Doïna

Bonjour Aupaline, donc moi j'ai signé sans délai contre les OGM. Pour moi : non, on ne modifie pas les organismes pour produire plus de bénéfices. Qu'on ne nous fasse pas croire qu'il n'y a pas de différence dans l'assiette entre des produits OGM et des produits naturels. Personnellement, je remarque une grande différence entre les tomates OGM et les tomates naturelles au goût et à la texture. Les tomates OGM m'ont toujours semblé dégueu, et je suppose que c'est idem pour notre santé. On nous fait suffisamment de mal avec l'excès de pesticides sur nos produits alimentaires, qu'on ne vienne pas rajouter des OGM dans nos assiettes.

Et d'abord, pourquoi accuser le chat ? ça venait peut-être du maître.Si tu achètes les produits pour désinfecter ton appartement, n'oublie pas de demander des factures à chaque fois, comme preuves, pour en exiger le remboursement au proprio. Et si possible, filme et photographie ces puces, ce qui pourra constituer une éventuelle preuve supplémentaire (je pense que cela peut se faire avec un bon zoom). Es-tu sûre que ce ne sont pas plutôt des punaises ? Sont-ce bien des puces ?

Je suis d'accord avec toi concernant le chômage et les addictions en Russie, loin de moi l'idée de dépeindre ce pays comme idéal, mais ce que je reproche globalement à la France c'est de toujours lorgner ce qui se passe chez les autres -dont les Russes- et de les critiquer le plus plaisamment du monde, avec ce ton supérieur, souvent sans analyse préalable histoire de se demander s'il n'y aurait pas de bonnes raisons à ceci ou cela, tu vois. Or tout n'est pas rose, tout n'est pas parfait en France, on ne nous dit pas tout, on a tendance à nous faire croire que tout est au top, que nos médecins sont à la pointe de la médecine, etc.. C'est donc plutôt prétentieux de la part de la France de juger à tour de bras de ce qui se passe ailleurs au lieu de regarder ses pompes, de temps en temps. Concernant la désinformation, j'insiste : personnellement, ça ne m'intéresse pas de regarder les informations à la télé pour apprendre que c'est à l'étranger qu'on s'étripe ou que ça chie, alors qu'en France rien à signaler, si ce n'est le bistrotier de Trifouillis-sur-Mer qui a vendu moins de glaces et de boissons en juin parce que le soleil n'était pas encore au rendez-vous. Pour te donner des exemples de désinformations en France, cela tient souvent aux publications des résultats de sondages qui ne valent pas tripette, ou encore chaque fois qu'un accident se produit dans une centrale nucléaire, aussitôt Areva étouffe l'affaire en le réduisant à un incident sans conséquence : "On maîtrise parfaitement la situation", "Pas lieu de s'inquiéter, on est là"... alors qu'une fuite de radioactivité, si menue soit-elle, a toujours sa part de gravité. Tiens, ça me rappelle le fameux nuage de Tchernobyl, qui par amour pour les Français sans doute, s'arrêtait aux frontières de l'Hexagone et se contentait d'emboucaner les autres pays. Si c'était pas de la désinformation ça ! Bien entendu, cela remonte aux années 80, mais la désinformation est toujours là, très subtile, et on pourrait même parler de manipulation de l'information.

Tiens, comme disent les Russes : :smile2:

Les Français aiment à critiquer la Russie de Poutine et à jouer les donneurs de leçons, c'est plutôt prétentieux. Ils feraient mieux de s'occuper de ce qui se passe chez eux, où on ne tient plus le peuple que grâce à la désinformation, la précarité de l'emploi, les anti-dépresseurs et les anxiolytiques, sans oublier les allocs qu'on nous balance comme des miettes à des pigeons pour nous contenter. En France, les grands patrons sont les nouveaux seigneurs, et comme par hasard ils sont les seuls à profiter de cette Europe pour laquelle les Français étaient contre à plus de 50 %. Une Europe qui se révèle de plus en plus n'avoir que le profit d'une minorité de nantis pour base, qui peu à peu nous serre la ceinture, alors qu'elle a littéralement coulé la Grèce... Et que dire encore ? Pour sûr, quand on se donne la peine de contempler la France et l'Europe depuis le balcon, on comprend tout. C'est vrai qu'on est vachement bien placés pour critiquer les Russes.

