Gouderien

Si j'en crois le résumé du film sur Wikipédia, Paul semble avoir très peur de déclencher une "guerre sainte" à l'échelle de la galaxie. Dans le bouquin, pour autant que je m'en souvienne, ça ne semble pas le déranger tant que ça.

Et même en chanson :

Tout à fait.

Absolument! On s'aligne à fond sur le pire du puritanisme américain. Et on oublie totalement la présomption d'innocence, qui doit jouer même pour les pires criminels.

Bon on a compris, tous les réalisateurs sont des vicieux et des pervers. A mon avis, il faut supprimer le cinéma.

Effectivement, elle n'était pas si mauvaise... sans être le chef-d'oeuvre du siècle. C'est assez lointain, mais j'ai le souvenir d'une image brouillée, comme si tout le film était vu à travers une tempête de sable. Kyle MacLachlan, l'acteur fétiche de David Lynch, jouait le rôle de Paul Atréides, et c'est vrai qu'il faisait moins gamin que Timothée Chalamet, dont la prestation n'est cependant pas déshonorante. A signaler Sting dans le rôle d'un des méchants de la maison Harkonnen.

Aucune idée. Cette croyance que l'andropause est l'équivalent masculin de la ménopause me paraît une sottise, mais c'est une sottise tout à fait dans l'air du temps.

Seulement une personne sur huit? McDonald et ses potes ont encore de beaux jours devant eux.

Moi? C'est pas mon genre!

Ça arrive encore, sur certaines chaînes.

Mais la pub est une nuisance qui concerne tout le monde, pas seulement les seniors.

C'est de pire en pire. Sans compter les coupures de pub à rallonge.

Des millions de gens (dont moi, en général le jour de la sortie). Les critiques on s'en fout. Dans le cas de Lucas, les critiques ont souvent été infects avec lui. Les fans aussi d'ailleurs, c'est ce qui l'a convaincu de vendre les droits de SW à Disney - une erreur majeure, à mon avis, mais il en avait marre.

Ton titre fait référence au 2e volet de "Dune"... mais en fait tu ne parles que du premier. J'ai lu il y a longtemps toute la saga (ouf, tous les volumes ne sont pas aussi passionnants que les deux premiers), et j'ai assez apprécié la version de Denis Villeneuve. C'est une adaptation honorable, mais de toute façon rien ne vaut la lecture du livre.

"Dune" de Denis Villeneuve, sur TF1. Ayant raté ce film lors de sa sortie, je me suis rattrapé hier soir. Excellente adaptation. Comme ça je pourrai aller voir "Dune 2", la suite, qui vient de sortir. J'avais lu les six volumes de la saga de Frank Herbert dans les années 80, et vu le film qu'en avait tiré David Lynch (pas si mauvais, d'ailleurs). Mais l'adaptation de Denis Villeneuve est plus convaincante. Déjà, en 2024, réussir à faire un grand film de SF sans aucune référence à "Star Wars", c'est un exploit. L'univers assez délirant de Frank Herbert est bien respecté, avec des acteurs tout à fait convaincant et une mise en scène grandiose.

On en parle pas mal, quand même. Il y a eu une mini-série à ce sujet sur France 2 il n'y a pas très longtemps (j'en ai parlé sur ce forum). C'est une affaire très mystérieuse. L'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation, même. Il existe une version quasi-officielle, suivant laquelle l'avion se serait crashé dans l'océan Indien, suite à la crise de folie de l'un des pilotes. Mais les recherches n'ont rien donné. Une autre version suppose que l'avion aurait été abattu par l'aviation américaine au large de la Thaïlande, suite à une erreur. Ou qu'on aurait voulu empêcher le transfert en Chine de matériels sensibles. Bref, on n'en sait rien, ce qui est en soi très mystérieux : comment, dans notre société très surveillée, un avion de ligne et ses passagers peuvent-ils disparaître sans laisser de traces (sauf les débris opportunément retrouvés à la Réunion et à Madagascar par un "aventurier" américain qui a tout à fait l'air d'un agent des Services secrets)? Ou alors, comme dirait le camarade Giorgio Tsoukalos, c'est un coup des extra-terrestres!

