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latin-boy30

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Tout ce qui a été posté par latin-boy30

  1. je crois que* pardon (rhaa on ne peut pas éditer)

  2. som28 >>> Tu me laisses confus... en l'occurrence, je crois de manquer d'assurance serait plutôt renoncer à employer un peu d'arrogance... quoi qu'il en soit, on voit bien que certains forumeurs te dérangent LOL

    Delenda >>> Continues !! ;) Même si on n'est pas d'accords sur tout...

  3. Je trouve dommage l'absence de certains forumeurs sur ce topic, j'aurais aimé qu'ils donnent leur avis. Seraient-ils gênés ?? Bon, une chose me gêne c'est que l'article dise "95 % " "origine maghrébine" ... ce n'est pas pertinent du tout de dire ça. C'est très mauvais, à mon humble avis. Sinon, ces quelques énergumènes qui se permettent d'emmerder les femmes, eh bien personnellement, je trouve ça détestable et digne de temps révolus, si vous voyez ce que je veux dire. J'aimerais bien les forcer à regarder Sex & The City Non mais pour qui ils se prennent à emmerder des femmes comme ça ?? :bad:
  4. Merci ^^ mais non je ne refais pas l'Histoire. 2057 ne s'est pas encore produit...

  5. Ils n'ont pas de finalité, juste un constat. (D'autre part, des gens qui se gargarisent de la France de la Révolution, intrinsèquement ils font la promotion d'une période meurtrière de notre Histoire. Et ils disent aimer la France aussi... qu'on aille leur donner des leçons à eux également !!)
  6. 3 Septembre 2057 Hans Sorensen et Lars Rasmussen se levèrent aux aurores. Il était environ six heures du matin dans l'appartement de Hans. Ils n'avaient que le contenu d'un sac à dos chacun à prendre. Ils quittaient le pays, probablement de manière définitive. Plus rien ne les retenait ici. Hans avait laissé un mot à son travail pour expliquer à ses collègues qu'il voulait en finir, sous-entendant un suicide. Il l'avait déposé hier soir, tard dans la soirée, quand il était sorti le dernier. Il espérait ainsi qu'on ne trouverait le mot que ce matin vers huit heures. Le croyant mort, on ne chercherait pas immédiatement à retrouver son corps... mais on découvrirait bien son mensonge un jour. L'importance de cette feinte était toutefois non négligeable, il ne fallait surtout pas qu'on les suive, lui et Lars. Concordia Island était la raison de leur fuite. Il ne fallait surtout pas que cet endroit soit révélé à davantage de gens. Les deux amis repensèrent à leur vie passée, avant la révolution... Hans était né en 2026 dans un Danemark florissant et performant. Il avait grandi dans ce pays et en avait été heureux. Même chose pour Lars. Le Danemark pré-révolutionnaire était un petit royaume nordique agréable. La révolution avait tout démoli. Pourtant les danois n'étaient favorables à la révolution qu'à 30 % de la population. Mais ces 30 % furent aidés par leurs camarades allemands, russes, polonais et français, très virulents. Le gouvernement avait du se faire silencieux et démissionner sur le champ. Seuls deux ministres furent assassinés, ce qui était peu comparé aux gouvernements français et allemands, qui avaient été décimés entièrement. Les ministres restants ainsi que le chef du gouvernement furent soupçonnés de se cacher quelque part en Islande ou dans les Féroé... Les choses s'étaient compliquées pour la famille royale. Embarquant en catastrophe dans un avion privé, elle put être sauvée en fonçant vers l'Arctique. Des rumeurs folles circulent comme quoi elle aurait rejoint des élites de l'Ancien Système quelque part dans une base secrète du Yukon. Là-bas se trouveraient également d'anciens présidents américains, un ancien président français et l'Ex-Empereur du Japon. Hans et Lars prirent un taxi robotisé pour la gare centrale. Ils savaient par Internet que le seul train matinal pour Hambourg partirait vers sept heure. Hans avait juste fermé son appartement à clef et conservé la clef sur lui. Il avait coupé toute l'électricité et déposé son excédent de nourriture et boisson dans le couloir pour les autres habitants. Ils prirent le train solaire à sept heure. Se déplaçant à seulement cent kilomètres heure, ils ne seraient à Hambourg que vers midi. Une fois là-bas, ils pensaient prendre un autre train pour Munich, puis suivre le trajet de l'ancien Orient-Express jusqu'à Istanbul. Là-bas, ils songeaient prendre un avion solaire pour Mascate. A Mascate, un long trajet en bateau devrait les conduire jusqu'à Perth. Puis, un assez long trajet en train de Perth à Brisbane. Puis à partir de Brisbane, ce serait l'inconnu et la débrouillardise. Céline Dumont alias Sainte-Myrtille