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Enchantant

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Tout ce qui a été posté par Enchantant

  1. Bonjour David Web, J'écrivais ceci il y a un an sur un autre forum.... Plutôt que de m'attribuer l'étiquette du français septique, essayons d'appréhender ce que j'ai moi même compris de l'économie et de ses crises, du haut de ma petite fenêtre. L'économie réelle, du monde tribal hier ou du monde contemporain aujourd'hui, ne se résume pas à la monnaie, comme beaucoup en ont l'illusion ou voudrait le croire, mais à une succession de période d'abondance et de pénurie, c'est-à-dire que l'économie réelle est une instabilité chronique permanente. La monnaie est l'invention la plus subtil, mais aussi la plus fictive ou virtuelle que l homme ait imaginé pour faire fonctionner l'économie réelle, c'est-à-dire faciliter les échanges des produits et des biens au cours de son histoire. En effet la monnaie permet l'épargne, celle qui est indispensable pour financer la consommation, l'investissement, le développement et la création du travail, l'emploi, c'est le rôle noble de la monnaie. La loi de l'offre et de la demande, loi naturel du marché, est le moyen le plus adéquat permettant d'adapter en permanence la hausse ou la baisse d'un prix au regard de l'abondance, de la pénurie, ou de la rareté. Mais cette loi naturelle du marché est bafouée en permanence par une multitude d'individus, d'institution ou d'état dans le monde, qui instrumentalise, la monnaie pour répondre à l'urgence du moment. Aucun état dans le monde n'est irréprochable dans ce domaine là Des électeurs qui exigent toujours plus de papier monnaie de la part de leurs élus, pour se donner l'illusion de s'enrichir à bon compte. Des institutions politiques qui mettent la planche à billet en route pour retarder ce qu'elle craigne le plus, la déflation, synonyme de blocage, de faillite, de perte de confiance et de recroqueville ment des états sur eux-mêmes, avec tous les potentiels de conflits armés que cela comporte . Des institutions bancaires, qui ne veulent surtout pas faire la distinction entre le rendement du capital représenté par le travail, l'investissement et la production, et le rendement artificielles de l'argent casino, qui se sont empressés de refiler la patate chaude de leurs exactions et des pertes aux jeux à leurs gouvernements respectifs, ce qui fait que tous les états au monde sont peu ou prou en faillite chronique à cause d'eux. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que nous assistions à une succession infinie de crise économique, avec toutes les tensions et crises sociales qui en sont la rançon. Après cette description apocalyptique de notre système économique, que faudrait-il faire me direz vous? En fait, toutes les économies du monde sont absolument interdépendantes, qu'on le veuille ou pas, il faut donc que les états trouvent des terrains d'entente et de négociation, pour harmoniser entre eux, la valeur fictive et virtuelle de leur monnaie. Pourront-ils y parvenir? C'est ce que je nous souhaite à tous, sans me faire beaucoup d'illusions.
  2. Bonjour camyounette, Les sociétés sont constituées d'un ensemble d'hommes et de femmes. Appliquer un raisonnement moral à la société, comme nous le ferions envers un individu est une erreur d'appréciation et de jugement. Par contre, les peuples au cours de leur histoire font de grosses bêtises collectives, mais nous n'en avons connaissance qu'après, en analysant les tragiques conséquences. Prenons l'exemple de la fin du 19éme siècle, début de l'ère industriel du charbon et de l'acier, la société européenne en grande majorité agricole, envoya ses enfants au travail dans les mines, au prétexte que cela permettrait d'amener un peu plus d'argent à la famille. Travailler 12 heures par jour est le temps de travail compatible d'un travail aux champs, cela ne l'était absolument plus dans le cas de la mine. ( Ici, erreur d'appréciation du monde agricole) La souffrance des individus dans le monde industriel a exacerbé l'émergence d'une utopie, notamment le Marxisme, qui lui-même engendra le malheur et la mort de millions de personnes aux cours du siècle qui suivit. Aux USA, lorsque Ford lança la fabrication des voitures avec des ouvriers issus du monde agricole américain, au bout d'un mois, ces derniers retournèrent dans leur foyer car les conditions d'emplois et de salaires étaient inhumaines. Ford augmenta considérablement les salaires, argumentant intelligemment que ce sont les ouvriers eux-mêmes qui achèteraient les voitures qu'ils construisaient. De nos jours, l'aveuglement de nos sociétés, au nom d'un rationalisme bien compris, ont allégé les souffrances du monde ouvrier d'hier, par la robotisation, la mécanisation, l'informatisation, et nous profitons tous les jours de ces progrès techniques extraordinaires. Mais la conséquence sociale observable de ce progrès, et cela partout dans le monde est l'exclusion chronique de 15% à 20% d'un accès à l'emploi de la population. Comme les paysans du 19éme siècle, les industriels du 20ém siècle, nos sociétés n'ont sans doute pas bien pris la mesure de la violence sociale exercé envers ces populations d'exclus. Voila quelques éléments de réflexion qui devraient alimenter vos recherches et votre devoir de français.
  3. Ce que j'en pense ? Il me semble que ce débat est tronqué dés le départ. Considérer toutes les femmes pour un homme, ou considérer tous les hommes pour une femme est un non sens dans le domaine de la relation entre les sexes. Quand une délicate attention est formulé par un homme envers une femme ou réciproquement, la démarche n'a de prix que dans la relation exclusive que ces deux êtres s'accordent. Offrir des fleurs à sa bien aimé OUI, à toutes les femmes NON.
  4. Kyrilluk J'ai l'impression que vous confondez droit de l'homme avec celui de l'homme de tous les droits. Ce que j'appel les droits de « l'hommiste » L'employeur et son employé ont des devoirs respectifs les uns envers les autres, à savoir le salaire à garantir pour l'un, la productivité de sa tâche à assumer pour l'autre. En dehors de ce domaine là, tous le reste est du domaine de la vie privé des individus. Priez son dieu quand bon lui semble, ne doit pas se faire de manière ostentatoire, comme le font les musulmans dans le cadre de leur prosélytisme affiché. Les entreprises n'ont pas à interférer avec les croyances de leurs employés, à ce titre elles n'ont pas à fournir un local approprié quelconque. C'est vraiment du n'importe quoi ?
  5. Selon mon point de vue, l'idiotie est contenue dans le fait de décréter une loi sur la non discrimination à l'embauche. Il n'y a que les prix de vertus, ou ceux qui se croient porteurs de la bonne conscience pour y croire. Le seul avantage que j'y vois et qui n'est pas négligeable est d'interdire ou d'afficher ou de faire dire par un employeur sa préférence, mais cela se traduit par une hypocrisie que Azemmour utilise en grossissant le trait, en prenant le contre pied de la bien pensance. Mais la réalité est que l'employeur embauche qui il veut quand il veut, je ne vois pas ce qu'il y a de répréhensible, dans ce qui est avant tout une réaction humaine naturelle.
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