Encore un auteur à découvrir!

Je ne connais pas.

Pour un aussi petit pays, l'Islande possède un nombre surprenant d'écrivains. Il faut dire aussi que les gens lisent énormément. C'est vrai qu'en hiver, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire. C'est marrant, dans un village éloigné de tout, de trouver une librairie bien achalandée, avec des tas de romans français et anglais et "Astérix", "Tintin" ou "Gaston Lagaffe", le tout traduit en islandais. Je ne pense pas qu'Arnaldur Indridason soit si mauvais que ça, et d'ailleurs quand il parle de son pays il est très convaincant. Les choses se gâtent dans le domaine historique, d'autant que c'est un sujet que je connais bien. Enfin, les relations conflictuelles entre Américains et Islandais sont assez anciennes, les Islandais ayant mal perçu l'installation d'une véritable armée d'occupation au cours de la Seconde Guerre mondiale, une armée qui est restée, une fois le conflit fini.

Je reviens sur "Opération Napoléon". Je me demande si, avec Arnaldur Indridason, je ne suis pas tombé sur le Guillaume Musso islandais (on aura compris que dans mon esprit, ce n'est pas un compliment). J'avais déjà souligné l'antiaméricanisme primaire qui sous-tend ce livre, ainsi que les approximations historiques. La thèse principale du roman (la fameuse "opération Napoléon", qui donne son titre au livre) est, elle, digne d'un stalinien de la grande époque. Mais j'ai découvert une perle comme on en trouve rarement dans les romans, à se demander comment un éditeur (et un traducteur) a pu laisser passer ça. C'est tout à la fin du livre. Kristin, l'héroïne de l'histoire, décide de gagner le Mexique en bateau, dans l'idée de se diriger ensuite vers l'Argentine. Et on trouve ces paragraphes ahurissants : "Elle choisit une voiture fiable, l'acheta en liquide, et traversa le Mexique en direction du sud comme une simple touriste, dormant dans des motels, visitant des sites historiques, s'attardant çà et là pour profiter du paysage, savourer la cuisine locale et l'hospitalité mexicaine. Durant ce voyage, elle se sentie plus détendue qu'elle ne s'était autorisée à l'être depuis des années. C'était si bon de se retrouver à l'étranger. Au bout de plusieurs jours, elle atteignit Buenos Aires. Quand elle entra dans la capitale argentine, la nuit était déjà tombée." Alors je sais bien que vu d'Islande l'Amérique du Sud c'est loin, mais quand même, pour aller du Mexique à l'Argentine en voiture, il faudrait des semaines et non pas des jours, et cela si tout se passe bien, parce que ce périple fait traverser quelques-unes des régions les plus inhospitalières et les plus dangereuses du monde*. De la part d'un écrivain mondialement connu, c'est quand même énorme... * En particulier ce qu'on appelle le "bouchon du Darien", entre le Panama et la Colombie, qui interrompt l'autoroute transaméricaine - ce qui fait que n'importe quelle personne censée désireuse de se rendre à Buenos Aires à partir du Mexique choisirait l'avion. OK, l'héroïne du roman est traumatisée et tient à rester discrète, mais ça ne dispensait pas l'auteur d'étudier sérieusement son itinéraire.

Dis-donc, c'est pas récent tout ça! Je sais, "Alamo" je l'ai vu à sa sortie. Un grand film. Aujourd'hui on ne pourrait plus tourner un film pareil, les bonnes âmes crieraient tout de suite au racisme anti-mexicain. Même si, grosso-modo, le film raconte les événements tels qu'ils se sont passés (bon, peut-être en enjolivant un peu, c'est possible). Le site de la bataille attire d'ailleurs tous les ans une foule de visiteurs.

En effet...

Macron est sûrement moins à l'extrême droite que LFI.

A quand une commission d'enquête sur France-Inter?

Mais tout est politique! Y compris la sexualité, et le puritanisme, venu à la fois des pays anglo-saxons et de l'Islam, qui sévit actuellement dans la société française. Quant au psychanalyste qui couche avec ses patientes, c'est un grand classique, sans doute presque aussi ancien que la psychanalyse elle-même (sans remonter à Freud, quand même).