-
Compteur de contenus
1 084 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par jean ghislain
-
@ FrédiFrédo : Comme vous dites, cette peur de la mort peut paralyser. Rien que de voir comment nous sommes paralysés face à un danger qui nous approche, on peut imaginer comment peut être pénible à quelqu'un de savoir qu'il va mourir prochainement. C'est sans doute pour cela que l'on cache souvent ce fait à des proches sur leur lit d'hopital, même si l'on sait pourtant la suite funeste... Cette vérité de sa propre disparition est assez douloureuse. Je me demande si ce n'est pas alors naturel d'avoir un sursaut d'espoir même dans ce cas, et de croire à la promesse que l'on vivra encore (dans un autre monde) ? @ Sandmann : On est encore d'accord. Moi aussi je préfère apprécier la vie plutôt que de déprimer sur ma mort. Vivre est une chance, ne passons pas à côté ! @ Vinvin01 : Comme la mort est le plus grand des malheurs, cela ne nous pousse-t-il pas à refuser de croire que notre vie est belle et bien finie ? @ Zenalpha : Si notre vie semble dérisoire parmi la multitude de l'humanité et de tous nos ancêtres, il n'en demeure pas moins que la vie d'un seul homme a déjà une immense valeur. @ Le Merle : On craint toujours de perdre des proches, c'est sûr, et on s'oblige à éviter ce genre de pensée. On ne peut penser l'inimaginable. Pourtant, nous mourrons, et même si le souvenir de nos proches reste vif, hélas, ils ne sont plus là pour répondre à notre amour. @ Vesto : Où sommes-nous lorsque nous dormons ? Dans un lit et en même temps au pays des merveilles... @ Lor'Themar : La philosophie ne répond pas à vos questions, référez-vous aux textes sacrés, plutôt ! @ La Suggestion : La mort est inéluctable. Elle fait partie des cycles de la vie. Le neuf remplace le mort, pour le dire abruptement. @ Deja-Utilise : Je ne vois pas bien où vous voulez en venir...
-
http://www.youtube.com/watch?v=7cSjlQLTc-g
-
Ma femme m'a quitté pour une femme... qui a 10 ans de moins
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de -Mario- dans Amour et Séduction
Je crois qu'il faut que tu laisses tomber le fait que ce soit pour une femme ou un homme qu'elle te quitte. Le fait est qu'elle te quitte, c'est l'essentiel. Elle aime quelq'un d'autre; Fais-toi une raison, et ne vas pas chercher midi à quatorze heures... mesure la gravité de la situation. Tu as vécu avec ta femme, tu as eu des enfants, et maintenant elle te quitte. Le plus important n'est pas de comprendre ni de juger la situation, mais de savoir comment tu vas désormais y faire face ? Comment élever à présent tes enfants, comment refaire ta vie, comment tourner la page. Autant de questions qui se posent quand l'amour prend fin ! -
Nul ne peut décharger sur l'autre de son trépas. Quelqu'un peut bien aller à la mort pour un autre. Toutefois cela revient toujours à dire : se sacrifier pour l'autre dans un cas déterminé. Mais mourir ainsi pour... ne peut pas entraîner que l'autre serait de la moindre façon déchargé de sa mort. Le trépas, c'est à chaque homme de la prendre à chaque fois lui-même sur soi. Être et Temps, §47; Heidegger Cet esseulement dont vous parlez, deja-utilise, face à la mort, Heidegger en parle par la suite dans Être et Temps comme à l'origine de l'être-en-faute : ce qui fait que je ne vis pas ma vie tel que je devrais pleinement la vivre, étant donné la finitude de la vie et le problème de la mort qui me presse et dont je ne peux me décharger.