devait les rejoindre à Istanbul. Elle serait accompagnée de Romain, son fiancé. Ils étaient français, elle de Montpellier et lui de Bordeaux. Ils s'étaient endormis assez profondément durant le trajet entre Copenhague et Hambourg. Ils furent réveillés par un officier d'humanité à l'arrivée dans la ville allemande. Il n'y avait plus de douanes, cette profession s'était définitivement envolée en Europe avec la révolution. On considérait que tout le monde pouvait circuler où il voulait. Il n'en allait pas de même aux Etats-Unis. Régime militaire implacable du Général Nicholson, ses frontières étaient gardées par des androïdes dernier cri programmés pour tuer. Durant près de trois siècles, les Etats-Unis avaient été une destination attirante pour l'humanité. C'était même the place to be il y a encore quelques décennies. Mais la révolution avait tout fait capoter. Elle était même partie de ce pays, avec l'action violente de sept syndicalistes, dirigée contre une banque à Detroit. Des manifestations avaient embrasé le pays, dégénérant en émeutes violentes et en pillages. L'armée avait renoncé à faire feu, estimant que ce n'était plus démocratique, compte tenu de la part importante de la population soutenant l'insurrection. Les classes populaires, paupérisées, alliées à une frange intellectuelle des classes moyennes, étaient incitées par les syndicats et les théoriciens anticapitalistes. Un jour de 2054, l'armée, qui avait rallié les manifestants depuis au moins trois ans, eut à sa tête un dénommé Ralph Nicholson. Partisan d'une approche ultra-violente de la révolution, il avait en quelques mois convaincu ses subordonnés d'instaurer une dictature militaire. Une fois la population satisfaite par quelques mesures bien populaires, il put asseoir son pouvoir et s'auto-proclama "Généralissime des États-Unis d'Amérique, pour la Dignité des plus humbles." Ce qui le distinguait de la plupart des autres leaders révolutionnaires était sa conception autoritaire du pouvoir. Des historiens le comparaient à Robespierre, Napoléon ou Staline. Nicholson admirait Staline, il ne s'en cachait point. Par sa faute, les États-Unis étaient passés en quelques années d'un endroit à la réputation plus ou moins convenable à l'endroit à éviter à tout prix ! Hans et Lars avaient choisi de passer par l'Océan Indien pour éviter d'avoir à s'approcher du territoire étasunien. Leur hantise, et ils supposaient la hantise des concordians, était que Nicholson découvre l'existence de l'île et la fasse raser, purement et simplement. Il était assez fou pour cela et son armée restait la deuxième au monde, après l'armée chinoise, toujours en activité, réquisitionnée par les insurgés chinois pour "persévérer dans l'égalisation de la société". Des intellectuels asiatiques avaient critiqué le déroulement des évènements en Chine, d'une violence extrême. Certaines personnes âgées, dans tout le pays, étaient nées sous Mao, et allaient peut-être mourir sous les insurgés de Jeng, tout aussi violents. Finalement la Chine n'aura jamais connu la démocratie... Les paysages allemands défilaient à vitesse moyenne quant ils mangèrent vers treize heures, des sandwiches plus ou moins bons proposés dans le train. Ils étaient tous les deux célibataires. Hans avait trente et un an, et Lars, trente six. Leurs parents respectifs vivaient à Copenhague et avaient renoncé à les suivre jusqu'à Concordia, s'estimant trop âgés. A suivre...
  7. Mai 68 et Novembre 2005, je ne dis pas que c'étaient des guerres civiles, mais c'était quand même une certaine étincelle qui aurait pu dégénérer dans un autre contexte ou d'autres circonstances.
  8. Il faut bien avoir à l'esprit que la guerre civile ne serait pas quelque chose de nouveau en France. La Révolution Française comportait une longue guerre civile, où il y a eu des crasses dans les deux camps. La Commune de Paris. La France pendant la Seconde Guerre Mondiale se livrait à une guerre civile interne entre les collabos et les résistants. En 61-62 on est passés au bord de la guerre civile à cause l'OAS... Puis, à un moindre degré il y a eu Mai 68 et Novembre 2005, où c'était chaud quand même !! Ce n'étaient pas des guerres civiles, mais c'aurait pu empirer. Donc, une guerre civile pour les gens de ma génération, nés dans les années 90, ça peut paraître saugrenu. Mais à l'échelle de l'Histoire récente, ce serait une répétition. Une guerre civile en France à l'avenir, cela donnerait une image de notre pays dans le monde qui ne laisserait pas indifférent. On passerait pour un peuple de gens qui ne savent pas se tenir... la France est une démocratie ancienne, une guerre civile chez nous, ça n'aurait pas la même image qu'une guerre civile en Libye ou au Sierra Leone...
