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Tout ce qui a été posté par Doïna
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En Chine, de plus en plus de porcs sont élevés dans des tours d’immeuble
Doïna a répondu à un(e) sujet de Demethrogene dans Environnement
Bonjour les maladies ! -
Les polémiques autour des conséquences écologiques de la production du Comté, le célèbre fromage
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans France
Question déjà abordée sur le forum, et ce n'est pas une polémique. Il ne s'agit pas d'être le plus vertueux, mais d'informer ! Ne t'en déplaise ! -
Consultation publique au sujet de la chasse anticipée du cerf élaphe : pourquoi ça bugue ?
Doïna a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
Finalement, ça a été retoqué par la consultation publique. -
Oh, le malheureux, vite : un mouchoir ! je sens que je vais chialer ! Une "tante" bien chaude au moins ?
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C'est vrai, Retailleau, Wauquiez et compagnie usent ad nauseam de cette info pour récolter des voix en nous faisant croire que la société s'ensauvage, que de tels actes de violence sont tout nouveaux, alors qu'il y a toujours eu des criminels, des salauds qui commettent des injustices. J'invite tout le monde à se payer un voyage dans les archives des journaux des années 60 et même plus en amont. Ils constateront peut-être même que cela fut pire encore, que ce que l'on nomme plaisamment les années folles furent en réalité sanglantes, que la France d'avant la première guerre mondiale grouillait de délinquants, d'agresseurs, d'assassins, de tordus en tout genre. Cela dit, j'ai bien de la peine pour ce pauvre pompier, j'espère que l'abruti qui l'a percuté volontairement payera cher.
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Les personnes dans la situation de cette femme et de son fils devraient bénéficier d'une prise en charge, être relogés dans l'immédiat, protégés, je trouve scandaleux que ce ne soit pas le cas.
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Une forêt tropicale détruite pour alimenter les chaudières françaises
Doïna a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
Reporterre ne fait pas d'articles à la "petite semaine", et c'est bien que ce magasine dénonce le revers de la médaille, même quand il s'agit d'exploitation de bois moins pire que le recours au charbon parce que tout doit être dit, tout doit être su. C'est aussi grâce à l'info que les gens peuvent faire des choix qui leur paraissent plus judicieux que d'autres. -
Je ne suis pas d'accord avec eux mais je pense qu'ils ont le droit d'exprimer leur opinion, c'est ça la démocratie.
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Une forêt tropicale détruite pour alimenter les chaudières françaises
Doïna a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
Que se soit pour se chauffer, s'éclairer, se déplacer... il y a toujours quelque chose, même avec les énergies dites propres puisque la production du matériel nécessaire est elle aussi polluante. Les éoliennes par exemple : c'est propre de produire de l'énergie avec du vent, mais elles défigurent des paysages, les pales tuent des oiseaux, etc. Le solaire est propre mais la fabrication des panneaux solaires ne l'est pas. Etc. etc. Du coup, on essaie de faire pour le mieux, faut faire des choix en son âme et conscience. On se tourne vers le moins pire en somme. -
Une forêt tropicale détruite pour alimenter les chaudières françaises
Doïna a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Environnement
Je regarde systématiquement les ingrédients des produits que j'achète, ayant banni totalement de mon alimentation cette huile qu'on retrouve dans les pâtes à tartiner, les biscuits, les soupes, etc. et qui n'est pas seulement nuisible à la santé mais à la planète aussi. Ce n'est pas un secret, les écolos le savent. -
"C'est un carnage, un acte de cruauté" : un charnier de silures découvert le long du Rhône
Doïna a répondu à un(e) sujet de Doïna dans Actualités - Divers
On va peut-être retrouver les coupables au centre antipoison. -
C'est bien ce que je pense aussi, comme par hasard ils ont fait des vagues, le rectorat a rétropédalé. C'est ce qui s'appelle déplacer le problème, ce qui ne signifie pas qu'il sera réglé.