-
"Maintenant habitue-toi à la pensée que la mort n'est rien pour nous, puisqu'il n'y a de bien et de mal que dans la sensation et la mort est absence de sensation. Par conséquent, si l'on considère avec justesse que la mort n'est rien pour nous, l'on pourra jouir de sa vie mortelle. On cessera de l'augmenter d'un temps infini et l'on supprimera le regret de n'être pas éternel. Car il ne reste plus rien d'affreux dans la vie quand on a parfaitement compris qu'il n'y a pas d'affres après cette vie. Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu'elle serait un événement pénible, mais parce qu'on tremble en l'attendant. De fait, cette douleur, qui n'existe pas quand on meurt, est crainte lors de cette inutile attente! Ainsi le mal qui effraie le plus, la mort, n'est rien pour nous, puisque lorsque nous existons la mort n'est pas là et lorsque la mort est là nous n'existons pas. Donc la mort n'est rien pour ceux qui sont en vie, puisqu'elle n'a pas d'existence pour eux, et elle n'est rien pour les morts, puisqu'ils n'existent plus. Mais la plupart des gens tantôt fuient la mort comme le pire des maux et tantôt l'appellent comme la fin des maux. Le philosophe ne craint pas l'inexistence, car l'existence n'a rien à voir avec l'inexistence, et puis l'inexistence n'est pas un méfait." Lettre à Ménécée, Épicure. Vers mes dix ans, ma grand-mère est morte du cancer généralisé. Elle est "partie" comme me l'a expliqué ma mère à mon retour de colonie de vacances. J'ai compris que je ne la reverrais plus jamais. Sur le coup, je n'ai rien ressenti, ni par la suite, bizarrement. Pourtant j'adorais aller la visiter et jouer avec elle. J'ai alors réfléchi à la mort : la mort emporte les gens et on ne les revois plus, me suis-je dit tout bonnement... c'est comme ça. Ma mère, en tant que catholique très pieuse, était convaincue que la séparation n'était que provisoire ! Mais j'avais bien du mal à y croire et je la laissais à sa croyance... pour moi ma grand-mère avait définitvement disparu. Mon rapport à la mort n'évolura pas par la suite. En fait, cela m'ennuierait bien de penser à la mort et de la préparer. Je crois que cela m'empêcherait de vivre. Je préfère penser à la vie, et me projeter à moyen ou à court terme, plutôt que d'imaginer l'éternité. Nietzsche m'a conforté dans mon opinion, puisque c'est le philosophe le plus près des valeurs de la vie, de l'homme et de la réalité. Mais je sais que sur la question les avis divergent, et cela, même parmi les philosophes ! C'est pour cela que j'ai posté ce sujet, afin que chacun puisse à son gré dire son opinion et son témoignage là-dessus.
-
Outre l'utilité à échanger des informations (communiquer), le langage peut servir aussi à penser. Il devient même nécessaire en logique car comment enchaîner des concepts sans les renvoyer à des mots. En effet il y a des mots qui ne renvoient à aucune image réelle, les mots des mathématiques ou les prépositions qui articulent une argumentation. Par exemple le mot « arbre » correspond à une image abstraite de ce que l'on voit, mais les mots comme « si » ou « plus » ou « en général », etc... ne renvoient à rien de tangible. Le langage a donc une fonction nécessaire dans l'expression d'un raisonnement.
-
Oui, alors dans ce cas où la personne n'est pas responsable de sa faute, qu'elle reconnaît qu'elle a tort, qu'elle demande pardon, je trouve qu'il faut pardonner. C'est même la plus belle chose qui puisse être possible : savoir reconnaître qu'on a fauté et vouloir réparer sa faute. Cela s'appelle être de bonne foi. Cela ne me choque donc pas qu'on pardonne à ces personnes. Hélas, je crois que cette honnêteté ne se rencontre pas chez la plupart des gens. C'est pour cela que même si je comprends le bien-fondé du pardon, je trouve (hélas) qu'il n'est pas applicable en réalité .
-
Prend l'exemple d'un enfant qui fait une bêtise, on le punit, ce qui est juste, puis tout est oublié , tout revient dans l'ordre. Bon plus sérieusement, l'idée d'être juste est plus pour moi le fait de se tenir droit dans sa vie, et pour répondre à ta question, il est vrai que comme personne n'est parfait et peut fauter, il faut évidemment savoir faire preuve de tolérance, du moins dans le cas où la faute ne se produit pas souvent. Comme on dit, ce n'est pas grave de fauter , mais il est plus grave de persévérer dans l'erreur. Voilà pour ma réponse. Et pour ce qui est du pardon, j'attends ta version...
-
On peut très bien pardonner, ce qui n'empêche pas de punir ?