Il parait que les habitants des zones lacustres ont des silures comme animaux de garde, attachés avec une chaine pareil que les gros chiens.

C'est normal, les gens du voyage se plaignent tout le temps de manquer d'aires, et les élus sont à bout de souffle.

Que pourrais-je dire encore au sujet de l'astrologie ? Figurez-vous que ces signes du zodiaque que l'on connaît : capricorne, verseau, poisson, bélier, taureau, gémeaux, cancer, lion, vierge, balance, scorpion, sagittaire, sont faussés en réalité. En fait, il s'agit des douze constellations qui forment une ronde, en quelque sorte, dans notre ciel nocturne. Ces douze signes sont habituellement représentés en un genre de gâteau découpé en douze parts égales, en harmonie avec nos années solaires divisées en quatre saisons et douze mois. Hors la réalité voudrait que ces signes ne dominent pas le temps de durées égales dans l'année, considérant qu'il existe des constellations plus grandes que d'autres. Par exemple, le Lion et la Vierge sont de vastes constellations et devraient de ce fait correspondre à de grosses parts de notre "gâteau zodiacal", tandis que le Bélier, une toute petite constellation de rien du tout, à une part moindre. Des gens qui se croient du signe du Bélier sont donc en réalité d'un autre signe qu'ils ignorent, dont la constellation "régnait" encore dans le ciel au moment de leur naissance. C'est assez compliqué à expliquer, mais je pense que vous avez compris. Ah, une dernière petite chose : un signe a été complètement biffé, celui du Serpentaire, parce qu'il avait le cul entre deux chaises en chevauchant d'un côté le Scorpion et de l'autre le Sagittaire, ça obligeait à servir un gâteau zodiacal avec des parts inégales. Vous saisissez ?

Bonsoir à tous. Je ne voudrais pas avoir l'air de rentrer comme un chien dans un jeu de quilles mais l'astrologie ne me semble pas vraiment une croyance, ce serait plutôt de l'ordre de la superstition. L'astrologie en elle-même n'est que l'étude des rapports qui existeraient entre les mouvements des astres et les évènements terrestres, notamment ce qui touche à la destinée humaine (selon mon dico). Par exemple, quand Jupiter traverse votre constellation, ça serait bon pour vous, ça voudrait dire que c'est le moment d'entreprendre, de faire le beau... De nos jours je pense qu'il n'y en a pas tant que ça, des gens qui y croient dur comme fer, à l'astrologie. Et si on parle toujours de nos signes dans les éphémérides des journaux, on les lit plutôt machinalement. En attendant, la grande astrologue Elisabeth Teyssier avait prédit que l'année 2012 serait excellente pour Dominique Strauss-Kahn. Maintenant, il est vrai que j'ai déjà entendu dire des pompiers affirmer qu'ils avaient plus d'interventions à faire lors des pleines lunes, notamment à cause de l'agitation des personnes mentalement défaillantes. Je dirais donc pour ma part, que dans l'ensemble les gens ne sont pas poussés à croire à l'astrologie, mais que, depuis le temps que l'astrologie existe, cela fait partie de nos cultures.

L'éternel choc entre les politiques et les gens du voyage, où quand deux planètes de malotrus se rencontrent.:D

Tout est bien qui finit bien (ou à peu près, du moins) : Odette Lagrenaudie a pu rentrer chez elle et la préfecture a trouvé un hébergement d'urgence pour les Bulgares. Pour lire l'article...