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Bonjour, Une mère célibataire de 39 ans qui vit avec son fils de 13 ans et demi, explique avoir été contrainte de quitter à la hâte son logement à Port-de-Bouc, dans les Bouches-du-Rhône, car elle a refusé de faire la nourrice pour des trafiquants de drogue. Un jour de décembre, des hommes, "âgés entre 35 et 40 ans ", ont sonné chez elle, "ils m'ont proposé de garder pour eux de la drogue, pour 200 euros par jour, et avoir aussi des produits pour ma consommation personnelle", raconte-t-elle. Une proposition aussitôt rejetée par la mère de famille de 39 ans. " Je leur ai répondu que je ne me droguais pas et que je ne le ferai pas, mais ils ont insisté". Bien renseignés, ces trafiquants ont répondu "qu'ils savaient que j'étais maman solo, j'avais besoin de cet argent". Sans travail et au RSA, elle dit avoir maintenu sa position fermement et a continué de refuser la proposition. Si dans un premier temps, ils sont partis, c'est pour mieux revenir deux jours plus tard. "Ils ont frappé directement à ma porte cette fois-ci et m'ont tutoyé, en me disant "on sait où va ton fils au collège". Elle répond : "quoi ? Que va-t-il se passer ?" Mais visiblement cela ne les impressionne pas et ils vont commencer à devenir de plus en plus menaçants et intimidants, en disant "on va revenir, réfléchis bien !' Et effectivement, le lendemain, ils sont revenus chez elle et se seraient montrés encore plus menaçants, " je leur ai dit ok, je vais le faire, pour les faire patienter, mais dès qu'ils sont partis, j'ai pris toutes mes affaires. Et avec mon fils, on est allés à l’hôtel. C’était en décembre et depuis je ne suis pas rentrée chez moi". Depuis décembre, cette mère de famille passe la totalité de son RSA dans des nuitées " j'arrive à payer une dizaine de nuits à l'hôtel et en Airbnb, mais ensuite, je dois emprunter, j'en suis à plus de 2 800 euros de dettes, je suis au bout du bout. Mon fils aussi n'en peut plus, comment voulez-vous qu'il puisse se concentrer à l'école. " Quand à la police, elle a pris sa plainte, mais elle ne pouvait pas "pas laisser une patrouille en bas de chez elle". Article entier : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/on-va-revenir-reflechis-bien-une-mere-celibataire-refuse-de-faire-la-nourrice-pour-des-dealers-et-finit-a-la-rue-3149225.html
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- mère célibataire
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Bonjour, De nombreux foyers français n'ont pas fait de résistance entre 1940 et 1945. Les enfants des collaborateurs, tout comme leur descendance, héritent d'une histoire familiale complexe, tissée de mythes et de non-dits. Plusieurs ont d'ailleurs choisi de se libérer du poids du secret en écrivant un livre. Après la Libération, le pays a très vite embrassé le mythe gaulliste d'une France majoritairement résistante, occultant tout un pan de son histoire. Avec les premières œuvres évoquant les zones d'ombre de l'Occupation, comme le film Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls en 1971, certaines langues se délient. Des témoignages. Extraits : Philippe Douroux a 17 ans quand son père réunit toute la famille pour une terrible confession. "Il nous rassemble dans le salon et nous dit : 'J'ai combattu avec les Allemands jusqu'à Berlin'", raconte cet ancien journaliste de Libération, qui vient de publier Un père ordinaire. "C'est une bascule, un moment de face A, face B. On dit souvent qu'il faut tuer le père. Moi, je n'ai pas eu à le faire. Il s'est écrabouillé devant moi." (...) Luc Duwig a pour sa part comblé progressivement les trous concernant l'absence de son grand-père aux repas de famille. A l'âge de 15 ans, il apprend par son oncle que son papy, interprète pour les nazis pendant la guerre, a été accusé de collaboration, condamné à mort par contumace et a fui en Argentine sous un faux nom. "Mais il règne dans la famille un silence assez pesant, beaucoup de non-dits, ma mère posait des questions et n'avait pas de réponse", explique celui qui a raconté son histoire dans le livre Mes intimes étrangers. Il se lance sur les traces de son grand-père jusqu'à à Buenos Aires, mais il lui faut attendre plus de 25 ans et la découverte du