", dont la couverture est judicieusement intitulée "L'Homme de Moscou", avec le portait du Donald, des spécialistes du renseignement et de la Russie discutent de la vraisemblance de la théorie selon laquelle Trump serait un agent russe. Et bien qu'elle ne soit pas prouvée, cette hypothèse n'est en aucune façon invraisemblable. Dans le même numéro, l'ineffable Francis Fukuyama, qui nous annonçait triomphalement en 1991 "la fin de l'Histoire" (bien vu!), est semble-t-il revenu à la réalité, puisqu'il déclare que "Les États-Unis ont basculé dans le camp de l'autoritarisme". Pour une fois qu'il est dans le vrai, on ne va pas le contredire, même si "autoritarisme" est un terme un peu léger pour qualifier une dérive vers le fascisme. La façon ignoble dont Trump a reçu aujourd'hui Zelensky à la Maison Blanche est la meilleure preuve, s'il en fallait une, de l'inféodation du Donald au cinglé du Kremlin. Même aux pires heures de la guerre froide, il aurait été difficile d'imaginer un tel cauchemar. La révélation de la trahison de Trump est certainement l'événement le plus important depuis la chute du mur de Berlin fin 1989 - sauf que celle-ci avait été un événement bénéfique, alors que là nous sommes en présence d'un fait de nature hautement maléfique. Il est difficile d'imaginer le sentiment d'horreur qui doit étreindre en ce moment non seulement les Ukrainiens, mais aussi les populations de tous les pays de l'Est (sauf peut-être la Hongrie, alliée de Poutine).
  19. C'est pas grave, on est très bien en province (et il y a moins de rats!)
  20. Gouderien

    Votre série du moment

    "Mademoiselle Holmes" sur TF1. Au départ cette série ne me plaisait pas du tout. Encore une série inspirée de Sherlock Holmes : on frôle la saturation! Et puis je trouvais que c'était un rôle pas du tout fait pour la - par ailleurs excellente - Lola Dewaere. Bon. Je suis revenu sur ce jugement négatif. Finalement c'est pas si mal. Dommage que ça passe sur TF1, dont le replay est certainement le pire de toutes les chaînes : interminables pages de pub, et risque d'être ramené de façon intempestive au début de l'épisode.
  21. Gouderien

    Medium

    J'ai beaucoup aimé cette série, hélas finie depuis longtemps.
  22. Ma conviction, depuis bien longtemps, est qu'on n'aurait jamais dû mettre les pieds dans ce pays.
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