Bonjour Xavier Cantat s'est dit «fier que la chaise à (son) nom reste vide au défilé de bottes des Champs-Elysées», suscitant des réactions d'indignation. C'est le petit tweet qui fait polémique en ce moment. Au lendemain d’un commentaire de Xavier Cantat, compagnon de la ministre Cécile Duflot, contre le défilé militaire du 14 juillet, les réactions politiques restaient critiques lundi, Luc Chatel (UMP) jugeant ce geste «déplacé» tandis que Nicolas Dupont-Aignan exprimait sa «honte». Sur Twitter, Xavier Cantat, conjoint de l’ex-dirigeante d’EELV, s’était dit «fier que la chaise à (son) nom reste vide au défilé de bottes des Champs-Elysées». Pour Luc Chatel, vice-président délégué de l’UMP, ces propos sont «franchement déplacés», même si les compagnons de ministres «n’ont pas de statut légal». Certes, a-t-il dit sur RTL, «Mme Duflot n’est pas responsable des propos de son compagnon», mais «il y a beaucoup d’ambiguïté dans tout cela, parce qu’on n’est pas responsable mais on laisse faire son compagnon». Pour le député UMP de la Marne, la ministre du Logement devrait donc «condamner» le commentaire de son compagnon. «Les militaires qui défilaient hier et qui ont (...) représenté la France et la liberté au Mali ont dû apprécier», a-t-il souligné. Même indignation chez Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République : «Moi, il me fait honte», a lancé le député de l’Essonne sur RFI, faisant valoir que «quand on est conjoint d’un ministre, on s’astreint à un minimum de réserve». «Mais cela montre bien que certains sont toujours à jouer contre notre pays tout en profitant des ors de la République», a-t-il fustigé. La veille, le patron des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, n’avait pas souhaité commenter les propos de Xavier Cantat. «Je me tiens à une ligne très précise, c’est que je ne commente pas les tweets des compagnons des responsables politiques, je m’occupe de ce que disent les responsables politiques», avait prudemment expliqué le sénateur de l’Essonne. ******************************************************************************************************************************************************* Quand même, si une guerre éclatait, il serait peut-être bien content que les "bottés" soient là pour la défendre, cette petite nature de Xavier Cantat, qui n'a pour sa part jamais eu à combattre l'intégrisme en Afghanistan, pour qu'un jour les filles puissent aller à l'école sans craindre pour leur vie.

Le but de ces articles n'est pas de faire monter "une peur et [un sentiment d'] insécurité [visant à servir] l'extrême-droite, le but de ces articles est de faire passer une information, tout autant que les articles relatant des agressions racistes qui ne se produisent pourtant pas tous les jours à tous les coins de rue. Et c'est très bien que de telles informations passent pour rappeler l'iniquité et l'absurdité de certaines lois, qui font qu'actuellement, il soit plus facile de faire passer les propriétaires pour des monstres d'égoïsme (comme si la propriété était forcément la preuve d'une grande richesse) que de pointer du doigt des élus qui n'assurent plus et s'égarent.

Le président qui ne savait pas porter la cravate :

Ce ne sont pas les réflexions des autres ce sont les tiennes, des critiques sans fondement. Et je pourrais te faire la même réflexion. Si tu avais lu l'article, tu aurais compris que le type s'était vu taxé ainsi pour avoir préféré compter sur ses méthodes plutôt que d'attendre après une justice prenant tout son temps. Quand on sait qu'il suffit aux squatteurs de se faire envoyer du courrier dans leur squat pour prouver qu'ils étaient là depuis au moins 48 heures, et que dès lors ils sont couverts, comment s'étonner que des lois aussi absurdes engendrent des tensions, voire de la violence. On peut s'en laver les mains en décrétant qu'il s'agit de cas marginaux, de tels cas reviennent régulièrement dans les médias depuis quelques années, en Belgique le sénat a même modifié la législation contre ça.

Voilà ce qui en a coûté à ce propriétaire pour avoir expulsé par ses propres moyens (musclés, donc) des squatteurs de son pavillon : Licenciement et procédure de la mairie contre le propriétaire Une dizaine de voisins du squat ont écrit à Dominique Voynet, maire de Montreuil, pour faire part de leur indignation. Cette dernière a adressé au propriétaire du pavillon une lettre lui indiquant avoir engagé contre lui une procédure pour «trouble manifeste à l'ordre public». «Nous sommes dans un État de droit et les méthodes que vous employez sont inadmissibles, quels que soient les motifs et la situation d'occupation de votre bien», peut-on lire dans le document publié par France 24. «La pratique qui consiste à acquérir sciemment et à vil prix des biens squattés pour en évacuer les habitants à coup de barres de fer et de menaces ne saurait avoir de place dans notre commune.» Dominique Voynet indique également «étudier avec la plus grande attention (ses) autres projets d'acquisition sur la commune, car nous ne souhaitons pas que de tels troubles à l'ordre public se reproduisent.» Le propriétaire du pavillon a été suspendu de ses fonctions par I@D France, son employeur. Une procédure de licenciement a également été engagée envers un autre salarié de cette société, présent sur les lieux lors des violences. Quant au pavillon, il continuera à être occupé «tant que la procédure légale n'aura pas été respectée», selon un militant pour le droit au logement. «Nous voulons résister parce qu'on n'a pas le droit de déloger des gens comme ça.» Pour lire l'article en entierPour lire l'article en entier Oui, merci je les ai lu, mais tu avoueras que 48 h c'est vite passé. En plus, il y a quand même la trêve hivernale, qui garanti les squatteurs d'un hiver en plein air mais pas le propriétaire d'un hiver bien au chaud, et ça c'est pas normal tu vois. Au lieu de balancer l'argent du contribuable par les fenêtres, l'Etat, les mairies, les Conseil régionaux n'ont qu'à construire des foyers, accélérer les procédures d'accès aux logements hlm. Je te souhaite très fort que des squatteurs viennent s'installer chez toi un de ces quatre, yakiba, pour que tu te rendes compte de ce qu'il en est dans la réalité, quand on est propriétaire et qu'on trouve porte close en revenant d'une absence.