  9. Pas forcément. Certaines espèces n'ont pas changé depuis des millions et des millions d'années... peut-être que ce sera le cas pour nous.
  10. Si je prends la question comme elle est : Réussir sa vie et transmettre. Par ses propres efforts. Ça c'est un très court résumé, j'ai un peu la flemme de développer. Maintenant est-ce que l'homme cessera d'exister ?? J'ai bon espoir pour que nous soyons, notre espèce, plus ou moins éternels. Nous sommes plus de 7 milliards, c'est bien assez pour survivre. Il faudrait vraiment un truc bien rédhibitoire pour nous annihiler totalement, style un astéroïde. Sinon qu'est-ce que ça fout dans la section Religion ??
  11. Super on va aller à la chasse avec des cure-dents et des pinces à épiler :D
  12. [ironie ON] Moi je dis, ma fille épousera un gars du village !! Ceux des villages voisins, même d'une maison à 800 m de la première maison du nôtre, j'ai pas trop confiance ... Les habitants de Sainte-Brigitte-lès-Josette sont les meilleurs au monde :smile2: [OFF]
  13. émigrés ou immigrés ? En Angleterre, c'est pas tout rose le multiculturalisme là-bas...
  14. La France serait un pays latin stricto sensu ? Certaines régions françaises ont plus à voir avec l'Allemagne ou l'Irlande qu'avec l'Italie, l'Espagne ou l'Argentine... La France est peut-être le seul pays à être à la fois latin et germanique dans sa globalité (et celte avec la Bretagne...etc... !) Culturellement, on est entre deux eaux. Une région comme l'Aquitaine a été tour à tour gauloise celtique, gallo-romaine, wisigothe, franque, anglaise. Et elle a sans doute été traversée par les Al-Andalus musulmans puisqu'ils sont montés jusqu'au Poitou. "Entre latins" ça veut dire quoi ??
  15. La nature est justement l'opposé de la culture. La culture, c'est réversible.
  16. Pourquoi un réactionnaire serait-il forcément susceptible de rogner sur les libertés ?? On peu être réac et se contenter de dresser des constats, de dire tout haut ce que l'on préfère penser tout bas... Je pense qu'une personne qui change de pays au cours de sa vie devrait s'adapter au mode de vie de son pays d'accueil. Mais ça ne reste que mon avis. Quand je dois côtoyer d'autres cultures dans la rue, je revendique un droit d'indifférence. On peut respecter l'autre pour ce qu'il est, sans forcément chercher à commencer une sorte de fusion avec. Je dirais que la tolérance, ce n'est pas faire l'apologie de l'autre pour moi, c'est juste accepter qu'il soit à côté et que les interactions se cantonnent à de la courtoisie et du respect. La tolérance ce n'est pas "Autre, je t'aime" c'est "Autre, je te respecte".
  17. La réaction de Dupont-Aignan au discours de Hollande est bonne je trouve.
  18. Une fois quand j'étais au collège j'ai eu 15 a une interro d'anglais et tout le reste de la classe avait 10 ou en-dessous de la moyenne C'était pas drôle mais sur le moment j'avais trouvé ça marrant :smile2: même si dans le fond ça promet :gurp:
  19. Vers quatorze heures, Hans Sorensen décida de saisir le balai dans le placard situé derrière lui pour faire un peu de ménage. Les androïdes étaient trop occupés à nettoyer le rez-de-chaussée. Les danois appréciaient que leur environnement soit bien rangé et propre. Depuis la révolution, la saleté de rue s'était rapidement propagée à travers le monde, l'entretien public n'étant plus jugé comme important, sinon comme un "luxe bourgeois". Mais même les danois les plus humbles ne voulaient l'entendre de cette oreille. Quand les androïdes ne le faisaient point, les riverains descendaient dans la rue nettoyer d'eux-mêmes. Hans Sorensen déblaya la poussière et les cochonneries qui s'étaient accumulées dans son bureau depuis trois jours. Puis, Sorensen sortit sa platine de télécommunication de sa poche. Le petit objet, apparu dans les années 2040, servait à communiquer en voyant le visage de son interlocuteur. Il était pourvu d'un bon écran de quatre centimètres sur sept avec une bonne résolution et d'une petite caméra au-dessus pour filmer le visage de son utilisateur. Sorensen trouva rapidement le numéro de son plus proche ami et "capitaliste" de surcroît. Lars Rasmussen qui vivait dans le Jutland. -Salut, Lars. -Salut, Hans, qu'est-ce que tu me racontes de beau aujourd'hui ? Le visage assez joufflu de Lars tranchait avec le visage plus fin et austère de Hans. -Lars, mon contact m'a enfin filé la carte pour la Toison d'Or ! -Sérieusement ? Bon, je vais venir te voir à Copenhague dès ce soir pour qu'on en parle alors... -C'est exactement ce que je me suis dit, Lars. Tu