travail d'un historien pour comprendre que son aïeul n'était pas que traducteur. Il a notamment participé à un peloton d'exécution de lycéens maquisards. "Ce qui a été le plus dur, c'est d'apprendre que ma grand-mère a été liée à tout ça en participant notamment à des interrogatoires, car j'étais très proche d'elle", confie-t-il. "Je l'ai découvert après la mort de ma grand-mère et je l'ai vécu comme une véritable gifle, une impression d'être trahi par elle." Pour lire l'article en entier : https://www.francetvinfo.fr/societe/seconde-guerre-mondiale/temoignages-quand-un-silence-assez-pesant-sur-la-collaboration-etouffe-certaines-familles-80-ans-apres-la-fin-de-la-seconde-guerre-mondiale_7162668.html
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Bonjour, Près de 30 ans après la fin des essais nucléaires en Polynésie, une commission parlementaire tente de faire reconnaître le préjudice des populations locales. Pour le chercheur Alexis Vrignon, « l’histoire n’est pas terminée ». Pendant trente ans, entre 1966 et 1996, la France a effectué 193 essais nucléaires en Polynésie, sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa. Dans l’air, puis sous l’océan à partir de 1974. Près de 170 000 habitants auraient été exposés à des radiations. Les explosions atmosphériques ont dispersé des substances radioactives, notamment de l’iode, susceptible d’entraîner des cancers. D’après les recherches de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, entre 1998 et 2002, la Polynésie arrivait en tête du funeste classement du taux d’incidence du cancer de la thyroïde le plus élevé au monde. Pour tenter de faire reconnaître le préjudice et de réparer les conséquences de ces essais, la députée de Polynésie Mereana Reid-Arbelot (Gauche démocrate et républicaine) a initié une commission d’enquête à l’Assemblée nationale. Stoppés par la dissolution en juin 2024, les travaux ont repris mardi 6 mai. En filigrane, les auditions permettent de mettre en lumière la question du colonialisme et de ses survivances. Pour Alexis Vrignon, maître de conférences à l’université d’Orléans, coauteur de Des bombes en Polynésie, les essais nucléaires français dans le Pacifique (éd. Vendémiaire, 2022), cette commission d’enquête illustre la difficile « reconnaissance du fait nucléaire ». (...) Dans quel contexte la France a-t-elle démarré ces essais nucléaires en Polynésie ? Pourquoi ce territoire ? AV : Ils émergent dans le contexte historique de la décolonisation, puisque les premiers essais nucléaires français ont eu lieu dans l’Algérie encore colonie française, mais il était évident qu’à partir des accords d’Évian de 1962, cette solution ne pouvait durer et qu’il fallait un autre lieu. Plusieurs localisations ont dès lors été envisagées, certaines en France métropolitaine, notamment dans les Alpes et en Corse, avant d’être rapidement écartées, parfois pour des raisons géologiques, mais aussi et surtout, politiques. Dès lors, la France s’est rapidement tournée vers les outre-mer. Les atolls de Moruroa et Fangataufa ont été choisis. Cette décision s’est prise au début des années 1960 dans un contexte particulier de réaffirmation impériale. En 1956, la loi-cadre Defferre avait permis aux outre-mer de bénéficier d’une plus grande autonomie. Sauf qu’à partir de l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958, les choses ont changé, il n’a plus été question d’aller vers l’autonomie totale des anciennes colonies africaines et des territoires d’outre-mer. La Polynésie fut alors choisie, sans consulter la population, ni les élites politiques locales. À travers les archives militaires et locales, on constate que l’administration avait claironné à toute la Polynésie que les essais nucléaires allaient être propres et qu’il n’y aurait aucun problème. Après l’essai Aldébaran de 1966, qui a exposé les habitants des îles Gambier aux rayonnements ionisants et contaminé les citernes d’eau de pluie qu’ils buvaient, elle a été mise en porte-à-faux et c’est à partir de là qu’une culture du secret s’est développée. Les autorités ont ensuite tenté de limiter les risques en déplaçant parfois des populations, mais les questions de sécurité n’étaient clairement pas leur priorité. Elles ont par exemple envoyé un avion dans un nuage radioactif afin d’effectuer des prélèvements. Il y avait aussi des bateaux militaires qui traversaient des zones sous le panache radioactif et à qui on ne disait pas grand-chose. (...) Article entier : https://reporterre.net/Essais-nucleaires-en-Polynesie-Vu-de-Paris-ce-n-etait-qu-un-desert-liquide