Il y a quelques années, en Belgique, le sénat a pris des mesures pour lutter contre ce fléau (voir lien). Pourquoi on ne fait pas la même chose en France ? Loger des sans abris d'accord, mais sans léser personne alors, parce qu'autrement ça revient à creuser un trou pour en boucher un autre. La police ne considère pas qu'il s'agit d'un cambriolage mais d'une occupation des lieux entrant dans le cadre de la protection des sans domicile, elle ne peut donc rien faire, et le propriétaire, pour récupérer son bien, doit attendre la décision de justice avant de voir les intrus chassés manu-militari par la police. Il retrouve alors son logement dans un piteux état, et, s'il peut poursuivre les squatteurs pour exiger réparations, cela s'avèrera inutile, les squatteurs étant insolvables.

Ne crois pas que ce soit si simple. La loi protège vraiment les squatteurs, pourtant démunis de bail, et le propriétaire victime de leur intrusion peut toujours brandir son acte de propriété. Pour récupérer son bien, il est contraint d'attendre une décision d'expulsion de la justice qui finit toujours par arriver, mais avec lenteur. Cela peut prendre des mois, coûte des frais d'huissiers, d'avocats, etc.. Bien sûr, en tant que propriétaire, il a le droit de défoncer sa propre porte et de faire sortir les intrus par la peau du cou, pour se réinstaller chez lui. Seulement, s'il a le malheur d'en blesser un ce faisant, tout squatteur qu'il est, il pourra le trainer en justice pour maltraitance, agression, demander des dommages et intérêts et tout. Cela peut même envoyer le propriétaire en prison s'il s'est montré trop violent.

On est pas en train de dire ça, on est en train de faire remarquer que la loi est mal foutue concernant ces cas. Pourquoi, ce n'est pas absurde de devoir renoncer à son logement sous prétexte que des intrus sont venus s'y installer sans autorisation aucune ?Et ça pourrait arriver à n'importe qui. Evidemment, tant que c'est chez les autres, c'est toujours normal.

Quand je parlais d'autres cas similaires : à Agen A Leucate Comment récupérer un bien squatté à Toulouse la loi protège les squatteurs etc. Ne riez pas trop : au cimetière Saint-Pierre à Marseille, un réseau roumain s'est déjà illustré pour vol de gros caillou en granit !

C'est pas la première fois que quelqu'un se retrouve dans une situation pareille, de ne pouvoir rentrer chez soi parce que des gens s'y sont installés, profitant de lois absurdes autorisant le viol de propriété d'une certaine façon. Que des lois protègent les locataires quand il y a eu bail signé, en cas de non paiement de loyers en hiver par exemple, c'est très bien, mais dans les cas où une propriété est occupée illégalement, sans bail, sans accord signé, le propriétaire devrait n'avoir qu'un coup de fil à passer à la police pour que ça se règle. Sans un parcours du combattant juridique qui pourrait durer des mois. Mme Lagrenaudie, puisqu'elle est propriétaire du bâtiment, pourrait demander à des gros bras de venir faire sauter les serrures refaites avec une perceuse, puis déloger les intrus, avant de faire réinstaller immédiatement de nouvelles serrures dont elle-seule aurait les clés. Là ce sont les intrus qui ne pourraient rien faire juridiquement, puisqu'ils ne sont même pas considérés comme des locataires, et au-moins, ça éviterait des pertes sèches en temps et en argent à cette pauvre retraitée. Tu le prendrais autant à la pantalonnade si ça arrivait à ta propre mère ?