-
En vivant en société, nous prenons conscience de lois et de règles qui doivent être respectées par tous afin de pouvoir vivre en communauté. Il arrive parfois que l'on se demande si ces mêmes règles et lois sont vraiment justes, puisqu'elles sont instituées différemment selon l'époque ou le pays. De plus, peut-on faire confiance à l'institution, la justice n'est-elle pas dans le fond quelque chose d'individuel plus proche de l'éthique que de la politique? La notion de justice est souvent définie par un caractère de rectitude, d'où le nom de « droit », caractéristique de la justice. Ainsi un homme juste, ce serait celui qui accompli une action droite, une action dont on dira qu'elle ne dépasse pas les bornes. Être juste, ce serait alors prendre la mesure des choses pour agir en conséquence. Et à défaut d'être juste, l'institution judiciaire remédierait à l'injustice, en réglant des différents qui iraient contre le bien commun, en sanctionnant (raisonnablement) l'individu corrompu. « L'homme est fait dans un bois courbe », et il faut sans cesse nous corriger (nous-mêmes), d'après Kant. Car la conscience morale n'est pas naturelle. Chacun pense à son bien propre au détriment des autres. Et être juste, c'est développer cette faculté de nous juger, afin d'avoir le recul nécessaire devant les événements, et de nous mobiliser pour se tenir droit. Mais on peut aussi se demander jusqu'où développer cette conscience morale, jusqu'au point d'être envahi de culpabilité non fondé, au point de ne plus se laisser aucune liberté vis-à-vis d'autrui? Comme l'indique Nietzsche, la conscience morale, elle aussi doit avoir ses limites. Freud a d'ailleurs très bien démontré qu'un sur-moi trop développé est un signe pathologique qui nous empêche d'être heureux.
-
Je vis actuellement en Auvergne, pour la tranquillité. J'ai quitté Toulon (et le soleil et la plage) il y a 3 ans déjà, et je reste encore quelques temps parmi les vaches (et les Auvergnats), après je repars. J'ai connu beaucoup de régions différentes depuis le jeune âge. La prochaine étape sera Lyon.
-
Tout est relatif, et cela même est absolu...
-
Pour ce qui est du "combat" entre athée et religieux, il repose sur une conflictualité propre à l'homme qui fait que l'on veut toujours faire entendre sa raison à ce qui nous est étranger. Je crois que c'est Pascal qui a dit que si l'homme savait vivrement au calme chez lui, bien entouré, sans vouloir sortir pour dominer le monde, ce serait le paradis sur Terre (ce à quoi je ne crois pas bien sûr !). Ceci dit, il faut que les athées ne soient pas empêchés de vivre sans Dieu, et que c'est la première forme du respect qui conduit à la paix. Que les religieux arrêtent de nous rabâcher à tout va leur foi, et leur je crois je crois... et de vouloir amener leur règne du Très-Haut-Seigneur-Qui-Est-Dans-Le-Ciel (qu'il y reste, et nous laisse vivre... :smile2: ) et il y aura peut-être statu quo.
-
La critique peut-elle être gratuite ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de femzi dans Philosophie
Certains ont la critique facile, car ils aiment à passer leurs nerfs sur les autres... ce qui ne résoud rien évidement, sauf à se soulager de savoir ainsi discrédité gratuitement son adversaire. Et ce n'est pas seulement le manque d'éducation qui est en cause, je pense qu'il y va aussi de la folie douce qui pousse à autant s'acharner. La question qui se pose est : quelle place doit-on assigner à ce genre de troublion... du moins s'il mérite une place dans une communauté qui se veut un minimum civilisé ? -
Peut-on discerner connaissances et croyances ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
On peut discerner connaissances et croyances, mais on n'est pas obligé, ça dépend de la mauvaise volonté, ou de la proportion de stupidité qu'a chacun... Si l'on veut faire le distingo, on peut dire que la connaissance s'arrête quand on fait confiance à nos croyances. Capito? Bon allez, zou, ciao. -
Il n'y a rien de pire que la misère et l'humiliation, elles génèrent la vengeance et des monstruosités. Si l'Islam est si catastrophique, en Afganisthan par exemple, c'est à cause de longues guerres subies par les populations locales qui font escalader dans la violence tous les belligérents. Et si en France, les musulmans sont si réactifs, c'est parce qu'on ne leur a pas fait une place dans notre société. Evidemment, il est hors de question d'islamiser la France, qui restera un pays laïque avec un passé chrétien. Mais ne peut-on pas mettre un cadre à l'islam, pour le faire rentrer dans une sorte de normalité ? Il faudrait aussi que les musulmans de France accepte un islam à la française, plus tolérant, sans avoir à imposer un islam en France. Il y a bien des chrétiens qui sont tolérants, alors aux musulmans de faire l'effort de l'être aussi, et de lacher un peu de lest, notamment se détacher des fondamentalistes qui, à cause de leur attitude, demeurent 'infréquentables".