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Bonjour, Un charnier de poissons a été découvert il y a quelques jours sur les berges du Rhône, à Tarascon. C'est un jeune pêcheur, Loïc Challier, qui s'est retrouvé devant un amas de restes de silures, le samedi 3 mai, alors qu'il arrivait pour pêcher dans le fleuve. Visiblement, les silures venaient d'être pêchés et découpés sur place pour leur récupérer leur chair. Il pense à un acte de braconnage et il est resté sous le choc. Article entier : https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/video-c-est-un-carnage-un-acte-de-cruaute-un-charnier-de-silures-retrouves-le-long-du-rhone-6238406
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Bonjour, Les enseignants d'un lycée de Saint-Tropez dans le Var se sont mis en grève ce lundi 5 mai, après la réintégration de deux élèves qui avaient été exclus en conseil de discipline. Les deux élèves étaient accusés de harcèlement répété. Le rectorat a en effet décidé d'annuler cette exclusion, la jugeant trop sévère. Les élèves de l’établissement non plus n’acceptent pas leur réintégration. Article entier : https://www.francetvinfo.fr/economie/greve/lyceens-harceleurs-reintegres-les-profs-en-greve_7232583.html
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Une forêt tropicale détruite pour alimenter les chaudières françaises
Doïna a posté un sujet dans Environnement
Bonjour, À Bornéo, une communauté autochtone a reçu l’ordre de quitter ses terres sacrées pour laisser une multinationale raser la forêt tropicale. Objectif : fabriquer des granulés de bois, dont la France est la première importatrice. L’association Human Rights Watch a dévoilé le fruit de vingt-et-un mois d’enquête sur cette situation. Dans son viseur, le Shin Yang Group, une société aux activités tentaculaires, du transport maritime à l’immobilier, en passant par les produits miniers et la construction navale, mais avant tout l’un des leaders asiatiques dans le secteur du bois. Ses produits nécessitent de grandes monocultures, notamment de palmiers à huile. Entre 2021 et 2022, près de 20 hectares de couvert forestier ont été rasés. Parmi les essences abattues figuraient des fruitiers cultivés par le village depuis des décennies dans une forêt qui est la pierre angulaire de l’identité culturelle et spirituelle de la communauté : les habitants y entretiennent les lieux de sépulture de leurs ancêtres et déposent des offrandes au pied d’une chute d’eau vénérée. Une épée de Damoclès planant en permanence au-dessus d’elle, la soixantaine d’individus continue pour l’heure de résister. En violation des droits humains, leurs terres et leur mode de vie ancestral pourraient leur être confisqués du jour au lendemain, sans qu’aucune proposition de relogement ni d’indemnisation ne leur ait été formulée. Article entier : https://reporterre.net/Une-foret-tropicale-detruite-pour-alimenter-les-chaudieres-francaises- 8 réponses
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Le masculinisme, un phénomène "terroriste" qui se propage dans la société : Pour Stéphanie Lamy, auteure de La terreur masculiniste (*), le phénomène, qui gagne du terrain au point d’en inspirer une série télévisée, Adolescence, n’est pas une nébuleuse lambda. Les milieux imprégnés sont « des milieux radicaux », d’une nature comparable à celle « des milieux djihadistes », où la violence est prônée pour parvenir à un but : la domination des hommes sur les femmes ». Une manière de « terrorisme » donc. Mais « pour mieux comprendre les réseaux, leurs moyens, leurs ressorts,… » Stéphanie Lamy, a pointé les variations dans « les idéologies » pour mieux les classifier. « Pour les identifier », la chercheuse a défini « une méthodologie » qui fait apparaître des archétypes d’hommes spécifiques aux divers milieux radicaux masculinistes ». Dont certains s’abritent parfois derrière des causes qui les rendraient, à première vue, insoupçonnables. « Ce peut être les pères séparés, comme SOS Papa […] Ce peut être les paléo-masculinistes qui vont prôner un style de vie en repli de la société moderne avec une alimentation hypercarnée […] façon l’homme de Cro-Magnon. Il y a aussi « les techno-masculinistes, genre Elon Musk, aux États-Unis : on n’est pas dans le muscle mais dans un surplomb technique », dans « la mise en avant du QI » et, en substance, un ego surdimensionné. Article entier : https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/le-masculinisme-un-phenomene-terroriste-qui-se-propage-dans-la-societe_14683001/