as de quoi venir depuis Aalborg ? -Ma petite Honda électrique mettrait trop de temps, je peux emprunter un avion solaire à un vieux pote. Je verrai si je peux choper un taxi à l'aéroport... -On se voit au Irish Corner vers dix-neuf heures, proposa Sorensen. -Bien, j'y serai. Vers seize heures, Hans Sorensen monta sur le toit pour griller une cigarette. Il s'était juré d'arrêter de fumer mais ça ne tenait jamais. Au cours de la Grande Révolution, le tabac était devenu encore plus accessible qu'avant. On pouvait échanger un paquet de clopes contre un ou deux articles de cuisine. La Déclaration de la Grande Révolution avait décrété l'interdiction de l'argent et son remplacement par le troc et les allocations dont Sorensen passait ses journées à gérer correctement. On lui avait attribué ce job en 2054. Jusqu'en 2050, Sorensen avait été employé de la Banque Royale du Danemark. La banque avait été réquisitionnée par des insurgés allemands et russes, ses directeurs avaient été pendus pour certains par une sorte de tribunal sommaire, Sorensen s'était déclaré -mensonge !- favorable à la Grande Révolution et on l'avait assigné à la nouvelle autorité égalitaire, la CHR. Il repensa au document que lui avait envoyé Sainte-Myrtille sur une adresse e mail cryptée. Il ne fallait surtout pas que d'autres autorités tombent dessus, et surtout pas le Général Nicholson, dictateur des Etats-Unis d'Amérique depuis 2053. Pire dirigeant révolutionnaire de la planète. Ce document valait de l'or, au sens figuré car ce n'était plus vraiment possible au sens propre depuis le début de la révolution. A dix-neuf heures, Hans et Lars étaient attablés au Irish Corner de Christianshavn. L'établissement était tenu par des androïdes qui recevaient la bière et autres collations des différentes usines de fabrication à travers l'Europe. Pour consommer, les citoyens devaient donner aux androïdes des tickets qui leur étaient donnés en échange de divers biens ou services. Les travailleurs des usines à boissons étaient "rémunérés" avec des biens provenant des citoyens dans leur ensemble... la Fédération de Répartition Humaniste, FRH, coordonnait la répartition des richesses en permanence, elle avait un rôle encore plus important que la CRH. Les permanents de la CRH, comme Sorensen, pouvaient se permettre de s'absenter parfois, mais pas ceux de la FRH à moins qu'ils puissent être remplacés par des androïdes. De manière générale, on prélevait en permanence un "impôt matériel" sur tous les citoyens. Tous ceux que l'on estimait trop choyés se voyaient retirés leurs biens considérés comme superflus par des officiers d'humanité qui redistribuaient tout cela aux travailleurs. -Voici les faits, présenta Hans à Lars. Sainte-Myrtille, je suppose de son vrai nom Céline Dumont, m'a confié -il sorti de sa poche la carte qu'il avait put imprimer au dos d'une vieille facture d'électricité datant de l'Ancien Système- la carte. Il la déplia et parla à voix basse : -Mon cher Lars, cette carte indique la présence de Concordia Island. Une île de trente kilomètres au large de l'Australie, dans le Pacifique Sud. Lars buvait ses paroles avec une meilleure avidité que sa Guinness irlandaise. -Ça devient excitant, avoua un Lars à la fois tendu et jubilant. -Lars, Concordia Island est une île qui pour l'instant n'est peuplée que de mille habitants, mais ça risque de grossir sévère à l'avenir. C'est ni plus ni moins qu'une expérience "capitaliste" à l'écart de la révolution, refusant la révolution. Une démocratie pluraliste et politiquement libérale, avec une économie de marché mon pote, qui vient d'être créée il y a huit mois. Ils ont élu leur premier président il y a un mois, un brésilien, Joao Soares, qui se présente comme social-libéral. Les autorités de Concordia annoncent que tout le monde ne sera pas accepté sur l'île. Ils comptent limiter son nombre d'habitants à trente mille. Il faut qu'on tente notre chance. Il faut qu'on y aille, Lars. Plus rien ne nous retient au Danemark, ni même en Europe. A suivre...
  20. Une invasion, c'est quelque chose qui n'est pas consenti par le supposé envahit. A partir du moment où les représentants du peuple ont mené des politiques d'ouverture, ce n'est pas une invasion.
  21. Petit HS. Intéressant. Je voyais plutôt les anticapitalistes favoriser les transports en commun par nécessité économique.
  22. K. Dick a eu tord avec Blade Runner et Cameron aura probablement tord avec Terminator, donc ne t'en fais pas j'aurai tord aussi. Cette nouvelle se veut plus un pamphlet dystopique.

  23. Pourquoi j'ai envie de rire là :D
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