Eh bien oui môsieur, il existe des retraités dont le garde-robe tient dans un sac. Avec 900 €/mois et moins encore bien souvent, on a pas les moyens de s'habiller le tout dernier cri à chaque saison et de remplir ses penderies.

Ici, on a les deux versions, pour récapituler : celle de la mémé et celle du DAL : Déjà, la retraitée se souvient avoir quitté son logement avec de la vaisselle dans les placards. Si le DAL dit vrai en prétendant avoir trouvé le bâtiment avec la porte ouverte et les placards vides, c'est peut-être parce que des cambrioleurs ont profité de l'hospitalisation de Mme Lagrenaudie pour y faire une visite. Donc cela ne justifiait pas leurs démarches.J'ai lu dans l'autre de leur version, celle publiée sur leur site, qu'ils avaient au préalable téléphoné à cette dame âgée en présence de la police pour s'assurer qu'ils pourraient y loger des sans abris. Juridiquement, cela ne vaut rien quoi qu'il en soit, vrai ou pas vrai, parce que, déjà, la police ne peut voir qui répond au téléphone, s'il s'agit bien de Mme Lagrenaudie ou non, et puis deuxièmement, il n'y a eu aucun document de signé. Ensuite, pourquoi changer les serrures du bâtiments si la propriétaire était vraiment d'accord ? Pourquoi s'excuser devant elle comme l'a fait Raphaëlle Reix, au lieu de lui balancer en pleine figure "Mais vous étiez d'accord" ? C'est assez troublant. Ils me donnent l'air de se débattre dans la propre mélasse où ils viennent de se fourrer, au DAL. Pour finir, le DAL s'appuie sur l'état de vétusté du bâtiment. Auraient-ils voulu que Mme Lagrenaudie, du haut de ses 84 ans et avec une pension de 900 €, en fasse un palais ? Enfin, j'en arrive à ces infortunés Bulgares que l'on plaint. Personnellement, si je m'étais retrouvée dans leur situation : logée par une association quelque part, pour apprendre ensuite qu'il s'agit d'une erreur, que ce logement appartient à une dame âgée qui a été absente pour des soucis de santé, et qu'à présent elle souhaite rentrer chez elle. Eh bien moi, je le lui rendrais ce logement, en me disant que c'est tant pis pour cette fois, parce que j'ai une conscience, et que j'aurais pitié de cette femme. Je quitterais par conséquent les lieux pour aller chercher à m'installer ailleurs. Malheureusement, j'ai bien l'impression que ces Bulgares n'en ont rien à cirer de cette dame de 84 ans, et qu'elle peut bien crever dans la rue, du moment qu'eux sont bien tranquilles à poser leur cul chez elle. La preuve, ils ont décidé qu'ils ne payeraient même pas l'eau et l'énergie qu'ils consomment en squattant chez elle.

Une association de cet acabit a beau être soutenue par des saltimbanques tels que Benabar, Higelin, Balasko & Bedos, qui pour rien au monde n'aimeraient savoir une seule de leurs villas occupées par des Roms, ou même par l'abbé Pierre (qui n'est plus là pour en parler de toute façon), si c'est ainsi qu'elle agit elle n'a rien de respectable, cette association, et c'est tout à fait légitime qu'elle se prenne des tomates pourries en ce moment. Personnellement, je respecterais une association qui achèterait ou louerait des logements, des terrains en toute légalité, pour y loger des sans-abris sans déposséder qui que ce soit, mais une association de bras cassés qui va déloger une retraité sans défense pour se payer la gaufre de passer pour des bons samaritains, non, rien à faire, je n'arrive pas à les trouver respectables, même pas utiles à la société. Ou alors, en reprenant ce principe, et bien quand un malade a besoin d'un rein, on a qu'à en voler un au premier venu qui nous tombe sous la main, ou encore, quand on veut aider un endetté, on a qu'à faucher des sacs à main aux vieilles dames... et alors on devient un bienfaiteur, soutenu par tout le show-bizz, ATD quart-monde, Emmaüs et tout le bataclan ?