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Bonjour, Chaque seconde, près de 100 pièces neuves sont injectées sur le marché français. Une hausse de 30 % en seulement quatre ans. « On a créé un système malade où il est normal de produire en trop, dénonce Emmanuelle Ledoux, directrice générale de l’Institut national de l’économie circulaire. Il faut que tout soit disponible tout le temps, jouer sur la nouveauté, réduire les coûts avec des économies d’échelle... Le résultat, ce sont des niveaux élevés de surproduction. » Des vêtements qui ne servent à rien, donc, et qui alourdissent le bilan écologique désastreux de l’industrie de la mode, responsable de 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Pour limiter l’impact des textiles invendus, la loi antigaspillage interdit leur destruction depuis 2022. Les entreprises présentes sur le marché français sont désormais obligées de les recycler, de les vendre à des déstockeurs ou de les donner à des associations en échange d’une réduction fiscale équivalant à 60 % de la valeur des vêtements. Un effet d’aubaine méconnu mais largement exploité par des poids lourds du secteur comme Shein, Decathlon et Kiabi. Les géants de la fast-fashion ont reçu plusieurs millions d’euros de réductions d’impôt pour leurs surplus donnés à des associations. Mais en bout de chaîne, ce sont les associations qui trinquent : ensevelies sous les vêtements, elles doivent aussi, de plus en plus, les détruire par leurs propres moyens, voire... aux frais du contribuable. Depuis quelques années, les habits Shein produits pour rien ont trouvé de nouveaux débouchés, bien plus rentables : les brokers en invendus. Ces jeunes pousses françaises mettent en relation les grandes marques de vêtements avec les associations spécialisées dans le don. Un de ces brokers, la start-up Dealinka, a par exemple proposé 21 m3 de marchandises de Shein, en échange d’un reçu fiscal à retourner au client donateur. La cargaison étant estimée à 53 167 euros, le « client donateur » — la marque chinoise ou l’un de ses importateurs — peut ici espérer déduire 31 900 euros de ses impôts. La défiscalisation est d’autant plus intéressante financièrement que, dans le cadre du don, ce sont les entreprises elles-mêmes qui déterminent la valeur de leurs produits. Decathlon, propriété de la richissime famille Mulliez, a bénéficié de 709 000 euros d’avoirs fiscaux, en 2024, pour 1,18 million d’euros de produits invendus donnés via Comerso. Une ristourne fiscale qui a presque triplé entre 2021 et 2024. Plutôt que d’interroger son modèle de production, qui alimente l’exploitation humaine au Bangladesh et en Chine, mais aussi la déforestation au Brésil, Decathlon fait du don un mantra. Un autre broker, la start-up lilloise Done, prélève une commission de 12 % sur la valeur des stocks récupérés. Soit 12 000 euros pour 100 000 euros de vêtements offerts à des associations, les 48 000 euros restants revenant aux enseignes sous forme de réduction fiscale. Et à ce jeu-là, une autre enseigne de la famille Mulliez a redoublé d’ingéniosité : Kiabi. En France, le champion français du prêt-à-porter ouvre 1 magasin tous les 10 jours. Et plus de 800 000 vêtements Kiabi sont mis en vente chaque jour. La marque a généré au moins 5,6 millions d’invendus en 2023. Un volume qui a quasi doublé en deux ans. S’ils étaient tous mis en rayon ensemble, ces vêtements occuperaient environ 100 magasins de l’enseigne. Kiabi a trouvé une combine pour écouler ses surplus, tout en profitant de la générosité de l’État : les Petits Magasins. Avec ce concept, la marque déstocke ses invendus auprès de boutiques solidaires qui vendent uniquement