-
La paresse est-elle une maladie du monde moderne ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de papy75 dans Philosophie
Quand on est raciste + islamophobe + homophobe, c'est sûr qu'on est con, que l'on soit vieux ou jeune. Alors le jeune des banlieues parisiennes vaut-il mieux que le vieux friqué de la côte d'azur... je réponds oui. A toi de nous prouver, papi que t'es pas raciste, islamophobe, homophobe et que tu passes pas ta retraite friquée sur la côte d'azur... :smile2: , alors les jeunes te pardonneront d'être vieux si t'es pas con, tout simplement. :D -
Peut-on discerner connaissances et croyances ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de deja-utilise dans Philosophie
La raison nous aide à appréhender le monde de façon logique. Cependant, il arrive que nous ne trouvions pas de raisons, de pourquoi à ce qui arrive. Tout n'est pas explicable, et parfois la réalité nous dépasse. Nous sommes alors forcé de croire, de tenir pour vrai, ce que notre imagination nous avance. Dans ce sens, la croyance demande une adhésion aveugle de l'esprit, qui rejette aussi toute critique, et qui écarte les preuves logiques que peuvent donner la raison. La connaissance = s'appuyer sur la raison et vérifier par l'expérience. La croyance = faire confiance à ce qu'on peut imaginer, et refuser toutes critiques de la part de la raison, ou des contre-preuves de l'expérience. -
La paresse est-elle une maladie du monde moderne ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de papy75 dans Philosophie
L'oisiveté est la mère de la philosophie, disait Hobbes. Dans le sens que pour philosopher, il faut du temps de libre, ce qui peut être considéré comme de la paresse pour certains ! Alors se donner le temps de vivre, est-ce faire preuve de paresse ? Parfois, on a besoin de temps, et par exemple, il ne faudrait pas juger en mal ceux qui vont moins vite que les autres et qui semblent paresseux, car ils vont en fait à leur propre rythme. On ne peut pas passer sa vie à vivre un rythme de fou, que ce soit par le travail, ou d'autres activités. Je pense qu'il y a toujours des moments où l'on ne doit rien faire, et se poser. -
D'où vient la distinction entre bien et mal ?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de jean ghislain dans Philosophie
Je suis tout-à-fait en phase avec cette définition. Je dirais même plus que la prise de conscience de la dignité humaine est le premier pas vers l'idée du bien. Le bien n'a rien à voir avec les coutumes imposés par un livre saint quelqu'il soit. Encore moins avec une tradition d'anciens sages... Le bien, c'est d'abord avoir une idée de la dignité, de savoir ce qu'il est digne de faire, comme dans l'exemple que tu as donné. Plus généralement le bien est un humanisme qui consiste à croire aux meilleures possibilités que peut donner l'homme. Bien sûr il faudra identifier les ennemis du bien comme étant mauvais, ce qui est nécessaire pour maintenir l'idée de bien. C'est de ce point de vue individuel que je place la naissance de la moralité. -
Nietzsche, Généalogie de la morale.
-
Si je peux me permettre un conseil personnel, il vaut mieux vivre sa vie en dehors de la relgion, ce qui suppose de s'occuper d'autres choses que des thèmes religieux (même si c'est pour les critiquer). Car c'est donner de l'eau au moulin ! Par exemple, je ne fréquente pas les religieux et quand ils arrivent à m'entourer, ils n'ont pas la parole... soit dit, en p...
-
La science est-elle une religion?
jean ghislain a répondu à un(e) sujet de lynnchartered dans Philosophie
"La métaphysique chrétienne est un cercle carré" Heidegger -
Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim elle est terrible aussi la tête de l'homme la tête de l'homme qui a faim quand il se regarde à six heures du matin dans la glace du grand magasin une tête couleur de poussière ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde dans la vitrine de chez Potin il s'en fout de sa tête l'homme il n'y pense pas il songe il imagine une autre tête une tête de veau par exemple avec une sauce de vinaigre ou une tête de n'importe quoi qui se mange et il remue doucement la mâchoire doucement et il grince des dents doucement car le monde se paye sa tête et il ne peut rien contre ce monde et il compte sur ses doigts un deux trois un deux trois cela fait trois jours qu'il n'a pas mangé et il a beau se répéter depuis trois jours Ça ne peut pas durer ça dure trois jours trois nuits sans manger et derrière ce vitres ces pâtés ces bouteilles ces conserves poissons morts protégés par les boîtes boîtes protégées par les vitres vitres protégées par les flics flics protégés par la crainte que de barricades pour six malheureuses sardines.. Un peu plus loin le bistrot café-crème et croissants chauds l'homme titube et dans l'intérieur de sa tête un brouillard de mots un brouillard de mots sardines à manger oeuf dur café-crème café arrosé rhum café-crème café-crème café-crime arrosé sang !... Un homme très estimé dans son quartier a été égorgé en plein jour l'assassin le vagabond lui a volé deux francs soit un café arrosé zéro franc soixante-dix deux tartines beurrées et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon. Prévert, Paroles.