ses produits, sans passer par des intermédiaires. Avec ces Petits Magasins forment des salariés en insertion, ce qui coche toutes les cases du cercle vertueux. À un gros détail près : ils sont chapeautés par la société Kivi, une joint-venture entre Bunsha, la holding des magasins Kiabi, et le groupe d’insertion Vitamine T, qui compte le DRH de Kiabi à son conseil d’administration. Ce qui fait qu'au bout du compte, Kiabi donne à Kiabi, avec à la clé des rescrits fiscaux derrière les dons. Malgré un chiffre d’affaires record de 2,3 milliards d’euros en 2024, dont 45 millions d’euros reversés en dividendes à la famille Mulliez, Kiabi profite d’autres largesses publiques pour rentabiliser sa surproduction. À Reims (Marne), son tout nouveau Petit Magasin est implanté dans des locaux subventionnés par un bailleur social. À Hem (Nord), c’est la mairie qui a prêté un local rénové à ses frais. La communauté d’agglomération de Lens-Liévin (Pas-de-Calais) a quant à elle attribué, début mars, une subvention de 3 000 euros au Petit Magasin de Kiabi. Article entier : https://reporterre.net/Decathlon-Shein-Kiabi-les-invendus-servent-a-encaisser-des-millions-d-euros-d-argent-public Bercy ne veut pas en entendre parler, il préfère taper sur les plus précaires, les chômeurs, les retraités, etc..
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Ils écrasaient des marcassins pour "avoir des sensations fortes" : le parquet fait appel de la relaxe des six chasseurs accusés de braconnage : Le parquet de Châteauroux a interjeté appel de la décision du tribunal qui annule les poursuites contre six chasseurs aguerris, accusés de braconnage. Les pièges photographiques, qui avaient pourtant permis d'accumuler des preuves accablantes, ont été jugés illégaux. Une vidéo montrait certains d'entre eux en train d'écraser des marcassins avec un véhicule. Sur une autre vidéo, on y voyait une voiture circuler avec un cerf ensanglanté sur le capot. Les six braconniers pensaient pouvoir agir impunément compte tenu des très fortes populations de sangliers et de grand gibier dans le département. Espérons qu'ils ne vont pas s'en tirer comme ça, car enfin, le parquet fait appel : "Le mode opératoire des pièges photographiques, on verra ce qu'en dira la justice en seconde instance, mais le parquet a estimé qu'il y avait matière à faire appel et c'est une bonne nouvelle pour nos équipes, par rapport au travail fourni", a conclu le directeur de l'OFB. https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre/chateauroux/ils-ecrasaient-des-marcassins-pour-avoir-des-sensations-fortes-le-parquet-fait-appel-de-la-relaxe-des-six-chasseurs-accuses-de-braconnage-3148877.html Les six chasseurs avaient été filmés en train d'écraser des marcassins avec leurs voitures.
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« La Meute » : le livre qui accuse Jean-Luc Mélenchon et sa cour de pratiques sectaires
Doïna a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans France
Doublon ! -
Je ne devrais pas répondre à tant d'idioties, mais j'insiste une dernière fois pourtant : que des élus fassent toute une histoire pour un peu d'écriture inclusive au lieu de prendre à bras le corps tous ces problèmes si graves qui minent leur région démontrent à quel point ils sont hors-sol, incompétents, à côté de la plaque. Mettre tout un système en branle pour de l'écriture inclusive, c'est bon pour le Lichtenstein ou même l'île aux enfants de Casimir où il ne se passe rien, mais en région Paca c'est inacceptable ! Ceci d'autant qu'ils ne donneront pas plus d'argent à des trucs utiles malgré tout. Au contraire, ils continueront à mettre la poussière sous le tapis de ce côté-là. En fait, ce que je tente d'expliquer, c'est que pour supprimer les subventions d'une association, des élus devraient être en mesure de justifier des trucs graves : la malhonnêteté par exemple, une fraude évidente, des comptes douteux, des membres qui détournent l'argent à leur profit, ou encore une association qui n'est pas correcte avec les gens qu'elle est censée aider... Mais de l'écriture inclusive dans des documents ou un courrier pour désapprouver un projet, franchement, si les élus de droite n'ont que cela à foutre d'en faire une montagne pour si peu !